Il ne faut plus s’étonner de rien !

L’écologie est un business et actuellement c’est un business à la fois florissant et rentable car il existe un mouvement de fond au niveau de certaines populations, des politiques et des administrations (notamment à Bruxelles) en sa faveur en prenant soin tout de même d’occulter le fait que c’est un marché essentiellement basé sur des subventions ; c’est à dire sur l’argent gratuit des autres !

Autant dire qu’il s’agit d’un modèle économique pas du tout économique fondé sur le gaspillage de ressources fiscales dont le but essentiel est de fausser le libre marché et la concurrence par le biais de subventions d’activités qui, sans elles, n’auraient pas lieu d’être puisque non rentables !

L’archétype de cette vision est Mme von der Leyen, présidente de la commission européenne, dont le plan vert relève de la plus pure idéologie écologiste, et qui a décidé purement et simplement la fin du véhicule thermique pour 2035 et la fin du camion thermique pour 2040.

Même la BCE, par la voix de sa directrice Mme Lagarde, veut faire des investissements verts (qui n’ont de verts que la couleur que l’on veut bien leur donner) en occultant le fait que la « lutte contre le réchauffement climatique » ne ressort pas de la compétence de la BCE dont la mission est seulement la défense de la monnaie …

En brandissant sans cesse la menace d’un changement climatique dont personne à ce jour n’a pu prouver ni la réalité ni l’influence anthropique, les dirigeants de l’Europe veulent donc, à eux tous seuls, changer le climat de la planète ; ce qui relève à tout le moins d’une vision à la fois présomptueuse et délirante du pouvoir qu’ils se sont auto-octroyés !

Seulement, cette stratégie connait quelques ratés peu glorieux qui dévoilent le dessous d’un business profitable pour qui sait y faire … car il faut être conscient que les promoteurs industriels de cette écologie contrainte et punitive n’agissent pas de manière désintéressée, ils le font pour de l’argent.

Il n’y a pas de semaine qu’on nous annonce des nouvelles extraordinaires sur le front des voitures électriques et autres pendant que dans un autre sens on nous explique le mauvais temps et les inondations sont dus au réchauffement climatique dans le cadre d’un catastrophisme de nature à inspirer la peur ; tout comme on nous instille la peur avec le matraquage permanent de l’information manipulée sur l’épidémie de Covid et ses dangers.

Une partie de la population, aisée cela va sans dire, accepte ce discours et se soumet en achetant des voitures électriques dont on sait qu’elles ne peuvent pas, en l’état actuel de la technologie, apporter le même service qu’un véhicule thermique.

Seulement, il ne faut jamais perdre de vue que le discours officiel n’est pas sincère et que la manipulation est toujours au bout de l’argument utilisé pour vous persuader …

Dans un article de la fin de l’année dernière, j’avais expliqué que la folie écolo anti diesel allait désormais s’attaquer au transport routier alors que … la technologie de remplacement n’existe pas et que cela allait engendrer des coûts phénoménaux sans aucun bénéfice autre que la distribution massive de subventions ; comme si l’arrivée massive d’argent gratuit des autres (vos impôts) allait provoquer une révolution technologique !

Il faut bien être un fonctionnaire pour croire à pareil discours … car ce n’est pas comme cela que fonctionne le capitalisme industriel.

Or, un article, qui ne fera sans doute pas les gros titres de la « presse » audiovisuelle subventionnée, vient de paraître dans le journal CAPITAL, pour opportunément apporter une éclatante confirmation !

Je cite le journal : « Trevor Milton se retrouve dans le collimateur de la justice américaine. Très controversé, le fondateur et ancien patron du concepteur de camions électriques et à hydrogène Nikola a été inculpé par les autorités aux Etats-Unis pour avoir induit en erreur les investisseurs en faisant des déclarations fausses ou trompeuses pour embellir l’activité de l’entreprise. »

Et l’article poursuit : « Il est apparu que Trevor Milton avait fortement exagéré les avancées de son entreprises, et les actionnaires ont perdu des dizaines, voire de centaines de milliers de dollars, y compris, dans certains cas, leur épargne-retraite ou de fonds qu’ils avaient empruntés pour investir dans Nikola ».

 Trevor Milton, qui a depuis démissionné, avait en effet affirmé que Nikola avait construit un prototype de camion « entièrement fonctionnel » et il avait même réussi à convaincre les dirigeants de General Motors de nouer avec lui un « partenariat technologique » destiné, évidemment, surtout à apporter une caution et un sentiment de crédibilité à son entreprise ; alors même que « il savait que son camion ne pouvait pas fonctionner ».

GM a réagi en réduisant son partenariat avec Nikola …

Nikola fait partie de ces espèces d’entreprises zombies valorisées des dizaines de milliards de $ et qui ont collecté des sommes importantes sur les marchés boursiers, sur la foi de promesses qui n’engagent que ceux à qui elles sont faites, mais qui n’ont aucun chiffre d’affaires (Les ventes de Nikola sont nulles puisqu’elle n’a jamais rien produit).

On se situe là aux limites de la tromperie pure et simple !

Maintenant, évidemment, les langues se délient et certains affirment que Nikola n’est finalement qu’une vaste fraude destinée à récolter du cash à bon compte en exploitant la crédulité des gogos et des idéologues du réchauffement climatique.

Il est vrai que le pouvoir de persuasion est inhérent au mécanisme de l’escroquerie !

Il ne faut jamais perdre de vue que l’appât du gain, et surtout du gain facile, est une motivation pour beaucoup de gens …

Seulement, cela ne peut intervenir que grâce à complicité plus ou moins objective et plus ou moins consciente de fonctionnaires normateurs aveuglés par une vision constructiviste du monde ; fonctionnaires qui ne sont pas des industriels, ni même des ingénieurs mais juste des bureaucrates dont la caractéristique principale est l’irresponsabilité quant aux décisions, bonnes ou mauvaises, qu’ils peuvent prendre avec la complicité de politiciens veules.

E Macron, ne vient-il pas de reconnaitre, dans le cadre de son voyage en Polynésie, que seul le nucléaire peut satisfaire nos besoins d’électricité dans le cadre d’une politique de lutte contre le co2.

Il admet donc que les éoliennes ne servent à rien mais on continuera quand même d’en installer !

La politique a ses raisons que la raison ignore …

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα – Λερος (de la Grèce – Leros)

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A propos Dominique Philos

Navigateur, né en 1958, après un DEA de droit commercial de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage désormais ma vie entre la France et la Grèce. Européen convaincu, je suis persuadé que le libéralisme est la seule option possible en matière économique.

Une réflexion sur « Il ne faut plus s’étonner de rien ! »

  1. Et la voiture du peuple dont les clients avaient avancé l’achat sans jamais voir la couleur. Lesquels client mirent par centaines de milliers l’Etat au tribunal pour se faire rembourser.

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