Mon cadeau aux Gilets Jaunes

J’ai beaucoup de mal à comprendre l’air hébété de Macron, Castaner et Cie, des hommes politiques et de la presse en général, des flics en particulier.

Les souhaits disparates des GJ et leur violence ne sont pourtant pas difficiles à analyser.

La population en a marre du fossé aujourd’hui infranchissable qui s’est creusé entre les promesses politiques et la réalité économique, des conséquences que cela a directement sur la vie de tous les jours.

Tout le reste n’est que spéculation ou arrières pensées malsaines de politicards en mal d’élections.

La solution passe donc par une mise à plat des rapports entre ces deux activités sociétales : la politique et l’économie.

Il suffit de prendre deux décisions extrêmement simples pour que tout cela soit définitivement solutionné.

          -1- Pas d’élection sans bilan chiffré.

Tout candidat à une élection devra présenter un bilan comptable de son projet. Son coût et les moyens imaginés pour le payer.

En cas d’élection puis de manquement comptable à son projet, surveillé par un organisme neutre, l’élu sera destitué.

Ainsi nul besoin d’une démocratie directe totalement impossible à mettre en œuvre et générant inévitablement une escalade dans la démagogie, mais une assise solide incluse dans le rythme actuel des élections parfaitement convenable.

Plus de dérapage économique, avec nos sous, de la part des hommes de l’Etat

          -2- Plus de terreur fiscale

La terreur fiscale a remplacé les lettres de cachet de l’ancien régime, c’est inadmissible.

Cette terreur est rendue nécessaire par la folie dépensière des hommes de l’Etat. La condition précédente devrait la limiter.

Mais, pour plus de sureté, il suffit de mettre en œuvre la même solution que celle adoptée par les révolutionnaires de 1789.

Pas de poursuite fiscale sans au préalable un jugement en audience publique par des juges libres et impartiaux. Tout contribuable sera considéré comme innocent tant qu’il n’aura pas été condamné par un tribunal.

CONCLUSION

Juste deux décisions qui donneraient satisfaction à toutes les revendications dans le temps, puisque celles-ci ont toutes un tronc commun : la dérive économique de ceux qui se font indûment appeler l’Etat.

Evidemment ces deux solutions ont plusieurs inconvénients :

  • Elles ne satisfont pas les rancœurs de caste
  • Elles limitent les verbiages porteurs de récompenses électives
  • Elles interdisent les promesses de lendemain qui chantent
  • Elles mettent chacun face à ses responsabilités
  • Elles paraissent trop simples

Elles n’ont aucune chance d’être entendues.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

9 réflexions sur « Mon cadeau aux Gilets Jaunes »

  1. Bonjour,
    M. Dumas, en fait il n’y a pas 36 demandes, Il y en a une seule principale : Faire en sorte que le peuple soit souverain. Une page doit se tourner. Celle des « représentants du peuple » c’est terminé. C’est pour cette raison que l’on assiste à un dialogue de sourd.

    1. Bonjour,
      Une hypothèse bien sympathique, mais le peuple, tel que vous l’imaginez, c’est comme l’Etat : ça n’existe pas.
      Il n’est que des individus qui, animaux grégaires, ont épisodiquement ou régulièrement la nécessité de se regrouper pour gérer certaines taches.
      Tous ne peuvent pas être constamment regroupés quand ils n’ont pas d’intérêt à l’être.
      Donc une structure minimum doit être en place, mais cette structure doit non seulement rendre des comptes mais informer, au préalable, de la façon dont elle entend gérer les fonds mis à sa disposition.
      Malheureusement, la jalousie, moteur principal de l’humanité, face aux dérives des fonds publics n’a eu comme réponse que le souhait de connaître ce que les élus font de leur argent et non ce que les élus font de l’argent public.
      C’est dire l’état intellectuel de décomposition de notre société, minée par la jalousie.
      Bien à vous.

    2. Bonsoir parfaitement d accord le peuple est souverain il doit en tout cas redevenir souverain car çes représentants ne sont que des esçrocs Qui se gavent au détriment du peuple Quand vous pensez que des médecins des avocats des infirmières libérales sont en liquidation judiciaire parce que pas d accord avec le système c est du jamais vu?! Donc il faut chasser tout cela de plus cherchez bien vous trouverez dans çe gouvernement des cumulards de mandats malgré les textes d interdiction de çe cumuls mais comme
      La plupart des gens ne savent pas et bien ils continuent comme mjhoubi
      Secrétaire d etat et député a t il’le droit jusqu à pas longtemps darmanin était Maire de tourcoing et ministre etc etc

  2. Bonjour Henri,

    Je souscrits à vos deux décisions et vous dites qu’elles n’ont aucune chances d’être entendues.

    La première me semble difficilement applicable du fait même que nous raisonnons à l’échelle d’un Etat avec beaucoup de paramètres, souvent exogènes, peu ou prou maîtrisables et un audit tout aussi compliqué à mettre en œuvre. Le plus simple serait de complètement redéfinir le périmètre de l’Etat dont le rôle serait de garantir la sécurité des personnes et de leurs transactions sur notre territoire, une justice équitable et un droit commun à tous, élus ou non, ce qui suppose évidemment la suppression des tribunaux administratifs, une armée parfaitement opérationnelle et d’inscrire dans le marbre le respect de notre culture pour tous ceux qui veulent nous imposer leurs us et coutumes importés. Faire cela, c’est déjà beaucoup.

    Ce qu’il faut revoir aussi, c’est la notion de contre-pouvoirs. Il est très désolant par exemple que la Cour des comptes n’émette que des avis. Par ailleurs, dans notre constitution, il faudrait retirer ce fichu principe de précaution qui est ni plus ni moins anti naturel comme l’est le socialisme. L’empathie est une constante de notre évolution mais quand elle appelle à déshabiller Pierre pour habiliter Paul sans le moindre discernement. Paul au bout du compte finit par en avoir assez …
    Votre deuxième décision rejoint mon propos dans la première : Le droit commun à tous ! C’est beaucoup plus facile à jouer. Et il y a des prolongements : La suppression du statut de fonctionnaires, de droits à la retraite et au chômage en dehors du droit commun pour nos élus.

    Nous vivons en réel un moment disruptif de notre société. Les prélèvements obligatoires atteignent les sommets de la courbe de Laffer, conjugués avec une vision étonnée du nécessaire de notre énergie à bas coût pour prolonger la sauterie.

    Bien à vous

  3. La fracture sociale est devenue un gouffre.
    Nous en sommes là, car nombre d’élus oublient, le soir même du dépouillement du scrutin, ceux qui les ont élus, et plus encore, ceux qui ne les ont pas élus. Les limites de 1789 qui sont atteintes, font que, nous avons, au fil des années, basculé, dans une monarchie par alternance. Les français ne veulent plus de ce fonctionnement, basé sur une hiérarchie de pouvoir et non sur une hiérarchie de compétence.
    Nous sommes arrivés dans un système dont les Français ne veulent plus.
    La révolte des contribuables est déclarée, je l’avais écrit, il y a plus de 12 ans. Nous y sommes. Quant aux gouvernants, ils ne semblent pas jauger la situation et continuent dans le déni.
    Au fait, nous avons 532 lignes d’impôts en France…
    Le bonjour à tous…

  4. Utopie de bon aloi, mais inapplicable, comme vous le soulignez in fine,
    en ces temps !
    Cela dit, il faut aussi ajouter la qualité et les capacités d’un homme qui,
    précisément, n’a rien que des mots et des graphiques pour « diriger » un
    pays ! C’est trop peu, et ça l’est encore plus si l’on ajoute l’idéologie, les
    lobbies et autres mouvances de pouvoir…
    Rappelons-nous cette phrase célèbre venue des temps anciens :
    « En république les gouvernants gouvernent dans l’intérêt des gouvernés,
    non dans le leur ».
    Cependant, aujourd’hui, la réalité est tout autre, et l’incurie des « gouvernants »
    mortifère pour les gouvernés ! Nous commençons seulement à entrevoir
    les difficultés de demain…

  5. Les promesses des candidats n’engagent que ceux qui les écoutent ( Henri Queuille)
    qui croire ?
    je maintiens mon point de vue, contrôler les élus d’une manière ou d’une autre :
    à commencer par les députés, pour chacun (après une division par au moins 3 de leur nombre) par des retraités de tous horizons tirés au sort ?

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