Les bobos caviardo égalitaristes (et de surcroît énarques) qui nous gouvernent, qui sont encensés à longueur de journaux non-stop par nos médias auto-régulés et auto-satisfaits feraient mieux de reconnaître la réussite de la politique fiscale de Trump et s’en inspirer.
Au lieu de cela, nos gouvernants plongés dans un nombrilisme sans fond préfèrent le traiter de tous les noms humiliants et nous rajouter une nouvelle couche sur la dernière d’impôts et taxes (écologiques , c’est la nouvelle excuse à la mode) pas encore sèche aidés en cela par les vopos de Bercy. Ceux-ci ne sont jamais en mal de moyens coercitifs pour ceux qui refusent de se faire voler en gardant le sourire et en refusant de dire merci pour leur spoliation.
Trump, viens chez nous…
Ci dessous un article des Echos assez amusant.
Dommage, nous, nous avons nos énarques dont le monde entier ne veut surtout pas!
La réforme fiscale de Trump a provoqué un rapatriement massif des profits
La réforme fiscale américaine a provoqué une baisse de 41 % des IDE dans le monde au premier semestre. Mais l’investissement des entreprises à l’étranger reste dynamique selon la Cnuced.
A première vue, cela ressemble à une catastrophe. Selon les statistiques publiées lundi par la Conférence des Nations-unies sur le commerce et le développement ( Cnuced ), les investissements directs étrangers (IDE) dans le monde se sont quasiment effondrés de moitié au premier semestre 2018 (470 milliards de dollars) par rapport à la même période de 2017 (794 milliards). Le détail des chiffres montre une tout autre image.
L’effondrement global résulte directement de l’impact de la réforme fiscale du président des Etats-Unis , Donald Trump. Les entreprises américaines ont largement rapatrié les profits qu’elles ont réalisés à l’étranger. L’Europe a souffert en premier lieu. Au premier semestre 2018, les Etats-Unis ont désinvesti d’Europe 217 milliards de dollars. Sur les six premiers mois de l’année 2017, les entreprises américaines avaient réinvesti la quasi-totalité de leurs profits (147 milliards de dollars). Les Pays-Bas (63 milliards), l’Irlande (33 milliards) et la Suisse (31 milliards) sont les trois pays à avoir été les plus pénalisés par la réforme de Donald Trump. Ce retrait des capitaux américains a aussi affecté les paradis fiscaux où certaines multinationales américaines avaient logé leurs bénéfices. Selon la Cnuced, les îles Caraïbes ont subi un retrait de 163 milliards de dollars au regard du nouvel environnement fiscal américain.
Les investissements « greenfield » en plein boom
Abstraction faite de ces mouvements de capitaux liés à cette réforme fiscale américaine, les investissements directs étrangers ne se portent pas si mal. L’activité des fusions-acquisitions transnationales s’est maintenue (371 milliards de dollars d’opérations) et les investissements dits « greenfield » (construction d’unités de production à l’étranger) ont progressé de 42 % à 454 milliards de dollars au cours des six premiers mois de l’année. La hausse est particulièrement notable en Asie et surtout en Chine (41 milliards), en Indonésie (28 milliards de dollars), au Vietnam (18 milliards) et aux Philippines (12 milliards).
Sur un plan global, la Chine s’est hissée en tête du classement avec 70,2 milliards de dollars d’IDE réalisés au premier semestre. En deuxième position, le Royaume-Uni a effectué un rebond spectaculaire avec 65,5 milliards de dollars d’IDE. Cette hausse est essentiellement attribuable à l’envol des prêts intra-entreprises, souligne la Cnuced. Les Etats-Unis occupent la troisième place (46,5 milliards d’investissements étrangers). En Amérique latine, le Brésil fait les frais de la crise , les IDE ayant chuté de 22 % à 25,5 milliards de dollars. A contrario, en raison de la hausse des cours du cuivre et du pétrole, les IDE vers le Chili (+158 %), le Pérou (+43 %) et la Colombie (+15 %) sont en nette hausse. La mondialisation se poursuit. Les pays en développement, avec 310 milliards de dollars d’IDE, attirent désormais les deux tiers des flux dans le monde. Un record.
Oh ! Ce n’est que la lecture de l’histoire de France !
Chez nous les TRUMP n’existent pas.
Merci Emmanuel d’introduire, de façon amusante en plus, dans le site d’Henry, l’idée qui gonfle et qui gonfle que les pétitions ne suffiront plus. Il faut passer Témoignage2.
Et il nous revient de trouver une réforme fiscale majeure, le seul moyen d’appliquer le vœu le plus ferme, d’Henry, celui de raser BERCY.
Non pas en démolissant les bâtiments. Non ! Mais par quelque chose qui ressemblerait quelque peu à ce que les fermiers généraux ont subi après 1789.
Au moins à notre époque généreuse leur faire simplement cracher à la gorge tout ce qu’ils nous ont pris de façon illégale sous couvert de fraude avec le principe encore vivant de nos jours et que LE ROI NE PEUT PAS MAL FAIRE.
Un événement est assez peu connu qui mérite un développement ! En s’attaquant aux barrières parisiennes de l’octroi en juillet 1789, le peuple de Paris détériore le mur de péages des Fermiers généraux, montrant son intention ferme de supprimer les impôts portant sur la circulation des biens de consommation aux portes de la ville.
Plus qu’une émeute sans lendemain, il s’agit aussi pour la population d’affirmer qu’elle prend une place importante, ignorée jusque-là dans les commémorations et qui n’est que la suite fiscale des cahiers de doléances. La Constituante y prendra ses intentions de réforme fiscale malheureusement sans lendemain.
L
L’assaut aux barrières est mené conjointement par le peuple et il est vrai par ce qui était appelé les principaux fraudeurs. S’agissait-t’ il en fait des victimes des exactions des fermiers généraux ?
En insistant sur la chute de la Bastille, les historiens n’ont-ils pas occulté l’importance de l’incendie des barrières d’octroi. Même Zemmour dans son excellent ouvrage DESTINS FRANÇAIS l’a pourtant oublié ; un événement bien plus important que la prise de la forteresse en réalité?
Ce sont deux mouvements qui se renforcent pour œuvrer vers le même but, celui d’exister sur la scène politique : liberté des hommes et des entreprises.
Super commentaire chère Evelyn. Je ne connaissais pas cette épisode, il est vrai que je ne suis pas un spécialiste de de la révolution française. Je serai plutôt porté sur l’Empire Romain, qui, il faut le dire avait une fiscalité, sur la fin, assez délirante.
Merci pour votre écrit, ce fut pour moi un plaisir de le lire.
Amicalement.
Emmanuel
Merci des compliments Emmanuel. Vous en reprendrez bien une louche ?
D’une ville ouverte, Paris allait devenir en un temps record, entre 1785 et 1790, une métropole fermée. Fermée par qui ? Par les agents du fisc. D. philos a déjà parlé du livre de DESSART.
La capitale se trouva murée sur un périmètre long de 24 kilomètres, où la Ferme percevait à ses portes, à ses barrières, des droits d’entrée. Le projet initial de boucler Paris revient ainsi à la Ferme. C’est BERCY quoi !
Cette dernière fournissait des avances à la royauté (cf. DESSART) et percevait donc des impôts auprès de la population. La fiscalité s’est alourdie depuis le XVIIe siècle, faisant subir aux contribuables surtout du Tiers-Etat le seul qui travaille une pression de plus en plus forte épargnant noblesse et clergé.
Les incidents concernant les impôts sont très nombreux au XVIIIe siècle et peu de régions demeurent épargnées par les rébellions liées à la fiscalité, Paris connaissant une situation identique.
La Ferme persuade donc Louis XVI qui donne son consentement à l’édification d’une clôture afin d’empêcher la fraude, notamment sur les boissons (le vin et l’eau-de-vie), qui faisait perdre des entrées d’argent colossales. Mais pas que !
Comment alors contrer les fraudeurs, et éviter les grosses pertes que subissait le Trésor royal ? L’idée est simple : il suffit tout bonnement de déplacer la modeste palissade en bois qui existe depuis de nombreuses années, enlever les bornes qui matérialisent les limites de la capitale et reculer ces dernières de plusieurs centaines de mètres vers l’extérieur, du côté des faubourgs, en les remplaçant par un mur de pierre, haut de plus de trois mètres, coupé par ces imposants bâtiments d’octroi, destinés à percevoir les taxes.
Ainsi, les habitants vivant au dehors de la ville sont assujettis à la taille, alors que les Parisiens, exemptés de cet impôt de la taille, paient des droits sur les marchandises, aussi diverses que les matériaux de construction (plâtre, bois), les produits alimentaires et les alcools (vin, eau-de-vie, cidre, poiré).
Ces boissons restent évidemment moins chères hors barrière, le prix étant en moyenne trois fois moins élevé qu’à l’intérieur de Paris.
Et le vingtième (5 %) épargne toujours la noblesse qui met en avant le devoir du sang versé et le Haut Clergé qui démontre des charges : orphelins, malades, vieillards etc.
Et bien…. voilà un lecteur qui mériterait d’être auteur.
Très intéressant.