Le pseudo libéral vilipendé par les ultras gauchistes vient de dévoiler sa véritable vision de la société : le contrôle, tout le contrôle et rien que le contrôle ; ce qui rappelle étrangement le fondateur du fascisme, Mussolini qui affirmait : tout dans l’Etat, rien contre l’Etat, rien en dehors de l’Etat.
En effet, E Macron a déclaré récemment qu’il voulait faire labelliser les médias en ligne afin de « guider les préférences des lecteurs … » et lutter contre la diffusion de fausses nouvelles.
L’argument massue utilisé est qu’il faut s’assurer que l’information reste neutre, et il faudrait donc financer (avec l’inépuisable argent public que nous n’avons pas) des structures qui assureraient cette neutralité.
Evidemment, de manière sournoise, il ne dit pas qu’il va contrôler les médias directement mais les faire contrôler par une autorité ad hoc, un conseil de déontologie, un peu comme l’Arcom qui contrôle les chaines de télé avec l’a priori évident en faveur des chaines publiques que l’on connait !
Et ce n’est pas la première fois qu’il lui vient des idées de régulation de l’information puisqu’il avait déjà promu la création du Conseil de déontologie journalistique en 2019 mais aussi un espace gouvernemental de l’information concernant le Covid avec une ostracisation des non vaccinés !
Il vient en fait de dévoiler sa vision de l’information qui doit rester … sous le contrôle de l’Etat comme au temps du général De Gaulle et de l’Ortf …
Seulement, la labellisation des médias n’est rien d’autre qu’une tentative de vouloir contrôler les médias et l’information. Car, vouloir réguler l’information c’est nécessairement la contrôler et le contrôle a toujours lieu dans le même sens : toujours moins de liberté et toujours plus de propagande gouvernementale avec à terme l’interdiction des médias estimés non conformes car, inéluctablement, il y aura les bons médias et les mauvais médias …
Cette suspicion se renforce lorsque l’on sait que, chez lui le dialogue démocratique, c’est tais-toi c’est moi qui parle ainsi qu’on a pu le constater avec la conférence citoyenne post gilets jaunes où il assommait son auditoire pendant des heures entières parce qu’en vérité, il n’admet pas qu’on ait une opinion différente de la sienne !
Une mauvaise idée pas du tout libérale
Confier une telle mission à des journalistes triés sur le volet ne constitue pas une garantie de neutralité car on sait que la neutralité n’existe pas surtout lorsque l’on écoute les radios publiques censées justement avoir un devoir de neutralité (Cf : France info surnommé bolcho info).
En outre, un comité de journalistes payés par l’Etat finira forcément par devenir complaisant avec celui-ci et que fera-t-il alors lorsqu’il aura connaissance de mensonges d’Etat ?
Car, on sait que quand un Etat est aux mains d’une clique ou d’une coterie ou d’un groupe, le contrôle de l’information sera évidemment exercé directement au profit de celui-ci !
Du conseil de régulation au ministère de la vérité il n’y a qu’un pas car à partir de quand passe-t-on du contrôle à la propagande puis au mensonge ?
Ce qu’E Macron ne semble pas avoir compris, c’est qu’il n’y a pas de propriétaire de la vérité sauf à tomber dans le système décrit par G Orwell dans son livre prémonitoire 1984. On peut aussi se souvenir du docteur Goebbels, ministre de la propagande du IIIème Reich, qui s’y connaissait en matière de manipulation de l’information et de diffusion de fausses nouvelles, et qui avait clairement formulé qu’un « énorme mensonge suffisamment répété finit par devenir la vérité ».
Il s’agit évidemment d’une atteinte gravissime aux libertés individuelles ; on en revient, ni plus ni moins, à la Pravda de l’Etat soviétique.
En outre, il s’avère que le premier diffuseur de fake news est … l’Etat lui-même avec la conclusion qui s’impose : Les seules fakes autorisées par l’autorité ad hoc seront celles diffusées par l’Etat et la télé publique !
Ce genre de proposition ne peut amener qu’à une critique en règle de l’individu dont on sait que c’est un étatiste pur sucre malgré ses rodomontades « choose France » et autres billevesées prétendument libérales et pro entreprises !
N’ayant jamais exercé aucun mandat électif auparavant, arrivé au pouvoir à la suite d’un coup d’Etat judiciaire monté à la fois par les hauts fonctionnaires, les magistrats et les élites du capitalisme de connivence, on nous l’a présenté comme celui qui allait révolutionner la politique française et changer l’Etat !
Huit ans plus tard, le constat est tout simplement catastrophique !
Individu sans conviction, manipulateur, narcissique, refusant la contradiction ; même au niveau électoral puisqu’il persiste à nommer un premier ministre de son camp alors que la carte électorale (par sa faute d’ailleurs) a changé …
Il exploite, jusqu’à la corde, les plus mauvais côtés de la Vème république et se maintient à ses fonctions malgré une détestation populaire totalement inédite !
L’explication est simple et tient en un seul mot : Elitisme
E Macron se perçoit comme faisant partie d’une élite qui doit dire la bonne parole à un « bon peuple » incapable de discernement et ce projet n’est finalement que la transposition de notre actuel système éducatif à deux vitesses avec une masse de la population limitée à des considérations éducatives basiques dont le but est de la maintenir dans un état de sujétion et des emplois subalternes et une élite qui a droit à tous les égards, à tous les avantages et à tous les privilèges.
En fait, E Macron estime que le “bon peuple” ne peut pas comprendre l’importance de sa mission !
On sait que le pouvoir rend fou et que le pouvoir absolu rend fou absolument ; et c’est bien le problème de la Vème république qui confère trop de pouvoirs, sans contrepouvoirs, à un seul homme avec le risque, si l’individu est médiocre, de conséquences catastrophiques !
Et ce sont les français qui paieront ces conséquences ; comme toujours !
Bien cordialement à tous !
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