De l’intérêt des grands principes !
La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 est partie intégrante de la Constitution du 4 octobre 1958, qui régit la République française. L’article II de la Déclaration définit « les droits naturels et imprescriptibles de l’homme : la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. »
Aucun de ces droits n’est respecté en France. Et nous acceptons de vivre sous tel un régime politique ! Tout comme les Européens de l’Est ont accepté pendant 74 ans de vivre sous le communisme, ainsi qu’encore aujourd’hui les Chinois, les Coréens du Nord et les Cubains.
Il existe en France un Conseil constitutionnel chargé de veiller au respect de la Constitution. Seuls 60 députés ou sénateurs pouvaient originellement le saisir, mais depuis 2008, les citoyens peuvent aussi le saisir d’une « question prioritaire de constitutionnalité » (QPC), afin de savoir si une loi qu’on leur applique est conforme à la Constitution.
Cette grande novation a été réduite à néant par la faute de la justice qui s’évertue à bloquer toute QPC dérangeante à ses yeux, et par le Conseil constitutionnel lui-même qui n’est préoccupé que de la retraite des tirailleurs sénégalais !
Bref, la France nage en plein arbitraire et ne respecte aucun des droits de ses citoyens. Ces derniers le savent parfaitement, mais blasés comme le sont les vieux peuples, se disent que « c’est ainsi », formule qui en dit long sur la combativité de ceux qui l’emploient.
Les dirigeants de l’Union soviétique ne craignaient que les dissidents. Ils savaient que le peuple, tenu sous la férule, ne pourrait pas se révolter, mais qu’un seul homme épris de liberté pourrait abattre le régime.
Nous en sommes là en France. Et c’est pourquoi ceux qui veulent libérer le pays de la dictature étatique doivent adopter une stratégie apte à leur donner la victoire.
Cette stratégie ne peut réussir qu’à la condition de s’appuyer sur les grands principes, car aucun gouvernement ne peut les réfuter ouvertement.
Si vous consultez les innombrables décisions du Conseil constitutionnel, vous constaterez qu’il se livre à d’incroyables contorsions pour affirmer d’une part l’existence de ces grands principes, et d’autre part pour justifier leur violation. Or rien, absolument rien, aucun argument, aucune argutie, ne peut justifier qu’on attente à la liberté, à la propriété, à la sûreté (qu’on appelle aujourd’hui la sécurité) et au droit qu’a chaque citoyen de résister à l’oppression.
Je suis convaincu que la voie du salut pour la France est d’appliquer ces grands principes fondateurs. Nous devons inlassablement les faire valoir devant toutes les instances et tous les pouvoirs. Pour les placer face à leurs responsabilités, pour les contraindre à assumer leur conduite.
Quand on regarde l’histoire des peuples, on constate toujours que ceux qui ont fini par faire respecter leurs droits sont ceux qui se sont attachés à un droit devenu incontestable. C’est ainsi que le colonialisme a été vaincu par le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, consacré par son inscription dans la Charte des Nations Unies de 1945.
Bien entendu, l’affirmation d’un droit ne permet pas de vaincre sans combattre, mais un combat ne reposant pas sur un droit fondamental n’a aucune chance de l’emporter face à la confusion des idées qu’excellent à créer les gouvernements félons.
Face à l’administration fiscale ou à celle de la Sécurité sociale, le droit à la propriété doit être sans cesse brandi, et ce ne sont que des exemples. Les misérables petites lois et règlements qu’on nous jette au visage doivent être ramenés à ce qu’elles sont : des insectes nuisibles.
Le roi est nu. Les Français croient voir son habit, mais il suffira d’un cri, ardemment répété, pour que tous s’aperçoivent de leur illusion.
Et pour que notre message s’appuie sur un grand Français, proclamons avec le général de Gaulle que « à la base de notre civilisation, il y a la liberté de chacun. »
Claude Reichman
Oui, mais je pense surtout que nous devons nous servir de ces principes comme une arme de destruction de nos adversaires. Ceux- ci nous ligotent et nous détruisent avec leurs lois tyranniques. Attaquons ces lois au nom des principes qu’elles violent. Quand on voit la déstabilisation que produit la simple révélation d’une ingérence judiciaire dans l’affaire Fillon, on peut espérer que le viol de la liberté ou de la propriété pourra être dévastateur si on l’utilise habilement.
Amitiés
Claude
Oui, les grands principes de la raison sont seuls capables de faire échec aux croyances et à leurs cortèges de malheurs.
Merci de le rappeler Claude.
« Il y a deux histoires en France, l’une que l’on enseigne dans les médias et qui ment, l’autre que l’on tait parce qu’elle recèle l’inavouable ». Certains ne veulent pas lire et entendre la vérité par ce qu’ils ne veulent pas que leurs illusions se détruisent.
Pour les mensonges il faut de la mémoire pour la vérité il faut du « COURAGE » !
« La justice en FRANCE pour votre curiosité un peu d’histoire mais pas seulement » cliquez pour lire la suite : https://developpement-mental-semantique.com/rappel-historique-de-la-justice-en-france/
Les membres de cette prétendue Convention de carton-pâte souhaitent ajouter un alinéa dans le préambule de la Constitution : « La conciliation des droits, libertés et principes qui en résultent ne saurait compromettre la préservation de l’environnement, patrimoine commun de l’humanité. »
https://www.contrepoints.org/2020/06/20/374071-la-convention-citoyenne-qui-efface-les-citoyens-dun-trait-de-plume?