Ceux qui pensent qu’un Président de La République peut agir, influer leur vie positivement, sont les victimes de la grande escroquerie intellectuelle dite de « l’homme providentiel » ou du « grand homme ».
Un réflexe qui vient sans doute du fond des âges, qui mélange, encore une fois, la part individuelle et la part collective de chaque être humain.
Ce mélange fortuit ou prémédité, naturel ou manipulé, est un drame endémique.
L’affaire du contrôle technique des deux roues est exemplaire.
Des fonctionnaires inoccupés de l’administration européenne cherchent logiquement dans leur espace d’intervention abscons des sujets où introduire des parcelles de règlementation à peu de frais pour eux mais aux contraintes assurées pour leur assujettis.
Chaque petite contrainte supplémentaire mise en œuvre assoit leur pouvoir, augmente la soumission irréversible de la population, permet de l’encarter davantage au profit de Big Data.
Entre deux tasses à la machine à café, entre deux bouffées lors de la pause cigarette, l’un de ces fonctionnaires se dit : « Le contrôle technique des voitures marche comme sur des roulettes, à tous points de vue : financier, création d’emploi, surveillance des véhicules et des propriétaires, alimentation du Big Data, etc…
Pourquoi ne pas faire la même chose pour les deux-roues ? »
Bingo, génial lui dit sa hiérarchie.
Aussitôt dit, aussitôt fait, la circulaire est pondue. Les bons élèves européens adhèrent immédiatement.
Pas la France, chatouilleuse du côté motards, vite en colère.
Oui mais, l’administration c’est l’administration… en France comme ailleurs.
De rouage en rouage, la circulaire européenne roule sa bosse administrative chez nous, puis un peu comme au Loto elle finit par tomber, au hasard, de la boule du tirage.
Personne ne maitrise le hasard des décisions administratives, surtout pas le Président de La République dont l’unique activité est de se montrer, de réciter ce que lui disent ses conseillers et de se précipiter en tout lieu où il est convenable qu’il soit vu.
Macron apprend, comme vous et moi, par la presse qui elle n’y voit aucun mal, l’existence de la circulaire obligeant les deux roues au contrôle technique.
Quand je découvre la circulaire, je me dis : « Putain, ça va pas le faire. »
Les motards qui rejoignent immédiatement les contestataires COVID, c’est la totale insoluble pour les forces de l’ordre. Samedi c’est le carnage.
Macron se dit la même chose.
Adieu circulaire et contrôle technique des deux roues. Intensification du gag du pouvoir sage, utile, plein de bon sens.
Moralité
Je ne sais pas si le vaccin protège de la grippe, mais si la prétention des hommes de l’Etat à se mêler de notre vie personnelle continue à s’intensifier, nous serons tous vaccinés contre l’étatisme. Merci Pfizer et compagnie.
Au passage, merci les motards, seriez-vous les seuls survivants de la liberté qui font peur aux escrocs prétendant représenter un Etat qui n’existe pas.
Conclusion
Ne perdons pas de vue que notre société c’est nous, que nous c’est tout : le pire et le meilleur. Tout se joue lorsque nous plaçons notre confiance : dans le pire ou dans le meilleur.
Pour ce qui concerne nos besoins collectifs, ils seront gérés par ceux à qui nous confions leur gestion.
Actuellement nous confions cette mission à des gugus, des charlots, voire des escrocs, il est urgent de modifier nos critères de sélection.
Mais aussi, comme les hommes sont imprévisibles, de cantonner à l’essentiel l’action collective, de laisser la plus grande part possible à l’initiative et à la liberté individuelle.
L’affaire du contrôle technique des deux-roues est exemplaire de l’impuissance structurelle du figurant habitant l’Elysée, Macron ou autre. Que fait-il là ?
Bien à vous. H. Dumas
N’oublions pas non plus que élections passées cette circulaire reviendra sans coup férir!
C’est encore des taxes supplémentaires. Bientôt les chaussures, les slips, le lavage des mains , le brossage des dents…. En France en Europe on a pas de pétrole mais des idées et des taxes.
N’oublions pas que les 1er motards sont des policiers!