La France doit baisser ses dépenses de 20 % !
Les deux tiers des communes françaises n’ont plus de commerces. C’est ce que titre Le Figaro, qui explique à ses lecteurs que « les distributeurs automatiques connaissent un succès fulgurant et s’enracinent dans le paysage rural ». La France n’a plus d’usines non plus. Heureusement, il nous reste le Tour de France, qui voit des foules s’amasser le long des routes pour applaudir les coureurs l’espace d’un instant. A voir nos compatriotes aussi joyeux et désœuvrés, on se demande quand ils travaillent. Eh bien, c’est très simple, ils ne travaillent plus depuis qu’on leur applique un système social « que le monde entier leur envie ». Soyons justes. Certains Français travaillent encore. Mais c’est sans y croire. Juste pour s’occuper.
Ainsi racontée, l’histoire de notre pays a tout d’un cauchemar éveillé. Comment un peuple intelligent et instruit peut-il s’abandonner à un destin inéluctable. Car il n’y a pas dans la longue vie de l’humanité de tels épisodes de paresse qui ne se terminent en drames. Les peuples paresseux sont battus et envahis, puis réduits en esclavage. Voilà donc ce qui nous attend. Bien entendu, les dirigeants politiques actuels font semblant de chercher des solutions, mais ils n’en trouvent jamais. Car il leur faudrait violenter quelque peu le peuple, qui ne le leur pardonnerait pas. Il ne nous reste qu’à attendre de connaître la forme que prendra notre châtiment.
Ce qui est curieux, c’est que nous ne retenions pas les leçons d’un passé récent. Quand nous cédions au bonheur des congés payés, les Allemands fabriquaient à tour de bras des chars et des canons. Nous nous sommes retrouvés à tirer des charrettes sur les routes de l’exode. La Libération a fini par arriver, et nous avons recommencé. La Sécurité sociale a été érigée en religion d’Etat, et nous lui avons sacrifié tout ce qui fait la prospérité d’une nation, à commencer par les emplois. Car à les alourdir de charges et d’obligations, on les a fait disparaître. Cela nous a permis de donner naissance à une population de frustrés, sans travail ni avenir, et à qui ne restait que la haine pour occuper leurs tristes heures. Ils se sont trouvé un chef, sourd de naissance, donc apte à ne tenir compte de rien pour accéder au pouvoir. Nous en sommes là !
Le refus de tenir compte des réalités est la caractéristique de tout pouvoir illégitime. C’est le propre de tous les gouvernements français depuis un demi-siècle. Non qu’ils n’aient pas été élus dans les règles. Mais leur accession au pouvoir signifiait simplement la poursuite du mensonge. On faisait croire aux Français que les mesures édictées allaient leur ramener la prospérité, alors qu’elles les enfonçaient chaque jour davantage dans l’échec. La Ve République a été construite sur le principe de l’inamovibilité. Mas celle-ci ne concernait que les gouvernants. Pour ce qui est du reste, c’est-à-dire les emplois et la prospérité économique, on était prié de voir aux abonnés absents. Et c’est bien là qu’on les trouvait, à l’état de momies.
Quand les dépenses publiques atteignent les deux tiers de la production, les réformes deviennent politiquement impossibles. Car un parti démagogique accédant au pouvoir détient aussitôt les moyens de l’exercer. C’est ainsi que les nazis se sont imposés en Allemagne. Ramener ces dépenses au tiers du Pib, comme le préconisait De Gaulle, est donc vital. Mais c’est mission impossible, « étant donné le nombre des nécessiteux », selon la formule de Chateaubriand. Il faut donc procéder de manière plus globale, en se fixant un objectif qui ne souffre aucune exception. Baisser par exemple les dépenses de 10 % pour tout le monde ne sera insupportable à personne, sauf aux vrais pauvres, que la charité aura évidemment tout pouvoir d’aider. Jean Chrétien, premier ministre du Canada, employa cette méthode, assurant qu’elle ne pouvait réussir que si tout le monde était visé. Et c’est ainsi qu’elle connut le succès.
La France doit baisser ses dépenses de 20 %. Il ne faudra que quelques brèves années pour y parvenir si nous nous fixons cet objectif à appliquer à tout le monde. Les remises en cause ne concerneront finalement que les comités inutiles et les frais somptuaires. Le pays repartira ensuite du bon pied, allégé de tout ce qui l’empêchait de respirer et d’entreprendre. La situation actuelle de notre pays est celle d’une guerre de religion. On se lance des anathèmes à la figure et l’on finira par en venir aux mains, ou pire. Alors qu’un peu de bon sens et d’esprit politique suffirait à remettre en ordre la nation. Encore faudrait-il dire la vérité au peuple et appliquer les bonnes mesures sans esprit de carrière.
Aucun président depuis Georges Pompidou n’a gouverné la France avec des chances de succès, parce qu’aucun n’a préconisé les bonnes réformes. François Fillon, candidat désigné, le fit l’espace d’une nuit, avant de se rétracter. La justice eut raison de lui, mais il n’était plus qu’un mort vivant, ayant renoncé à débarrasser le pays d’un système social paralysant. Alors que j’évoquais avec Pierre Messmer les difficultés du redressement national, il me dit : « C’est vrai, nous n’avons pas eu de chance. » « Non, Monsieur le Premier ministre, lui répondis-je, nous n’avons pas eu de volonté ! »
Claude Reichman
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20% c’est ridicule , il faut y aller à la tronçonneuse 50% au minimum à la Mileï ! caramba !
Si, en matière budgétaire, les bonnes “leçons du passé” n’ont pas été tirées dès l’époque de la Libération,
c’est tout bonnement parce que les “Libérateurs-Planistes-Epurateurs” d’alors,
tous complices du “MAQUIS ROUGE”,
voulurent prolonger par-delà la guerre,
l’expérience malheureuse du défunt Cartel des Gauches
et conserver indûment les “acquis sociaux” du Front Populaire.
Ce qu’a excellemment compris Louis ROUGIER
dans une magistrale étude, rédigée en juin 1946,
sous le titre à la “Alfred Jarry” de :
“LA POMPE à PHYNANCES D’UBU-ROI”.
Voici un extrait de ce texte essentiel (pages 153-154),
ultérieurement recueilli dans “LA FRANCE JACOBINE”
(Genève, “A l’enseigne du Cheval ailé”-Constant Bourquin, et Bruxelles-Paris, La Diffusion du Livre, 1947).
[N.B. : ON Y RETROUVE,
EN ORDRE IMPECCABLE,
TOUTE L’ARMATURE PHILOSOPHIQUE
DU GAUCHISME ACTUEL !] :
“En l’an 1944, avec une encaisse métallique double de celle de 1914 à la veille de la guerre, on pouvait nourrir raisonnablement l’espoir d’édifier une monnaie stable. Dans l’euphorie de la Libération, en acceptant les secours immédiats de l’U.N.R.R.A. au lieu de les refuser et les fournitures du Prêt-Bail au lieu de les bouder, une monnaie saine, convertible en or dans un proche avenir, eût permis, sans cours forcé ni contrôle des changes, de rétablir rapidement un courant d’échanges, par des voies purement commerciales, qui eût très vite équilibré la balance des comptes.
Les théories professées par le Comité français de Libération nationale,
par l’Assemblée consultative et les gouvernements provisoires qui se succédèrent,
ne se prêtaient pas à cette façon de voir.
L’idéologie du Front populaire y était en honneur,
comme si les cruelles expériences monétaires, financières, économiques et sociales de 1936 à 1939 n’avaient rien appris.
On y professait
que l’équilibre budgétaire est une hérésie capitaliste et bourgeoise,
que le profit est condamnable,
que la richesse est un vol,
que la monnaie est chose abstraite ;
que les prix doivent être imposés,
la consommation dirigée,
les bénéfices limités ;
que le commerce extérieur doit être le monopole de l’Etat pour supprimer les intermédiaires ;
que les grandes entreprises et les grands services, mines, énergie, banques, crédit, assurances doivent être nationalisés ;
que l’impôt doit être un instrument de justice sociale, c’est-à-dire de spoliation en vue de réaliser le nivellement des fortunes.
Les résultats ne se firent pas attendre.”
AYANT LU CELA, ON COMPREND MIEUX MAINTENANT POURQUOI MACRON AIME TANT LE C.N.R. ET AUTRES “RECONSTRUCTEURS” DE LA FRANCE D’APRES-GUERRE !
Marc TOUATI le 9/07/2025 = France et Zone Euro : L’horreur économique s’aggrave encore !
Marc Touati est économiste, président de l’ACDEFI (Aux commandes de l’économie et de la finance) et auteur. Il a notamment écrit “Quand la zone euro s’effondrera” ou encore “Reset II, bienvenue dans le monde d’après”. Dans ce nouvel entretien, écoutons =
https://www.youtube.com/watch?v=fQJTJGghras
La triste réalité, Un paysan se suicide chaque jour (qui s’indigne) = En 1970 il y avait 4 millions de paysans en France, en 2000 1 millions de paysans, en 2024 350.000 paysans, le plus grand licenciement organisé et en 1970 nous étions autonome à 95% pour la nourriture aux français et en 2024 nous importons 60% de la nourriture nécessaire à la France dont du lait de Nouvelle Zélande. Mais où est l’écologie et la cohérence?
Sauf une révolution des analyses, les paysans français sont voués à disparaitre.
ET Sauf une révolution des analyses, la France est vouée à disparaitre.
ET Les retraités du secteur privé qui ne sont pas déficitaires payent 12% des revenus avec la CSG, vient s’ajouter la CRDS et autres taxes qui devaient être provisoire. Vient s’ajouter le non remboursement des soins de santé 30% des sommes compensé en partie par un paiement d’une mutuelle et la retraite du secteur privé qui étaient calculée en 1970 de 75% des revenus est passée à 50%. Les retraites du secteur public sont déficitaire de + de 40 à 50 milliards par an car il y a plus de retraités que de cotisants. Alors il faut que certains journaleux et politiques cessent de mentir!
Marc TOUATI le 22/01/2025: il est question –des retraités “Mais c’est un véritable scandale”, les retraites bientôt taxées ?
Marc Touati est économiste, président de l’ACDEFI (Aux commandes de l’économie et de la finance) et auteur. Il a notamment écrit “Quand la zone euro s’effondrera” ou encore “Reset II, bienvenue dans le monde d’après”.
Dans ce nouvel entretien, écoutons= https://www.youtube.com/watch?v=jc_otc0Pl9I
Bonsoir. Je ne suis pas d’accord. J’ai deux enfants qui ont respectivement 2 enfants chez l’un et 3 chez l’autre. Les deux personnes de chaque couple travaillent et les enfants en bas âge sont gardés chez une nounou pendant la journée. Les plus grands, scolarisés, je vais les récupérer à la sortie de l’école car Les parents sont encore au travail. Et dans mon voisinage, je ne connais pas de chômeurs ni d’assistés.
Dans un passé, les jeunes s’occupaient des vieux, mais les choses ont changé. Est-ce que votre vie vous fait plaisir ? Si oui, alors pourquoi vous n’êtes pas d’accord avec le thème du sujet ? Le pognon des autres qui doit diminuer vous fait peur ?
Nous faisons société, vous et moi. Nous ne nous connaissons pas, mais vous avez besoin de moi comme moi auprès de vous. Pourquoi ? Pour faire de la valeur ajoutée, c’est à dire tout du moins un travail utile pour avancer, pas forcément rémunéré mais dans la vie.
Quand vous ne pouvez plus y souscrire pour toutes les choses de la vie, et non par votre envie, qu’en est-il ? Crier sur des gens qui bossent pour vous payer votre pension. Vous ne l’aimez pas, votre pension ? Bien sûr, nous voudrions quelle soit plus élevée. Mais vous avez fait quoi, sauf voter socialiste, de gauche comme de droite. Vous avez fait quoi ? Vous avez voté ou pas en vous posant quelles questions ?
L’argent magique de ceux qui font ? Désolé, mais il disparaît. Et vous allez l’apprendre, je suis un John Galt et j’en ai rien plus rien à foutre de vous. Vous savez pourquoi ? Parce que peut importe que je sois gentil avec vous ou pas, vous trouverez toujours une occasion pour me cracher à la gueule.
Fin de partie !
Albert Einstein affirmait = “On ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont créés”