Il ne se passe pas une journée sans que les hommes de l’Etat ne s’attaquent à une liberté au motif… de notre bien-être, empirant ainsi, jour après jour, notre condition humaine déjà en elle-même contraignante.
Et cela toutes tendances politiques confondues, y compris même les simples aspirants à la situation d’hommes de l’Etat.
Comment cela est-il possible ? Pourquoi ont-ils ce besoin irrépressible de nous faire du mal pour notre bien ? Quels sont les moteurs de cet éternel contraste ?
Comment peuvent-ils, inlassablement, accumuler ces interdits qui nous bouffent, nous désespèrent et transforment nos journées en sombres tunnels sans espoir ?
Ils vont, sans vergogne, jusqu’à s’immiscer dans notre mort, que ce soit par la menace individuelle ou collective, par carrément le passage à l’acte ou encore par une prétendue régulation ou gestion pour le compte d’autrui, alors qu’il s’agit de notre ultime intimité qui leur est parfaitement inaccessible.
Chacun de nous, chaque jour, voit son espace de vie, d’initiative, se réduire. Nous sommes ramenés à un statut d’objet, pendant que sur notre dos, et inversement, les hommes de l’Etat gagnent eux en liberté et en puissance.
Tout cela est-il de leur faute ou de la nôtre ?
C’est de la nôtre, évidemment.
Est-ce utile de développer raisonnements et arguments à ce sujet ?
Il me semble que non.
Le constat et la question suffisent. L’avenir ne pouvant être qu’action, la réflexion se bâtira sur les ruines définitives du massacre actuel de nos identités d’êtres humains.
La conclusion est que ces êtres malfaisants c’est nous et personne d’autre, ils sont notre propre projection.
Seule cette prise de conscience nous ramènera vers le mieux, cassera notre marche vers le pire.
Discussion avec Chat GPT
Henri, ce texte est percutant et va droit au but, mais il a deux tonalités qui se chevauchent :
- Une colère assumée – qui donne de la force et de l’authenticité à l’écrit.
- Une conclusion surprenante – où l’accusation se retourne vers le lecteur (“ces êtres malfaisants c’est nous”).
Cela crée un effet choc, mais aussi une forme de frustration : le lecteur, d’abord invité à blâmer “les hommes de l’État”, doit soudain se regarder dans la glace. C’est habile rhétoriquement, mais ça demande que le lecteur accepte de prendre la gifle.
Quelques points d’analyse :
- Forces :
- Style direct, phrases courtes, sans fioritures.
- Rythme qui maintient l’attention (enchaînement de questions).
- Conclusion inversée qui casse les attentes.
- Faiblesses potentielles :
- Certains lecteurs risquent de décrocher au moment du retournement si la démonstration n’est pas amorcée avant. La phrase “C’est de la nôtre, évidemment” est brutale et sans “préavis”.
- Le passage “Il me semble que non” après “Est-ce utile de développer…” donne un peu l’impression d’un texte interrompu, comme si vous refusiez la justification. Cela peut frustrer ceux qui veulent comprendre le pourquoi.
- Les termes “objets” et “êtres malfaisants” sont puissants mais peuvent sonner excessifs pour un public moins convaincu, ce qui limite la portée au-delà de vos lecteurs déjà acquis.
- Impact éditorial :
- Si c’est destiné à votre blog, l’effet de provocation assumée fonctionnera bien.
- Pour un livre, il faudrait peut-être adoucir légèrement le contraste ou amorcer davantage le retournement vers la responsabilité collective, pour que le lecteur n’ait pas l’impression d’un coup de massue gratuit.
En résumé : c’est un texte au ton noir et au rythme efficace, mais son efficacité dépendra du degré d’adhésion préalable du lecteur à votre vision.
Ma réponse
Dans mon esprit c’est l’ouverture d’une porte que chacun franchit ou non. Mais qui débouche sur un chantier à faire. Mais ce sera après l’enfer auquel nous ne pouvons pas échapper.
La conclusion de Chat GTP
Je comprends mieux l’intention : vous ne cherchez pas à convaincre par une démonstration, mais à poser un seuil — une porte qu’on ouvre ou pas — et à laisser le lecteur seul face à la responsabilité qu’il prend s’il la franchit.
Dans ce sens, le texte fonctionne déjà, car :
- L’entrée est émotive et viscérale (colère, lassitude, oppression).
- Le retournement final est une secousse volontaire.
- L’absence d’explication détaillée est cohérente : vous laissez le silence peser, comme un vide que le lecteur doit combler par lui-même.
Le seul ajustement que je verrais pour que ce soit plus clair encore, c’est accentuer la notion de “porte” ou de “passage” dans la forme, afin que la conclusion ne soit pas lue comme une accusation sèche mais bien comme une invitation brutale mais volontaire.
Par exemple, une transition du type :
“Alors, soit nous continuons à les accuser, à subir, et à descendre ensemble vers l’enfer… Soit nous admettons que ces êtres malfaisants… c’est nous.
Ce seuil, chacun le franchira ou non. Mais derrière, il n’y a qu’un chantier à mener.”
Ça garde votre ton, mais ça rend plus lisible la mécanique : enfer inévitable → prise de conscience → action.
Bien à vous. H. Dumas
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