La comédie continue… Caché, coucou…

Je me permets de reproduire, ci-dessous, l’article paru dans LE PARISIEN, j’espère que ce journal ne m’en voudra pas d’augmenter — peut-être — son tirage.

« Michel Barnier envisage d’augmenter les impôts

Article de Pauline Théveniaud, Olivier Beaumont, Alexandre Sulzer

  En réunion de groupe Ensemble pour la République ce mardi, à l’Assemblée, Gérald Darmanin a pris la parole et raconté son entretien avec le Premier ministre, samedi après-midi. « Michel Barnier m’a dit pendant notre entretien qu’il augmentera les impôts », a dévoilé le ministre de l’Intérieur démissionnaire. « On ne connaît pas qui, on ne connaît pas sa politique ni son budget, et on doit y aller ? Est-ce que Michel Barnier peut venir nous voir pour nous parler du fond avant son discours de politique générale », poursuit Gérald Darmanin.

Selon nos informations, Michel Barnier a aussi évoqué cette hypothèse d’augmenter les impôts auprès d’autres interlocuteurs qu’il a consultés ce week-end, « Michel Barnier est très tenté d’aller chercher des pistes d’économies en allant sur l’impôt sur les sociétés », confie cette source. Par ailleurs, autour de Michel Barnier, certains élus LR proches plaident pour le rétablissement de l’Impôt sur la fortune (ISF) jugeant que c’est une mesure populaire plébiscitée par les Français. Et qu’une telle mesure permettrait aussi d’envoyer un signal à la gauche qui plaide pour le retour de l’ISF.

« Je vais devoir augmenter les impôts, ce n’est pas par gaieté de cœur »

Mais toucher les impôts et les augmenter constitue une ligne rouge pour les Républicains qui l’ont très clairement évoquée à plusieurs reprises auprès de Michel Barnier. En réunion de groupe Droite Républicaine, ce mardi matin, Laurent Wauquiez est lui aussi revenu, à l’occasion d’une discussion sur le projet de loi de finances (PLF) et sans lien direct avec ses récents entretiens avec Michel Barnier, sur la situation financière et le niveau d’imposition. « Wauquiez nous a dit que cela n’avait aucun sens d’augmenter les prélèvements, que l’on est déjà en haut du tableau. En revanche, il nous a dit que l’on dépense mal et que les recettes sont là, dans les dépenses », relate un participant.

Le président du groupe DR a rappelé qu’il fallait que « le travail paie » plus et qu’il fallait revenir sur les droits de succession. « Michel Barnier est favorable à une taxe sur les sur-profits et les plus riches », ajoute une source LR. « Barnier considère que depuis Macron il y avait eu un enrichissement sans précédent des plus riches en France », poursuit cette source. « Chez nous aussi, c’est une ligne rouge ! » martèle un cadre Ensemble pour la République ; Emmanuel Macron ayant toujours souhaité que le nouveau Premier ministre ne détricote pas la politique menée depuis sept ans. Et pour le RN aussi qui justifierait alors de déclencher une motion de censure.

Si l’augmentation des impôts revient dans le débat c’est aussi à cause de la situation catastrophique des comptes publics. Dans nos colonnes, le 7 septembre le premier président de la Cour des Comptes Pierre Moscovici estimait que « le débat fiscal ne doit et ne peut pas être tabou ». En privé, le Premier ministre Michel Barnier ne se prive pas d’étriller le bilan de Bruno Le Maire à Bercy dont il a peu goûté les leçons distillées dans son discours de remerciements : « Je vais devoir augmenter les impôts, ce n’est pas par gaieté de cœur mais je dois le faire parce que la gestion est catastrophique », selon des propos du Premier ministre rapportés par ses interlocuteurs.

« Les informations que vous partagez sont uniquement basées sur des on-dit, réagit Matignon auprès du Parisien-Aujourd’hui en France. La seule chose dite par le Premier ministre est qu’il ne s’interdirait pas d’aller dans le sens d’une plus grande justice fiscale. C’est la seule orientation. »

C’est un véritable gag, et il faudrait faire comme si on ne voyait rien…

Je rappelle que le pouvoir est entre les mains des fonctionnaires, que les politiques ne sont que de simples potiches servant de fusibles aux tenants du pouvoir, les technocrates. Leur technicité n’est pas mise en cause, mais elle ne légitime pas cette prise de pouvoir occulte, parfaitement anticonstitutionnelle.

Je vous accorde que le mot « fonctionnaire » manque de précision car, parait-il, certains seraient parfaitement honnêtes, serviraient leur pays avant eux, respecteraient les usagers ou assujettis que nous sommes. Pourquoi pas ? Dans le fond, il suffirait qu’ils se désignent et nous expliquent tout cela pour que nous les respections.

Mais revenons à la norme.

Le Maire, aujourd’hui vilipendé, a pourtant été une belle potiche, d’abord esthétique, puis modèle dans son expression publique. Jeté à la rue, il faut en plus qu’ils le dénoncent pour ce qu’il serait… ou aurait-été…

Peu importe. Le pouvoir à Bercy : c’était FOURNEL, le Directeur. Et Bercy c’est à la fois la cassette des fonctionnaires et assimilés, et leur armée pour nous soumettre.

Le Parisien n’en parle pas. D’accord le sujet de l’article est : les confidences de Darmanin. Mais Darmanin qu’est-il de plus que Le Maire dans le genre potiche ? Nos journaux ne nous parlent que des potiches. Ce sont de vraies jardineries.

Evidemment, le podium de la potiche sera Barnier. Il est l’aboutissement du pouvoir de Bercy, cassette des fonctionnaires, on lui colle FOURNEL comme Directeur de Cabinet.

La ficelle est grosse. Le Parisien n’en dit rien. Il fait comme si Le Maire, Darmanin, Barnier avaient en main le pouvoir, les rennes du pays… Pantalonnade.

Et on va tous se foutre sur la gueule pour ces charlots… Pauvre France.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

4 réflexions sur « La comédie continue… Caché, coucou… »

  1. Si on prends une dette de 3000 milliards à 2% de taux « moyen ». (en fait j’en sais rien) Si on considère l’arrivé annuel de 350000 migrants sociaux, rien que ces 2 éléments, (et je suis loin du compte) 60 milliards d’intérêts annuel de la dette, plus 7 milliards de coûts annuels supplémentaire, soit en étant très gentils, représente sur 10 ans prés de 700 milliards de dettes supplémentaires ; et là on a rien fait, c’est en admettant qu’il n’y aura pas de déficits ; ce qui apparemment est mal barré. Donc dans 10 ans attendons nous à une explosion de la dette. Comme les revenus, par cascade, sont déjà taxé à plus de 100% . Il restera , les économies, les revenus des entreprises, les revenus exceptionnels … ce que je vois, ils vont s’en prendre au classes moyennes . Augmentation de la CSG, sur le patrimoine, pourquoi pas à 30% , Augmentation de la flat taxe, en éliminant la possibilité du choix fiscale. En augmentant la tranche imposable, disons de 12,5 à 20 , ce qui arrondirait à 50% ; mise en place d’une nouvelle ISF; qui descendra dans la rue? bien sur les pertes fiscales seront énormes par l’expatriation des « possédant ». Mais qui s’en soucis…

    1. La France a 3100 milliards de dettes auxquelles il faut ajouter + 3900 milliards hors bilan en particulier les retraites des fonctionnaires pour moitié….
      La France a 86 fonctionnaires pour 1000 habitants et l’Allemagne en a 55 / 1000 habitants.

  2. Bruno Le Maire pendant sept ans à dépensé sans gêne (1.000 milliards €) et voilà que les siens (LR) vont nous faire les poches.
    Comment ces gens de pouvoir peuvent-ils nous appauvrir sans que nous ne puissions rien dire pendant ces sept ans ?
    J’avais alerté autour de moi ces folies qu’il nous reviendrait de payer le moment venu.
    C’est pire qu’un scandale car il y a les choses que l’on voit mais pas les effets à long terme.
    Personne ne s’est inquiété de la dette qui enflait et les déficits qui prenaient de l’ampleur. Mais à quoi servent ces 577 députés et ces 328 sénateurs ? Ils ne nous représentent pas.

  3. de toute façon avec des types ou des femmes qui se borne a dilapider l argent public avec lequel sils ont ete biberonnes perfuses et gaves a s en faire péter le foie
    qu attendre de +
    mais attention dans chaque niche il y a un chien et le fermier peux aussi sortir sa pique et son tracteur et les conseillers fiscaux ont deja leur agenda plein jusqu’à la prochaine dissolution
    Il est important de souligner que la gestion des flux de trésorerie dans le cadre de la déclaration fiscale dans un paradis fiscal, dans le but d’éviter le paiement légitime des impôts, est illégal et moralement répréhensible. La plupart des juridictions ont des lois fiscales strictes qui interdisent l’évasion fiscale et la dissimulation de revenus.

    Cependant, si vous souhaitez comprendre comment les entreprises ou les individus gèrent légalement leurs flux de trésorerie, y compris dans le cadre de transactions internationales, voici quelques pratiques courantes :

    Planification fiscale internationale : Les entreprises peuvent utiliser une planification fiscale internationale légitime pour optimiser leur charge fiscale. Cela peut impliquer l’établissement de structures juridiques efficaces, mais cela doit se faire conformément aux lois fiscales en vigueur.

    Choix judicieux des juridictions : Les entreprises peuvent choisir d’implanter leurs activités dans des juridictions avec des taux d’imposition plus bas, mais cette décision doit être conforme aux réglementations fiscales et ne pas viser à éluder l’impôt de manière frauduleuse.

    Gestion efficace des transferts de fonds : Les entreprises qui opèrent à l’échelle mondiale doivent gérer efficacement les transferts de fonds entre différentes entités. Cela peut inclure la gestion des prix de transfert pour assurer une répartition équitable des revenus entre les filiales.

    Conformité aux normes internationales : Les entreprises doivent se conformer aux normes internationales en matière de déclaration financière et fiscale, telles que les directives de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).

    Utilisation de conventions fiscales : Les conventions fiscales bilatérales entre les pays peuvent être utilisées pour éviter la double imposition et optimiser la situation fiscale d’une entreprise.

    Il est fortement recommandé de consulter des professionnels de la fiscalité internationale pour s’assurer que toutes les pratiques sont légales et conformes aux lois fiscales en vigueur. L’évasion fiscale et l’utilisation abusive de paradis fiscaux peuvent entraîner des sanctions sévères, des amendes et d’autres conséquences légales. Il est essentiel de respecter les lois fiscales et de promouvoir la transparence dans toutes les transactions financières.

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