Les dérives du pouvoir sont dues soit à l’incompétence soit à la personnalité des gouvernants soit, pire, à la combinaison des deux !
Le politicien n’est pas un gentil, il n’est pas animé par des sentiments altruistes ; seule compte sa promotion dans l’échelle du pouvoir et il joue sur les sentiments irrationnels de la population pour se faire élire.
En fait, il méprise cette même population qu’il ne perçoit que comme un moyen d’arriver à ses fins, et, une fois ses objectifs atteints c’est à dire une fois qu’il est arrivé au pouvoir convoité, il « oublie » qui l’a fait roi ; n’hésitant pas à se montrer méprisant, voire cassant, avec ceux qui l’ont élu !
Or, quand un élu évoque sa légitimité pour justifier son action et ses dérives, il ne faut pas perdre de vue que celui-ci a bien souvent péniblement recueilli 20 à 25% des seuls votants (au 1er tour) ; ce qui fait souvent encore bien moins par rapport au nombre des inscrits.
A cet aspect des choses déjà peu sympathique, s’ajoute le fait gravissime que les politiciens français ont pris l’habitude de pouvoir dire et proclamer absolument n’importe quoi, n’importe quelle ineptie, sans qu’il y ait jamais de conséquence pour eux hormis leur non réélection ; ce qui est à tout le moins totalement futile car personne n’est irremplaçable.
Cette mise en valeur du mensonge et de la manipulation, accompagnée d’un sentiment de totale impunité, a quelque chose d’éminemment malsain !
La moralisation de l’action publique passe nécessairement par la responsabilisation des décideurs publics ; ce qui veut dire qu’ils ne peuvent pas dire et faire n’importe quoi en toute impunité car une élection n‘est pas un blanc-seing pour une future action néfaste voire délictuelle !
Il suffit de regarder ce qui se passe dans le privé : Un chef d’entreprise qui fait n’importe quoi et qui mène son entreprise à la faillite finit pratiquement toujours au tribunal poursuivi pour banqueroute, faillite frauduleuse, abus de biens sociaux ; ce qui permet de constater que l’Etat bienveillant applique aux dirigeants privés des règles dont il s’exonère lui-même !?!
Seulement, cette forme d’exercice du pouvoir ce n’est pas la démocratie, c’est juste de l’abus de confiance ; c’est tromper les électeurs en leur faisant croire à des mirages et en leur mentant effrontément.
Il en est ainsi de la distribution éternelle d’argent gratuit obtenu par l’emprunt. Il est devenu évident que la gabegie publique et le clientélisme partisan nous ont menés au bord d’un précipice financier alors que tout cela était parfaitement évitable puisqu’on … l’avait prévu ; les dirigeants passés et présents ne pouvant donc même pas dire qu’ils ne savaient pas …
Ils ont agi de manière parfaitement délibérée ; ce qui donne fatalement un caractère délictuel à leur action !
Peut-être connaissez-vous cet aphorisme : Si vous tuez une personne vous êtes un assassin, si vous tuez un million de personnes vous êtes un conquérant !
Il est particulièrement indécent d’en faire un parallèle en matière financière : Si vous creusez un trou de 100.000 € vous êtes un escroc vous creusez un trou de 1.000 milliards d’€, vous êtes un héros !
Il s’agit là d’une inversion inquiétante de la perception de la réalité ; surtout lorsque l’individu est persuadé d’avoir agi pour le bien commun tout en ruinant le pays !
On en a un exemple flagrant avec F Hollande, qui a été extrêmement mauvais durant son mandat et qui se prête à rêver d’un nouveau mandat présidentiel en 2027. Il y a de quoi s’interroger … quant à sa lucidité mais il est vrai que, sous son mandat, la dette n’a augmenté que de 300 Mds € !
Une bonne conscience est souvent une affaire de mauvaise mémoire ou pire une forme de narcissisme exacerbé !
Seulement, si personne n’est responsable de rien alors autant mettre un âne à la place, le résultat ne sera pas pire et, à la fin, cela nous coutera beaucoup moins cher !
On comprend dès lors qu’on ne peut pas laisser impuni de tels agissements qui relèvent du complot contre l’Etat et contre la nation.
Etre chef de l’Etat, premier ministre ou ministre des finances, c’est être responsable de ses actions et de ses décisions et c’est donc être amené à rendre des comptes.
Or, à ce jour, quels sont les comptes qu’E Macron devra rendre en fin de mandat pour avoir mis le pays en faillite ?
Aucun, absolument aucun, il sera même bénéficiaire des nombreux avantages liés à son ancien mandat car la République, bonne fille, choie ses anciens dirigeants même s’ils se sont montrés incompétents ou pire ont mal agi (retraite confortable, financements de locaux, de personnel, de chauffeur, de voiture, et un poste au Conseil constitutionnel largement rémunéré).
De confortables maroquins payés avec l’argent gratuit des autres !
Quels sont les comptes que vont rendre ses différents premiers ministres ?
Aucun !
Quels sont les comptes que va rendre Bruno Le Maire, l’inénarrable ministre des finances, grand spécialiste de littérature pornographique ?
Aucun hormis une vague audition par une commission sénatoriale totalement dénuée de pouvoir et vis-à-vis de laquelle il n’a pas manqué de se montrer à la fois hautain et méprisant !
Il est temps de mettre fin à l’indécence de telles postures et il y a pour cela deux moyens d’action : préventif et pénal (a posteriori).
A titre préventif :
Le système doit être organisé, par le biais d’une modification constitutionnelle, de telle manière que les politiques ou les gouvernants ne puissent pas faire n’importe quoi, en toute impunité car, il ne faut jamais perdre de vue que ce ne sont jamais les gouvernants qui paient les pots cassés, ce sont toujours les pauvres contribuables qui n’ont bien évidemment rien décidé et n’ont pas eu droit à la parole ; enfermés qu’ils sont dans une prison règlementaire !
Il n’y a qu’une seule solution pour protéger les citoyens contribuables des dérives du pouvoir : il faut absolument interdire les déficits budgétaires car le déficit c’est la solution de facilité et la porte ouverte au clientélisme le plus vil, aux abus les plus flagrants.
Il faut aussi instaurer une institution indépendante, non issue de la haute fonction publique (car on connait les accointances et le laisser-aller de cette caste), destinée à contrôler l’action des gouvernants et à transmettre le dossier à la justice s’il y a lieu.
Il ne faut jamais oublier l’aphorisme de lord Acton : « le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument » ; il doit donc être absolument contrôlé.
Les allemands ont adopté de telles dispositions dans leur loi fédérale constitutionnelle ; laquelle est en outre organisée pour éviter les dérives autocratiques et le pouvoir personnel.
A titre pénal (a posteriori)
Il n’y a aucune raison pour qu’un politicien qui exerce des responsabilités soit exonéré des responsabilités que l’on impose aux dirigeants d’entreprises privées.
Pensez-vous qu’un individu comme E Macron, qui n’est qu’un pleutre, prenne le risque de se voir infliger 30 ans de prison pour abus de deniers publics, manipulations financières, cavalerie, abus de crédit, faux et usage de faux ?
Evidemment, ce dernier volet pose le problème, actuellement non résolu, de la politisation de notre système judiciaire dont on sait qu’il vote à gauche, voire très à gauche, et adopte dans ses décisions des postures partisanes allant de la mansuétude inexplicable vis-à-vis des amis politiques et la plus grande sévérité vis-à-vis de ses ennemis (Fillon, Marine Le Pen, Sarkozy) même si ceux-ci ne sont bien évidemment pas des perdreaux de l’année !
En attendant, rien ne se passe, les élus s’agitent dans des débats stériles et jouent, à qui mieux-mieux, au nouveau jeu qui fait fureur parmi les députés « je dégomme le gouvernement », et le pays continue de … s’enfoncer.
Clémenceau avait été surnommé le « père la victoire » à l’issue de la grande guerre.
Quelle trace E Macron laissera-t-il dans l’Histoire ? Il a de grandes chances d’être qualifié de « père la faillite » et ses ministres (qui sont pour la plupart des hauts fonctionnaires) d’incapables !
Bien cordialement à tous !
LA VERITE N’EST PAS FAITE POUR TOUT LE MONDE, MAIS SEULEMENT POUR CEUX QUI LA CHERCHENT !
Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traitres n’est pas victime, Il est complice.
RAPPEL=
– La culture en France c’est ce qui manque le plus et Jean Rostand se posait la question – Qu’est-ce que la culture ?=
La culture ce n’est pas avoir le cerveau farci de dates, de noms ou de chiffres, c’est la qualité du jugement, l’exigence logique, l’appétit de la preuve, la notion de la complexité des choses et de l’arduité des problèmes. C’est l’habitude du doute, le discernement dans la méfiance, la modestie d’opinion, la patience d’ignorer, la certitude qu’on n’a jamais tout le vrai en partage; c’est avoir l’esprit ferme sans l’avoir rigide, c’est être armé contre le flou et aussi contre la fausse précision, c’est refuser tous les fanatismes et jusqu’à ceux qui s’autorisent de la raison ; c’est suspecter les dogmatismes officiels mais sans profit pour les charlatans, c’est révérer le génie mais sans en faire une idole, c’est toujours préférer ce qui est à ce qu’on préférerait qui fût.( J.Rostand 1968)
Comment ne pas vous approuver ? « Quelle trace E Macron laissera t-il dans l’Histoire ? Il a de grandes chances d’être qualifié de « père la faillite » et ses ministres (qui sont pour la plupart des hauts fonctionnaires) d’incapables ! »
Voilà la condamnation ! Reste la solution. Redemander des cahiers de doléances et demander à leurs meilleurs rédacteurs de les imposer !
Voici un résumé des réformes fiscales à préconiser pour la suite. Vous n’êtes pas loin vous tous de comprendre que les revenus gagnés par des producteurs sont la seule source de richesse d’un pays quel qu’il soit. Ne pas respecter cette règle nous a conduit à la catastrophe actuelle.
Si nous voulons rétablir une économie saine, il serait bon de soulager de la plupart de leurs impositions au moins ceux qui ont des revenus véritablement gagnés en produisant des biens vendus aux consommateurs français. Soulager, en cinq ou dix ans, ceux qui ont des revenus gagnés en entreprises de toutes sortes de leurs innombrables taxes devrait donner aux français l’espoir d’un renouveau de création d’entreprises.
On ne peut pas retrouver les sommes perdues par ce changement de fiscalité favorisant les travailleurs si on ne procède pas à l’imposition de tous les revenus non gagnés.
Certains assistés classés en revenus non gagnés sont bien trop pauvres pour participer à l’économie du pays par de la fiscalité. En revanche, ils sont presque toujours (sauf les handicapés mentaux) en mesure de travailler sans être payés par des salaires mais uniquement par le fruit de leur travail.
Pour reprendre les sommes données aux revenus gagnés, il faut modifier la fiscalité en la simplifiant et surtout en imposant cette fois les revenus non gagnés. Lesquelles ? Les rentes héritées d’une part lorsque les héritiers ne travaillent plus. Et surtout les rentes imméritées de nos élites celles qui nous ont gouverné 50 ans en s’enrichissant sans rien faire de bon hormis des règlements et de la paperasse ! Certains de ces derniers ont déjà placé leur argent dans des paradis fiscaux. On pourrait croire que ces gains sont perdus à jamais pour notre pays. Il n’est pas impossible d’y remédier. En revanche nombreux sont ceux qui vivent dans des propriétés imméritées. Fixées au sol elles sont taxables à leurs propriétaires. Vous me direz que ceux-là, malins, vendront leurs biens. Peu importe ! Même s’ils y arrivent seront taxés ceux qui ont osé acheter des propriétés héritées ou imméritées. Cette mesure fera baisser les prix des logements devenus inaccessibles aux travailleurs, augmentera le nombre de logements vides à louer à des prix raisonnables. Par qui ? Justement par ceux qui ont passé leur vie à produire des biens de consommation.