Dans les années 1980 j’ai eu l’occasion de recevoir Patrick Poivre d’Arvor pendant une semaine à Sète, dans le cadre d’une manifestation que j’avais créée et que je gérais alors.
Plutôt discret par rapport à sa notoriété, ouvert et sympathique, sans prétention, il a passé la semaine dans le sillage d’une jeune actrice niçoise présente, Sophie Duez, qui était aussi gentille que jolie. Aujourd’hui cet homme est présenté comme un prédateur sexuel. Il m’était apparu comme un dragueur impénitent, mais pas plus que 90% de mes invités, qu’ils fussent hommes ou femmes.
Sans que je m’en sois aperçu, il m’a été rapporté bien après que nuitamment les couloirs des hôtels où je logeais tous ces prestigieux invités bruissaient des pas de ceux qui changeaient de chambre plusieurs fois par nuit.
Aujourd’hui on parle de non-consentement, d’emprise, de contrainte et pour conclure de viol.
Il y a quelques années, peut-être quatre ou cinq, je me suis trouvé à la table voisine de Harvey Weinstein dans un restaurant de plage à Saint Tropez. Je ne l’ai trouvé ni beau, ni discret, mais monumental. Pendant tout le repas se fût un défilé de jeunes starlettes venant se présenter à lui, quasiment en offrande, la plupart accompagnées de leur mère ou d’un chaperon plus âgé.
Aujourd’hui j’assiste, étonné je l’avoue, à une débauche journalière de délations.
Je constate que le viol parait être un phénomène courant, alors que je le pensais exceptionnel. Il toucherait donc la majeure partie des rapports sexuels, tous ceux qui sont engagés sans une attestation signée, valable pour une seule fois, certifiant qu’il n’y aucun quiproquo, que les deux parties sont consentantes et ont leur pleine conscience au moment de la signature.
Cette violence, sexuelle ou non, liée au pouvoir, je l’ai rencontrée en politique évidemment, mais aussi dans le monde des affaires, de la culture, de la recherche, de l’enseignement, sur la route… bref partout.
Le COVID n’est-il pas l’image même de cette violence à laquelle nous sommes tous confrontés à chaque instant de notre vie ? N’est-elle pas inhérente à la vie ?
Psalmodier sans cesse face à la violence, de façon ciblée, est-ce en mesure d’éradiquer ladite violence et surtout est-ce sincère ?
Est-ce bien la violence qui est dénoncée, où ces dénonciations ne sont-elles pas elles-mêmes justement une expression de la violence ?
Avez-vous, quelque part, entendu parler de la violence fiscale ? Celle que vous vivez chaque jour qui passe, qui vous détruit à petit feu, dont vous ne pouvez pas parler, nulle part, que nul n’est prêt à écouter, non.
N’imaginez pas que je sois sans compassion pour celles ou ceux qui sont victimes d’un viol, bien sûr que non. Mais j’ai effectivement peu de tendresse pour ceux qui s’approchent du pouvoir et qui pensent qu’ils ne vont rencontrer que bisounours et bonnes manières. Qui crient quand ils se sont brulés.
Evidemment le pouvoir est dangereux, le tenir à distance est un effort de chaque jour.
La violence ne se dénonce pas dans la presse, ce n’est pas un jeu de rôle pour grand public, elle ne peut pas devenir une violence médiatique réclamant la légitimité de la masse, un lynchage plus violent que les violences qu’il dénonce.
Elle se combat pied à pied, jour après jour, d’abord en soi, puis en affrontant les violents, en les mettant devant leur réalité, pas en leur cédant pour aller crier au scandale ensuite.
Sur ce blog nous affrontons la pire des violences, le pillage. Nous ne nous plaignons pas, nous rendons coup pour coup, quitte à être condamnés pour cela.
Les délateurs publics, les « Charlie », se donnent bonne conscience à moindre coût, et finalement ne font que rajouter de la violence à la violence.
La délation de masse est une violence majeure, c’est bien ainsi que le fisc l’ordonne et l’utilise.
Bien à vous. H. Dumas
Concernant le viol, je constate que tous les accusés sont des gens très connus avec des comptes en banque bien garnis. La nouveauté c’est qu’on s’en prend aussi aux homosexuels.
Ceux qui vont dénoncer une violence sexuelle qui n’a jamais existé, vont décrédibiliser les témoignages des victimes réelles. Elles vont rendre plus difficile le fait de porter plainte dans des conditions déjà pénibles pour des personnes réellement salies, dont beaucoup d’enfants.
« Psalmodier sans cesse face à la violence, est-ce en mesure d’éradiquer ladite violence? » En effet, très peu de Français trouvent les forces de lutter concrètement contre la première des violences, celle de l’Etat qui crée des injustices pour nous diviser et nous opposer.
Bon article qui observe le sujet de la violence sous des angles peu utilisés.
Pour info sur la médiocrité française et son administration qui tue à petit feu les innovation et les créateur. Mr Louis POUZIN a inventé le HTTP et HTTPS en France (au moment du Minitel) mais il n’a pas trouvé un interlocuteur français et beaucoup d’opposition des administration et a cédé son innovation à l’armée américaine.
On connait la suite grace à son innovation des entreprises mondiales ont été créée aux USA= GOOGLE, Facebook, Linkedin..etc..etc
Erratum=Pour info sur la médiocrité française et son administration qui tue à petit feu les innovations et les créateurs. Mr Louis POUZIN a inventé le HTTP et HTTPS en France (au moment du Minitel) mais il n’a pas trouvé un interlocuteur français et beaucoup d’oppositions des administrations et a cédé son innovation à l’armée américaine.
On connait la suite grace à son innovation des entreprises mondiales ont été créée aux USA= GOOGLE, Facebook, Linkedin..etc..etc