L’affaire des consultants

Que du bonheur, pour décoincer les zygomatiques.

Tout le monde s’accorde à dire que la guerre économique bat son plein.

Beaucoup le regrettent. Evidemment, la vie était plus confortable quand la plus grande partie des habitants de la planète étaient nos esclaves.

Mais qu’ont-elles dans la tête toutes ces populations dans la misère pour vouloir en sortir.

Pour l’intérêt qu’il y a à consommer !

Si elles nous avaient demandé, nous leur aurions expliqué, nous qui consommons à fond depuis deux siècles, combien c’est inutile et avilissant. Combien il est plus serein de vivre à quinze ou vingt par famille, de mourir à quarante ans pour les survivants et de ne posséder que le strict nécessaire, même moins.

Malheureusement, la guerre économique bat son plein, la compétition est mondiale.

Pendant ce temps notre Education Nationale est en vrac, notre élite est prise d’un vertige de délation, la terreur de la fin du monde tétanise notre population, nous sommes figés, incapables de prendre des décisions.

Les quelques décideurs encore actifs sont traqués, anéantis, ruinés à coup de ponction de leur outil de travail : leur capital.

Le rêve pour tous c’est la fonction publique, la retraite à 55 ans, l’irresponsabilité, la planque… et la délation bien sûr. J’oubliais… le principe de précaution.

C’est comparable à la situation de nos armées en 1939. La différence tient uniquement au type de guerre, mais l’état d’esprit est le même.

Et tout le monde s’étonne que nos dirigeants soient obligés de faire appel, pour toute décision privée ou collective, à des consultants issus de pays où décider est encore à l’ordre du jour à l’école et dans la vie de tous les jours. Ces pays où les meilleurs de nos jeunes foutent le camp pour revenir consultants chez nous.

Il est impératif de faire cesser immédiatement cette hémorragie managériale, seuls nos décideurs fonctionnaires doivent être à la manœuvre, qu’on les laisse pinailler et voler pour redistribuer tranquillement. Ne sommes-nous pas le pays des lumières, si ce n’est celui des lumineux ?

Prenons nos conseils chez Poutine et chez Maduro, qu’on foute dehors les McKinsey et compagnie, ces milliardaires qui viennent manger le pain de nos p’tits gars, et de nos p’tites… (gazelles ?)

Les consultants du Zimbabwe aux résultats rassurants sont peu couteux, pourquoi ne pas les coopter ?

Tout cela est le scandale du jour.

En ce qui me concerne, sur ce coup j’ai au moins appris où va une partie de ce que Bercy me vole, et je crois comprendre que rapidement je ne serai plus isolé.

Nous sommes en pleine comédie de boulevard, c’est amusant et bien sympathique.

Avant nous faisions appel aux américains après la défaite, maintenant nous les appelons avant, c’est la grande nouveauté.

Mais probable que ce coup va changer la donne. Adieu Macron, la nouvelle direction du pays va foutre dehors ces décideurs extérieurs, mais il faudra sans doute payer plus cher quand, après l’effondrement total, on leur demandera de revenir.

Pas besoin d’être patineur professionnel pour patiner à mort.

Proverbes extraterrestres pour un Français : « Quel que soit son prix une bonne décision est toujours moins couteuse qu’une mauvaise. » « Une bonne décision ne se juge pas au nombre de pages ».

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

2 réflexions sur « L’affaire des consultants »

  1. Ce ne choque personne que l’Elysée et Matignon prennent leurs ordres à Wahsington. Soit ce sont des larbins des USA soit des incompétents, soit les deux ce qui est le plus plausible.

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