Hier à la 17ème Chambre, il ne s’est rien passé. En effet, il ne s’agissait que d’une audience de consignation (alors que Martino avait déjà consigné !!), les débats ont été repportés au…. 27 Novembre 2013.
Cette affaire ridicule ne m’inquiète pas, la nullité est acquise. Mais, en ce qui concerne la vérité, j’ai grand peur qu’elle arrive à se cacher derrière cette nullité.
Cette situation, cet élongation du temps, cette dilution, m’ont amené à réfléchir à la disparition de cette affaire, puis à l’idée du néant.
Je me suis demandé ceci : Ce néant vertigineux, qui nous soumet aux croyances, existe-t-il ?
L’inquiétude constante de l’existence du néant est l’axe de nos vies.
C’est le néant qui remplit les colonnes de nos journaux de sa survenance fulgurante et soudaine, ou de son existence latente et inexorable.
Or, le néant n’est que l’idée que nous nous faisons d’une interruption du temps. Et le temps, lui, ne s’interrompt jamais. Le temps tricote une chaussette dont la longueur est infinie et se compte en milliards d’années.
La fin d’un homme, voir de tous les hommes, n’amènerait pas la survenance du néant. Où nous croyons voir du vide, du néant, n’est que la limite de notre regard ou de notre pensée.
Ma conclusion est que le néant n’existe pas, qu’il est même la preuve de l’existence. Le néant c’est l’horizon qui s’éloigne au fur et à mesure de notre marche vers lui.
De l’usage qui en est fait
La grande trouvaille des cons est le néant, dont ils nous menacent constamment pour nous persuader de leur supériorité.
Les champions toutes catégories sont les écologistes qui nous pompent l’air avec leur néant. Il y a aussi les religieux qui nous prédisent une suite au néant, la plupart du temps pittoresque, mais si peu crédible. Puis, il y a le con qui partage notre palier, qui n’attend que notre disparition pour se sentir vivant et penser ainsi repousser le néant.
Finalement l’homme, pris dans son égo imbécile et illimité, finit par croire au néant jusqu’à tenter de le provoquer artificiellement.
Mais que provoque-t-il quand il tue ? Rien.
Le temps se moque de la mort d’un tel ou d’un autre, de la disparition de telle espèce ou de telle planète. Le temps s’écoule, il sait que le néant n’existe pas.
C’est ce à quoi je pense quand je vois Bercy déployer tous ces trésors d’ingéniosité, d’arbitraire, d’abus de pouvoir, de liaisons complices pour me tuer, croyant me repousser vers le néant.
Erreur Messieurs les cons : le néant n’existe pas, vous avez donc irrémédiablement perdu.
Bien cordialement. H. Dumas