Nous y sommes.
Les hommes de l’Etat ont mis la nation en faillite, ils cherchent à faire diversion.
La cible est toute trouvée : c’est la grande distribution.
Qui leur doit sa richesse, qu’elle a tiré non de ses compétences économiques, non de la liberté d’entreprendre, non de la libre concurrence, non de la dure mais constructive loi du marché, mais de la loi Royer, de sa protection corporatiste, du privilège concédé par le prince, de l’absence de vraie concurrence, de la rente de situation combattue par Edouard Leclerc qui donne les moyens aujourd’hui à son fils de jouer le grand seigneur de l’économie.
Ceux qui ont conféré ces privilèges rémunérateurs à la grande distribution, les hommes de l’Etat, exigent un retour d’ascenseur.
Ils souhaitent qu’une perte significative sur le litre d’essence — dont le surcoût est lié à la faiblesse économique globale de la France, directement liée aux gabegies des hommes de l’Etat, à leurs erreurs économiques stupéfiantes, à leur lavage de cerveau de la population pour lui faire croire que l’économie est peu de chose, que l’on peut s’en passer, s’assoir dessus au profit de beaux sentiments autrement valorisants – soit absorbée par cette grande distribution, qu’ils considèrent comme redevable.
En fait, ils souhaitent que la grande distribution paie aujourd’hui les privilèges reçus hier.
Oui mais.
D’une part la grande distribution n’a pas les moyens de payer cette facture sociale. Les privilèges accordés, qu’elle a cru éternels, ne l’ont pas préparée à la dure loi universelle du commerce, elle a pris des habitudes de riches, elle dépense sans compter.
Elle est donc fragile, au point elle-même de se trouver en difficulté dès les premiers signes insignifiants de la crise qui va devenir terrible, par laquelle elle sera emportée.
D’autre part, ne pouvant pas, contrairement aux hommes de l’Etat, dépenser plus que ce qu’elle gagne sous peine de faire immédiatement faillite, toute perte sur l’essence doit être équilibrée par une augmentation sur les autres produits à la vente. C’est-à-dire que les clients qui sont à l’intérieur d’un magasin pairaient le bonus offert aux automobilistes de passage, ce qui est absurde et suicidaire pour un commerçant.
Ainsi les hommes de l’Etat stigmatisent la grande distribution, leur amis d’hier qu’ils ont protégés, qui leur ont rendu cette protection au centuple par les pots de vin versés dans le cadre de la loi Royer, qui auraient, dans un Etat démocratique, emporté la classe politique, alors que la fin fut une soi-disant « moralisation » de la vie économique des partis, qui sont depuis financés directement par les hommes de l’Etat eux-mêmes, à l’aide de nos impôts. On n’est jamais mieux servi que par soi-même…
En conclusion le torchon brûle ou va brûler entre la grande distribution et les hommes de l’Etat.
Avec ou sans les hommes de l’Etat la grande distribution n’est pas outillée pour survivre à une crise de la consommation. Or, elle arrive cette crise.
Le conflit entre la grande distribution et les hommes de l’Etat, du fait de la lâcheté, des compromissions, de la première et de la mauvaise foi, du refus de l’aveu, des seconds ne peut que finir par la nationalisation de la grande distribution, ce que je prédis depuis vingt ans.
Il en a été ainsi dans le bâtiment où les opérateurs ont tout accepté. Où de façon hypocrite et rampante, à travers les textes sur l’urbanisme, sacrés parce que prétendant lutter contre les « supers bénéfices » des opérateurs, l’initiative privée a été poussée dehors au profit du règne de l’Etat, de la nationalisation de l’acte constructif.
Nationalisé, le monde de la construction est devenu erratique, dénué de sens, allant au gré des intérêts politiciens, des fantasmes d’huluberlus dotés de pouvoirs improbables couverts par une justice totalement incompétente.
Aujourd’hui le monde de la construction est incapable de répondre aux besoins qu’il devrait couvrir, c’est-à-dire servir ceux qui peuvent le payer. Au contraire il fait mine de se mettre au service de ceux qui ne peuvent pas le payer. Ce faisant il se met en dehors de l’économie, du marché. La sanction est là, rapide, implacable : le monde de la construction se meurt.
Avec lui une multitude de français qu’il faisait vivre, qui sont aujourd’hui à la merci des hommes politiques dont ils espèrent l’aumône…Quelle folie.
Ainsi va la bureaucratie d’Etat dont les noms dans l’histoire fluctuent au point qu’il est difficile de la voir arriver, tant elle est masquée. Hier communistes ou fachistes, aujourd’hui socialistes, lepénistes ou écologistes, ceux qui réfutent le marché, l’économie, ne manquent pas de sobriquets pompeux. Ils manquent de courage, de vérité, de pragmatisme, de bon sens.
Quant à la grande distribution qui va disparaitre, victime de ses compromissions : dommage. Ce fut une belle aventure, cela aurait pu le rester sans la lâcheté et la cupidité, qui finissent par toujours gagner.
Bien à vous. H. Dumas
La dernière grande campagne contre la propriété remonte à 1940 : elle a fait au minimum 76 000 morts.
Les socialistes n’ont que deux solutions aux problèmes : les taxes et le goulag. Leclerc finira au goulag.
Le problème de notre société aujourd’hui, c’ est que les gens ne veulent pas être utiles mais importants. L’oligarchie de l’ETAT a un bras long et l’autre court : le long sert à prendre, et il arrive partout ; le bras court sert à donner aux amis. L’art de gouverner des oligarques d’ETAT consiste à prendre le plus d’argent à une catégorie de citoyens afin de le donner à une autre afin de les soumettre. Diviser pour régner , très connu. Le mensonge des politiques et des médias donne des fleurs mais pas des fruits.
« L’état français ne durera que jusqu’à ce que se termine l’argent des autres » !
La « Ripoublique » Française et sa médiocratie sont le système qui permet à une petite caste d’incompétents d’avoir du pouvoir, des privilèges, et de l’argent en dépossédant le peuple des richesses qu’il produit, le faisant travailler tous les jours et toujours plus pour rembourser une dette que des incompétents ont créée ..