Un homme se fait sauter dans le 8°. Les dégâts sont considérables.
La Présidence de la République qui avait échappé de justesse à un premier kamikaze, un peu avant les élections de 2012, pensait en avoir fini avec ce genre d’attentat aux bonnes mœurs.
Le premier kamikaze du sexe a été arrêté par nos amis américains, probablement à la suite d’une combinaison d’écoutes de la NSA, de filatures du FBI et d’aveux de repenties sexuelles. La justice américaine l’a mis par hasard hors jeu un peu avant les élections présidentielles, alors que son objectif était de le faire exclure du FMI.
Il semblerait cependant qu’il prévoyait de se faire sauter, en bande, à l’Elysée directement. La justice française a pris le relais, il ne sortira pas des procédures lancées contre lui avant une ou deux décennies. Depuis il semblerait que ce kamikaze ait arrêté toute activité et n’ait plus l’intention de se faire sauter (on peut le comprendre). A tel point que sa compagne, impliquée parait-il dans de précédents attentats, l’a quitté.
La surprise est de taille aujourd’hui avec ce nouveau kamikaze du sexe. La Présidence de la République est touchée directement. L’explosion qu’il a provoquée en se faisant sauter dans le 8° a ébranlé l’Elysée.
Un disparu et une blessée grave sont à déplorer. Le kamikaze lui-même, qui est porté disparu depuis l’explosion. Une femme, qui lui était proche, a dû être hospitalisée, sa vie ne serait pas en danger, mais sa superbe et son train de vie à venir en ont pris un coup.
La police est complètement débordée. Tracfin n’a rien vu venir.
Le préfet de police prétend que les caméras de surveillance sont inopérantes lorsque les kamikazes se déplacent en scooter. Les services fiscaux, trop occupés à surveiller les artisans, les commerçants et les professions libérales dont ils notent toutes les transactions bancaires, y compris les virements allant jusqu’à 5€, ce qui fait une masse de travail considérable, n’ont aucun renseignement sur le lieu de l’explosion. A leur décharge, l’appartement touché serait la propriété d’un ressortissant certes en partie français mais insulaire. Bercy fait savoir qu’elle ne possède pas de fonctionnaire suffisamment compétant et travailleur pour suivre les méandres économiques de professionnels de ce niveau de complexité.
Bref, c’est la surprise la plus totale.
Une personne vivant dans un petit village du Poitou, en milieu rural, prétend avoir été elle-même victime du kamikaze dans le passé. Elle affirme que tout cela n’est pas grave, qu’il n’y a pas de quoi en faire un « chabichou », que la vie continue.
A Paris, au contraire, la prudence est de mise. Plus aucun lieu ne parait sûr. Les parisiens s’attendent à ce que d’autres kamikazes du sexe se fassent exploser par mimétisme. Cela pourrait toucher l’Assemblée Nationale où il existe un très important réservoir de candidats qui seraient susceptibles de passer à l’acte. Par contre, le Sénat, selon des sources policières infiltrées, ne serait pas atteint par cet intégrisme du fait de l’âge moyen des sénateurs.
Moi qui pensais passer mon weekend à buller. Mais, l’actualité n’attend pas, quand il faut y aller, il faut y aller. L’heure est grave, chacun doit dire ce qu’il sait pour que jaillisse la lumière.
Et puis, c’est pas tous les jours qu’on peut se marrer gratis et aussi fort, sans avoir rien à payer à Bercy.
Bien cordialement. H. Dumas
Bsr,
Trop drole, bravo 😀
Par contre qui paye ce petit manège de concubines?
@+
Cher Henri
Quel bonheur de retrouver votre plume acerbe et fine.
Quelle rigolade et comme c’est bien vu….
Mais quelle désespoir, quelle honte!
Je soumet à votre sagacité l’idée qui m’est venue ce matin mais qui n’a qu’un faible lien fiscal (quoique…).
Hollande: après « Le mariage pour tous » il prépare une nouvelle loi sur « La concubine pour tous » où on pourrait défiscaliser les bureaux, les déplacements et les salariés de ladite « concubine », le nombre n’étant pas limité il aurait un grand soutien populaire…..
Bien cordialement.
Et merci encore pour cet éclat de rire.