Inflation – déflation et manipulations monétaires

La monnaie a connu au cours des âges diverses formes et, après avoir été utilisée sous forme de pièces métalliques (à l’origine en Asie Mineure, il y a 3.000 ans), elle n’est aujourd’hui au mieux qu’une feuille de papier imprimé (billet de banque) ou une simple ligne informatique dans les écritures de votre banque (monnaie scripturale).

Et pourtant, la monnaie est le symbole même de la souveraineté d’un pays et c’en est même l’exemple le plus fort avec la puissance militaire !

Tous les pays ont une monnaie qui leur sert à la fois pour payer les échanges internes mais aussi pour payer les échanges externes (importations/exportations) car le troc pratiqué à l’origine s’est vite révélé peu pratique.

Seulement, nous savons que toutes les monnaies ne se valent pas … il y a les bonnes et les mauvaises.

Pour faire simple, au rang des bonnes on classera celles qui sont acceptées sur la planète entière et les mauvaises … celles qui ne sont acceptées par personne car la monnaie est avant tout l’émanation de la puissance économique d’un pays. Ainsi, les USA, en tant que première puissance économique et militaire mondiale, bénéficient du privilège unique au monde de voir leur monnaie acceptée partout sur la planète. De ce fait, ils peuvent pratiquement émettre autant de dollars qu’ils le veulent sans encourir un grand risque ; ce qui n’est pas le cas des autres monnaies.

La zone € a d’ailleurs été créée en partie pour concurrencer cette suprématie du dollar dans les échanges internationaux ; sans toutefois atteindre (loin s’en faut) son niveau d’hégémonie sur la planète.

Evidemment, en tant qu’instrument de leur puissance régalienne, les Etats utilisent leur monnaie pour leurs comptes nationaux et sont parfois tentés de la manipuler à des fins politiques, budgétaires, commerciales …

Les tentations de manipuler la monnaie remontent … à l’existence même de la monnaie et certains rois de France, en manque de liquidités, s’y sont livrés. Philippe IV le Bel, présenté comme le premier roi moderne d’un Etat moderne, avait déjà adopté tous les travers d’un Etat surendetté ; ce qui ne l’a amené à opérer plusieurs dévaluations et in fine à liquider l’ordre du Temple afin de mettre la main sur son fabuleux patrimoine et son hypothétique trésor après avoir taxé puis expulsé les juifs !

De même, devant la crise budgétaire persistante qui la frappait depuis Louis XIV, le Régent a tenté d’émettre en 1716 du papier monnaie à l’initiative du banquier écossais John Law alors que la dette de l’Etat représentait 10 fois le montant des impôts collectés annuellement.

Le « système de Law », gagé sur une encaisse en or, a fait faillite en 1720 parce que les émissions de billets ont dépassé largement cette encaisse en or et que le système s’est trouvé dans l’incapacité de faire face aux demandes de remboursement (car les billets restaient convertibles en or).

Cela n’a pas empêché le renouvellement de la tentative sous la Révolution française avec les fameux assignats à l’origine gagés sur les biens nationaux (biens de l’église confisqués c’est à dire nationalisés) et qui ont aboutit à un épisode d’hyperinflation et à la banqueroute des deux tiers en 1797 ; c’est à dire à la faillite de l’Etat français qui a annulé purement et simplement 66% de ses dettes !

Nous avons aussi tous entendu parler de ces états qui dévaluent leur monnaie à seule fin de doper leurs exportations (comme la Chine) mais aussi de ceux qui laissent filer leur monnaie à seule fin de « liquider » une dette publique devenue trop gênante !

Tout le monde, enfin pour ceux nés avant 1968, se rappelle les années 1980 au cours desquelles l’inflation est montée en France à 14-15% l’an … avec des dévaluations successives (3 en 3 ans entre 1981 et 1984).

Seulement, en examinant la question d’un peu plus près on s’aperçoit que la DM créée en 1949, au moment de la fondation de RFA, valait 0.49 FF et qu’elle valait près de 4 FF en 1999 au moment du passage à l’€ ; ce qui fait que nous sommes passés d’un rapport FF/DM de 2/1 à un rapport de ¼ c’est à dire que le FF a perdu 80% de sa valeur face à la monnaie allemande en 50 ans !

Forcément, ce ne peut pas être un hasard …

L’explication tient au fait que les allemands, effrayés par l’épisode d’hyperinflation des années 1923 sous la République de Weimar, ont toujours considéré qu’on ne pouvait pas impunément manipuler la monnaie sans porter atteinte au crédit de l’Etat.

En France, cette vision des choses est … un peu plus subtile ! Il faut dire qu’avec 17 dévaluations depuis la 1ère guerre mondiale, nous avons une … bonne expérience de la manipulation monétaire !

On vous expliquera, à titre de justification, que la politique monétaire française est plus « volontariste » dans le cadre d’une vision politique et économique plus dynamique … ce qui veut surtout dire que l’Etat français, quand il en ressent le besoin, n’hésite pas à manipuler sa monnaie et … comme il en ressent souvent le besoin … il la manipule souvent !

La vérité, c’est que les autorités françaises ont toujours manipulé la monnaie à des fins essentiellement financières et budgétaires au détriment des épargnants et des retraités !

Le mécanisme est très simple : comme l’Etat français vit de manière constante au dessus de ses moyens (la seule monnaie stable que nous ayons eue a été, avant l’€, le Franc Germinal, qui n’a pas varié pendant pratiquement tout le 19°s jusqu’à la 1ère guerre mondiale), c’est à dire qu’il dépense plus qu’il ne collecte d’impôts et, fatalement, se trouve à un moment donné à cours de liquidités.

Que fait-il alors pour faire face à son déficit budgétaire ? Il émet de la monnaie par le biais de la Banque de France pour lui permettre de solder ses dettes !

Seulement, la création monétaire intempestive a un défaut lorsqu’elle ne correspond pas à une création réelle de richesse : elle provoque de l’inflation c’est à dire une augmentation générale des prix ! Mais les politiciens français s’en accommodaient fort bien surtout que l’inflation permettait de diminuer en valeur absolue la dette de l’Etat !

Et cette inflation se terminait inéluctablement par une dévaluation qui laminait la rente de épargnants ; lesquels voyaient leurs placements rognés d’abord par une inflation souvent supérieure au montant des intérêts reçus et par une perte en capital du fait de la dévaluation. Accessoirement, il en était de même pour les retraités et les salariés quand ils ne pouvaient pas obtenir le rattrapage des pertes de salaires ; ce qui a amené d’ailleurs à une indexation des salaires sur l’inflation.

Mais, qu’on ne s’y trompe pas ! La dévaluation n’est pas une décision de gestion. C’est la sanction d’une mauvaise gestion des deniers publics c’est à dire que pour compenser l’élévation des prix et des coûts qui se traduisent par un manque de compétitivité et une dégradation des comptes extérieurs (on importe plus qu’on ne vend à l’étranger) on réduit la valeur de la monnaie !

De plus, la monnaie en elle-même, quelque soit sa forme, n’est pas la richesse et l’émission monétaire forcenée ne mène qu’à l’inflation ou l’hyperinflation. Elle a pourtant une nature très particulière puisqu’elle n’est ni un bien de consommation ni un bien de production et sa quantité n’a aucune incidence sur la richesse d’une nation !

Par ailleurs, depuis la fin des accords de Bretton Woods en 1971, il y a eu un découplage de la monnaie papier avec tout stock d’or puisque, par la voie de leur président R Nixon, les USA ont annoncé la fin de la convertibilité du dollar en or. La France, pour sa part, avait prononcé la fin de la convertibilité en or dès 1936 et la seule monnaie autorisée était celle émise par la Banque de France.

A partir de cette date, les Etats se sont lancés dans la monnaie fiduciaire dite « à cours forcé » qui ne repose que sur la crédibilité économique du pays émetteur et l’or est redevenu ce qu’il était à l’origine : un métal précieux – une matière première – même si tous les pays conservent, au niveau de leur banque centrale, un stock d’or qui ne représente d’ailleurs plus qu’une infime partie de l’émission monétaire.

Alors, n’écoutez pas les bonnes âmes qui vous expliquent que l’inflation c’est bon. L’inflation n’est bonne que pour les débiteurs car elle leur permet de lessiver leur dette à bon compte et l’Etat français, en qualité de débiteur, s’impose là !

En effet, l’inflation est surtout bonne pour les Etats car l’émission monétaire profite d’abord à ceux qui produisent la monnaie à cours forcé et à leurs partenaires immédiats … ce que l’on appelle l’effet Cantillon. On peut traduire ce processus par l’effet d’une pierre jetée dans une mare … avec des cercles concentriques ! Comme pour la pierre, plus vous êtes loin du point d’impact (point d’origine) et moins l’inflation vous profite !

L’inflation n’est que la conséquence de la création monétaire et elle aboutit juste à diminuer le pouvoir d’achat de la monnaie ; elle n’est qu’une forme de vol à grande échelle en faveur d’une minorité bien placée au centre du pouvoir !

D’un autre coté, on vous expliquera que la déflation est mauvaise pour l’économie car elle peut provoquer un krach. Le consommateur se met à retarder ses achats puisque les prix baissent et que ceux-ci seront moins chers plus tard !

La déflation est, en fait, la hantise de l’Etat et de ses « serviteurs » car la monnaie prenant de la valeur, le stock de dette publique se met aussi à prendre de la valeur alors qu’il en perd avec l’inflation ; sans compter que la contraction de la masse monétaire entraîne une diminution des prix, laquelle entraîne une diminution des rentrées fiscales (TVA) !

Seulement, tout a changé avec l’adoption de l’€ car les autorités françaises ont perdu, à la demande des allemands, la possibilité de manipuler la monnaie ; laquelle dépend désormais d’un organisme indépendant la BCE à Francfort.

Sauf qu’au lieu de manipuler la monnaie, nous nous sommes mis à manipuler la dette avec les résultats que l’on sait !

En effet, nous avons violé toutes les règles économiques selon lesquelles un pays avec une mauvaise économie a nécessairement une mauvaise monnaie et doit payer des taux d’intérêt élevés et d’autant plus élevés que l’endettement augmente ; cette logique devant empêcher cet Etat de s’endetter au-delà d’un certain niveau !

Toutefois, soyons honnêtes, ce n’est pas la BCE qui a montré le mauvais exemple mais les autorités américaines et japonaises ; la BCE n’ayant fait que suivre le mouvement …

On en est arrivé à des aberrations économiques qui n’étonnent personne ; notamment lorsque le Japon, en déflation depuis une vingtaine d’années, a doublé sa masse monétaire pour relancer l’économie ….sans succès d’ailleurs !

Il faut dire qu’actuellement nous vivons une époque bénie pour les Etats surendettés puisque nous sommes en pleine manipulation monétaire de la part de la BCE qui finance, par le biais d’un Quantitative Easing (QE), les dettes des Etats nécessiteux à taux 0 !

Et nous en sommes arrivés au paradoxe que l’argent ne vaut plus rien ! La question qui se pose aujourd’hui n’est plus combien je gagne avec mes placements mais combien je perds du fait de l’inflation avec des placements qui ne rapportent absolument plus rien ; sauf à tenter sa chance à la loterie des marchés actions !

Seulement, comme l’a affirmé Mario Draghi, président de la BCE, il a fait ce tout qu’il fallait faire … pour sauver des Etats en situation de surendettement dramatique afin d’éviter une nouvelle crise de la dette.

Le problème est que ce mécanisme apparaît tellement problématique qu’on ne peut même plus l’arrêter sans redouter que les « canards boiteux », au nombre desquels il faut compte la France et l’Italie, ne s’écroulent d’un coup provoquant alors une crise financière mondiale !

Car, il faut savoir, qu’au niveau de la zone €, la France a :
– le record de la dépense publique,
– le record de l’endettement,
– le record de la fiscalité,
– le record de la dépense sociale.

Et, tenez vous bien, le montant de l’endettement de la France est aujourd’hui identique à celui existant en 1715 soit grosso modo dix fois le montant des recettes fiscales annuelles (288 mds €) !

Or, nous ne prenons pas le chemin d’un quelconque changement quant cette situation puisque le nouveau gouvernement a prévu … d’augmenter les impôts (notamment la CSG) sans se poser la question d’une diminution du train de l’Etat !

L’inflation, comme la dette, ne sont que des moyens de vivre à crédit au dessus de ses moyens !

Seulement, toutes les meilleures choses ont une fin et le redressement de l’économie européenne fait que normalement le QE de la BCE va probablement prendre fin ; ce qui ne va pas manquer de poser un gros problème aux petits marquis de la République qui gèrent si bien notre pays en accumulant des dettes gigantesques dont un jour il faudra bien se poser la question de leur remboursement !

Il faudra donc trouver d’autres moyens de financer un Etat qui refuse de se réformer et de réduire ses dépenses et devinez où ?

Dans votre poche naturellement !

Car, n’oubliez jamais que vous êtes, quoiqu’il arrive, les cautions et les garants de cette dette !

Bien cordialement.
Απο την Ελλαδα (de Grèce).

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A propos Dominique Philos

Navigateur, né en 1958, après un DEA de droit commercial de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage désormais ma vie entre la France et la Grèce. Européen convaincu, je suis persuadé que le libéralisme est la seule option possible en matière économique.

3 réflexions sur « Inflation – déflation et manipulations monétaires »

  1. Ce n’est pas un signe de bonne santé démocratique que d’être bien adapté à une société profondément malade. Il y des pays qui pensent au changement et d’autres comme la France qui changent les pansements .
    Abraham Lincoln 1860: A méditer:
    Vous ne pouvez pas créer la prospérité en décourageant l’épargne.
    Vous ne pouvez pas donner la force au faible en affaiblissant le fort.
    Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur
    Vous ne pouvez pas encourager la fraternité humaine en encourageant la lutte des classes.
    Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche.
    Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous gagnez.
    Vous ne pouvez pas forcer le caractère et le courage en décourageant l’initiative et l’indépendance.
    Vous ne pouvez pas aider les hommes continuellement en faisant à leur place ce qu’ils devraient faire eux-mêmes.

  2. fort bien mais vous ne parlez pas des banksters dont est issu notre cher président en droite ligne de Georges Pompidou, président français en 1973, avait occupé auparavant le poste de directeur général de la banque Rotschild. De plus, un conseiller technique de l’époque de Valery Giscard d’Estaing n’était autre que Michel Pebereau, l’ex président du conseil d’administration de BNP Paribas… Il n’en fallait pas tellement plus pour imaginer que l’arrêt du financement de l’Etat par la Banque de France a été fait dans le but de maximiser les profits des banques françaises, qui pouvaient donc après la loi de 1973 prêter à l’Etat en demandant le paiement d’une charge d’intérêt. La dette aurait donc été construite de toute pièce à cette période, par des « ministres et parlementaires » ne votant pas les réformes nécessaires afin que l’Etat Français, en déficit, soit ainsi obliger d’emprunter sur les marchés financiers, augmentant ainsi les profits des banquiers.
    on voit que la « rupture » semble avoir lieux autour de 1973, et coïncide aussi « comme par hasard » avec la fin du système monétaire de Bretton Woods, le premier choc pétrolier , voila pourquoi la dette de la France a commencé à exploser à cette période !!!
    il me semble davantage cohérent de désigner la fin de Bretton Woods et la libéralisation financière mondiale de l’économie comme « facteurs » de ce phénomène, et non pas comme « causes ».
    De plus , l’analyse de la « loi Rothschild » permet de montrer que la loi de 1973 n’apporte rien de nouveau sur le plan de l’emprunt sans intérêt, même si elle introduit des nouveautés indéniables dans les missions et les outils de l’institut d’émission ».
    effectivement tant que l’état français dodue ne veux pas se serrer la ceinture et arrêter s’en foutre plein les poches  » je crois que vous connaissez très bien le cas grec » retourner à un financement direct des Etats sans intérêt par sa banque centrale ne permettrait pas de résoudre le problème de la dette, sauf en supposant un retour à un budget équilibré et une forte crédibilité des engagements politiques (ce qui impliquerait l’absence de risque d’inflation via une création monétaire trop forte). Mais dans cette situation, la crise de la dette serait résolue d’elle même ; les taux auxquels la France pourrait emprunter sur les marchés seraient proche de 0 et hop, plus de problème, même sans abroger la fameuse loi de 1973 (ou son équivalent l’article 123 du traité de Lisbonne)…

    après on pourrait aussi expliquer au gens, le système bancaire pour lequel ils travaillent en bon petits soldats ..Au total, à partir d’un dépôt de 100 euros, les banques dans leur ensemble peuvent fabriquer plus de 200 euros de nouvelles liquidités. Les spécialistes appellent cela le multiplicateur de crédit.( joli tour de passe passe ) .

    Avec macron qui marche en lévitation et ouvre la mer
    l’envolé des marches financiers
    les Français qui se voilent la face et se prennent pour les 3 singes ..

    dans quelque temps … l’exode va arriver , la chute de pharaon et tout cela sera rouge ..
    rappelez vous l’adage boursier « c’est quand la mer se retire que l’on voie qui est a poil et n’avait pas de maillot  »

    actuellement on carène le Charles de gaulle et le chinois en sont a leur 2eme porte avion et nous on file STS ..
    l’inde n’a plus besoin de nous « européens » pour lancer ses satellite ..
    et maintenant nous partons passer nos vacances dans les émirats et en Afrique du nord
    heureusement pour bous le capitaine de pédalo s’en est allé et maintenant c’est la croisière s’amuse mais faites bien attention que cela ne finisse comme en version costa Concordia , le capitaine s’est tiré avant les passagers malchanceux qui ont sombrés avec le navire !!

    arrivedercho

    1. Si l’économie d’un pays est en déficit c’est forcément qu’un trop grand nombre de dépenses ne sont pas accompagnées d’un retour de rentabilité.
      Ou plus simplement dit qu’un trop grand nombre d’acteurs sociaux reçoivent plus que ce qu’ils rapportent à l’économie du pays.
      Chacun montre l’autre du doigt, vous les banquiers, d’autres les commerçants, d’autres encore les politiques, certains les fonctionnaires, voire les assistés ou encore les immigrés, etc…
      Mauvaise ambiance.
      Rien ne peut entraver une situation de faillite.
      Staline a éliminé des millions de personnes accusées de voler l’Etat, rien n’y fit, l’URSS a fait faillite, ses erreurs économiques en étaient seules la raison.
      La mathématique économique est impersonnelle, ne la personnalisez pas, c’est un risque de guerre civile qu’il faut éviter.
      Que chacun analyse objectivement ce qu’il coûte et ce qu’il rapporte au pays et on y verra plus clair.
      On vous écoute.
      Ce serait ça le civisme, pas la délation généralisée.

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