La récente victoire des écolos, ceux que l’on appelle par dérision les pastèques (vertes à l’extérieur mais rouges à l’intérieur) était attendue ; elle ne constitue donc pas une surprise.
Le vote écolo est la conséquence d’un double phénomène : d’une part une abstention massive dont l’origine trouve sa source dans le rejet des politiciens et l’effondrement des partis traditionnels de gauche comme de droite et d’autre part par les suites de l’épidémie, toujours en cours, qui ont beaucoup démotivé les électeurs après trois mois d’interruption du processus électoral.
Or, on sait que, lorsque l’abstention est forte, seules les listes militantes tirent leur épingle du jeu.
Les écolos doivent-ils pour autant tirer gloire de leur victoire ?
Sans doute pas car leur force n’est finalement que toute relative et tient surtout à la faiblesse de leurs adversaires. Leur faible représentativité nuit donc à leur crédibilité mais nous connaissons bien la propension des politiciens de tous bords à tirer gloire et avantage de toutes les situations ; même des plus douteuses !
Faut-il y voir un choix délibéré des français à cette idéologie ?
Surement pas lorsque l’abstention atteint de tels niveaux. On est plutôt dans une perversion de la démocratie représentative avec le choix d’un groupe ultra minoritaire qui va s’imposer à la majorité silencieuse.
La seule conclusion que l’on peut retirer du scrutin c’est qu’il n’a pas intéressé les électeurs mais ses conséquences vont être au moins triples :
-La prise du pouvoir dans plusieurs grandes villes va permettre aux écolos de donner libre cours à leurs fantasmes les plus délirants ; à commencer par le bannissement des voitures des centres villes. Il suffit de regarder ce qui se passe à Grenoble pour deviner que les bobos gauchos friqués, qui imaginent une nature qui n’existe pas, vont intensifier la lutte : l’écologie punitive au nom de la sauvegarde de la planète va connaître, à n’en pas douter, des jours de gloire. Seulement … on n’a jamais sauvé le monde à coup de taxes et d’interdictions !
-Car, taxes, contraintes et interdictions de tous bords vont fleurir dans un schéma décroissant qui va, contrairement à ce qu’a pu affirmer Yannick Jadot à la télévision, laminer un peu plus l’économie d’un pays qui n’en n’avait vraiment pas besoin et faire exploser le nombre de chômeurs. Jamais un politicien, de quelque bord qu’il soit, n’a créé un seul emploi et jamais un écolo n’a jamais non plus créé un seul emploi même si la nouvelle maire de Strasbourg prétend pouvoir en créer rien moins que 20.000 !
C’est même l’inverse et les appels insistants de M Jadot à la solidarité, c’est à dire en fait à l’impôt massif, festif et redistributif, constituent juste une tromperie. La « croissance verte » est juste un mythe au-delà d’un slogan qui ne recouvre aucune réalité !
-E Macron, confronté à la fois à la débâcle du parti présidentiel, élu nulle part, empêtré dans la dégradation de la situation économique à laquelle il faut ajouter une contestation latente qui ne demande qu’à exploser à nouveau ainsi qu’une affaire Fillon aux développements encore en devenir et qui jette un voile de suspicion sur les conditions de son succès de 2017, va essayer de sauver les meubles. En l’occurrence, il s’agira essentiellement pour lui d’essayer de sauver sa propre situation en vue des élections de 2022. Il va donc, à n’en pas douter utiliser à plein le résultat délirant de la convention citoyenne et en accentuer les mesures écologistes, vertes ou prétendues telles.
E Macron, dont le mouvement LREM est en très nette phase de déclin (les rats quitteraient-ils le navire ?) et qui n’a plus de majorité à l’assemblée nationale, vient d’ailleurs d’annoncer, sans trembler, qu’il avait retenu 146 des 149 propositions ineptes formulées et de promettre 15 Md€ d’investissements, avec de l’argent que nous n’avons pas, sous deux ans !
En gros, on va dépenser des sommes colossales pour des gains marginaux, pour ne pas dire ridicules, tout en compliquant abominablement la vie quotidienne des gens ordinaires !
Evidemment, il ne faudra pas s’étonner de ce qui va arriver : on va taxer frénétiquement tout ce qui bouge au nom d’une préservation de la planète ; on va édicter des normes « vertes » idiotes mais couteuses, on va organiser la décroissance et, à la clé, nous n’aurons droit qu’à une diminution du niveau de vie … et de nos libertés !
On n’hésitera pas, au nom de l’idéologie, à fermer des centrales nucléaires qui fonctionnent parfaitement pour les remplacer par des énergies vertes couteuses et instables. La voiture va faire l’objet d’un tabassage en règle tel (on parle de porter le malus à 40.000 € voire même à le rendre no limits) qu’il va en rendre l’usage impossible pour une fraction importante de la population rurale qui n’aura d’autre solution que de se révolter une nouvelle fois parce qu’elle n’aura plus rien à perdre !
Le gros problème de l’écologie politique c’est qu’elle émane pour l’essentiel d’une population urbaine qui ignore tout des conditions de vie des populations rurales et qu’elle part d’un présupposé qui n’a jamais été démontré, le réchauffement anthropique, là où il faut voir essentiellement des variations climatiques. Et elle a essaie d’en convaincre absolument la population dans le cadre d’une démarche intransigeante et totalitaire qui n’a rien à envier aux dictatures rouges, noires ou brunes !
Cette écologie, qui rejette le progrès présenté comme potentionnellement nuisible, veut placer la protection de l’environnement au-dessus des libertés publiques et mettre en place un droit de la nature personnifiée qui va primer les droits de l’individu.
Les arguments des écolos sont connus et relèvent pour l’essentiel de l’ineptie, de l’ignorance, de la propagande voire de la religion et leur application systématique ne peut avoir que des conséquences désastreuses. On ne s’arrêtera donc pas aux échecs évidents de la transition écologique ; au contraire, on va amplifier les erreurs du passé.
Seulement qu’aurions nous fait sans la machine à vapeur, sans le moteur à explosion, sans l’électricité omniprésente ; tous ces progrès technologiques qui nous ont permis d’obtenir une formidable amélioration du niveau de vie par le biais des gains de productivité ?
La France avait déjà très peu de chances de sortir d’une crise inédite et dramatique. Avec la pression exercée sur le pouvoir par les nouveaux élus qui vont prétendre sans vergogne à une légitimité de façade basée sur un électorat représentant tout juste 20% de la population, les chances de redressement sont désormais nulles !
En effet, les objectifs délirants de la répression écologiste sont en parfaite contradiction avec nos besoins car, pour faire fonctionner un pays, nous avons besoin d’énergie ; et sans énergie nous revenons au moyen âge et à la traction animale. Et cette énergie doit être abondante, stable et bon marché ; tout l’inverse de ce que nous propose la doxa écologiste faite de précaution et de rejet d’un progrès technologique présenté comme dangereux !
Ni de droite ni de gauche mais juste opportuniste bon teint, étatiste confirmé pour ne pas dire forcené, de compromis en compromis et de lâcheté en lâcheté, E Macron, en essayant d’exploiter les résultats d’un scrutin défavorable, va finir par se mettre à dos une fraction notable de la population alors que nous allons au-devant d’une récession de 12,5% pour 2020 avec des conséquences dramatiques.
Etait-ce bien le moment de céder aux appels des sirènes vertes ?
Car, la folie, c’est bien de répéter sans arrêt les mêmes erreurs en pensant que le résultat va changer !
Bien cordialement à tous !
Bravo pour avoir oser parler d’un mythe que bon nombre de savants conteste : celui du prétendu réchauffement climatique qui n’a jamais été démontré scientifiquement par le GIEC, comme d’ailleurs le fait que le CO² augmenterait la température de la terre. Alors qu’en 30 ans, de 1915 à 1945, l’augmentation de température a été de 0.7°C, en 70 ans, de 1945 à 2015, malgré le développement de l’industrie et du moteur thermique, l’augmentation n’a été que de 0.4°C. Pourquoi, en 30 ans, nous aurions 5°c de plus? (voir le site de l’Association Française des Climatologues Réalistes)