Facto
L’argent ne vaut que par la confiance qu’on lui donne ce qui est le cas actuellement parmi nos sociétés matures.
Lors d’un arrêt d’économies comme les nôtres, que nous venons de connaître, cette confiance en la monnaie perdure tout de même. Pour le quidam quand il va acheter son pain, mais plus haut quand on s’intéresse à l’évolution des paires Forex majeures pour comprendre qu’il n’y a rien de systémique, plus quand les marchés Indices ont décroché vivement pendant près de trois semaines en mars dernier : De la volatilité, certes sur le Forex aussi mais sans commune mesure, je dirais même presque imperturbable, contrairement aux indices CAC, DAX, SP500 ou encore le DOW.
L’indice NASDAQ100 qui recense les sociétés technologiques à forte valeur ajoutée reste positif depuis le début de l’année, ce qui est un signe de la mutation de nos sociétés avancées vers de plus en plus de Digital : Dommages à venir pour bon nombre de métiers traditionnels qui vont disparaître.
Infacto
Vous ne travaillez pas mais vous recevez de l’argent à ne rien faire. D’où provient cet argent ? Rentier ? Pour la plupart de nos concitoyens, ce n’est évidemment pas le cas. L’Etat ? Bien c’est l’Etat qui paie comme nous l’avait annoncé notre inénarrable François Hollande : « C’est gratuit ! »
Que ce soit ainsi pour une frange de population de plus en plus étoffée par nos Kmers pastèques, rouges à l’intérieur et verts sur la périphérie, et qu’il nous faille nous endetter vis-à-vis de l’extérieur, car nos créateurs de richesse intramuros sombrent, faute à une courbe de Laffer qui les laboure par des sommets.
Refacto
Cet argent qui vient de nulle-part pour combler des trous dans la raquette d’une création de richesses à l’arrêt, celle qui ne produit plus pour payer des impôts et taxes à foison vers des gens qui ne souffrent en aucun cas de quelconque marché à l’arrêt, nos « ponctionnaires ». Il se trouve où ? Via la Banque de France avant Maastricht et après via la BCE.
Cette création monétaire ex-nihilo pose-t-elle un problème en soi ? En aucun cas, tant qu’il n’y a pas de pénurie sur l’offre de biens de productions dans le principe de Ricardo et de frontières ouvertes, avant de se fermer peut-être ce qui retirerait la marée devant ceux sans paniers.
Alors que craindre de ces tombereaux de pluies de milliards qui arrosent l’avenir des français ? Absolument rien ! Rien tant que tout le monde fait pareil ou un peu moins mais l’accepte ! Et c’est tout l’enjeu. Quand cet entre soit viendra à être rompu, cela va devenir pour nous bien plus compliqué, et c’est peu de le dire …
Bien à vous
IL N’Y A JAMAIS EU, IL N’Y A PAS ET IL N’Y AURA JAMAIS DE MONNAIE QUI VAILLE . . . (l’histoire catastrophique des monnaies à travers les siècles)
L’ÉTABLISSEMENT D’UNE MONNAIE EST UNE AFFAIRE TROP SÉRIEUSE POUR LA CONFIER À DES BANQUIERS ET AUTRES CONSEILS FINANCIERS !
Sans contrôle publique et par des gens aussi éloignés que possible du monde de la politique et de la finance (complètement dévoyés), il y a une chance de créer un système cohérent (le moins injuste possible) sinon la chute sera encore plus dure.