Ce jeudi 9 Octobre 2014, j’entame ma deuxième année de présence tous les deuxième jeudi du mois sur le parvis de Bercy de 18H à 19H. Ce sera, jeudi, la treizième fois que, pendant une heure, je réfléchirai à la situation « in situ ».
Au début, mon but était d’assurer une présence vigilante, du type de celle des « veilleurs » place Vendôme, face au Ministère de La Justice.
Je pensais qu’avec le temps je serais rejoint par tous ceux que Bercy assassine. Ce ne fut pas le cas, je suis resté désespérément seul ou modestement entouré de quelques proches, parents ou amis.
Puis, le temps passant, ne pouvant ni parler ni nous regrouper au risque d’être accusés de manifestation non déclarée, j’ai pendant cette heure, de plus en plus, pensé à ma vie, à celle des autres, à l’assassinat économique perpétré à longueur de journée par les contrôleurs fiscaux, la plupart du temps chez des travailleurs indépendants croulant déjà sous les charge fiscales et incapables de payer le sur-impôt indu issu des contrôles.
Finalement, je me suis retrouvé dans une posture d’introspection solitaire dont la concentration m’a paru proche de la prière.
Je suis allez voir sur Wikipédia, à « prière », il est dit ceci : « La prière est un acte codifié ou non, collectif ou individuel, par lequel une requête est adressée à Dieu ou à une divinité ou à un être désigné comme médiateur de Dieu ou de la divinité. »
C’est parfait, d’autant plus que plus loin on peut lire : « Le professeur William A. Tiller de l’université Stanford en Californie a longtemps travaillé sur les champs énergétiques non physiques du corps humain. Il a souhaité prouver que des personnes rassemblées pour penser avec la même intention étaient capables d’avoir une influence physique sur la matière. »
Voilà qui nous ouvre des horizons, même si la position du professeur William A. Tiller ne fait pas l’unanimité.
Posons le problème
Une propagande effrénée, accompagnée d’une démagogie hors du commun, permet à quelques-uns de piller ceux qui travaillent au profit de ceux qui se la coulent douce; au point que ce système parait aujourd’hui normal alors qu’il est tout sauf normal et qu’il va inexorablement vers une catastrophe que nous subirons tous.
La raison ayant abandonné la collectivité, une prise de conscience ne peut passer, en l’état actuel des choses, que par la ruine ou la violence. Je suis viscéralement opposé aux deux.
Par ailleurs, en ce qui me concerne, je ne suis fâché avec aucun Dieu. J’ai depuis longtemps abandonné les Dieux industriels vendus en grande surface religieuse, ce qui ne m’empêche pas d’interroger de temps en temps, comme tout un chacun, le Dieu que j’imagine, sans réponse bien sûr, mais en toute confiance et sympathie. Il ne me viendrait pas à l’idée de critiquer ceux qui s’adressent aussi à leur propre Dieu ou à un de ceux qui ont pignon sur rue.
La prière, une solution
Comprenez-moi, je ne souhaite pas que les choses restent en l’état, le désespoir m’envahît à cette idée, mais je ne crois pas à la solution démocratique et je n’accepte ni la guerre ni la faillite.
Il ne reste donc que la persuasion subliminale : la prière.
Il y a des milliers d’années que les hommes prient. On peut se dire que si cela ne servait à rien ils auraient arrêté depuis longtemps. S’ils l’ont fait et s’ils continuent à le faire il y a sans doute une raison, probablement ont-ils constaté des résultats.
Il n’est pas inconcevable que toutes les pensées réunies dans une prière collective, toutes les volontés assemblées au même moment vers le même but, aient une influence sur notre pensée collective, influence qui ne peut que se traduire par des inflexions de cette pensée collective.
Donc nous y voilà : prions
Je vous propose de prier, en même temps que moi, le Jeudi 9 Octobre 2014, de 18H à 19H. Je serai, sur place, le réceptacle de l’intensité de votre volonté, vous pouvez prier depuis chez vous, ou de votre travail, de votre voiture et que sais-je encore. L’essentiel est que votre volonté s’exprime en s’adressant à votre Dieu personnel ou directement à moi, votre représentant sur place, si vous n’avez pas de Dieu attitré.
Pour le premier essai restons simples.
Nous affinerons nos prétentions si nous constatons un impact. Pas question de demander directement que soit anéantie la diabolique Bercy, il faut procéder par étape.
Dans un premier temps, si notre énergie mentale commune pouvait permettre une prise de conscience par tous de l’inversion actuelle des réalités, si la pensée collective pouvait cesser de maudire et de mettre au pilori ceux qui gagnent de l’argent, les acteurs économiques, ce ne serait déjà pas si mal.
Souhaitons fortement que les français prennent la mesure de la folie meurtrière de Bercy, qu’ils perçoivent que les transferts de gains qui leur sont promis à ce titre sont illusoires.
Plus tard, si les entrepreneurs étaient respectés et non pillés au profit des profiteurs de tout poil, si Bercy nous lâchait un peu la grappe, si ouvriers et patrons s’unissaient pour relever les défis de notre époque, tout en portant assistance aux vrais laissés pour compte, ce serait bien.
Personnellement, je m’engage à prier pour tout cela à Bercy ce Jeudi, joignez vos prières à la mienne. Si vous êtes nombreux il se passera peut-être quelque chose. L’essentiel, c’est d’y croire. Croire en soi, en son avenir, en ses rêves, c’est fondamental. Prier à ce sujet, c’est raisonnable. Devenons, tous ensemble, les « Prieurs de Bercy ».
Bien cordialement. H. Dumas
Jeudi dernier, depuis chez moi, j’ai prié avec vous.
J’espère que ma prière vous a été de quelque soutien.
Amicalement.
Pour paraphraser chaipuki, la prière est efficace… lorsqu’elle est appuyée par un flingue.
La non-violence est un tabou qu’il faudra bien faire tomber un jour. La situation est très largement assez dégradée pour que la sortie ne puisse se faire que dans la douleur.
Les gens de Bercy et au-dessus ne comprennent pas quand on leur parle gentiment depuis des années. Il n’y a que par la violence corporelle qu’ils réaliseront leur dérive prédatrice. Quand ils auront peur au fond de leurs tripes, quand la foule de leurs victimes viendront les lyncher, comme les exploités ont fini par lyncher leurs gardes-chiourme, alors ils comprendront qu’ils sont allés beaucoup trop loin. Ils imploreront la pitié.
Je ne serai pas demain avec vous à me faire chier sous la pluie et leur mépris.
Bjr,
Henri vous avez déjà ma compassion vu que je fais partie de votre groupe « les victimes de Bercy qui refusent de se laisser tondre ».
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