Le temps est-il venu qu’ils s’entretuent ?

Homme ordinaire parmi tous les autres, cette condition m’autorise à donner librement mon opinion, qui n’a ni plus ni moins de valeur que celle des autres.

Mettons tout de suite les choses au point, je n’ai aucun respect pour la hiérarchie sociale issue des règles qui nous sont imposées. Dans le même temps, je suis bien obligé de constater que nous sommes loin d’être tous égaux. Cela m’est-il indifférent, suis-je en accord avec les règles de « la jungle » ? La réponse est non.

La dimension du problème est vertigineuse, la solution sans doute inaccessible.

Alors, dois-je m’en foutre ? Accepter une solution toute faite, dite par les faiseurs d’utopies ? Me contenter de mon pré carré ? Rien de tout cela ne me convient.

C’est dans cet état d’esprit que je m’y suis collé, depuis maintenant de nombreuses années.

Ce que j’ai constaté

Nul ne vaut rien, tous ont une valeur. Mais, trop souvent, elle ne les satisfait pas, ils lorgnent avec concupiscence vers les valeurs possédées par les autres. Je parle aussi bien des valeurs personnelles que des valeurs matérielles. Tout serait simple si chacun avait conscience de ce qu’il est et s’en trouvait comblé. Cela aussi bien en terme individuel qu’en terme collectif. Mais, pour de multiples raisons, ce n’est pas le cas.

Les quêtes individuelles ou collectives vers une valeur inconnue, voire erronée, sont la source de tous les problèmes. Tout particulièrement si leur socle de départ est mensonger, ou si le mensonge s’installe en cours de chemin. C’est justement pendant la recherche de la vérité que le mensonge est le plus dangereux. Les policiers le savent bien, c’est pendant l’enquête que le mensonge, s’il réussit à s’implanter, est un poison mortel qui falsifie les résultats et conduit à l’erreur judiciaire.

Cependant chacun, seul ou en groupe, ne peut échapper à la nécessité de rechercher sa vraie valeur, pour atteindre sa plénitude d’homme.

C’est là, au terme de cette recherche, que se situe le point, appelons le X, où se joue la vie des hommes, des groupes, des Etats.

La quête du point X

Elle commence à l’adolescence, que l’on parle d’hommes ou de groupes d’hommes. Immédiatement, le mensonge intervient. Il tend à compenser l’handicap des plus faibles, à conforter l’avantage des plus forts. Les crédules sont pris dans sa toile.

Cependant, il n’empêchera pas l’accès au point X. Il n’aura pour effet, tel un GPS détraqué, que de procurer un point X décalé, falsifié, en distorsion par rapport à la réalité de l’impétrant.

A partir de là, tout est faussé.

Les conséquences

La vie au point X est impossible. A l’arrivée, au lieu de la sérénité espérée, les compétiteurs ne trouvent que frustrations et insatisfactions.

Vient alors le temps de l’exigence des compensations. Une connivence va s’installer entre ceux qui n’ont pas atteint leur vraie valeur et ceux qui l’ont dépassée, ça fait beaucoup de monde.  C’est à cet instant que la démocratie faillit.

C’est ici que peut jaillir une majorité, composée de ces deux extrêmes, qui va tenter, pour les uns de renverser une situation qui ne leur convient pas, pour les autres de conserver une situation qui leur convient trop.

Le premier outil sur lequel tous vont alors s’accorder est le pillage, moral ou matériel, de ceux qui vont être désignés comme les fautifs, les responsables de la situation.

Cela ne suffira pas, puisque le fautif est inaccessible, c’est une abstraction, c’est le mensonge. C’est pourquoi, la désignation des pillés va être aléatoire, jusqu’à se retourner contre ses initiateurs.

L’échec du pillage va intensifier les frustrations et déchaîner la colère, puis la violence. Nous sommes alors très proches du passage à l’acte, de la guerre.

Le rêve

Ce serait évidemment que chacun accède à son niveau de capacité réel, lié aux moyens personnels dont il dispose. Les différences qui seraient constatées à l’arrivée n’auraient que peu d’importance puisque tous jouiraient de la plénitude de leur personnalité. S’il le fallait, des échanges librement consentis s’installeraient entre individus à l’occasion de situations particulières. Ce rêve pourrait s’appeler libéralisme.

Moralité.

L’accès au libéralisme passe par l’éradication du mensonge ou, pour le moins, sa maîtrise, donc sa dénonciation objective. Nous en sommes loin.

Au contraire nous empruntons la voie totalement inverse. Celle qui nous amènera à nous entretuer, ce qui est hélas plus que probable.

Les responsables sont-ils les menteurs ? Paradoxalement, non.

Le responsable est bien le mensonge, mais la plupart des menteurs n’ont pas conscience de leurs mensonges, ce ne sont donc pas des menteurs. Simplement, ils se trompent, c’est là que réside toute la difficulté de juger et de choisir la bonne voie.

Bien cordialement. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Une réflexion sur « Le temps est-il venu qu’ils s’entretuent ? »

  1. Bjr,
    Le mensonge et le parasitisme….car les parasites se multiplient, plus ils en ont plus ils en veulent.
    Mais cela nous les connaissons!
    Les pires ce sont les couards et autres petits profiteur/collabos qui les servent mais qui pour avoir des miettes sont prêts à faire pire.
    @+

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