Sur les paquets de cigarettes les pouvoirs publics ont eu la sagesse de faire porter en lettres noires épaisses sur fond blanc la mention « FUMER TUE ».
Le recul du tabagisme est réel. C’est une bonne chose.
Je propose que sur tous les emballages fiscaux, lettres, envois d’imprimés, sur tous les supports de communication de Bercy, sur toutes les publications fiscales sur le net, en début de toute loi fiscale, etc… soit mis en évidence, avec la même signalétique que pour le tabac, lettres épaisses noires sur fond blanc, la mention : « L’IMPÔT TUE ».
Le parallèle entre le tabac et l’impôt n’est pas anodin.
Chacun sait que fumer favorise le cancer des poumons, comme chacun sait que l’impôt favorise l’appauvrissement, souvent jusqu’à la pauvreté total et même la mort pour ceux qui sont lourdement imposés ou redressés.
Le différentiel avancé entre cigarette et impôt pour les tenants de l’impôt à outrance tient au fait que l’impôt aurait une utilité collective, la cigarette non.
Regardons les choses dans le détail pour la cigarette.
Les fumeurs invétérés qui se font leurs deux paquets par jour, seuls dans un coin, sont rarissimes. Ceux-là sont face aux conséquences de leur acte, rien ne peut les leur faire oublier. Pour les oublier ils se regroupent.
C’est ainsi que les fumeurs enrobent leur dérive nuisible dans un partage collectif que l’on peut constater aujourd’hui sur le pas de la porte des restaurants, des bars, des entreprises, en fait de tous les lieux publics.
Les choses ont toujours été ainsi. Par le passé, lorsque fumer était un acte libre, un lieu public d’importance baignait dans un nuage de fumée, tant et si bien que même les non-fumeurs présents en ce lieu étaient exposés à la maladie mortelle des fumeurs.
Donc, face au tabagisme, non seulement le regroupement collectif n’est pas protecteur pour le fumeur, mais bien au contraire il lui est extrêmement nuisible puisqu’il donne une fausse impression de partage qui déculpabilise et qui, cerise sur le gâteau, nuit au voisinage immédiat.
La vision collective du tabac démultiplie ses dégâts.
Regardons maintenant ce qu’il en est pour l’impôt.
De tout temps ceux qui étaient susceptibles de créer des richesses se sont sentis en partie responsables de ceux qui n’en n’étaient pas capables. Dans la mesure de leur possibilité ils étaient charitables, cette dimension de l’homme étant universelle.
La charité n’avait pas lieu à s’appliquer envers ceux qui se précipitaient volontairement, par leur prodigalité, dans la misère.
L’équilibre précaire entre riches et pauvres peut être maîtrisé à l’échelon individuel où, comme pour le tabac, chacun est en face de ses responsabilités. Le riche face aux causes de sa richesse et à son devoir de charité, le pauvre face à sa responsabilité éventuelle de dépenses incontrôlées.
En effet la dépense inconsidérée ou l’emprunt démesuré, premières causes de la pauvreté dans un pays riche comme la France, est parfaitement visible au niveau individuel.
Aucun individu, aucune famille, en difficulté de trésorerie n’imaginerait en sortir en engageant de nouvelles dépenses, en multipliant les emprunts.
Alors qu’au niveau du groupe nombreux sont ceux qui pensent qu’une période de difficulté économique pourrait se régler en augmentant immédiatement et largement les dépenses, couvertes évidemment par l’impôt.
Les économistes intellectuels appellent cela la relance par la demande (Keynésianisme).
Les dépensiers font mine de croire, comme les fumeurs, que leurs égarements économiques mortifères seraient solutionnés s’ils devenaient collectifs.
C’est con. Mais ce n’est pas que con, c’est aussi dévastateur pour les autres.
Comme le fumeur ne nuit qu’à sa santé quand il est seul mais à la santé de tous lorsqu’il est en groupe, le prodigue ne nuit qu’à son porte-monnaiequand il est seul mais à ceux de tous quand il agit en groupe.
L’impôt est le combustible du prodigue comme le tabac est le combustible du fumeur. La guérison passe par l’éradication raisonnée du tabac et de l’impôt. Car, tout comme le tabac tue, l’impôt tue.
Bien cordialement. H. Dumas
Bsr,
C’est la 1ère devise du politocard: »je fais n’importe quoi avec l’argent qui ne m’appartient pas et je demande aux citoyens de payer la facture ! »
La 2ème:(toujours prétendre défendre l’intérêt commun pour servir ses propres intérêts.
@+
Impossible n’est pas français mais imposable oui !
oui .
en tous els cas ce week end , c’est Sego qui fait un tabac a Cuba..
viva la réolutionNNNE comme dirait le colonel Ramirez dans Tintin .