Interrogé sur cette expression tendance, Chat GPT nous dit : « L’expression « c’est lunaire » est souvent utilisée de manière familière pour décrire une situation ou un comportement qui semble totalement bizarre, décalé, surréaliste, ou même incompréhensible. Elle suggère quelque chose d’irréel, comme si cela venait d’un autre monde, souvent avec une connotation d’étonnement ou de perplexité. »
C’est exactement la situation de notre assemblée nationale étudiant le budget, n’est-il pas ?
Car enfin, où peut-on voir les voleurs faisant officiellement condamner à leur profit les volés ? En dehors de nos tribunaux et de notre Assemblée Nationale ?
Objectivement, quel tribunal, en dehors de la justice et du pouvoir français, peut se payer un tel gag ?
Fournel, le chef des quarante voleurs, connait la formule magique pour abonder la grotte fiscale, ce n’est pas « Sésame ouvre-toi », mais « contribuable aboule ton fric ».
Après avoir pillé la France, Fournel s’auto nomme premier ministre en se dissimulant adroitement derrière un bouquet de « Barnier », fleurs des Alpes un peu défraichies.
Et tout le monde avale la pilule.
Bien plus, une joyeuse bande de « cocktaileurs », dans leur night- club face à la Place de la Concorde, se prennent pour Kassim et participent aux festivités des mille et une nuits.
Une imitation de Morgiane essaie de nous persuader de son intégrité et de sa ruse, mais comme Alibaba, elle veut juste profiter du pillage en compagnie de sa famille…
Doit-on faire le dos rond ? Faire semblant de croire que tout va bien ? Où du moins que des gens sérieux s’efforceraient de trouver une solution, alors que le pillage au contraire s’intensifie.
Doit-on sacrifier notre liberté, notre vie, celle de nos enfants ?
Faire semblant de croire que notre ruche de petits insectes, que l’on appelle humanité, met en danger la planète par sa seule présence ? Alors qu’il s’agit simplement de dissimuler notre médiocrité, notre insignifiance, par une énormité de conséquences invérifiées journellement, qui n’ont pour but que de nous donner une importance que nous n’avons pas. Tout ça pour nous piller…
C’est effectivement… « lunaire ».
Et pourtant, qui ouvre les yeux pour constater la réalité, pas pour remplacer le pillage actuel par un autre : La presse ? Les réseaux sociaux ? Les instances supérieures ? La population ? Les démocrates ? Pas que je sache…
Le pire est que notre situation ne parait pas isolée, que le 21ème siècle semble effectivement se préparer à être le siècle du pillage. Celui qui n’est pas né escroc, violent, sans scrupule, menteur, va probablement souffrir et disparaître sans laisser de trace, comme c’est mon cas et celui de nombreux lecteurs de ce blog… que bien peu lisent…
Est-il un endroit épargné sur cette terre. On parle de ceux qui sont allés ailleurs, en Chine, en Russie, aux Etats-Unis… ? Partout ils ont trouvé la même situation, liée à la même croyance : le droit au pillage pour les despotes du pouvoir, pour les hommes de l’Etat —quelle que soit sa forme — et leurs affidés.
Est-ce donc la condition humaine ?
Le progrès, la capitalisation qui le permet, ont-ils été une exception ? L’obscurantisme doit-il être irrémédiablement la règle ? Sommes-nous les futures îles de Pâques ?
La réussite génère tant de haine qu’elle ne peut perdurer ? En gros c’est le constat global.
Bienvenue donc aux barbares, aux grossiers personnages, aux pillards, aux geignards, aux faux-culs, aux lâches, aux escrocs, aux fainéants, aux irresponsables, aux serviles, aux délateurs… le monde leur appartient…
Devenir plus escroc que les escrocs est probablement accessible, voire les dépasser dans leur vice, mais pour quel résultat ? Une accélération du chaos ?
Aucun intérêt. Il ne reste donc qu’à attendre. La patience est la qualité essentielle aujourd’hui. Ce n’est pas mon fort…
Bien à vous. H. Dumas
Je vous suis depuis très longtemps, sans avoir commenté car n’ayant rien d’utile à apporter. Je sens un découragement après ce trop long combat. Votre travail m’a aidé à réfléchir et à débattre avec mon entourage et beaucoup de gens partagent vos idées. C’est vrai que ce sont les discrets, sans défense. Ces injustices se perpétuent dans l’histoire, je le crains. Les dénonçer et les analyser n’est pas vain, les graines mettent très longtemps à pousser, mais ce n’est certainement pas vain…
Promotion de l’oisiveté ;
ruine de l’industrie ;
mirage du « retour à la terre »;
écroulement des institutions ;
renversement de la morale ;
violence et pillage tolérés ;
tyrannie des médiocres ;
idéologie rouge ;
autant de fléaux entrevus,
dès 1849, par le fabuliste VIENNET,
dans ce MORCEAU MAGNIFIQUE,
plus que jamais digne d’être lu, recopié, appris, récité, et même, s’il le faut, encadré !
[Extrait de : « A tout le monde », figurant dans le recueil : « Epîtres et Satires ». (5e édition, 1860)]
« Poussés par l’ouragan qui broyant dans ses ailes
Les vieilles lois de France et ses chartes nouvelles,
Nous courrons, sur la pente où le trône a péri,
De Rollin à Barbès, de Barbès à Blanqui.
L’avez-vous entendu, ce dictateur suprême ?
A tout ce qui possède il a dit anathème.
Le noble, le bourgeois, l’artisan n’est plus rien.
Le prolétaire armé sera seul citoyen.
Contre sa loi terrible il n’est plus de refuge.
L’assassin montera sur le trône du juge.
De mon pays, grand Dieu ! détourne ces horreurs.
Voudrais-tu qu’un ramas d’ignobles ravageurs,
Reprenant de Baboeuf les horribles doctrines,
Couvrît le sol français de sang et de ruines ;
Changeât le droit en crime et le crime en vertu ;
Accomplît de Marat l’ouvrage interrompu ?
Et, vous peuple des champs, ouvriers de nos villes,
Seriez-vous plus heureux, plus libres, plus tranquilles ?
Aux pièges qu’on vous tend hâtez-vous d’échapper.
Ces fauteurs d’anarchie ont-ils pu vous tromper ?
Regardez-les au front. Vous y verrez paraître
Les stigmates du vice et du crime peut-être.
Quel autre qu’un bandit, un infâme assassin,
Vous mettrait le poignard et la torche à la main ?
Travailleurs, que nourrit le luxe et l’industrie,
Gardez-vous de tarir ces deux sources de vie.
Du pillage, du vol qui vous aurait séduits,
Vos familles jamais ne cueilleraient les fruits.
Aux produits de la terre on voudrait vous réduire !
La terre à nos besoins ne peut seule suffire.
A peine obtiendrez-vous pour prix de vos sueurs,
Ce que donne à l’enfant le plus doux des labeurs.
Et qui de ces produits règlerait le partage ?
Le caprice brutal d’un tribun de village,
D’un vaurien, qui demande à la communauté,
Non le droit au travail, mais à l’oisiveté.
C’est pour vous imposer leur détestable chaîne,
Que d’un patron, d’un maître, ils vous soufflent la haine.
C’est une égalité de misère et de faim,
C’est la guerre civile et la guerre sans fin,
Que vous apporteraient ces tyrans homicides.
Rejetez loin de vous ces conseillers perfides,
Qui prétendent venger par des atrocités,
Je ne sais quels abus au vieux monde imputés.
Leurs reproches menteurs fussent-ils légitimes,
On ne répare point des abus par des crimes. »
Merci à Sébastien Millerand pour nous avoir donné connaissance de ce beau texte.
Merci à Henri Dumas, mais vous continuez de prendre tous les risques…
Quelle diatribe ! A juste raison