Confinés un jour, confinés toujours.

Ce deuxième mois de confinement s’annonce plus tendu que le premier. Les conséquences du confinement commencent à se dessiner.

Elles sont de deux ordres :

– vacances prolongées pour les protégés du système, majorité.

– angoisses existentialistes pour les exposés du système, minorité.

C’est une situation que je connais bien.

J’ai été confiné par le fisc il y a vingt ans. C’est-à-dire que, pour un motif irréel, le fisc m’a déclaré « fraudeur fiscal » et a installé autour de moi une barrière de confinement social allant de la paralysie de ma trésorerie, d’interdictions bancaires, à une inexistence judiciaire annihilant tout recours contre mon confinement. Un vaste geste barrière en quelque sorte, m’éliminant du groupe.

Depuis j’attends en dépérissant. Ma disparition définitive prévue en Avril ou Mai est repoussée de quelques mois du fait du confinement général qui vient perturber mon confinement individuel.

Le couperet mortel va tomber pour moi, la mécanique est la même pour vous, je vous explique.

On ne prend pas vraiment conscience immédiatement de ce qu’est le confinement. C’est un isolement par rapport au groupe, souhaité par la majorité du groupe, qui vous exclut insidieusement alors que vous ne le percevez pas.

Dans le cadre du « fraudeur fiscal » inventé, le piège pour lui est d’imaginer qu’il existe une justice et une conscience globale susceptibles de le réintégrer. Magistrale erreur.

Pour vous la situation est la suivante, si vous faites partie de ceux qui croient que les choses vont s’arranger, que votre utilité va être reconnue :

Vous vous trompez de société. Vous croyez être dans une société de droit, libérale, c’est ce que l’on vous rabâche à longueur de journées. Vous avez l’impression d’être un acteur incontournable de cette société au prétexte que c’est votre énergie qui anime par votre travail son économie.

En réalité vous êtes dans une société virtuelle, nationale-socialo-communiste, qui n’imagine pas un seul instant ce qu’est l’économie. Qui croit vivre des bienfaits d’une abstraction qu’elle appelle l’Etat, représentée par un clergé païen : les hommes de l’Etat.

Les membres de cette société n’ont qu’une seule attitude, qu’ils pensent responsable – qui l’est vu de leur prisme –, c’est la soumission et l’obéissance aux hommes de l’Etat, accompagnée d’une formidable appétence pour l’irresponsabilité.

Le deuxième mois de confinement va vous liquider économiquement, d’où votre début d’angoisse. Qui arrive trop tard.

Vous imaginez encore que ceux pour qui le confinement est une période de bonheur et d’irresponsabilité majeure vont prendre conscience du fait que votre disparition va détruire leur environnement économique, vous vous mettez largement le doigt dans l’œil.

Ils pensent au contraire, fonctionnaires, salariés du public, certains salariés du privé, bénéficiaires sociaux ou tout simplement croyants du communisme, de l’étatisme ou de l’écologie, que votre disparition va dégager le terrain et permettre l’avènement, souhaité par eux, d’une société collectiviste plus pure, d’où l’individualisme « affairiste » sera enfin éradiqué.

Qu’attendre des hommes de l’Etat qui vivent de la soumission de cette foule ? Des déclarations aussi fausses que vicelardes.

Ils sont assez cons pour s’être persuadés à coup de courbes et d’algorithmes qu’ils peuvent soit se passer de vous, soit vous soumettre encore une fois. Votre extrême faiblesse les arrange, croient-ils.

Et puis, ce n’est que leur nature qui s’exprime.

Peu à peu nous prenons conscience que le confinement global ne s’imposait pas. Qu’une gestion individuellement responsable de la pandémie aurait eu les mêmes résultats, voire meilleurs.

Mais la responsabilité individuelle n’est pas dans les gènes des hommes de l’Etat, élus par une majorité qui partage leur vision.

Ce qu’ils veulent, eux et leurs électeurs — largement majoritaires si l’on additionne leur éparpillement apparent — c’est interdire, contraindre. Ils sont dans un rapport sado-maso, dominant-soumis, inexplicable mais réel.

Leur justice n’est qu’un décorum, voyez comme ils s’en affranchissent au titre du terrorisme, de la pandémie, et bientôt – c’est annoncé – de l’intérêt majeur de la nation.

Vous allez tout perdre. Vous avez bien raison de commencer à vous inquiéter. Trop tard.

Ils savent pertinemment qu’ils vous tuent, ils s’en foutent.

Faites un petit effort de mémoire : les gilets jaunes. Une affaire qui démarre avec vous et qui finit avec eux. D’abord des indépendants qui s’indignent puis une clique de collectivistes qui récupère.

Vous n’avez que deux possibilités : accepter votre disparition ou résister. Résister ne voulant surement pas dire gueuler minoritairement sabre au clair, se faire massacrer.

Nous en reparlerons probablement.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

3 réflexions sur « Confinés un jour, confinés toujours. »

  1. Le confinement économique et social, c’est une situation que je connais bien également depuis 10 ans.

    Pour rappel, mariée durant 11 ans à un individu malhonnête ‘ déguisé en prince charmant, je me retrouve suspectée en 2010 et déclarée définitivement comme vous comme ‘fraudeur fiscal’.

    Salariée du privé dépossédée de tout en 2011 et laissée seule pour faire face aux conséquences des frasques de l’ex conjoint : 2 redressements fiscaux sur 4 années (Situation comptable et vérification de comptabilité.

    mon ex. exerçant une activité d’indépendant et refusant de remplir ses obligations fiscales : déclaration de TVA notamment. et bien décidé jusqu’ à ce jour à imposer à tous sa vision des choses : Chiffres d’affaires = résultat net

    Au final, mes années d’efforts pour gérer ‘en bon père de famille’ un patrimoine privé composé de 3 appartements qui avaient vocation à revenir en partie à mes enfants sont aujourd’hui réduites à néant.

    Réception d’ ATD chez l’employeur, occupation à 200 % de mon temps partagé entre ma défense et mon emploi que je finirais par lâcher complétement lessivée, ‘burn outé ‘

    Et comme vous, M.DUMAS, j’y croirai jusqu’au bout à ce système judiciaire ou la JUSTICE dans lequel j’injecterai bon gré mal gré près de 50 000 € !

    Cette somme me permettra de me débarrasser de mon bourreau sans un sou et privée de mes enfants (ayant été jugée trop fragile et manquant de rigueur dans la gestion du quotidien) par le juge au civil (je l’ai jamais rencontré ni vu de toute ma vie)

    Moi : Dommage qu’il me soit impossible de demander qu’il soit fait la preuve que Mr Le juge aurait fait mieux que moi s’il avait été à ma place.

    Quant à l’auteur des faits ‘fraudeur récidiviste’ ,

    il doit à ce jour, et à juste titre prés de 200 000 € à BERCY, reçoit une rente d’éducation pour les gamins, histoire de les éduquer à sa manière…

    Il coule des jours heureux… vous voyez M.DUMAS,

    moralité : c’est le camps des tricheurs que nous aurions du choisir pour nous en sortir

    C’est de cela dont nous nous rendons coupables à vie !

    Le gouvernement ‘actuel’ a fait de la violence infligée aux femmes, la cause prioritaire de son quinquennat,

    Moi : « non, c’est vrai ? sans blague ?  »

    J’ai à ma connaissance pas changé de sexe … ignorent-ils qu’il existe plusieurs types de violences ?

    Que la violence économique fait autant de dégâts si ce n’est plus que la violence physique ?

    A oui, mais voilà, si l’on en croit les témoignages pas encore assez nombreux sur ce blog pour sensibiliser les foules,

    BERCY est en fait acteur et encourage cette violence économique, peu importe ce qu’elle emporte sur son passage : des familles, des vies humaines…

    et je confirme que leur dignes représentants s’en foutent complément.

    Pour preuve , voici les réponses qui ont été données par BERCY à ma demande d’information légitime en tant que débiteur d’aliment sur la situation fiscale de mon ex. :

    1. Nous avons le regret de vous informer que m. UNTEL ne figure pas sur les listes des personnes assujetties à l’ IR de notre DDFIP sur les 3 dernières années.

    Moi : « ah, c’est étrange car il a la garde de mes 2 enfants mineurs domiciliés dans votre département, lesquels ne peuvent raisonnablement pas vivre tous seuls … » allez, je réitère la demande

    2. après nouvel examen, il apparaît qu’en raison du changement de domicile de monsieur untel …

    Moi : « ah bon ? il a déménagé ?

    donc vous confirmez que mes enfants mineurs s’assument tous seuls dans votre département ?

    (…) et d’obstacles techniques tenant à l’organisation de nos bases informatiques  »

    Moi : « elle a bon dos l’informatique lol …je suis dans l’informatique ..ou plutôt j’y étais, voulez vous que je vous offre mes services ?

    (…) le service qui vous a répondu ne disposait pas de l’ensemble des éléments.., il peut donc vous indiquer les revenus de m. UNTEL que pour une année

    Moi : ‘ah oui l’année qui a fait l’objet pour M. Untel d’un redressement et d’une hypothèque sur un bien commun’, à postériori de la séparation judiciaire , je vois :), c’est légal tout cela ?

    3. Par téléphone, on finira par me répondre que m. UNTEL ne fait aucune déclaration depuis plusieurs années.

    Moi :  » Ah d’accord, cela explique pourquoi je continue, bien que divorcée, d’être harcelée à la place de monsieur ,
    « ah oui, vous l’avez vu dernièrement et il allait bien et vous avez convenu d’un échéancier en début d’année qu’il n’a jamais respecté ? Non sans blague, cela fait 10 ans que cela dure, ils s’attendaient à quoi ?

    Tout cela pour en arriver à la même conclusion que vous :

    Personne ne protège les français et personne ne volera au secours de chacun

    qu’il s’agisse du système de santé,

    du système judiciaire lequel, a défaut d’établir une justice dans mon cas n’a fait qu ‘aggraver et cautionner mon dépouillement en même temps que celui de l’état (ou du peuple) et privé des enfants de leur mère

    L’état,
    le peuple;
    la solidarité, la grande ’cause collective’ , tout ceci n’est que litterature, mythe, baratin.

    Et dans mon cas, en plus d’une totale désillusion, il convient d’ajouter à l’ardoise la suppression par les représentants de l’état de tous mes leviers de motivation.

    Ils ont scié la branche sur laquelle ils étaient confortablement installés pour y faire la sieste, qu’ils se débrouillent …

  2. En résumé si tu es neutre en situation d’injustice , tu es complice.
    Et pourquoi le secteur privé est menacé, car une injustice faite ne fût-ce qu’à une seule personne est une menace pour nous tous sauf pour les administrations et affiliés. Il faut se réveiller et vite. Si rien n’est fait, la population du secteur privé devra encore apprendre à travailler plus au lieu de vivre pour nourrir cette médiocratie . Moralité la France était coupée en 2 maintenant elle est pliée en 4.

    Face à l’irresponsabilité des administrations françaises, de certains hauts Responsables, des politiques du passé, deux manières de le dire pour résoudre les problèmes de cette perte du goût du risque en France =
    -On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un révolver, qu’avec un mot gentil tout seul. Al Capone
    -Le plus grand mal , à part l’injustice, serait que l’auteur de l’injustice ne paie pas sa faute. PLATON
    La perte du goût du risque et l’irresponsabilité sont de mise en France.
    Rappel de mon coup de colère et mon analyse de la situation actuelle en France = cliquez pour lire la suite :
    https://developpement-mental-semantique.com/mon-coup-de-colere-et-mon-analyse-de-la-situation-actuelle/

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