Et si les droites s’unissaient ? Comme les gauches, à la belle époque des hippies et du psychédélique, dans un « Peace and love » de « soap opéra ». Ce serait tellement « cool » ! Tout serait simplifié. Allez les gars ! Mettez-y du vôtre ! Trouvez des passerelles, des accords, des combats communs. le combat pour la libération des femmes, pour l’écologie, le climat, la diversité, bio et sexuelle, sans compter l’autorité, le rejet des immigrés, boucs-émissaires du mal-être de la consommation, et, par-dessus tout pour un État puissant et protecteur qui assure enfin la liberté individuelle ! Les paradoxes ne nuisent pas.
À moins que ne suffisent les ambitions ….
Un programme commun, ce serait mieux. Comme en 1971 lorsque Mitterrand, Marchais et ce pauvre Robert Fabre cosignaient le leur. Cette fois ce serait Retailleau, Bardella et Dupont-Aignan, et ça aurait une autre gueule, non ? On n’oubliera bien entendu ni Ciotti ni Zemmour. Ils seront associés à la réflexion, et peut-être ensuite, au pouvoir. Ça fait beaucoup d’hommes tout ça depuis le départ forcé de Marine ! On fera avec. Et puis, on pourra compter sur Marion ….
Pour l’instant, on a un peu de mal à les réunir tous. Retailleau renâcle. Il se trouve un peu bête face à Ciotti. Après le foin qu’ils ont fait à LR pour s’en débarrasser sous prétexte de trahison, ça fait un peu rapiéçage. Wauquiez ne sera pas contre. Mais il ne pèse plus.
Et puis du côté de Dupont-Aignan, sa petite mésaventure avec Marine a laissé des traces.
Il n’y a que Jordan pour être tout feu tout flamme. Même Ciotti ne saute plus comme un cabri en demandant l’union à tout prix. Il sait que cette union pourrait lui coûter cher. Hors de prix. Zemmour, en faire-valoir de Bardella ? Dur, dur pour un intello comme lui de se confronter au néant…. C’est Sarah Knafo qui décidera, après avoir demandé son avis à Trump. Après tout, Marchais avait bien demandé son aval à Brejnev.
L’enthousiasme ne règne pas. Tant que chacun n’est pas sûr d’y trouver son compte. Après tout, dans une coalition, ce qui compte c’est celui qui finit par dominer.
Peut-on raisonnablement penser qu’à l’instar de Mitterrand sur Marchais, Retailleau ne fera qu’une bouchée de Jordan ? Ou le contraire ?
Plus probable : une fois Bardella revenu dans le girons d’une droite bienpensante, se lèvera pour sauver la France quelque black-bloc des catacombes, Mélenchon de droite ravageant tout sur son passage.
C’est ainsi, à gauche comme à droite, que finissent les fantasmes d’union.
Par l’abandon du médiocre et la victoire du pire.
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