LA TRAQUE DES « FRAUDEURS » FISCAUX ENFIN AUTORISEE SUR INTERNET.

Enfin Bercy peut se frotter les mains, 1984 n’est plus un rêve.
La traque est enfin complète et la boucle est bouclée.

Plus personne ne doit pouvoir y échapper.

Le ministère de la pensée a aboli le dernier minuscule espace de liberté qui nous restait.
Le triomphe des fonctionnaires bureaucrates est complet.
Notre conseil des « sages » a parlé et c’est terminados, fini de rire et d’essayer de garder quelques sous pour soi.
Nous allons dans peu de temps dépasser la Chine dans la surveillance 24h sur 24. Et la dénonciation est remise à l’honneur.
Méfiez-vous de votre voisin .
Chez nous, Big Brother n’est pas idéologique, il est fiscal : C’est Bercy, cet Ami qui vous veut du bien. Votre bien!

Bercy règne sans partage, « au nom du célèbre bien commun (que le monde entier nous envie) » sur le remplissage sans fin de notre Tonneau des Danaïdes qui sert en priorité à faire vivre notre nouvelle oligarchie de fonctionnaires. Hauts, petits ou assimilés.
Toujours plus haut, toujours loin dans le flicage et donc, suite logique de celui-ci, le pillage par la coercition.
Qui parle de pillage et de coercition ? Qui ose dire cela ?
Nous sommes en démocratie que diable et le Grand Frère (version française) n’agit uniquement que pour le Bien commun.
Il faut éradiquer en priorité, nous répète quotidiennement Grand Frère, à grand renfort de phrases fumeuses et creuses en novlangue, l’ennemi intérieur avant toute chose, cette fameuse 5eme colonne qui empêche le peuple d’être pleinement heureux : ces fumiers de fraudeurs fiscaux.
Bientôt les sages, nos sages autoriseront l’arrestation et la détention dans des camps de rééducation toute fraude fiscale (ce sera le terme officiel employé pour toute contestation) par la police de la pensée.
Les fraudeurs disparaitront la nuit sans faire de bruit et personne ne s’en inquiétera ni ne protestera.
Vous n’avais jamais vraiment contesté quand vous pouviez encore le faire et bien maintenant c’est trop tard, Big Brother est là.
Bonne Année !

E.Bolling

 

Reuters27 décembre 2019

LA TRAQUE DES FRAUDEURS FISCAUX SUR INTERNET VALIDÉE SOUS CONDITIONS

Le Conseil constitutionnel annonce vendredi avoir partiellement censuré l’article de la loi de finances 2020 instaurant pour trois ans une « traque » des fraudeurs fiscaux présumés sur les réseaux sociaux, mais autorise son expérimentation sous réserve de strictes garanties sur le respect de la vie privée.

Le gouvernement veut expérimenter un algorithme d’intelligence artificielle (IA) lui permettant de repérer de fausses domiciliations fiscales ou du commerce illicite, notamment, sur internet.

Cette initiative a suscité les inquiétudes de nombreux députés, qui avaient saisi le Conseil constitutionnel, et de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), qui s’émeut de potentielles atteintes au respect de la vie privée.

Dans sa décision, le Conseil constitutionnel estime que « les dispositions contestées portent atteinte au droit au respect de la vie privée ».

« Dans la mesure où elles sont susceptibles de dissuader d’utiliser de tels services ou de conduire à en limiter l’utilisation, elles portent également atteinte à l’exercice de la liberté d’expression et de communication », ajoute-t-il.

Mais les « Sages » jugent toutefois que le législateur poursuit légitimement « l’objectif de valeur constitutionnelle de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales. »

Ils demandent en conséquence que ne soient collectés et exploités que « les contenus se rapportant à la personne qui les a délibérément divulgués ». Sont implicitement évoqués des sites comme Twitter, Instagram, Facebook ou les sites de revente en ligne entre particuliers.

« Ne peuvent faire l’objet d’aucune exploitation à des fins de recherche de manquements ou d’infractions les données qui révèlent la prétendue origine raciale ou l’origine ethnique, les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques ou l’appartenance syndicale d’une personne, les données génétiques et biométriques et celles concernant la santé et la vie ou l’orientation sexuelles », souligne le Conseil.

« Il appartiendra au pouvoir réglementaire de veiller, sous le contrôle du juge, à ce que les algorithmes utilisés » ne permettent de collecter que les données strictement nécessaires à la lutte contre la fraude fiscale, est-il précisé.

et toujours:
https://temoignagefiscal.com/bercy-lempire-du-mal-et-la-citadelle-de-tous-les-abus/

LISTE DES IMPÔTS ET TAXES EN FRANCE. Prenez votre souffle et votre temps ! calez-vous bien sur votre fauteuil

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3 réflexions sur « LA TRAQUE DES « FRAUDEURS » FISCAUX ENFIN AUTORISEE SUR INTERNET. »

  1. La fraude à la Sécu est connue depuis longtemps …
    Le problème la concernant est que les fraudeurs sont essentiellement des gens pauvres pour lesquels la fraude représente un revenu de complément.
    Notre bureaucratie le sait et sait surtout que les sommes indument versées sont souvent irrécupérables…
    Par contre, la fraude fiscale est perçue comme un « gisement » fiscal plus prometteur puisque par principe les fraudeurs sont les riches ou présumés tels …
    Pour l’instant, l’IA devrait être utilisée essentiellement pour faire des rapprochements entre les situations déclarées et les situations réelles des personnes qui se prétendent expatriées mais qui vivent en France mais ne paient pas d’impots en France !
    La technique est de faire des croisements entre les appels téléphoniques, les billets de trains (enfin quand il fonctionne), les billets d’avions, les utilisations de cartes bancaires même étrangères, les chambres d’hotels et locations faites en France (appartements, voitures …) …
    Car le fraudeur découvert est lourdement sanctionné : majorations +pénalités qui peuvent multiplier par 3 ou 4 l’impot réellement éludé …

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