Qui n’a jamais rêvé d’un monde idéal et parfait avec ses grands arbres, ses vertes prairies et ses petits oiseaux … d’un monde sans pesticides, sans pollution dans lequel chacun cultive son petit jardin (bio naturellement) !
Ce monde fantasmé a bel et bien existé jusqu’au 19°s ; seulement il n’avait rien d’idéal avec des journées de labeur de 12 à 15 h pour un salaire tout juste suffisant pour vivre, sans vacances, sans chauffage, avec une espérance de vie qui dépassait difficilement 40 ans !
Et pourtant, les écologistes rêvent de ce monde pur fait de petites fleurs bleues et de coquelicots, sans voitures, sans avions, sans pétrole, sans gaz ni charbon, sans centrales nucléaires ; dans une France rupestre et agricole avec juste des petits moulins à vent produisant une électricité « verte » !
Ils souhaitent en fait le retour à une France agricole qui serait celle des années 50 mais pensez-vous sérieusement que ce passé soit notre avenir ?
Leur argumentation s’articule entre des causes supposées et des remèdes à l’utilité, voire à la justification, plus que contestable de façon à faire cadrer leurs rêves avec une réalité fantasmée.
1 – les causes :
On connaît leur slogan : il faut sauver la planète qui est en danger car, avec notre mode de vie, nous détruisons la planète !
Cet argument fatal a été évidemment aussi récupéré par des politiciens en mal de voix, jusqu’au plus haut niveau (Macron n’a-t-il pas hésité à dire qu’il était déjà trop tard ?) (ici) !
Leur argumentation est bien connue mais elle a varié depuis 30 ans car nous sommes passés d’un hypothétique épuisement des ressources naturelles par la sur exploitation (notamment la fin du pétrole) dans les années 70 au réchauffement funeste de la Terre du fait de l’action de l’homme.
– il y a un réchauffement climatique global dû à l’action de l’homme, et ce réchauffement va provoquer des catastrophes si on ne fait rien,
– la meilleure preuve est qu’il y a un dérèglement climatique avec des tempêtes, la mer qui monte, les îles qui disparaissent …. Et même des tremblements de terre et des tsunamis … si l’on en croit l’ancien président Hollande (ici).
Ils tirent surtout des conclusions hâtives et forcément favorables à leurs idées à partir de phénomènes naturels et, ce faisant, n’hésitent pas à abuser de la crédulité populaire et du fait que l’essentiel de la population vit inconsciemment dans un monde aseptisé bien éloigné de l’état de nature.
Le moindre évènement climatique, non conforme à la statistique ou exceptionnel, est donc dû nécessairement au réchauffement climatique (les inondations, le froid l’hiver, la chaleur l’été) tout comme, au moyen age, la moindre épidémie était, à en croire les représentants de l’église catholique, une sanction divine !
Ils n’hésitent d’ailleurs même pas à se lancer dans la Fake news puisque la branche suisse du WWF a posté une vidéo montrant des manchots sur un ilot de déchets (ici). On nous présente ça comme un poisson d’avril qui aurait échappé à leurs auteurs mais la manipulation demeure …
En fait, il y a toujours eu des tempêtes et des cyclones plus ou moins forts ; cela prouve simplement qu’on ne contrôle pas la nature. Et, s’il y a dérèglement climatique, à quel phénomène doivent être rattachés les inondations de Paris de 1658, de 1910, le petit age de glace aux alentours des années 1700 et l’optimum médiéval autour de l’an Mil ?
On nous présente abusivement les émissions de CO2 comme une pollution (or le Co2 n’est pas un polluant) et un gaz à effet de serre (la vapeur d’eau l’est encore plus !) et on nous prédit, sans rire, la température qui fera dans 30 ans sans le moindre début de commencement d’une preuve scientifique !
Le catastrophisme est de rigueur à propos d’évènements qui traduisent surtout la variabilité du climat et ils n’hésitent pas à jouer sur le registre de la peur pour convaincre ! Ce faisant, ils se placent essentiellement sur le plan de l’irrationnel.
Evidemment, ils sont contre tout … ce qui fait qu’on ne peut plus rien faire au nom du désormais fameux principe de précaution ; alors que si on appliquait réellement tous leurs principes, on aboutirait à une paralysie de la vie économique.
Une fois ce constat fait, lequel relève surtout de l’affirmation pure et simple, ils proposent des remèdes.
2- les remèdes :
Dans le cadre d’une idéologie dogmatique (pléonasme ?) ils expliquent ce qu’il faut faire tout en ne comprenant pas le fonctionnement de l’économie.
Il faut éliminer tout ce qui pollue ou est supposé polluer et la liste en est bien connue : les voitures thermiques, tout ce qui fonctionne au gaz ou au pétrole, les centrales nucléaires ; le tout devant être remplacé par des voitures électriques, une électricité verte produite par des énergies renouvelables (ENR) qui sont essentiellement des éoliennes (terrestres ou marines) et des panneaux solaires.
– les ENR :
Les politiques écologiques sont fondées essentiellement sur l’hypothèse non prouvée scientifiquement que nos émissions de CO2 ont une action mesurable sur la température moyenne annuelle globale et sur le climat de notre planète : il s’agit donc d’une hypothèse purement arbitraire et non prouvée.
La conclusion qui s’impose alors est de supprimer tous les émetteurs de CO2 et d’alimenter en électricité un pays entier avec des ENR. Seulement le constat tiré des faits est carrément désastreux : En décembre 2017, il y avait en France près de 7000 éoliennes pour produire, de manière erratique, environ 5% de notre électricité. Leur rendement est donc très mauvais !
En fait, à bien y regarder, les ENR cumulent tous les handicaps :
– Le facteur de charge d’une éolienne est de 16% ; c’est à dire que pendant 84% du temps elles ne produisent … rien ! Pour un panneau solaire, c’est juste quelques heures par jour à condition qu’il y ait du soleil !
– Les ENR ne satisfont à aucun des standards d’une production rationnelle d’énergie électrique. Elles sont aléatoires, soumises aux caprices des vents et de l’ensoleillement et, de ce fait, sujettes à des variations de puissance brutales qui fragilisent le réseau. Or dans nos sociétés où tout fonctionne à l’électricité, il ne saurait être question d’être dans la même situation que certains pays en voie de développement qui subissent des coupures intempestives de courant !
– Elles sont destructrices d’oiseaux (ce qui n’est finalement pas très écologique) et sources de nuisances pour les riverains (infrasons).
– Le prix du kWh ENR n’est pas compétitif, il n’y a aucune sécurité d’approvisionnement aux heures des pics de consommation hivernale du soir et on ne sait toujours pas stocker l’électricité pour accumuler l’énergie disponible en excès lorsque les ENR fonctionnent dans des conditions optimales. (La solution de remonter de l’eau dans des retenues d’altitude reste marginale eu égard aux besoins réels d’énergie).
– Les ENR n’existent en fait qu’à la faveur de subventions massives qui aboutissent à un racket institutionnalisé des ménages (via la taxe Contribution au Service Public de l’Electricité CSPE).
– On nous parle de volonté politique et de contrainte mais l’écologie est devenue surtout la justification d’une augmentation effrayante de la pression fiscale ! (ici) ; sans résultat probant ! Comment peut-on accepter de dépenser ainsi autant d’argent pour une production électrique erratique proche de zéro ?
– Evidemment, on nous avance, histoire de vaincre nos dernières réticences, que de nombreux emplois seront créés par la transition écologique sans vouloir voir que ces emplois relèvent surtout d’un rêve auto réalisateur et que, quand il y a effectivement quelques emplois créés, ils sont en fait surtout lourdement subventionnés par la fiscalité. En fait d’emplois, les panneaux solaires et les éoliennes sont fabriqués à l’étranger (ici) et (là) ce qui fait que nous subventionnons avec nos impôts les industries de pays étrangers (notamment de Chine).
– Enfin, on sait que, contrairement à ce qui nous est affirmé péremptoirement, le bilan carbone des ENR est mauvais, de manière indirecte, puisque la gestion de leur intermittence nécessite des centrales thermiques en soutien permanent ; ce qui dégage encore plus de CO2.
En fait, l’effet principal des ENR c’est surtout l’augmentation de la facture d’électricité via la CSPE (sur la facture d’électricité) et ensuite la fragilisation du réseau.
On nous présente l’augmentation de la facture d’électricité comme le résultat de la libéralisation du marché de l’électricité alors que cette augmentation est due essentiellement à la progression complètement folle des taxes pour subventionner l’installation puis le fonctionnement des ENR ; compte non tenu du fait qu’on a complètement déstabilisé le marché européen de l’électricité puisqu’à certains moments les cours de l’électricité sont négatifs !?!
Il existe bien, en matière de production électrique, une solution complètement décarbonée : les centrales nucléaires mais, par idéologie (car le nucléaire c’est la bombe et des déchets sales et dangereux pour l’éternité), cette solution est systématiquement évincée alors que le programme électronucléaire français avait tout justement pour but d’affranchir notre pays des tensions naissantes sur le pétrole dont on avait pu constater les méfaits en 1974.
On place étrangement le nucléaire (qui pèse pour 75% dans la production d’électricité française) et les ENR (6% de la production) sur un pied d’égalité alors que le réalisme oblige à dire que le nucléaire est, en l’état actuel de la technologie, le seul moyen d’obtenir le courant stable et abondant dont nous avons besoin.
Mais, la destruction du nucléaire reste l’objectif principal des écologistes … ce que l’on peut traduire par tout sauf le nucléaire !
– les moyens de transport décarbonés :
La population a du mal à être convaincue car on sait que la voiture électrique est confrontée à une double impasse technique d’une part parce qu’elle n’a pas les mêmes performances qu’une voiture à moteur thermique (elle est faite pour des trajets urbains de moins de 200 km) et d’autre part parce que la rareté des bornes de recharge ainsi que le temps de recharge en limitent forcément l’utilisation. (ici)
Il n’y a donc pas d’autre solution, pour l’imposer, que la contrainte qui prend plusieurs formes :
– l’application d’un malus dit « écologique » sur les voitures thermiques (étant entendu qu’on semble de surcroît avoir opté, à terme, pour l’interdiction pure et simple du moteur diesel),
– une augmentation très sensible du prix des carburants
– Les villes se préparent aussi à interdire purement et simplement leur accès à tous les véhicules thermiques (même à essence).
– le subventionnement des véhicules électriques.
On en arrive donc à une écologie punitive ; mais, c’est bien connu, si on vous l’impose, c’est pour votre bien !
En fait, cette tendance correspond à cette partie de la classe politique qui veut modeler la société par l’impôt punitif (tabac, boissons sucrées, produits pétroliers) avec des effets de bord complètement délirants et, notamment, le malus auto qui aboutit au non sens de faire financer par un français aux faibles revenus par le biais du malus appliqué sur sa voiture low cost (Dacia) à 12.000 € une partie de la prime versée à l’acquéreur bobo d’une voiture tout électrique à 100.000 € (Tesla) !
Les industriels sont évidemment conscients de ces dérives et Carlos Tavarès, le Pdg de Peugeot, a même affirmé que « l’emballement pour l’électrique expose à des déconvenues sur le bilan écologique global et à un gouffre économique avec un marché qui n’existe pas et qui mobilise cependant d’énormes investissements pour concevoir les véhicules électriques. »
Car cette poussée électrique voulue par le législateur européen s’accompagne de son corollaire pervers : l’aggravation de normes aux limites du tenable pour les voitures thermiques existantes et, à terme, la destruction pure et simple de l’industrie automobile !
De surcroît, le mythe de la voiture verte s’écroule lorsque l’on apprend qu’il faut beaucoup d’énergie pour extraire de la terre les composants des batteries (lithium) et qu’enfin le recyclage de ces mêmes batteries va poser de gros problèmes technologiques. (ici)
Accessoirement, nous nous lançons dans une technologie sans en avoir les moyens puisque le parc électrique ne permet pas de recharger 10 millions de voitures électriques … à moins de construire d’avantage de centrales au fuel ou au charbon ; ce qui va clairement à l’encontre du but recherché !
On apprend aussi que le transport routier ne peut pas utiliser les batteries pour des raisons de coûts prohibitifs et de temps de recharge exagérément longs !
L’effet principal de la taxe carbone c’est donc surtout l’augmentation de la fiscalité sur le carburant (routier ou chauffage) ; taxe qui n’est rien d’autre qu’une taxe sur … du vent (ici) !
3- conclusions :
La mise en place contrainte des ENR a surtout pour effet de déstabiliser un réseau qui fonctionnait parfaitement et on peut clairement parler, à propos de l’écologie, de gaspillage à la fois d’argent et d’énergie car l’utilité économique des investissements verts apparaît finalement douteuse ; alors que certains « investisseurs » profitent à la fois de grasses subventions pour implanter leurs moulins à vent et de tarifs d’achat de leur production jusqu’à 4 fois le prix du marché !
En outre, un des effets pervers de la politique climatique est de pousser à la délocalisation des industries consommatrices d’énergie donnant une impression trompeuse d’efficacité tout en supprimant nos emplois.
Les services de l’Etat commencent d’ailleurs à renâcler devant de tels excès et seraient en train de chercher une solution pour sortir, sans trop de casse, de ces contrats éoliens marins à propos desquels on est bien obligé de parler de fiasco au coût complètement délirant. (ici)
Seulement, cette démarche n’a rien d’évident tant les services de l’Etat apparaissent incompétents pour négocier des contrats avec le secteur privé. Il suffit de voir les précédents désastreux de l’écotaxe – coût : 1 Md € – et de l’aéroport de NDDL – coût estimé : 1 Md € aussi semble-t-il.
Le constat est que les écologistes manipulent la population à travers l’illusion qu’ils agissent pour le bien de l’humanité avec la caution d’organisations qui vivent essentiellement de l’argent public c’est à dire des impôts des autres et, pour sauver la planète d’un problème imaginaire, on met en place des filières polluantes (batteries, centrales thermiques de soutien) qui vont à l’encontre de ce qu’il faudrait faire !
Les écolos jouent sur le registre de la peur et de l’émotion, ce qui conduit à des décisions affligeantes, comme celle de vouloir réduire « coûte que coûte » le nucléaire en France. Seuls le charbon et le gaz d’importation pourraient le remplacer ; ce qui nous placerait forcément sous la dépendance du gaz russe et de la politique russe.
Le pragmatisme et les principes de réalité, de réduction des coûts, de recherche de la sécurité d’approvisionnement et l’environnement devraient s’imposer et ce n’est visiblement pas le cas !
Au risque de déplaire, il est nécessaire de rappeler que l’avenir est à un monde disposant d’énergie en abondance et à bas coût ; bref, tout le contraire de ce qu’on veut nous imposer car aucune énergie intermittente ne permet de remplacer le moindre réacteur nucléaire, quelle que soit la puissance installée !
La richesse d’un pays provient de son travail et de son activité et elle est en corrélation directe avec l’énergie consommée. Autrement dit, sans énergie il n’y a ni travail ni richesse !
Une transition énergétique fondée sur les ENR est vouée à l’échec et, en fin de compte, on se rend vite compte que les ENR, telles qu’elles sont actuellement mises en place sous la contrainte, ne servent à rien !
Elles coûtent très cher et faussent le marché en bénéficiant de subventions sans lesquelles elles n’auraient aucune raison d’être !
Même la riche Allemagne commence à prendre conscience des coûts délirants de cette politique énergétique tournée vers les ENR (coût estimé 500 Md € !?!) pour un bénéfice beaucoup plus qu’incertain (ici) et compte non tenu du fait qu’elle est aussi le premier émetteur de gaz à effet de serre d’Europe !
La prochaine révolution devait être énergétique mais elle risque d’avoir le même succès que la révolution prônée par les tenants de l’idéologie marxiste car les perspectives d’avenir sont surtout la régression économique, la décroissance et la culpabilisation mortifère !
En fait, l’écologie n’est rien d’autre qu’une religion avec ses prêtres (les témoins de Céhodeux) tout en n’étant finalement qu’un avatar du socialisme triomphant, de l’eugénisme économique de la part de gens qui ne voudraient absolument pas vivre selon les principes qu’ils défendent (sans télé, ni machine à laver, ni micro ondes, ni frigo, ni ordinateur, ni smart phones, ni voiture même électrique) ; voire même qui ne voudraient pas d’une éolienne de 135 m de haut à 500 m de chez eux (le fameux syndrome Nimby (ici) mais … qui veulent absolument l’imposer aux autres !
L’écologie est bien un caprice d’enfant gâté, qui imagine un monde idéal et utopique et qui n’a jamais connu les restrictions et les privations et les difficultés du monde d’avant !
Bien cordialement à tous !
Le nucléaire est une saleté que nous allons laisser à nos descendants : triste héritage que ces déchets radioactifs qui dureront des millénaires et même davantage. Sans compter tous ces travailleurs intérimaires du nucléaire qui irradiés se retrouvent à plus ou moins court terme avec un cancer. La propagande organisée autour du soi-disant réchauffement climatique dû au dioxyde de carbone et contre les énergies fossiles profite d’ailleurs bien au lobby nucléocrate militaro-industriel (un grand merci à James Lovelock et son hypothèse Gaïa).
L’énergie solaire tout comme l’énergie éolienne et aussi l’énergie hydrolienne sont des solutions tout-à-fait réalistes et qui deviendront économiquement rentables. Le problème n’est pas tant la production d’électricité que son stockage. Développement des batteries géantes à électrodes liquides, supercondensateurs et anneaux supraconducteurs résoudront tous ces problèmes. Mais il s’agit là de questions d’ingénieurs, de scientifiques auxquelles n’entendent rien les économistes.
Avec votre deuxième paragraphe vous êtes juste dans la science fiction …
Pas du tout, vous êtes juste dans l’ignorance comme quelqu’un qui aurait investit ses économies dans une fabrique de bougies avant que Thomas Edison ne développe l’ampoule à incandescence. Auriez vous soupçonné en 1970 qu’on en serait aujourd’hui à l’éclairage LED ?
Il y a des recherches dans des laboratoires dont vous n’imaginez même pas l’existence. Pensez à votre téléphone portable, en 1990, ce n’est pas si loin, il fallait avoir les moyens pour s’offrir un Radiocom 2000 et encore c’était hyperencombrant et hyperlourd, tout comme les premiers camescopes. Vous saviez alors ce qui se passait chez Nokia? Non et c’est dommage pour vous, car il y avait une belle plus-value boursière à réaliser.
Dernièrement j’ai appris que le laboratoire d’Argonne aux Etats-Unis qui travaille beaucoup sur les énergies nouvelles, avait inventé des aimants en matière plastique, j’avais toujours crû qu’un aimant devait être fait d’un matériau
métallique car conducteur de l’électricité…
Vous me faites penser à ce professeur d’histoire que j’avais eu en terminale il y a des années déjà qui nous avait sorti en cours quelques belles prévisions :
1) les russes n’accepteront jamais la réunification de l’Allemagne, pas de chance pour lui 2 ans après le mur de Berlin tombait.
2) l’accident de Tchernobyl ne peut pas se produire en France, car nos centrales nucléaires ont une enceinte de confinement. Pas de chance pour lui à Fukushima il y avait bien une enceinte de confinement mais le corium était tellement chaud qu’il est passé au travers et en France nous sommes passés tout près d’une catastrophe majeure au Blayais pour les mêmes causes qu’à Fukushima.
3) Apple est une toute petite société qui a eu de bonnes idées mais ne pourra pas résister à IBM. Pas de chance pour lui, Apple est aujourd’hui l’une des plus grosse capitalisation boursière au monde, et IBM peine à vendre ses mainframes.
4) et la meilleure, on va finir brûlé par les ultraviolets à cause du trou d’ozone. Il n’a jamais était prouvé que les CFC détruisaient la couche d’ozone, mais les brevets de DuPont de Nemours tombaient alors dans le domaine public (comme le glyphosate pour Monsanto aujourd’hui).
EdF est devenue une grosse structure complètement pourrie, tout comme Areva ex-Framatome.
Le surgénérateur de Creys Malville n’a jamais fonctionné et c’est une chance car il faut être complètement dingue pour envisager un circuit de refroidissement au sodium liquide, ce métal explosant au contact de l’eau.
La centrale nucléaire de Brennilis en Bretagne n’est toujours pas démantelé, on ne sait pas trop comment faire.
Le nouveau modèle de réacteur EPR à Flamanville n’est pas prêt de fonctionner : trop de défauts. Le directeur financier d’EdF n’a pas démissionné par hasard.
Les autres centrales vieillissent, vieillissent. De 20 ans de fonctionnement initialement prévu, on est passé à 30, 40 maintenant 50 ans. Jusqu’à quand vont-elles tenir?
ITER à Cadarache ne fonctionnera pas non plus, on sait que les tomahawks sont instables, mais cela fait vivre le BTP et les marchands de bobines de cuivre.
Une fois le problème du stockage de l’électricité résolu, je ne donne pas cher de la peau d’EdF, car on pourra acheter de l’électricité comme un sac de charbon ou une bouteille de gaz.
Et ce sera la mort du 220 volts, voyez déjà le nombre d’outils électroportatifs (perceuses, meuleuses et autres) qui fonctionnent en basse tension sur batterie au lithium bien que cela ne soit pas parfaitement au point en raison d’un manque d’autonomie. Regardez le circuit électrique de votre habitation : les gaines sont en PVC, tout comme les fils en sont recouverts, il y a 50 ans encore, on en était aux gaines métalliques, à la bakélite et à la bande de tissu recouverte de gutta percha comme isolant. Croyez vous que les circuits d’éclairage vont rester en 220 volts avec des LEDS qui ne réclament pas plus de 3,3 volts? Pour le moment, on abaisse le 220 volts au niveau de l’ampoule pour assurer la compatibilité avec les ampoules à filament, mais il est certain que cela changera.
Le nucléaire en tant que tel n’est pas l’avenir mais le passé, il n’a d’ailleurs jamais été développé que dans le but d’assurer une ressource en plutonium nécessaire à la bombe atomique. Je vous le dis et je ne suis pas écologiste pour un sou et je ne crois pas plus que vous à cette fumisterie de réchauffement climatique.
Mais il est tout aussi certain que moins on aura besoin de pétrole, moins on devra faire des courbettes aux pays arabes.
Et puisque nous sommes sur le blog de Monsieur Dumas qui traite de fiscalité, ne le perdons pas de vue je ne résiste pas à attirer votre attention sur ces dispositions publiés au BOFIP qui traite de la finance islamique, la France n’est pas un enfer fiscal pour tout le monde : http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/6694-PGP.html?ftsq=islam&identifiant=BOI-DJC-FIN-20120912
Alors oui, vive les énergies nouvelles, vive le solaire, l’éolien et l’hydraulien.
Il est évident qu’il y a des recherches en cours …
Pourront-elles aboutir prochainement, je n’en sais rien et je ne pense pas que vous en sachiez plus !
Vous raisonnez à propos de l’avenir à partir du passé !
Seulement, celui-ci ne se reproduit pas !
Je n’ai jamais prétendu que le nucléaire était parfait et que c’était la panacée !
Si on trouve mieux, tant mieux mais je ne suis pas sur que vous ayiez conscience des quantités d’énergie à stocker pour alimenter un pays comme la France ne serait-ce que 24 h !
On ne met pas le soleil en bouteille aussi facilement que ça … mais le premier qui trouve devient le maître du monde !
Juste un exemple la batterie au sodium :
https://www.saftbatteries.com/fr/media-resources/our-stories/trois-technologies-de-batterie-qui-pourraient-revolutionner-notre-futur
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/4325.htm
SAFT la promet dans les années à venir.
Le sodium c’est pour rien, il y en a plein l’eau de mer, si cela fonctionne correctement, les cours du lithium pourraient bien baisser.
Félicitation ! Je trouve cet article excellent. Parfaitement documenté et d’une rare pertinence l’analyse de l’auteur devrait servir de modèle à ceux qui nous gouvernent (MACRON et surtout HULOT) car tout ce qui est dit est vrai. Je ressens un véritable soulagement à constater qu’il y a des esprits clairvoyants qui résistent intelligemment à la pression de la transition écologique grosse arnaque . Ainsi par exemple on nous explique que la vague de chaleur qui a déferlée sur la partie nord de la France est il y a quelques jours est « du jamais vu…..depuis 1945 » alors que personne ne parlait à l’époque de « dérèglement climatique ». La transition écologique = le hold up du siècle.
Merci,
Effectivement, c’est le hold up ou l’escroquerie du siècle !
Un excellent moyen de commencer à faire de l’écologie (sans le savoir) c’est de fabriquer des produits à durée de vie augmentée d’un coefficient 10 ! actuellement ce serait plutôt l’inverse division par 10 (jetable) !
Philos,
Tout cela est vrai, bien exposé et bien articulé.
C’est un très bon article.
Il faudrait supprimer le tourisme donc car Un touriste non seulement consomme 10 fois plus d’eau qu’un autochtone sans compter les déchets qu’ils produisent à la charge de la collectivité mais le CO2 pour venir en France et nous voulons accueillir 120 millions de touristes en France soit 3 fois la population. De + les écolos nous disent avez culot que l’eau va manquer …
Bientôt les autochtone ne se laverons plus pour les touristes AhAhAhAhAh.
La France un pays ou il faut beaucoup d’humour..
Etre con, c’est un don, mais faire le con, c’est un art !