Coronavirus : le révélateur

Le coronavirus aura appris — durablement sans doute — trois choses à ceux qu’il ne tuera pas :

– 1 – L’Etat n’existe pas

– 2 – La centralisation et l’égalitarisme son reflet sont le mal absolu

– 3 – Les hommes de l’Etat sont irresponsables, avides de pouvoir, cupides et mortifères.

L’Etat n’existe pas

Cet Etat que d’aucuns appellent de leurs vœux à tout bout de champ pour tout, que les hommes de l’Etat agitent telles les marionnettes à gaine d’un guignol dont ils sont les opérateurs, cet Etat est aux abonnés absents face au coronavirus.

Égaux à eux-mêmes, les hommes de l’Etat au nom de cet absent, de cet hologramme, interdisent à tout va. Car pour toute réponse en tout, ils n’ont qu’une solution : interdire, qui est l’expression basique du pouvoir.

Alors qu’il ne tient qu’à chacun de nous, non pas de ne pas attraper le virus, mais de pas le transmettre, les hommes de l’Etat se croient obligés au nom de l’Etat qui n’existe pas d’interdire massivement ce que chacun s’interdirait naturellement.

Ce faisant ils disloquent la société, le groupe, stupidement à l’intérieur de leurs frontières donc pour leur seul intérêt, puisque le virus n’est évidemment pas concerné par celles-ci.

Les italiens font très fort dans le théâtral, ils surjouent volontairement la pantomime étatique en paralysant leur pays. Magistrale magie qui va leur permettre de tenter de faire payer leur faillite consommée avant l’arrivée du coronavirus à la richissime Allemagne, Merkel a déjà la larme à l’œil.

La preuve nous est donc rapportée que l’Etat n’existe pas. Cette preuve est liée à l’extraordinaire démocratisation de l’information. Car le pouvoir n’existe que par la retenue d’information, l’initiation, le secret d’Etat.

Or internet dans le drame du coronavirus nous rend informés, plus sans doute que les hommes de l’Etat moins disponibles que nous pour le consulter.

Cette inversion de l’information est cocasse et porte un coup mortel à l’idée de l’Etat et à l’image des hommes de l’Etat, simples escrocs usurpateurs.

La centralisation et l’égalitarisme son reflet

Face au virus chacun de nous est seul. L’idée de solidarité et d’égalité ne résiste pas.

La centralisation, cette gangrène bureaucratique fille de la passion du pouvoir, qui s’appelle monopole dans une société ou l’économie prime sur la bureaucratie, la centralisation fait faillite.

Il fut un temps ou chaque ville moyenne abritait trois ou quatre cliniques. Cette diffusion de la force des soins serait bien utile aujourd’hui où la débrouille, la responsabilité individuelle, l’initiative personnelle seraient les seuls remparts crédibles face au virus.

Au lieu de cela nous avons des monstres administratifs, les hôpitaux, un seul par ville, voire un seul pour plusieurs villes, totalement déconnectés de la maladie qui est toujours individuelle.

En temps normal cette structure centralisée fait illusion par son volume. Son inadaptation à des missions de soins forcément individuelles n’est pas perceptible par le groupe, du fait de l’isolement sociétal de chaque malade. Mais quand tout le monde est malade en même temps, les tares du système sautent aux yeux de tous. A l’exclusion des croyants intégristes du collectivisme, évidemment, mais ceux-là…

Les hommes de l’Etat irresponsables

Au moment où j’écris ces lignes les élections municipales sont toujours programmées pour dans 48 heures.

Comment peut-on interdire les rassemblements de plus de 1.000 personnes, voire pire sous peu, et réunir plus de 40 millions de personnes pour aller voter ?

C’est à se demander si les hommes de l’Etat ont voté un jour avec le peuple, autrement que seuls devant les caméras.

Ont-ils participé aux files devant les tables de signature des listes électorales, devant les isoloirs ? Pensent-ils qu’investir l’isoloir juste derrière un malade contagieux est une bonne idée, un signe de civisme ? Ont-ils été assesseurs, tenant de l’urne ? Pensent-ils que le virus collé sur le bulletin de vote y reste sagement lors du dépouillement ?

Tout cela est scandaleux. Car de deux choses l’une, soit cette maladie est banale et n’a aucune raison de déclencher les mesures que l’on nous impose, soit cette maladie est dangereuse et réunir pour un vote plus de 40 millions de français est une écrasante responsabilité.

Je penche pour la deuxième hypothèse. Je me dis : pourquoi ?

Peut-être un peu le coût, mais ce ne peut pas être la raison profonde. Je crois tout simplement que les hommes de l’Etat s’accordent une importance démesurée.

Cette vue de l’esprit leur parait si fondamentale qu’ils sont prêts à tout faire pour qu’elle soit partagée par tous. Plier devant le virus serait, pour eux, un signe de faiblesse qui mettrait en danger leur théâtre de marionnette. Objectivement, ils n’ont pas tort.

Mais il est possible qu’ils n’arrivent pas à dissimuler les conséquences sanitaires de ce vote, si la maladie est du niveau de danger de contagion que l’on nous rapporte. Dans ce cas, les conséquences pour eux seront terribles.

Enfin, va voter qui veut, pour le résultat obtenu…. En ce qui me concerne, ce n’est pas là que j’attraperai le virus…

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

6 réflexions sur « Coronavirus : le révélateur »

  1. Cher Henri en effet A + de 50 Ans on ne reconnait plus les lettres de prés mais on reconnait les cons de loin. Une Réflexion =Les enfants acceptent la Vérité , les adolescents la tolèrent, les adultes la refusent, et les personnes âgées la détiennent.
    Et avec humour = « Je ne comprends pas pourquoi les gens en veulent tant au Gouvernement, il n’a pourtant rien fait  »

    Enfin dans la vie, il existe deux types de voleurs disait « Coluche »:
    1-Le voleur ordinaire : c’est celui qui vous vole votre argent, votre porte-feuille, votre montre, votre téléphone, etc.
    2-Le voleur politique :……..c’est celui qui vous vole votre avenir, vos rêves, votre savoir, votre salaire, votre éducation, votre santé, votre force, votre sourire, etc……
    Une grande différence entre ces deux types de voleurs, c’est que le voleur ordinaire vous choisit pour vous voler votre bien, tandis que le voleur politique, c’est vous qui le choisissez pour qu’il vous vole.
    Et l’autre grande différence, qui n’est pas des moindres, c’est que le voleur ordinaire est traqué par la police, tandis que le voleur politique est le plus souvent protégé par un convoi de police !

  2. Qu’ils fournissent des masques ,des lunettes et des gants à toute la population puisque c’est cela qui protège du coronavirus , avec tous les impôts et taxes qu’ils ponctionnent ,ils doivent avoir les moyens d’acheter et de distribuer des masques qui ont un prix de revient à 0.30€
    et comment un état responsable n’a pas prévu cela depuis le mois de décembre ?

    de reporter les élections municipales aurait été plus simple , ce n’est pas un péril en la demeure de voter , surtout lorsque l’on voit à quoi cela sert ,alors que le péril en la demeure est le virus qui s’installe partout .
    la France est toujours la meilleure c’est bien connu , à l’étranger les français passent pour des personnes suffisantes et imbues de leurs personnes , nous ne sommes pas « aimés » , on veut toujours donner des leçons .

  3. On avait aussi agité les peurs avec le SRAS, Bachelot et sa grande campagne de vaccination à la soviétique : un fiasco. La grippe tue tous les ans des personnes fragiles, Marcel Dassault est mort de la grippe malgré sa fortune.

    Le coronavirus fera des morts ni plus ni moins que la grippe ordinaire, les journalistes, certains labos pharmaceutiques verront leurs profits augmenter, les entreprises du spectacle, des transports, les restaurateurs auront de grosses pertes.

    Nous vivons dans un monde sophistiqué mais fragile. Comment voulez vous lutter efficacement contre une épidémie à propagation aérienne avec des bâtiments sans fenêtres qui s’ouvrent et chauffés à l’air pulsé et en particulier des hôpitaux, des trains à air conditionné, des métros et des autobus à l’air vicié, des avions qui raccourcissent les distances et des salles de spectacles, des stades où on amasse 5000 voire 10000 individus ?

    Nous n’avons plus de sanatoriums ni de lazarets et ainsi le malade très contagieux, très dangereux se retrouve à un étage, à porté d’ascenseur du cardiaque, du diabétique, de la femme enceinte dans le même bâtiment hospitalier climatisé.

    Les antibiotiques ont modifié les habitudes des médecins qui ont moins l’expérience des épidémies mortifères et les infrastructures de santé. Le formol n’est plus dans les habitudes, ni même l’éther, les infirmières se lavent les mains tout en portant des bagues, les internes mangent à la cantine avec leurs blouses blanches de service…

    On assiste à beaucoup d’agitation de la part des états, « tout est sous contrôle », vaste blague. Ils savent leur impuissance mais il faut que le peuple l’ignore, ils perdraient leur autorité.

    Pénurie de masques de protection (qui ne sont qu’un pis-aller) parce que fabriqués en Chine ou en Inde, tout comme la plupart de nos médicaments d’ailleurs (la France est resté 3 ans sans pénicilline G seul traitement vraiment efficace contre la syphilis, la France n’est même plus fichu de fabriquer du paracétamol, l’Allemagne non plus d’ailleurs).

    Pénurie de gel hydroalcoolique, à défaut de quémander de la vodka auprès de Vlad le terrible pour se désinfecter les mains, le gouvernement après avoir quasiment interdit en 2014 aux pharmaciens d’officine de réaliser des préparations vient de pondre un décret pour les autoriser à mélanger de l’alcool, de la glycérine et de l’eau oxygéné, à croire qu’ils n’en étaient pas capables d’eux-mêmes … heureusement Macron est là.

    Bientôt la ménagère devra suivre une formation auprès de l’AFPA pour faire sa mayonnaise, non mais je ne rigole pas déjà qu’il est interdit aux restaurateurs d’utiliser des frais et qu’aux US les yaourts conservent 6 mois, on n ‘est plus à un principe de précaution près.

    Et aussi on ferme les frontières, il y a peu on nous disait au sujet de nos migrants que c’était impossible, d’ailleurs ceux-ci ne sont-ils pas en partie responsables de l’épidémie ? Sujet délicat en période électorale…

    Pour conclure, un bon geste Monsieur Dumas, si par malheur vous êtes atteint, ne manquez pas de vous rendre à Bercy et de postillonner à tout va, vous ferez oeuvre utile.

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