Elle n’est pas belle la vie pour nos « hauts fonctionnaires »…
Le gouvernement prévoit de donner la possibilité aux fonctionnaires en disponibilité partis dans le privé de garder leur avancement pendant cinq ans. Si tous les corps de la fonction publique sont concernés, la mesure profitera surtout aux hauts fonctionnaires.
On pensait déjà tout savoir sur la réforme de l’assurance chômage… mais au-delà des mesures attendues et discutées par les partenaires sociaux pendant les semaines de négociations, le projet de loi, qui vient de fuiter dans la presse, révèle quelques surprises : c’est le cas du volet concernant la mise en disponibilité des agents de la fonction publique qui, selon Les Echos, aurait été ajouté “par Matignon”.
Celui-ci prévoit notamment que les fonctionnaires des trois corps que sont l’État, les collectivités locales et les hôpitaux puissent “conserver leurs droits à l’avancement pendant une durée maximale de 5 ans” s’ils utilisent leur mise en disponibilité pour exercer une activité professionnelle dans le secteur privé. Actuellement, aucun avancement ne leur est accordé. En clair, comme l’explique le philosophe libéral Gaspard Koenig dans un tweet, un fonctionnaire pourrait ainsi partir créer sa start-up et revenir en ayant l’assurance de monter en grade entre temps, même si son projet entrepreneurial a coulé depuis.
Les hauts fonctionnaires semblent les grands gagnants dans l’opération. Les chiffres parlent d’eux-même : d’après Le Monde et Les Echos, quand moins de 5% des fonctionnaires de catégorie C, les moins qualifiés, utilisent la mise en disponibilité, ils sont près de 10% dans les catégories A et A+, les plus qualifiés, voire 30% à l’Inspection générale des finances.
“C’est tout de même bizarre cette nouvelle possibilité donnée aux fonctionnaires en disponibilité. Dans son livre, Révolution, Emmanuel Macron lui-même parlait d’une caste à propos des hauts fonctionnaires. Et c’est une loi sous sa propre mandature qui vient la renforcer”, juge Vincent Jauvert, auteur de Les intouchables d’’État, bienvenue en Macronie, enquête sur les hauts fonctionnaires, et journaliste à l’Obs. Ce même Emmanuel Macron a bénéficié de la mise en disponibilité à l’Inspection générale des finances pour devenir banquier d’affaires chez Rothschild & Cie, même s’il a depuis démissionné de la fonction publique. “ Ce qui n’est pas le cas d’Edouard Philippe, lui aussi haut fonctionnaire, passé par le Conseil d’État, puis devenu avocat, avant de rejoindre Areva, et qui n’a jamais démissionné de la fonction publique”, rappelle Vincent Jauvert.
et l’on dit également (A)rnaque
de la dite école Nationale des Arnaqueurs
Je suis sur qu’ils seraient plus utile dans le privé, avec leurs carnets d’adresse, seul réel intérêts de ces gens là.
C’est dommage d’obliger les énarque à rester. Mais bon…
On dit « ponx » (ponctionnaires) et non foncs.
Par ailleurs, j’aurais plutôt vu une t’ite décimation . . .
Attention ce n’est pas un poisson de premier avril.
Ils vont le payer cher lors des prochains temps et des changements de gouvernement voire de république.