Les actes de violence gratuite explosent de manière effrayante, fruits de la rencontre sur notre territoire entre des cultures insolubles. Un constat que le politiquement correct français n’autorisera jamais, ruinant nos chances de trouver des solutions.
Les faits ignobles de violence gratuite s’enchaînent et se ressemblent en ce début du mois de juillet.
A Bayonne, le chauffeur de bus Philippe Monguillot a été assassiné pour avoir demandé à des passagers d’acheter un ticket et de porter un masque. Dans le Lot-et-Garonne, la jeune gendarme Mélanie Lemée a été tuée par un chauffard multirécidiviste qui tentait de forcer un barrage. A Nantes, c’est une quarantenaire qui a été rouée de coups à six contre un lors du vol de son scooter. A Etampes, c’est un sapeur-pompier qui a été blessé par balles lors d’une intervention. A Montpellier, ce sont des jeunes qui ont été agressés au couteau dans le tramway, sans aucune autre raison que le plaisir de faire mal. Et des faits comparables se déroulent tous les jours, un peu partout.
Bien que totalement éludé par les journalistes chargés d’interroger Emmanuel Macron le 14 juillet, le sujet est dans l’air, et l’exaspération monte. Et comment ne pas être exaspéré après avoir constaté lors du confinement l’assiduité policière à verbaliser le quidam sur des chemins de forêt perdus ou des plages dynamiques vides, tandis que les jeunes de cités s’affichaient crânement autour d’un narguilé en bas de leur immeuble ?
Il y a déjà longtemps que nous ne sommes plus dans du simple deux poids deux mesures, ni dans l’habituelle faiblesse envers les forts et la force envers les faibles. Nous sommes au-delà, dans un séparatisme de fait, où une partie décroissante de la population française accepte encore de jouer le jeu de l’autorité, de payer ses amendes docilement et de respecter les lois, tandis que les autres s’affranchissent impunément de toutes les règles et tous les usages. Les principes élémentaires d’une vie en société – un territoire, un Droit applicable – s’effondrent sous nos yeux.
Une situation sans espoir
Malheureusement, aucune solution ne pourra être apportée à ce problème car pour ce faire, la France devrait faire une chose interdite par la Justice, l’Education nationale, les partis politiques, les médias, les militants et les réseaux sociaux : se confronter à la triste réalité des faits.
Le docteur Maurice Berger, psychiatre auprès de jeunes délinquants en centre éducatif fermé, nous éclaire pourtant sur cette violence gratuite dans son dernier livre intitulé : « Sur la violence gratuite en France », publié aux éditions de l’artilleur. Et contrairement au discours dominant, les causes n’ont rien d’économiques ou sociales, mais sont avant tout psychologiques et culturelles.
Les jeunes ultraviolents ont généralement été abandonnés, violentés ou méprisés par leurs parents. Si leurs besoins vitaux élémentaires de nutrition ou de propreté ont été assurés, leur besoins d’interactions, d’affection ou de jeux ont été totalement négligés. Ces jeunes se trouvent alors décalés par rapport au monde, parfois psychopathes, incapables de penser normalement, de se concentrer, d’imaginer, de faire semblant, ce qui explique qu’ils n’arrivent pas à situer les conséquences de leurs actes et qu’ils commettent dans le réel des atrocités dont ils auraient dû normalement comprendre le caractère ignoble lors de jeux. Plus terrifiantes encore sont les conséquences neurologiques, entre violence exacerbée et incapacité totale à identifier les émotions d’autrui ni ressentir d’empathie, qui peuvent les pousser à commettre les pires horreurs sans aucun remord.
Malheureusement, le docteur Berger a franchi une ligne rouge en donnant une précision qui lui vaudra d’être isolé et lynché : une écrasante majorité des enfants concernés est d’origine maghrébine.
Perdu. Tabou invoqué. Quiconque évoquera ce sujet sera voué aux gémonies, et le problème sera enterré. Il y a en France des sujets interdits.
La rencontre du feu et de l’huile
Nulle part pourtant il n’est question de mettre en avant un quelconque déterminisme racial ou une quelconque pensée raciste. Le sujet est au contraire pleinement culturel et la flambée de violence gratuite est le résultat de la rencontre de deux cultures insolubles. D’un côté, une culture patriarcale violente et négligente envers ses enfants, qui crée des bombes humaines à la chaîne ; et de l’autre une culture française lâche et laxiste dont la justice et l’éducation nationale se refusent à donner à ces enfants perdus les repères dont ils ont tant besoin.
Il n’y a malheureusement pas de recul possible en matière de multiculturalisme. Sous l’implacable pression démographique qu’elle orchestre elle-même par son Etat Providence, la culture française devient peu à peu une parmi d’autres sur son propre sol, incapable d’imposer ses principes et son droit aux autres cultures qui la réprouvent.
Tel est le prix à payer pour un pays qui oublie que sans normes et sans valeurs communes, il n’est pas de vivre ensemble possible, et que sans vivre ensemble aucune sécurité n’est envisageable (car la police peut bien être dévouée, il n’y a pas de meilleure sécurité qu’un voisin qui veut votre bien plutôt que votre mort).
Cette volonté de vivre ensemble, Ernest Renan la nommait « Nation ». Mais le mot aujourd’hui sent le soufre. Le Front National. Les heures les plus sombres. L’horreur, quasiment le nazisme.
L’alternative à l’Etat-Nation, c’est la société multiculturelle comme aux Etats-Unis, au Sri Lanka, en Suède ou en Belgique, qui subissent dans des proportions diverses des problèmes comparables aux nôtres.
Nous sommes donc engagés dans un mouvement démographiquement implacable, qui fait naître des problèmes graves dont nous nions l’existence avec la plus grande force, par pure idéologie. Dans ces conditions, aucun espoir de trouver une solution n’est permis, et les français vont devoir apprendre à vivre avec la violence gratuite au quotidien, partout, et tout le temps.
On ne peut pas mélanger les carpes et les lapins !