L’humanité croit vaciller entre lumière et obscurantisme…

D’un côté les progrès stupéfiants de la technologie et de la connaissance, décuplés puissance n par la survenance de l’informatique, de l’autre la misère intellectuelle de l’organisation politique, en réalité de la pression et de l’organisation des pouvoirs.

On comprend que le problème est le pouvoir, dans toutes ses imbrications, ramifications, incroyable enlacement d’émotions à tous les niveaux, dans tous les sens, dans tous les domaines, sans que jamais la raison ou la vérité trouvent leur place.

Le pouvoir c’est la plaie qu’il soit voulu ou subi, dès qu’il apparaît il entre en conflit.

Aucune définition raisonnée du pouvoir n’existe, juste des constats de ses apparitions, et encore…

Et pourtant, constamment, mais pas toujours au même endroit ni au même moment, les pouvoirs se heurtent, entrent en conflit et tuent. Cela à petite ou grande échelle, sans que ceux qui subissent ces luttes voient arriver la catastrophe, et surtout comprennent qu’ils en sont les acteurs.

Là est le problème.

Car le pouvoir est d’abord une émotion, un besoin, avant d’être une action. Ce besoin peut envahir une seule personne ou un groupe. Mais, dès sa naissance il lui faudra, de grès ou de force, un ou des assujettis pour s’exprimer et entrer en guerre avec ses opposants.

Non seulement rien ne permet d’imaginer que le pouvoir pourrait être éradiqué, voire simplement neutralisé, mais il est en train d’embraser la planète.

L’apparence est que le pouvoir démocratique entre en guerre, aujourd’hui en Ukraine et en Israël, tout à l’heure en Asie, contre le pouvoir des autocrates.

Rien n’est moins vrai.

Il s’agit simplement d’opérations de pillages dissimulées sous l’apparence de conflits idéologiques.

C’est le constat essentiel : le pouvoir trouve toujours une excuse derrière laquelle il avance masqué. Il est toujours indétectable dans sa réalité, visible que dans son apparence, qui prétend le légitimer.

Dans le conflit mondial des pouvoirs qui va nous emporter, les démocraties se prétendent la lumière alors que leurs populations cherchent des hommes providentiels, donc des autocrates, pendant que les autocraties totalitaires sont définies comme l’obscurantisme, alors que leur population rêvent de démocratie. Ceci est bien la preuve qu’il ne s’agit pas, dans la guerre totale qui arrive, de combats idéologiques sincères mais de simples luttes de pouvoir ordinaire, à grande échelle.

L’humanité ne sera en paix que lorsque le pouvoir sera éradiqué.

Ce n’est pas une mince affaire, mais c’est possible.

Aux générations à venir il faut apprendre à reconnaître les déguisements attractifs du pouvoir, ses faux idéaux, les croyances qu’il impose comme vérités.

Puis leur faire comprendre que le pouvoir se construit à partir, ou contre, chacun d’eux, qu’il est en réalité un problème strictement personnel, contrairement à son apparence collective.

Qu’il suffit que chaque homme sur cette terre refuse de subir ou d’accaparer le pouvoir pour qu’il disparaisse et laisse la place à l’association voulue, qui elle est indispensable.

C’est possible, ayons confiance.

Bien à vous. H. Dumas.

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

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