La grogne fiscale qui motive la défiance grandissante de millions de citoyens français vis-à-vis de la classe politique est parfaitement fondée, surtout du point de vue statistique.
En effet, la France se classe à nouveau en 2018 au plus mauvais rang soit 35ème sur les 35 économies développées membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) selon la Tax Foundation. « Certains pays ne suivent pas la tendance mondiale, » au premier rang desquels la France prévient cette fondation.
« Au cours des dernières décennies, la France a introduit un certain nombre de réformes qui ont considérablement augmenté les taux d’imposition marginaux sur le travail, l’épargne et l’investissement. Par exemple, la France a récemment institué une surtaxe sur le revenu des sociétés, qui s’ajoute à d’autres taxes, telles que la taxe sur les transactions financières, la taxe sur la fortune nette et la taxe sur les successions, » lit-on dans un rapport.
Pire, « suite à la réforme fiscale aux États-Unis, la France a maintenant les impôts sur les revenus des sociétés les plus élevés – un taux combiné d’environ 34%. Bien que le taux statutaire prévu par le gouvernement devrait être abaissé au cours des prochaines années, de nombreux autres changements sont nécessaires pour que la France dispose d’un code des impôts compétitif, » assène la Tax Foundation, à mille lieues de la réputation « libérale » du gouvernement d’Emmanuel Macron.
Avec un taux de chômage qui est globalement le double de celui de la moyenne des pays de l’OCDE et une croissance économique parmi les plus faibles, la France reste donc le véritable mouton noir parmi les pays développés en dépit d’une fiscalité qui est pourtant un record mondial.
Une réflexion sur « La France est l’enfer fiscal du monde développé, selon la Tax Foundation »