Ecoutez : je ne sais pas vous, mais moi j’ai été heureux.
Heureux d’entreprendre, de rêver et d’accéder à mes rêves, de les construire, de les faire vivre. Heureux d’avoir des enfants, de travailler, de voyager, de gagner de l’argent, d’en disposer. D’acheter des jouets pour adulte, voiture, moto, bateau… Heureux de vivre et d’être libre.
Aujourd’hui je suis fatigué, angoissé pour l’avenir, j’alterne espoir et désespoir, je dors mal. Mes amis sont dans le même état. Mes enfants peinent, mes petits-enfants aussi.
J’ai l’impression d’avoir perdu ma liberté.
L’humour est devenu méchant, alors qu’il était simplement moqueur et insouciant. Le drame s’impose partout, dans l’information, dans les discussions et dans les actes de la vraie vie.
Je me sens, plus ou moins, englouti par les symptômes de la maltraitance, qui sont :
- Maux de ventre, nausées, douleurs dorsales.
- Fatigues inexpliquées, réveils nocturnes et difficultés d’endormissement
- Maux de tête.
- Eruptions cutanées.
- Impression d’être fragilisé, dépendant.
- Irritabilité et perte de concentration.
- Impression de privation de mes droits, d’être face à une violation de ces droits.
- Constat d’entraves systématiques à mes projets, personnels ou professionnels.
- Je suis destinataire tous les jours de courriers menaçants, agressifs mais officiels.
- Je m’isole, je me replie sur moi.
On pourrait imaginer que se sont des signes de vieillesse mais, autour de moi, les gens plus jeunes sont dans la même situation. L’âge n’a donc rien à voir à l’affaire. Les quelques moments, rares, où je retrouve l’espoir prouvent que la problématique ne m’est pas interne mais bien externe.
Au terme de ces constats, incroyable je coche toutes les cases des symptômes de la maltraitance.
La question me vient à l’esprit soudainement : Bercy et les hommes de l’Etat ne seraient-ils pas en train de me maltraiter ?
Je me renseigne. Quels sont les traits de caractère des auteurs de maltraitance ?
- D’abord la domination.
Alors là, en plein dedans. Par un tour de passe-passe, discret et peu visible, Bercy et les hommes de l’Etat ont fini par transformer le mandat que nous leur donnons régulièrement en un pouvoir absolu pour la période visée. Or, un mandat ne donne pas le pouvoir, il confie une mission qui reste sous contrôle du mandant, alors que la prise de pouvoir vise la dépendance des autres.
Bercy et nos élus, plus tout ceux qui les servent, sont persuadés d’avoir légitimement le pouvoir. Pire, ceux qui visent à prendre leur place pensent se battre pour posséder le pouvoir. Nous sommes bien dans la domination malsaine.
- La perversion narcissique.
Le pervers narcissique a tendance à exagérer ses résultats, il se sent supérieur à tout le monde. C’est un manipulateur, il dénigre son entourage et se place en victime, ce sont les autres qui sont la cause de ses problèmes.
Il affirme être attaché aux valeurs de bienveillance, mais il agit en contradiction avec ces valeurs, cependant il séduit par ses mensonges. Il n’a aucune empathie.
Il pratique donc un double discours, une apparence d’altruisme, une réalité de cynisme. Les victimes se sentent perdues face à ce double discours.
- L’immaturité
Qui consiste à voir ses intérêts uniquement centrés sur sa personne, accompagnés de l’impossibilité de se mettre à la place de l’autre.
- L’impulsivité
Par exemple se précipiter pour modifier ses moyens au moindre problème, sans prendre le recul nécessaire pour voir si celui-ci est ponctuel ou au contraire pérenne.
- La rigidité et la pensée binaire
Qui consiste à voir le monde en deux couleurs, le blanc et le noir, sans aucune possibilité de modulation.
- L’angoisse d’abandon
On pourrait dire la peur de ne pas être réélu, ou de perdre le pouvoir.
Pas de doute Bercy et Cie cochent, eux, toutes les cases du manipulateur maltraitant.
Soudain tout s’explique
La France et les Français sont tout simplement maltraités, au nom d’un altruisme sans résultat, Bercy et Cie les maltraitent.
Profondément touchés, ils doutent d’eux, ils sont irritables et impulsifs, agressifs et se replient sur eux-mêmes.
Les questions qui se posent :
Comment faire pour ouvrir les yeux du plus grand nombre ?
Comment faire comprendre que notre mal être n’est pas accidentel, ne vient pas d’une faiblesse de notre part, d’un défaut constitutionnel, mais de Bercy et Cie qui nous maltraitent ?
Les questions sont vitales. Les réponses difficiles.
Nul doute qu’il faut nous regrouper, prendre conscience de la situation, l’analyser, la dénoncer devant un tribunal d’exception, condamner les fautifs, retrouver notre dignité et notre liberté, faire en sorte que cela ne puisse plus jamais se reproduire.
Que puis-je faire ? Que pouvons-nous faire ?
Personnellement, rien. Même pas alerter les Français de cette situation tant ce blog est si peu lu, tant les maltraitants m’ont marginalisé.
Là, aujourd’hui, avec ce billet j’ai fait mon maximum. Mais je reste à votre service pour en parler avec vous et organiser une stratégie si quelques’uns sont partants.
Bien à vous. H. Dumas
Bjr,
Je suis d’accord avec les maux que vous indiquez et l’origine que vous leur attribuez. Vous avez déjà écrit de trés bons articles à ce sujet avec la terreur fiscale et vous paierez longtemps le prix de cette violence qui est un poison pour le corps aprés l’avoir été pour l’esprit.
Je connais comme vous la violence de l’injustice fiscale qui détruit la santé physique. Mais je l’ai transformée en une analyse implacable en faisant le lien entre la trahison de la Constitution dont jouissent vos agresseurs qui se votent des privilèges interdits depuis 1789 et les morts prématurées qui en découlent : 200 000 morts sont ainsi provoquées chaque année par suite de la trahison de la Constitution, via le non-respect des Droits de l’Homme cités 2 fois en 1ère phrase de la Constitution ; et dés lors, il s’agit de crimes en bande organisée; de crimes dont on connait les gentils organisateurs et les bénéficiaires qui sont à la fois en conflit d’intérêts et hors la loi, destinée précisément à punir les criminels, d’autant plus quand ils trahissent la Constitution.
Rappelons que le premier acte politique d’Hitler a été de réduire les droits de ceux qu’il méprisait tout en critiquant les Droits de l’Homme.
« Le racisme est le fait dans un ensemble de distinguer un groupe social et de restreindre ses droits ».
Le racisme personnel des agents du système actuel a fait un grand pas : ils ne critiquent pas les DH, ils les trahissent et font tout pour qu’on les oublie. C’est une réussite financière. … mais aussi en termes de violences qui tuent lentement, après avoir exploité et fait disparaitre, avec une apparence de légalité.
Mieux : ils punissent la parole raciste, mais récompensent leurs propres actes criminels qui tuent plus que le Nazisme ! Avec les mêmes moteurs qu’ont tous les complexés jaloux ou pervers : obtenir un pouvoir, en compensation de celui qu’ils n’ont pas eu la rigueur d’avoir sur eux-mêmes.
Mais les citoyens ont fait un pas beaucoup plus grand : ils ont compris par exemple que l’art 14 de la DDHC désignait clairement le peuple comme souverain sur le montant des impôts et sur l’emploi qui en est fait !
… ou que la loi coercitive est faite précisément pour « punir les gouvernements corrompus » ! et ceux qui les ont suivis dans cette voie criminelle.
Il y a actuellement une explosion de lucidité des mécanismes en cause au détriment et au mépris du peuple.
Texte admirable ; mais selon moi, avec toujours la même erreur.
Vous êtes persuadé que le malheur, c’est Bercy.
Bercy, ce n’est rien, un rouage, comme le reste.
Le malheur, ce n’est pas Bercy, c’est l’état.
C’est pire.
https://michelgeorgel.com/letat-comment-sen-echapper/
Bonjour,
Merci pour cet avis.
Vous le savez, pour moi l’Etat est une abstraction, beaucoup d’organismes s’en réclament. Mais aucun n’a d’autonomie financière, tous sont donc dépendants de Bercy.
l’Etat est une croyance qu’une multitude de structures ont la prétention de représenter, car c’est pour eux la possibilité d’être entretenus par la nourrice Bercy.
C’est Bercy qui nous maltraite, pour le compte de ces structures effectivement.
Pour moi c’est plus rationnel et plus global de s’attaquer à Bercy qu’à ces structures diffuses, qui devraient relever pour la plus grande part du secteur privé, du marché.
Bien à vous.