La croyance est un confort illusoire qui peut déchainer des synergies dévastatrices. Elle éteint le doute, essentiel mais vertigineux.
La croyance a l’apparence du confort ouateux de la nappe des nuages sous le fuselage du long courrier, qui ne résiste pas au réalisme de la pesanteur.
Qui du prédicateur de croyance et qui du croyant est responsable de la survenance de la croyance et de son cortège de carnages inévitables ?
Ce sont les questions que je me pose quand je vois les contorsions de nos politiques et celles de leurs électeurs dont ma vie dépend contre mon gré.
Mélenchon croit-il à la rhéthorique dans laquelle il a engagé une gauche mortifère, qui sème depuis des siècles un égalitarisme dont l’unique moyen est l’inquisition qui assoit le pouvoir de quelques-uns au détriment de la liberté de tous ?
Le profil de Lucie Castets fait peur. Son discours et sa posture de grand inquisiteur fiscal, du tout par et pour l’Etat, ramènent aux sombres heures du National Socialisme, version extrême de la croyance de gauche, synonyme de pouvoir et de violences aveugles.
Et pourtant, il est probable que les 30% de croyants à cette folie, plus les activistes violents qui y trouvent le débouché dont ils rêvent pour leur violence, vont arriver à mettre en place ce délire.
Il est évident que les futures victimes que nous sommes portent une responsabilité considérable, déterminante, dans l’installation de ce processus.
Lire dans l’histoire la mise en place de ce type d’avatar est une chose, le voir s’installer sous nos yeux et dans nos vies en est une autre.
Que faire ? Rien.
Résister ? Évidemment, mais comment ? Il n’y a pas de QR Code pour ouvrir le mode d’emploi de la résistance.
Comme le lapin pris dans les phares de la voiture je suis tétanisé et conscient des dégâts que va m’occasionner le nouveau bolide qui m’arrive dessus, identique mais en pire à celui qui m’a déjà percuté il y a 25 ans, dont les dégâts sont encore très actifs.
Le doute m’habite depuis toujours, la phobie qu’en ont les croyants ne cesse de m’étonner. C’est leurs certitudes qui, contrairement à eux, me paniquent.
Est-ce eux qui sont la norme ? Ils sont si nombreux.
Une chose est sûre : demain quand ils seront les victimes de leurs croyances, ils en porteront la totale responsabilité. Il ne faudra pas l’oublier face à la puissance alors de leurs gémissements, si nous sommes toujours en vie, si leur lâcheté ne nous a pas tués.
Bien à vous. H. Dumas.