On nous a appris que l’homme tend à imiter ceux qu’il envie ou ceux qui sont hiérarchiquement au-dessus de lui.
Ainsi les parents qui fument ou boivent vont probablement voir leurs enfants faire de même. Et, dans la vie de tous les jours, les ambitieux vont d’abord copier les signes de caractère, les méthodes, de ceux dont ils souhaitent partager le statut.
Ainsi, que ce soit à l’échelle individuelle ou collective, un des moteurs principaux de l’être humain est sa soif de ressembler à ceux qui le dominent ou à ceux qu’il veut rejoindre ou dépasser dans la hiérarchie sociale.
Par ailleurs, sauf à être un sale raciste, il est clair que tous les groupes humains sont composés de toutes les variétés possibles de sensibilités, en pourcentage équivalant. Mais que toujours, du fait du hasard ou d’une volonté, une sensibilité prend le pouvoir et s’impose alors aux autres. Ce pourra être les justes, les hypocrites, les généreux, les cupides, les libertaire, les totalitaires, les calmes, les violents, etc…
A l’époque de la royauté c’est le hasard qui déterminait le caractère du Roi, donc celui des dominants, et par conséquence la tendance globale. Aujourd’hui la démocratie prétend faire mieux, nous constatons tous les jours que ce n’est pas fatalement le cas.
La démocratie ne suffit pas à révéler une élite de qualité. Ce serait peut-être possible si ceux qui l’animent ne trichaient pas, si le vote était sincère et documenté ce qui n’est que rarement le cas.
Conclusion
La banlieue n’est que le miroir de l’élite qui la domine. Ses caractéristiques sociologiques ne sont pas liées à la modestie de ses moyens, voire à sa misère, mais à l’exemple qu’elle prend en haut, en imitant ceux qu’elle aspire devenir.
Ses croyances, ses attitudes affichées ne sont que façade, son souhait profond n’est pas le remplacement mais l’égalité qu’elle pense atteindre par la copie.
La responsabilité de la situation
Que voit-elle à copier ? le pillage.
Elle voit une société de privilégiés qui vit aux dépens de ceux qui prennent des risques, qui tentent d’accumuler le capital, facteur de progrès en toutes choses.
Celui qui capitalise connaissances, compétences ou richesses, est source de suspicion, de dénonciation et finalement de dépossession.
Le corporatisme sert de croyance. La police et la justice sont exclusivement utilisées à protéger cette situation. Il n’est aucune place pour celui qui n’a pas déjà un pied dans les lieux.
Tout ce qui n’est pas « fonctionnaire » ou assimilé est présumé asocial et incompétent. La signification de cette situation consiste à snober les exclus.
Commissariats inaccessibles, flics toujours soupçonneux, jamais ouverts ou souriants.
Tribunaux aussi inaccessibles, magistrats déguisés et obligation d’avocats soumis et complices.
L’éducation nationale se prétendant l’unique juge de la capacité de chacun à être. Allant jusqu’à imposer leur avenir, par le hasard puis la force, aux jeunes qu’elle a sélectionnés en laissant les autres sur le bord de la route. Alors que son système n’est capable d’imposer que l’ordre, la soumission, et non la connaissance ou la compréhension qui sont la vraie vie et doivent être accessibles librement à tous.
C’est le pillage du pays par ceux qui se déclarent son élite que voit la banlieue.
Alors la banlieue copie, la banlieue pille. CQFD.
Eliminons chez nous, par le vote, les pillards, réintroduisons la confiance dans les hommes, la liberté d’entreprendre, protégeons la propriété privée, pratiquons la politesse, la compassion, le respect de tous, le plaisir de l’accueil, chassons nos propres pillards et la banlieue sera un lieu de richesse et d’avenir.
Tout cela ne nous empêchera pas, au contraire, de châtier les délinquants plutôt que, comme aujourd’hui, faire alliance avec eux par souci « d’efficacité »…
Bien à vous. H. Dumas
Quand les lois sont faites pour ceux qui échappent aux lois le débat est clos.
« M. Charles de Gaulle aurait dit : « Je n’aime pas les communistes parce qu’ils sont communistes, je n’aime pas les socialistes parce qu’ils ne sont pas socialistes, et je n’aime pas les miens parce qu’ils aiment trop l’argent. »
Charles De Gaulle disait les partis politiques sont bel et bien une catastrophe pour la nation ! = Cliquez pour écouter l’analyse = https://fresques.ina.fr/de-gaulle/fiche-media/Gaulle00322/critique-du-regime-des-partis.html
– Gabin /Le président – Jean Gabin s’exprime sur la moralisation de la vie politique = https://www.youtube.com/watch?v=a7bkTOdXCJE