Retour sur un des derniers chapitres du dossier covid-1984, alias les fake news des medias de grand chemin ET des politiciens (mais où vivons-nous, ma bonne dame?). Je reprends ceci, qui peut servir à l’argumentation lorsque vous rencontrez des croyants au récit médiatique. Enfin, des croyants qui veulent bien entendre et qui ne sont pas dans l’état hallucinatoire de beaucoup, état où rien, strictement rien de logique n’a plus cours.
Covidinfos nous relaye le fil de touittes du docteur Jonathan Freund, hommage à ce dernier pour son courage!
« Le Dr. Yonathan Freund est médecin urgentiste à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, et professeur à l’université de la Sorbonne. Il s’est exprimé le 17 juillet sur l’évolution actuelle de l’épidémie de Coronavirus et sur l’obligation de porter un masque dans les “lieux clos recevant du public”.
Voici l’intégralité de son “Tweet” :
“C’est difficile effectivement de rester silencieux. Quand je vois le délire alarmiste qui envahit les médias et les RS [réseaux sociaux], et qui fait fi de toute mesure. Des journalistes qui infantilisent, ceux qui veulent “punir” les français mal disciplinés… Alors on va debunker un peu.
1) Allez, je fais du #moije comme on me le reproche. Ma position n’est pas imprudente. Je livre une analyse que j’espère circonstanciée et critique des données. Je rappelle que si mon hypothèse est contredite par les chiffres, alors on pourra agir et ce ne sera pas trop tard.
2) Le délire de certains spécialistes en rien sauf en plateau télé et en consultation privée, n’ayant jamais vu un patient COVID, qui nous “apprennent” que l’épidémie reprend : rien ne justifie ces discours. A part la peur.
3) Voilà 2 mois qu’il existe des arguments pour douter d’une seconde vague meurtrière et une reprise de l’épidémie. Les épidémiologistes chefs d’entreprise vendeurs de modèles nous prédisaient 80 000 morts à la levée du confinement même avec gestes barrières. RAS.
Il n’y a eu aucune reprise nulle part. Les évènements et comportements qu’on adorait critiquer (fête de la musique, manifestations etc.) n’ont causé aucune reprise.
Il y a une circulation du virus. Il y a des nouveaux cas. MAIS,
4) et c’est le point central, toujours le même, à ce jour, il y a chaque jour, chaque semaine, de moins en moins de nouveaux cas hospitalisés ou en réanimation. Et ce partout (hors Guyanne). Alors bien sur, on arrive à un niveau si bas que nous allons forcément voir des hausses. Quand on est tout en bas, ça ne peut qu’augmenter. Le virus n’est pas mort je le rappelle. Mais est-ce nécessaire de dire qu’on a un signal de reprise quand on passe de 1 par semaine a 3 par semaine? On va arriver à un bruit de fond. En tout cas ds les régions déjà très touchées.
Le R est à 2 et quelques en Bretagne! Alerte alerte! Mais non. Il y a juste eu des clusters et des dépistages systématiques. Donc des cas. R (on l’a déjà dit) n’a aucun sens quand l’épidémie est au point mort, outre des clusters. Aucun sens. Sur toute la Bretagne, on est passé de 6 hospitalisations la semaine dernière à 8. Est ce une explosion? Soyons sérieux. Bien sur qu’il y aura toutes les semaines des régions qui verront une augmentation des cas. On part de tellement bas… En Mayenne alerte rouge? Quasi zéro hospitalisations. ZERO.
5) la décision d’imposer le port du masque est très difficile à comprendre. Pourquoi avoir pris cette décision au moment où tous les indicateurs sont au vert?
Quel est le plan ? pour combien de temps ?
Faut-il vraiment changer la société pour une durée indéterminée sans savoir si c’est nécessaire, et surtout sans savoir ce qui fera revenir en arrière ?
Nous sommes nombreux à être d’accord : dans les régions fortement touchées, l’immunité est importante. Probablement suffisante – l’immunité n’est pas uniquement visible sur la sérologie. Il n’y a aucune reprise nulle part dans le monde là où l’épidémie a frappé violemment. Aucune.
Pourquoi cette décision du port du masque obligatoire ? Pour protéger les personnes vulnérables ? Mais les personnes vulnérables se protègent. Elles peuvent respecter strictement les mesures de distanciations et autres.
6) En revanche, il faut se poser la question : veut-on totalement arrêter la circulation du virus? Je pense que c’est illusoire. Ou alors j’espère que vous avez du temps devant vous. La solution de le laisser circuler tout en le contrôlant est probablement la bonne.
Certains disent “pour protéger les personnes vulnérables, protégez vous”. C’est peut être faux. Pour protéger les personnes vulnérables, protégez LES, mais si vous êtes malades puis immunisés, vous les protégerez à vie. ATTENTION je ne dis pas que il faut disséminer le virus partout. Mais vouloir à tout prix arrêter sa diffusion, partout, est illusoire et pas forcément un bon calcul à long terme.
Quel est le plan ?
Il n’y a pas d’autre plan cohérent que de poursuivre les mesures de distanciations sans les renforcer, en pouvant assouplir selon l’évolution, et surveiller les vrais indicateurs! (pas les appels à SOS médecin qui augmentent au début des vacances et face à l’alarmisme ambiant)
Il y a une part d’incertitude dans cette maladie. Tout le monde est d’accord là dessus. Mais pourquoi la prendre systématiquement sur le pire scénario possible ? Pourquoi une telle symbiose des médias, “experts”, etc ? Alors que c’est incertain ? Ce n’est pas logique.”
« Je conseille aussi aux chercheurs de trouver un vaccin contre la peur »
le catastrophisme aigüe a saisi le gouvernement et ses affidés y compris par la surenchère emballée des plus ignares d’entre eux
C’est bon bilan de la situation actuelle.