C’est grave docteur, très grave…

Le 13 mai 2025, à 16h58, je reçois ceci

Ce mail m’est adressé par la banque de ma société, la célèbre Société Générale, dont je suis le client accidentel.

En effet, sous les coups de boutoir de l’escroc fiscal Bercy, ma ruine fut telle que mes banquiers, en 2016, m’interdirent de banque. Aussi sans doute pour plaire à Bercy.

J’ai donc saisi la Banque de France pour avoir un banquier désigné, ce fut la Société Marseillaise de Crédit qui eut cet honneur, je plaisante évidemment. Donc compte “entrouverts” chez ces gens : pas de découvert, pas de carte de crédit à paiement différé, etc… Ils ne peuvent pas me virer et je ne peux pas partir. J’ai un dossier bancaire que je ne peux pas consulter, mais qui fait sourire mièvrement et hypocritement tout banquier qui l’ouvre devant moi. Car tous y ont accès, du dernier guichetier au ponte PDG.

Puis la SMC a été rachetée par la Société Générale, et moi avec. Depuis ce rachat, je suis toujours à la Société Générale, toujours dans les mêmes conditions de misère bancaire, avec des frais dont nous reparlerons un jour. Car il faut savoir que les banquiers font leur beurre sur les petites gens. Ils perçoivent sur eux toute une kyrielle de mini-factures, en plus des prêts inutiles et chers qu’ils leur consentent. Pendant qu’ils déroulent le tapis rouge et la gratuité des frais aux riches, tout en prônant publiquement la défense des pauvres, de ceux qu’ils entubent.

Ceci-dit, revenons à ce mail psychédélique. Voici la situation.

Evidemment ma vie matérielle est compliqué, vous vous en doutez. Après quarante ans de vie professionnelle marquée par le travail, la passion et l’intégrité, ce qui n’est pas contesté par ceux qui me connaissent, Bercy m’a tué.

Donc plus de trésorerie, plus de chantier possible, plus de projet aboutissant.

Il fallait bien continuer à vivre ne serait-ce que pour lutter, pour rendre coup pour coup, pour expliquer et apporter sa pierre à un sursaut social espéré. Qui n’arrive pas bien vite… entre nous.

De mes années de conquêtes économiques raisonnées et peut-être intuitives utilement, il m’est resté un stock, que j’ai défendu bec et ongle contre les naufrageurs attirés par mon sang répandu par Bercy.

Quand il le faut, et si le marché le veut, je vends un peu de stock. Il me protège encore de la grande misère, peut-être pas jusqu’au bout, sauf si le bout de Bercy arrive avant le mien… ce qui aujourd’hui n’est pas complètement impossible.

Donc récemment j’ai vendu un garage, et le notaire rédacteur de l’acte a viré la somme sur le compte de la société venderesse.

J’ai fait un chèque de 20 000€ de cette société vers une autre plus active, dont les besoins sont plus importants, qui sert un peu de holding, si on peut employer un mot aussi pompeux pour des activités aussi modestes.

ET… ce chèque ne peut pas être encaissé immédiatement par SG, il doit faire l’objet d’un contrôle… de risque m’a dit mon « conseiller bancaire » au téléphone !!!

J’ai demandé : Quel risque pour la SG ? En effet, ce chèque est tiré de la BNP, juste à côté, et en dehors d’être sans provision, ce qui n’est pas un risque pour la SG puisqu’il ne sera sur mon compte qu’après compensation, je ne vois pas de situation à risque.

Pendant ce temps cette somme n’est plus sur mon compte à la BNP et elle n’est pas non plus sur mon compte à la SG. Où est-elle et pourquoi ? Une seule certitude, je ne l’ai plus…

Si, comme cela tombe sous le sens, la SG n’a aucun risque à surveiller ici et ferait mieux de surveiller les risques qu’elle prend en finançant avec mon argent les bons du trésor qu’elle achète en abondance, qui surveille mon argent et pourquoi ?

A cette question le banquier répond que c’est la loi. Que ce n’est pas dirigé contre moi.

A bon ? Il y aurait donc une loi qui permet de bloquer l’argent que nous confions à nos banquiers, pour surveillance ?

Mais les choses ne s’arrêtent pas là.

Finalement cet aimable banquier, en effet — bien que bafouillant des arguments délirants – il était gentil, au point que s’en était navrant.

Il me dit, tout dépôt de chèque d’une certaine somme, ici 20 000 €, doit être accompagné d’une explication !!!

Quand je lui dis : « mais vous déconnez, imaginez qu’à la fin du mois je prenne votre salaire, que je vous dise que je vais voir s’il n’est pas risqué, et que je ne vous le rende que quelques jours plus tard, si je vous le rends, si je ne vous le saisis pas. » Il ne répond rien.

Je lui demande s’il me prend pour un trafiquant de drogue ? Tout de suite il se défausse, il n’est pour rien dans tout cela, sa banque non plus… c’est la loi.

Je reste sur mon questionnement, qui décide de surveiller mes mouvements bancaires et pourquoi ? Quel peut être le résultat ? Quelqu’un peut-il bloquer mon chèque, m’en priver pour le surveiller plus longtemps ? Carrément me le piquer ?

Là, ça ne le fait plus. Qui sont-ils ? Où vont-ils ? Qui sont les députés qui auraient voté cela ? Quelles seraient leurs motivations ? Peut-on vivre et travailler dans ces conditions ?

Nous ne sommes plus un pays libre. Nous sommes sous une dictature, et on ne sait même pas qui en est le maître.

Jamais je n’aurais cru voir ça un jour. Ça va mal docteur….

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

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