Tout en toi n’était que beauté,
Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
Tout pour celui qui sait,
Que je connais : je le suis
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Notre ensemble est végétal,
Toi la fleur moi la tige.
Cela peut paraître trivial,
Ce n’est pourtant que vertige.
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Forces de l’univers
Tout et rien sont en nous,
Nous n’avons besoin que d’eau et d’air
Tout le reste on s’en fout.
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Qui a fauché le champ ou nous vivions ?
Nous laissant seuls, fanés
Pour tous dont la vision
Ne perçoit que l’instantané.
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Pour moi rien n’a changé
Nul ne peut nous délier
Sans toi je ne suis qu’une herbe coupée
Un chaume qui blesse les pieds.
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Sommet de l’écologie,
Notre couple en est
L’élément naturel le plus abouti,
N’en déplaise aux mal assemblés.
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Notre fleur va disparaître,
Racines et graines comprises.
Nous avons eu l’impression d’être,
Était-ce une méprise ?
» vertiges » ou ( vestiges ) de l’amour …. ? 🙂
Vous pouvez être meilleur Frédéric, vous m’avez habitué à mieux…. pas bon la facilité.