N’est-ce pas un scoop : les insoumis sont capitalistes.
J’espère que vous m’accordez le crédit de ne pas lancer cet apparent « gros mot » en l’air, sans biscuit.
Voici donc les éléments qui m’ont amené à cette conclusion.
Jacques Généreux, éminent professeur d’économie à Sciences Po, est un homme que je ne connais pas. Il parait qu’il passe souvent à la télévision, mais je n’ai pas la télévision. Je ne le connais que par ses livres, je sais aussi que c’est l’économiste reconnu de M. Mélenchon, donc l’économiste des insoumis.
Cet homme est intelligent, c’est indéniable. Il est cultivé, au moins dans son domaine, c’est évident. Il est probablement ambitieux. Mais, il avance masqué.
J’ai en cours la lecture de son ouvrage « Jacques Généreux explique l’économie à tout le monde », le titre manque de courage. Du style du livre il ressort qu’à l’évidence il veut dire dans son titre « Jacques Généreux explique l’économie aux cons ».
Bon, nous sommes tous le con d’un autre, ce n’est pas bien grave.
Par contre la « daube » vendue dans cet ouvrage est plus grave.
Encore une harangue à la gloire du peuple, de l’égalitarisme, dénonçant pèle-mêle le capital, les banques et les riches. Le bon truc fourre-tout qui plait à ceux qui se sentent une âme de pilleur, de profiteur, plutôt que de travailleur ou de créateur.
Mais, attention, le tout traité délicatement, intellectuellement, avec abondance de sophismes pouvant être ravageurs sur les lecteurs ciblés.
Venons-en au capitalisme affirmé de M. Généreux, qui dit ceci :
« Si vous distribuez 100 M€ de prestations sociales supplémentaires et augmentez d’autant les cotisations sociales, le revenu net des ménages reste inchangé…. Les charges courantes de fonctionnement des services publics doivent normalement être couvertes par des recettes courantes. Si l’Etat s’endette pour financer sa consommation annuelle de papier et d’électricité, c’est de la pure folie qui mène à la banqueroute… » le bon sens.
Pus il dit : « L’essentiel est donc ici de faire la distinction entre la bonne dette et la mauvaise dette. La bonne dette publique, assurément, est celle qui finance des investissements vraiment utiles et prépare un avenir meilleur…..Il faut par ailleurs éviter l’emballement incontrôlé de la dette, le fameux « effet boule de neige » : de nouveaux emprunts se révèlent nécessaires uniquement pour assurer la charge annuelle de la dette qui, du coup, ne cesse de croitre et de susciter de nouveaux emprunts », l’évidence.
Par ailleurs, dans son ouvrage M. Généreux dénonce le collectivisme, il se réclame du keynésianisme, hypothèse économique qui se propose d’éradiquer les amplitudes fastes et néfastes de l’économie par une recette miracle qui consisterait à continuer de consommer uniformément, que l’économie aille bien ou mal.
En réalité, il s’agit de remette au goût du jour la méthode du bas de laine de nos grand’mère qui permettait de vivre les périodes difficiles en puissant dans les économies mises dans le bas de laine pendant les périodes fastes, mais, et c’est là l’astuce du jour, sans avoir à alimenter préalablement le fameux bas de laine.
Donc, quand tout va bien on craque le fric, et quand tout va mal on continue. Pas besoin d’être prof à sciences po pour comprendre le charme électoral d’un tel discours.
Mais comme justement M. Généreux est prof à sciences po il faut bien un minimum de sérieux apparent.
Alors…. La recette ? Eh bien, retour à la tarte à la crème : l’emprunt.
Comment faire autrement quand on a grillé ses précédents revenus alors tout allait bien ? Quand l’impôt a pompé le capital ?
Suivez-moi bien.
En exposant que pour relancer l’économie par le biais de l’Etat celui-ci doit emprunter, M. Généreux ne fait que confirmer la nécessité du capital pour l’économie, ici sous la forme d’un emprunt. Mais, évidemment dit-il, du bon emprunt, de la bonne dette.
Ce point acquis, restent toutes les énigmes auxquelles il n’apporte aucune réponse.
Qu’est-ce qui nous garantit que l’Etat saurait — à travers cette abstraction qu’il prétend représenter, qu’il appelle le peuple — trouver l’usage économiquement intelligent de l’emprunt qu’il nous foutrait sur le dos, dont il saurait que les revenus à terme nous enrichiraient tous ?
Le recul que j’en ai ce sont : les centrales nucléaires contestées, les campagnes pour les voitures au diesel, le chauffage électrique, les tramways que j’ai vu disparaître puis réapparaître, les grands ensembles des villes nouvelles, le concorde, le France, toutes ces choses aux coûts faramineux et aux échecs flagrants. Et encore, je ne parle pas du rapport qualité prix de l’Education Nationale, de la Sécu, de la SNCF, ni des avions renifleurs de tous acabits etc…
Evidemment, j’ai eu connaissance aussi de quelques capitalistes privés aux mauvais choix qui durent déposer leur bilan. Mais, outre que cela ne m’a rien coûté personnellement contrairement aux errements étatiques, ils sont infiniment moins nombreux — presque l’exception — que ceux qui réussissent au point d’être globalement jalousés. Alors que, pour l’Etat, la faillite de ce qu’il entreprend économiquement serait en quelque sorte la règle.
Généreux ne propose aucune solution, aucune science, pour détecter la bonne dette, le bon investissement du capital mis à la disposition de l’Etat par l’emprunt. Si encore c’était après avoir fait des économies qu’il proposait le risque de les craquer bêtement, ce ne serait pas grave, on pourrait lui pardonner, mais là, il emprunte…. Ça c’est grave.
Finalement, dans son hypothèse, le décideur de notre avenir économique ce serait le peuple, qui évidemment aurait voté pour lui et pour Mélenchon au vu de ses promesses.
Ce serait donc lui et Mélenchon les nouveaux capitalistes, ceux qui disposeraient du capital pour faire joujou avec notre économie en décidant de nos investissements.
Je serais lui, j’aurais une trouille d’enfer de prendre une telle responsabilité.
Car, ayant son intelligence, je ne pourrais me cacher qu’in fine je deviendrais une sorte de Staline. Seule la force me permettrait d’aller au bout d’un truc aussi con, je le saurais. Ils le savent, lui probablement, Mélenchon assurément.
A quel bonheur le capitalisme avec l’argent des autres soutiré par la force, et à l’abri des responsabilités quant aux résultats, pas vrai M. Généreux, M. Mélenchon ?
Ce qui est un peu dommage, c’est à ce stade philosophique le dégât de ce discours sur les jeunes étudiants, et au stade réel à venir éventuellement la certitude d’une misère rapide pour tous.
Cordialement. H. Dumas
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Merci monsieur Dumas pour votre réponse. Le ton de mon intervention volontiers provocateur a eu le mérite de susciter 2 ou 3 réponses d’une meilleure tenue que les précédentes.
Nous sommes d’accord, il n’y a pas d’économie sans capital. Il faut cependant s’interroger sur la façon dont ce capital est ensuite utilisé. Vous me reprochez de ne pas utiliser d’arguments. Certes j’étais un peu elliptique pour faire court. Reprenons l’exemple de la BNP qui en est un parmi d’autres et qui démontre (et pas seulement en France mais dans le monde entier) que l’usage du capital dans nos sociétés post-industrielles est devenu une masse d’inertie qui ne sert à moyen et long terme qu’à créer des hyper-riches et des hyper-pauvres. C’est non seulement observable mais mesurable. Et si je partage votre effroi à l’égard du capitalisme d’Etat, en revanche je conteste que les dérapages du capitalisme privé ne soient que des raretés. Au contraire, ils ne cessent de se développer en nombre et en montant. Pire, il y a un mimétisme tragique des petits capitalistes à tendre à devenir aussi corrompus et accumulateurs obsessionnels de profit que les géants déviants qui n’étaient que quelques-uns il y a encore trente ans. Le vrai problème n’est pas d’opposer capitalisme d’Etat et capitalisme ultra-libéral mais de prendre conscience de 2 facteurs rédhibitoires : Le premier, le gigantisme. Ce que François de Closets appelait le « toujours plus ». Le deuxième, l’économie réflexive. Ce que Coluche appelait « Tout pour ma gueule ».
Sur le gigantisme, il faut se rendre à l’évidence que l’éclatement de cultures, des religions, des référentiels moraux, aboutit de plus en plus à la disparition d’une élite dirigeante éthique. Or pour gouverner des géants, qu’ils soient des Etats ou des Multinationales, il y a donc de moins en moins d’intégrité et de plus en plus de systèmes bureaucratiques qui de toutes façons neutralisent les meilleures volontés dirigeantes. Quelques soient les désaccords politiques, reprenons l’exemple de De Gaulle qui payait ses frais personnels et ne s’est pas enrichi sur le dos des contribuables etc. Puisque ces géants éthiques disparaissent, à quelques exceptions près, c’est donc le gigantisme d’Etat et des Multinationales qu’il faut reconsidérer. Cela n’est pas nouveau. Les premières lois anti-trusts aux USA remontent au siècle dernier. Mais cela ne suffit pas. Les appels à trouver de nouveaux modèles participatifs et à expérimenter de nouvelles règles de prises de décisions, tant au niveau de l’Etat que des Entreprises, ne sont pas seulement une lubie de communistes mais une intuition qui se répand dans de nombreux pays (mouvements « Base of the pyramid » etc…) car elle exprime la prise de conscience d’une nécessité vitale. De ce point de vue, on peut n’être pas d’accord avec toutes les propositions du Mouvement France Insoumise, mais si l’on fait l’effort d’oublier un instant un anticommunisme épidermique primaire, une lecture objective de leurs propositions incite au moins à se poser des questions et à envisager autre chose que le laisser-faire du…toujours-plus-pour-quelques-uns. Et en tout cas c’est un effort un peu plus méritoire et utile que les chicaneries électorales de cour d’école sur les costumes de François Fillon ou les amants présumés d’Emmanuel Macron.
Ensuite l’économie réflexive, c’est le danger de s’asservir à un espèce de diktat qui consiste à croire que la finalité de la vie c’est la possession du maximum de richesses. Autrement dit, comme vous le dites d’ailleurs incidemment, « c’est normal d’avoir un retour sur investissement » et c’est pas normal d’investir à fond perdu. Tout faux. Dans beaucoup de cas, justifiés par leur finalité, il est normal d’avoir un retour sur investissement, et encore même dans de tels cas, il convient de savoir le borner. Mais dans bien d’autres cas, c’est une illusion. Faut-il accumuler des exemples pour que vous reteniez l’argument ? Quand vous « investissez » des heures, des jours, des années à élever, éduquer votre enfant, n’est-ce pas un investissement sans retour économique ? (je vous fais grâce de penser une seconde que vous attendiez que vos enfants vous payent en retour après avoir atteint une bonne situation professionnelle!). Il y a une multitude de situations pour lesquelles il faut investir du temps, de l’énergie mais aussi des moyens, des structures, des outils…sans aucun retour direct. Parce que le capital ne doit pas être tout le temps enfermé dans une « logique réflexive » (je n’investis que dans ce qui me rapporte sans limite). Lorsque ont été créés la SNCF, EDF, l’Assistance Publique, etc… c’était bien pour « offrir » aux populations des services répartis, nationaux et équitables. Constater que ces « géants nationaux » ensuite aient connu des dérives, notamment bureaucratiques (au sens large, c’est-à-dire en finançant des appareils syndicaux stériles) ce n’est pas une raison pour jeter le bébé avec l’eau du bain et de supprimer les lignes de train des zones enclavées au prétexte qu’à elles-seules elles ne sont pas rentables etc… Il faut donc introduire de nouvelles règles : remplacer l’économie réflexive (« pour soi en soi ») par de l’économie circulaire dont l’effet domino permet de desserrer l’étau du gigantisme, qu’il soit d’Etat ou privé, en redistribuant différemment les flux. Lorsque Jean RASPAIL écrivit au siècle dernier « LE CAMP DES SAINTS » les premiers à en ricaner étaient justement les capitalistes libéraux. Aujourd’hui la réalité de l’afflux des migrants est en train de dépasser la fiction du roman de RASPAIL. Or, si au lieu de se goinfrer nos géants capitalistes (BOLLORE, AREVA, TOTAL…) n’avaient pas pensé seulement à maximaliser leurs profits de façon réflexive mais avaient coopéré avec des PME françaises pour créer un réseau d’économie circulaire, non seulement le développement des pays sous-développé leur permettrait de retenir leurs populations mais on aurait aussi élevé le niveau des PME de la France et créé dans notre pays un volant considérable d’emplois nouveaux nord-sud (encadrement, transmission de savoir-faire, adminstration et gestion d’actifs, innovation prospective…).
Dans ces considérations, les préoccupations fiscales devraient être permanentes et centrales, à condition de redéfinir (et d’appliquer) de nouvelles règles fiscales en harmonie avec ces modèles économiques. Car je partage votre avis sur l’enfer fiscal français actuel. Et en particulier je soutiens les 6 objectifs principaux de votre Charte. Mais il faudrait corriger aussi les deux côtés de la barrière. Comment peut-on encore tolérer que des millions de français se fassent tondre fiscalement à petit feu au quotidien tandis que les multinationales qui sont équipées pour s’évader dans leurs paradis fiscaux, laissent en France une ardoise fiscale de 80 milliards d’Euros, si la seule finalité de ces géants du capitalisme privé est de payer les Yachts d’un « clan » familial… ? Vous étonnerez-vous encore que de plus en plus de désespérés (inexcusables mais fabriqués par ce système) n’aient plus pour d’autre horizon de vie que de se faire sauter ? J’en conclus que la fiscalité doit être un outil transparent et équitable, pour le citoyen comme pour les entreprises, au service d’une économie de partage, c’est-à-dire réorganisée selon une finalité non pas seulement de rentabilité mais porteuse de valeurs civilisatrices et de partage. Car la différence est là : le capitalisme réflexif c’est tout pour ma gueule. Le capitalisme circulaire, c’est une partie pour moi et une partie pour les autres acteurs de la chaîne de valeur. Partage oblige. Mais partage complet : partage du capital, partage des profits, partages des valeurs et des « bénéfices » immatériels (culture, santé, bien-être…) et alors donc partage aussi du… devoir d’impôt.
Bonjour,
Vous êtes intelligent, cultivé et vous écrivez bien.
Vous êtes donc particulièrement dangereux. Cependant, évidemment, les colonnes de ce blog vous sont ouvertes, voir Voltaire : « je suis en désaccord avec tout ce que vous dites, mais prêt à sacrifier ma vie pour que vous ayez le droit de le dire ».
Ceci dit faisons simple et ne nous cachons pas derrière des mots qui ne servent qu’à ça.
La parole est à la fois le miracle de l’homme et son enfer, elle permet de communiquer mais hélas le plus souvent de mentir aux autres ou à soi-même.
Donc premier préalable, il n’y a pas d’économie de partage, de capitalisme réflexif ou circulaire. Tout cela, ce ne sont que des mots.
Il y a d’un côté l’économie qui consiste à rendre un service à des consommateurs qui sont les seuls juges de son utilité. Pour y arriver il faut que la rentabilité soit au rendez-vous
Il y a de l’autre côté la politique qui consiste à faire en sorte que les hommes puissent vivre ensemble sans se détruire, qu’ils s’intéressent ou non à l’économie.
Une cloison totalement étanche doit exister entre ces deux activités.
Tout cela serait parfait si une grande partie des hommes n’était pas égoïste au point d’en être malhonnête, aussi bien chez les acteurs économiques que chez les acteurs politiques.
Cela implique que la confiance ne peut pas servir de cadre à la vie en société, mais uniquement l’intelligence et la rigueur.
La société doit être organisée hors de toute émotion, c’est de la qualité de la structure sociale que dépendra la possibilité de vivre ensemble.
C’est cela les lumières qui ont révolutionné le monde en leur temps, et sont pour beaucoup issues de penseurs français, mais pas que.
Dans ce cadre il est une première règle simple : ni la force, ni les armes ne doivent être utilisées contre son propre peuple pour le politique ou contre sa clientèle pour l’acteur économique.
Or, aussi bien les politiques que les acteurs de l’économie, ne rêvent que de cela, c’est ce qui explique leur connivence perpétuelle du style « je t’aime moi non plus ».
Une fois ces bases mises en place nous pouvons discuter si vous le souhaitez.
Il conviendra de ne pas oublier que comparaison n’est pas raison et que donc la réflexion ne peut pas être tirée exclusivement d’informations fatalement interprétées de façon partielle par celui qui n’est pas acteur des faits avancés.
Nous arriverons très rapidement à l’idée de l’échelle des choses, de la vision du capital, de l’absurdité de l’égalité et de son inutilité dans le cadre de la vie, etc…
Nous serons fatalement très loin des arguties et tromperies de Messieurs Généreux et Mélenchon, le supporterez-vous ?
Ils cherchent le pouvoir, je le fuis.
Cordialement. H. Dumas
Je suis un lecteur assidu de vos articles. Certains sont excellents. D’autres laissent dubitatif. Mais ce brûlot contre les Insoumis et M. Mélenchon à travers une diatribe contre Jacques Généreux, est franchement consternant. C’est comme si aveuglé soudain par une haine viscérale anti-communiste, cela vous enlevait d’un seul coup tous vos neurones et les bases les plus élémentaires de connaissance. Votre louange du capitalisme que vous avez l’illusion de croire être la réplique parfaite aux nouveaux modèles économiques, est une caricature assez lamentable. Par les temps qui courent, même les capitalistes les plus convaincus, comme Piketty etc… savent que le système actuel, en raison de l’engrenage de la finance virtuelle, est au bout de son cycle. Et qu’il va y avoir une crise globale majeure qui obligera le monde à repenser les fondements du capitalisme dans un contexte devenu sinon global, du moins multipolaire, multidevises depuis la perte de la suprématie du dollars et des pétro-dollars et multi-modèles puisque l’étalon-or a disparu depuis longtemps. Vous prenez un ouvrage de vulgarisation de M. Généreux pour vous « payer » des sarcasmes faciles en apportant comme seule solution de revenir au capitalisme « à la papa ». Votre seule réponse c’est de vanter les mérites d’un modèle social simpliste, dépassé depuis longtemps et finalement aussi conformiste que les moutons qui se font tondre par l’impôt que vous pensez pourfendre…pour rester un sujet qui aboie mais qui au final reste assujetti et très banalement impuissant… Dans son dernier ouvrage par exemple, ‘La déconomie » , Jacques GENEREUX expose au contraire 3 ou 4 scénarios possibles, pour essayer de repenser les modèles du capitalisme dont il ne nie pas l’utilité. Tout en reconnaissant que cela sera difficile mais que l’on ne fait rien, on va tous dans le mur. Alors il propose de réfléchir à comment en changer le mode d’emploi. Il n’est pas nécessaire d’être communiste pour trouver aberrant qu’une banque comme la BNP, soit la première banque au monde à être condamnée à une amende de 8 milliards pour avoir fraudé sur l’embargo avec l’IRAN, réalisant des bénéfices ahurissants, versant des bonus de plusieurs dizaines de millions d’Euros à ses dirigeants et… licencie en France pour des raisons de « rentabilité »…après avoir financé l’achat de centaines de milliers de machettes achetées en Chine pour équiper les génocidaires du RWANDA etc… Votre angélisme vis-à-vis d’un tel capitalisme où il n’y aurait que des bons travailleurs, soumis, qui économisent leur bas de laine, serait comique s’il n’était que ridicule. Mais en vous drapant dans vos certitudes, vous propagez dans les esprits faibles ou hésitants, un vrai poison intellectuel de soumission, de neurone-zéro et d’absence d’esprit critique sur ce qui se passe en France et dans le monde, en dehors des jolies photos du magazine GALA. Un signe qui ne trompe pas : le niveau de caniveau des aboyeurs qui apportent leurs commentaires de quat’sous en caricaturant encore plus votre pensée unique. Vraiment dommage, vous nous aviez habitué à mieux…
Merci pour votre assiduité proclamée.
Par ailleurs bel effort de propagande, assis exclusivement sur la violence, sans aucun argument. Comment pourrait-il en être autrement ?
D’abord qu’entendez-vous par capitalisme ?
En fait il n’y a pas d’économie sans capital, dont la possession est privée ou collective d’Etat.
Vous traitez peut-être de capitalisme les situations où le capital privé en prend à son aise ?
Cette situation n’est évidemment pas normale, mais contrairement â vos affirmations elle est rare.
Alors que les dérives du capital géré collectivement par un État sont la norme.
Ceci dit les théories de M. Généreux ne sont pas du type évolué par rapport à une pensée rétrograde qui serait dépassée.
Il tente de justifier la possibilité de dépenser sans gain en retour, ce qui est simplement stupide. Pas plus que qui que ce soit il n’est capable de définir la martingale qui permettrait de faire à tout coup des bénéfices, il ne peut donc échapper au période de faillite puisqu’il prétend pouvoir toujours dépenser.
Personne n’échappe à la simplicité basique de l’économie et prétendre que les acteurs qui jouent sur la monnaie seraient les responsables de ses dérives est absurde, alors qu’au contraire il ne peuvent jouer qu’â cause des dérives.
Ceci dit j’apprécie â sa juste valeur votre intrusion sur ce blog, je dirais que c’est bon signe.
Plus tard peut -être je répondrai à vos non arguments, au delâ de cette modeste mise au point.
Continuez â suivre ce blog, il vous donne une idée des dégâts occasionnés par la politique interventionniste prônée de façon simpliste et dèmagogique par M. Généreux.
Cordialement.
Ouahou! Vous avez sorti l’arme fatale, l’arme de destruction massive: le fameux et célèbre Piketty.
Les dizaines de fiascos qui ont coûté des centaines de milliards d’€ dépensés à tire larigo par nos énarques dans des sociétés d’état style AREVA (voir le dossier noir de l’ENA par l’IFRAP) et que les français payent. Sans jamais un responsable. Merci pour la société communiste proposé par vos amis Mélenchon et Généreux. Admirateurs de Maduro et de sa réussite sociale…
Cher Monsieur Raboni,
Etant comme vous le dites un lecteur assidu de ce blog, vous devez vous rendre compte de l’enfer fiscal, pour beaucoup de français, et de ses abus.
Avec Mélanchon et son acolyte le sieur Généreux (généreux avec l’argent des autres), ces abus vont se multiplier puissance 10. Ils leur faudra trouver de l’argent car les entrepreneurs n’en produiront plus. Il sera plus simple de se laisser vivre.
Vive le futur tonneau des Danaïdes avec une ouverture encore plus grande.
Une question, sans vouloir vous offenser, car vous avez le droit d’avoir votre opinion, que faîtes vous sur ce blog?
Cdt
Bsr,
rien que le pedigree de son chef à ce Généreux me suffit pour comprendre l’adage des Insoumis: « Faîtes ce que je dis mais pas ce que je fais »!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Luc_M%C3%A9lenchon
Rien d’étonnant… ni de nouveau sous le soleil…On n’en sort pas de ces gens qui veulent le bonheur des autres avec des solutions bidons économiquement parlant…nous prendre à ce point pour des c..s relève de la correctionnelle….celle du peuple évidemment!
Monsieur Généreux est généreux … avec l’argent des autres !
Facile et on peut difficilement pousser plus loin la démagogie !
Pour ce Monsieur il y a :
– ceux qui travaillent et accumulent le capital; ce sont les profiteurs, les salauds de capitalistes !
– ceux qui dépensent l’argent des autres; ce sont les victimes !
Finalement, le monde n’est pas celui que l’on croit !
Le capital en principe est du travail accumulé. Seulement suivant le concept de Mr Généreux comme on ne peut pas tout faire, ce sont les uns qui travaillent et les autres qui accumulent , les autres seraient ……???.