Nous vivons dans une société faite de contrôles et de soumission.
Tout est contrôlé, tout le temps avec deux arguments justificatifs imparables utilisés alternativement ou même concomitamment : votre sécurité et sauver la planète ; car, c’est pour votre bien qu’on vous contrôle partout et tout le temps : Vos déplacements, vos comptes bancaires, vos communications par tel ou internet, des caméras partout.
Tout est prétexte à contrôles et à taxes !
Insidieusement, nous nous dirigeons vers une société de l’interdit ; c’est à dire que tout est interdit sauf ce qui est autorisé et … taxé alors que le principe normalement en vigueur a toujours été que tout était autorisé sauf ce qui est interdit !
Aujourd’hui, vous ne pouvez plus rien faire sans rendre de comptes à l’administration et à l’Etat bureaucratique qui a fait évidemment grossir ses effectifs pour assurer toutes ces missions absolument « indispensables » !
A bien y regarder, on se rapproche beaucoup d’une société totalitaire …
Bien sûr, tous ces contrôles créent des emplois puisqu’il faut des contrôleurs pour contrôler mais ce sont des emplois artificiels car il s’agit, le plus souvent mais pas toujours, de fonctionnaires qui ne produisent à la fin que des coups de tampons sur des formulaires et qui n’ajoutent absolument rien en terme de valeur ajoutée ou de production de biens réels.
Et tout le monde l’accepte d’une part parce qu’il y a la peur du gendarme (et des sanctions) et d’autre part parce que nombre des aides généreusement distribuées en France le sont … après contrôle ; ce qui d’ailleurs n’empêche pas les fraudes ou plutôt les génère !
Et cela ne concerne pas que les individus puisque les aides publiques aux entreprises se sont élevées à 211 Mds € en 2023.
Toutefois, ne croyez pas, concernant ces dernières, qu’il s’agisse de subventions qui « profiteraient aux actionnaires ». Il s’agit essentiellement de réductions de charges pour soutenir des emplois ou des entreprises qui subissent une fiscalité trop lourde … Ces aides n’ont finalement pour but que de moins tabasser les entreprises qui, sans cela, n’embaucheraient pas, délocaliseraient ou même fermeraient !
Mais il n’en demeure pas moins que cela créé un lien de dépendance et nous sommes, de fait, totalement conditionnés au système. Tout le monde cherche l’aide à laquelle « il a droit » et mange dans la main de l’Etat en s’imaginant que les moyens de celui-ci sont inépuisables.
On en revient encore une fois à cet aphorisme célèbre de F Bastiat : “L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde.”
Mais, ne soyons pas dupes …
L’Etat a créé une dépendance économique dont le maitre mot est le clientélisme ce qui amène à des situations bien connues !
En échange de notre soumission volontaire à l’Etat, celui-ci continue à engager des dépenses et à distribuer l’argent qu’il n’a pas alors que la croissance économique est à peu près nulle et sans s’assurer qu’il existe les recettes nécessaires au financement de ces nouvelles dépenses !
Et pour cela les dirigeants persistent à recourir à la seule option encore possible : l’emprunt.
Le constat imparable est que, du fait de l’augmentation constante des dettes publiques, la France s’appauvrit puisque la dette augmente sans cesse et beaucoup plus vite que le PIB (croissance 0.4%/an vs 6% de déficit). La France a accumulé plus de dettes qu’elle ne produit ; nous en sommes aujourd’hui à 113% et ce sera sans doute 120% à l’échéance 2030 …
Le système est complètement hors sol et court à sa perte.
Et pourtant, E Macron, dans son annonce aux armées a affirmé que, d’ici 2027, 10 Mds € leur seront alloués (le budget passerait de 53 à 64 Mds €) alors que les caisses sont vides mais sans qu’il soit recouru à l’emprunt ; ce qui est, en l’état, absolument impossible !!!!
Le pays vit au-dessus de ses moyens mais, du point de vue de nos élites, cela durera tant que cela durera ; c’est à dire jusqu’à ce que … plus personne ne veuille plus nous prêter cet argent que nous dépensons sans compter.
Les élites ne sont pas là pour prendre des décisions susceptibles de leur nuire !
Mais, promis tout va changer, l’Etat va faire des économies et intensifier (une nouvelle fois) la traque aux fraudeurs fiscaux alors que l’essentiel de la fraude se situe au niveau des aides sociales.
Seulement, s’il est populaire de s’attaquer aux fraudeurs fiscaux, ou présumés tels, il est impossible de s’attaquer aux aides sociales … raison essentielle pour laquelle le gouvernement s’avère incapable de réduire les dépenses !
Par ailleurs, la promesse de rentrées fiscales à raison du renforcement des contrôles est en fait tout à fait hypothétique, alors que les dépenses sociales sont, elles, bien réelles et concernent les gens et leur vie de tous les jours ; ce qui explique que l’administration communique beaucoup moins sur les résultats réels de sa désormais fameuse « traque fiscale » dopée à l’IA et preuve s’il en est que le rendement espéré est en fait bien loin des annonces tonitruantes qui nous sont assénées régulièrement.
En effet, une chose est de s’attaquer à des fraudes fiscales dont on prétend qu’elles sont colossales, sans toutefois en avoir la preuve, alors que nous avons le pays le plus fiscalisé au monde, autre chose est de réduire des dépenses sociales déjà engagées et sur lesquelles leurs bénéficiaires comptent … absolument !
C’est en fait la sempiternelle rengaine qui nous est assénée que les déficits publics sont dus à la fraude fiscale et non à des dépenses publiques complètement délirantes !
En outre, il est probable que le tabassage fiscal a désormais atteint ses limites en application du principe de Laffer ; ce qui signifie que l’application de nouveaux impôts entrainera une baisse de la perception des autres selon une règle simple : les vases communicants !
Nous connaissons tous la faculté hors normes de Bercy à créer de nouveaux impôts et à exploiter les « gisements fiscaux » mais les revenus taxables ne sont pas indéfiniment extensibles ; autrement dit, les marges de manœuvre se réduisent … même si l’élite au pouvoir affecte de ne pas s’en inquiéter.
Fatalement, ce système suradministré et aux aides sociales omniprésentes a un cout astronomique pratiquement incompressible (la masse salariale de la fonction publique a bondi de 107 Mds € en 2024) ; ce qui explique que nous vivions dans un pays surfiscalisé avec une dépense publique qui brule, au bas mot, 50% de la richesse produite par le secteur privé.
D’ailleurs, les économies promises par F Bayrou à hauteur de 40 Mds€ devraient, en fin de compte, se traduire par une … augmentation de la pression fiscale de 20 Mds€ essentiellement non pas par la création de nouveaux impôts mais par la suppression ou la réduction de niches fiscales ou de “dépenses fiscales” y compris sur les plus modestes (emplois à domicile, retraités) !
Enfin, c’est ce qui serait espéré par le gouvernement …
Et, le pire, c’est qu’il est pratiquement impossible de se débarrasser de ce système car il s’auto contrôle et s’auto valide ; c’est à dire que tout opposant au système sera impitoyablement éliminé.
Rançon de cet état de fait, le système va continuer à embaucher des fonctionnaires et augmenter les dépenses publiques et … les impôts, jusqu’à la rupture, parce que les élites qui dirigent le pays (élus et hauts fonctionnaires qui sont les principaux bénéficiaires du système qu’ils contrôlent) ne sont absolument pas disposées à rogner sur leur train de vie et leurs avantages et que, pour ce qui concerne les aides sociales, ils ont peur des mouvements de la rue !
Le système finira forcément un jour par craquer, c’est inéluctable, mais nul ne sait quand ni comment !
En attendant, nous devrons encore supporter cette incapacité générale de l’Etat à se réformer, à résoudre les problèmes et ces dettes qui s’accumulent … dont il faudra un jour payer le prix.
Désespérant mais à la fois inévitable et inéluctable !
Bien cordialement à tous !
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En matière d’utilisation de l’Intelligence Artificielle par les services fiscaux,
notons que le sinistre syndicat “Solidaires Finances Publiques”,
ennemi déclaré de “Témoignage Fiscal” depuis 2019,
fait preuve d’un CYNISME ABSOLU,
puisqu’il la RECOMMANDE vivement
lorsqu’elle lui permet de SURVEILLER LE CONTRIBUABLE
et de TRAQUER ainsi le “supposé” FRAUDEUR,
mais la CONDAMNE formellement
lorsque cette dernière REMPLACE L’AGENT FISCAL dans
ses missions premières et attributions quotidiennes, servant à justifier ainsi
des SUPPRESSIONS DE POSTES dans l’administration.
Rappelons au passage que ce syndicat
PRO-MELENCHON
(qui vantait, SANS RIGOLER, en 2017,
chez ce candidat :
“le baroudeur de la politique” et
“l’homme honnête, bourreau de travail,
porté sur la réflexion et l’écoute” !!!)
EST à l’extrême-POINTE
DU COMBAT ANTI-TRUMP !
AUSSI,
MESSIEURS DUMAS, PHILOS,
MARCHAND ET REICHMAN,
VEUILLEZ, S.V.P., OUVRIR LES YEUX,
AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD,
ET CONVENIR,
UNE FOIS POUR TOUTES,
DE L’ERREUR TACTIQUE
QUE, DE LA MEILLEURE FOI DU MONDE, SANS DOUTE,
VOUS AVEZ COMMISE !
EN CHARGEANT DONALD TRUMP COMME VOUS L’AVEZ FAIT,
VOUS PARTAGEZ ET CAUTIONNEZ,
SANS JAMAIS VOUS EN APERCEVOIR,
L’ARGUMENTATION DE TOUS VOS ADVERSAIRES
(depuis la Macronie jusqu’à l’extrême-gauche)
ET LES CONFORTEZ DANS UNE IDEOLOGIE SECTAIRE, QUI,
AU FINAL, “VOUS TUERA” LES PREMIERS ET
DETRUIRA VOTRE OEUVRE ANTI-FISCALE !
C’EST D’UNE INSIGNE MALADRESSE
ET D’UNE FOLLE IMPRUDENCE !
EN M’OPPOSANT à VOUS SUR CE POINT PRECIS,
J’AI FAIT TOUT CE QUE J’AI PU POUR VOUS
RAMENER à LA RAISON !
Moralité :
POUR SAUVER “Témoignage Fiscal”,
IL FAUT SE MONTRER PARFOIS…
PLUS “DUMAS” QU’ HENRI DUMAS !!!
Et c’est signé : “Un ami acharné !”