Archives de catégorie : Zap du Net

Une selection d’articles choisis sur le net par E. Bolling

il est plus facile de s’emparer de l’Élysée par un encerclement informatique que par la rue. par Emmanuel Todd.

https://yetiblog.org/archives/29786?fbclid=IwAR3e75c1RCZzdtAOzMBmKvpDPhPWpAvZhHfLke-QDmk_Isg7Ac_Zu3bB19E

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QUI EST DIDIER RAOULT? LA VERITE SUR CET HOMME EXCEPTIONNEL (vidéo)

Comment a-t-on pu le traîner dans la boue?
C’est indigne de la France mais avec les énarques on n’est plus à ça près…

 

https://www.facebook.com/chabanfafa/videos/3017482611648042

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Le journalisme devenu officiellement propagande ! (vidéo de 1mn30s)

On s’en doutait mais là, c’est la certitude du bourrage de crâne par les pseudos journalistes de tous bords des médias officiels…

https://www.facebook.com/357204225153662/videos/762771691303962

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LE PIEGE QUI SE REFERME SUR LES CONDUCTEURS. (vidéo)

Il y a un certain parallèle entre la répression fiscale et la répression routière mais le but est le même: racketter le français…

merci à Richard Armenante  pour ce lien

https://info.liguedesconducteurs.org/2021-business-des-radars/?idU=2

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En France, la liberté est passée aux oubliettes Par Patrick de Casanove.

Il faudra quand même bien un jour expliquer en quoi instaurer l’oppression de la population est une approche démocratique. En vérité l’opposition aux mesures coercitives est éthique. Elle se fonde sur leur inhumanité.

LA DESTRUCTION DES LIBERTÉS FAIT CONSENSUS

Le 27 janvier le projet de loi est passé en première lecture devant le Sénat qui a lui aussi voté la prolongation de l’état d’urgence sanitaire. Il s’est contenté d’en modifier quelques paramètres (limiter la durée au 3 mai 2021, passer devant le Parlement pour un nouveau confinement).

En clair le Sénat est favorable aux mesures liberticides qui donnent les pleins pouvoirs au gouvernement.

« Je suis donc obligé de vous le dire, bien sûr à regret, notre responsabilité est bien d’accepter la prorogation de l’état d’urgence sanitaire. » Philippe Bas, Rapporteur de la Commission des Lois.

Les sénateurs sont bien conscients du caractère coercitif de ces mesures mais ils les trouvent nécessaires.

« Si nous n’avons pas voté tous les textes de loi relatifs à l’état d’urgence sanitaire qui nous ont été présentés, ce n’est pas parce que nous contestions la nécessité de prendre des mesures qui, malheureusement, restreignent les libertés fondamentales des Français.

C’est précisément parce que nous étions conscients de la nécessité de ces mesures et que notre approche démocratique de la question nous conduisait à vous poser la question suivante : qu’y a-t-il de gênant pour le gouvernement à revenir régulièrement devant le Parlement […] pour obtenir son autorisation ? » Philippe Bas, Rapporteur de la Commission des Lois.

Il faudra quand même expliquer en quoi instaurer l’oppression de la population est une approche démocratique. Sauf bien sûr si la démocratie se limite à faire enregistrer par le Parlement, à intervalles réguliers, les mesures contraignantes décidées par une sorte de politburo.

C’est une démocratie sans liberté, une « démocratie populaire ». Si la France en est désormais une, les Français doivent le savoir.

Le Sénat connaît aussi la dangerosité de donner les pleins pouvoirs à un seul individu.

« Vous le savez, l’Assemblée nationale et le gouvernement sont issus de l’élection du président de la République. C’est ce que j’appelle l’hyperprésidentialisation. L’état d’urgence renforce encore la verticalité du pouvoir, […]  ce tête-à-tête entre, d’une part, un président de la République […] qui décide seul et par là même est seul responsable, et, d’autre part, nos concitoyens, est fondamentalement dangereux. […] Avec l’état d’urgence, le Parlement et la société civile n’ont plus rien à dire. »  Philippe Bonnecarrère, groupe Union centriste.

Il les accorde cependant sans grand état d’âme.

LA POLITIQUE AVEC DES ŒILLÈRES

Le 28 janvier en Commission mixte paritaire sur ce sujet, Jean-Pierre Pont, député, rapporteur pour l’Assemblée nationale, précisait :

« Nous sommes tous conscients que le caractère préoccupant de la situation justifie le maintien de mesures d’exception ».

Nous sommes en pleine pensée unique.

Les sénateurs comme les députés sont des gens sérieux et mainstream. Ils ne se laissent pas embobiner par ceux qui ont l’outrecuidance d’affirmer que priver les gens de liberté est contre-productif, mais surtout indigne et qu’il existe d’autres solutions.

Ils savent que ce ne sont que billevesées ! Comme tous les bien-pensants, ils sont persuadés que les mesures liberticides sont indispensables pour vaincre l’épidémie.

Cet état d’esprit ne rassure pas quant à la valeur qu’ils donnent à la liberté, consubstantielle à la personne humaine. Liberté qui figure en première place dans la devise de la République rrançaise.

Comme c’est le cas depuis le début, le gouvernement, beaucoup de médecins, de médias, une partie de l’opinion ne conçoivent la gestion de l’épidémie que de manière politique.

La spécificité du politique c’est la contrainte légale. C’est son seul moyen d’action. Il en use et en abuse. Il n’est pas inutile de rappeler qu’une bonne gestion comprend une épidémie contrôlée, une économie prospère et une société harmonieuse. Ce n’est pas la voie choisie en France.

Son seul objectif est de vaincre l’épidémie « quoi qu’il en coûte », sans que l’on sache vraiment ce que cela signifie. Pour y parvenir le politique regarde la Covid par le petit bout de la lorgnette. Toutes les solutions non coercitives lui sont invisibles. Toutes les conséquences de la coercition, malheurs humains, dislocation sociale, détérioration des conditions sanitaires du pays et de l’état de santé des personnes, désespoir et suicides, ruine de l’économie, lui sont invisibles.

Tous ces pays du monde qui, en Asie ou en Afrique, s’en sortent très bien, avec une économie préservée, des liens sociaux persistants, une épidémie contenue, le tout sans confinement, sans destruction des libertés qui prévalaient avant l’épidémie, lui sont invisibles.

LA LIBERTÉ PAR PRINCIPE

Les mesures de contraintes sociales sont souvent contestées ou réclamées sur des critères d’efficacité et de pertinence vis-à-vis du contrôle de l’épidémie. Le confinement est inutile et dangereux, cela a été mis en évidence dès juin.

Tous les travaux sérieux basés sur la vraie vie confirment que les mesures de contraintes sociales aggravent l’épidémie et sont délétères pour les personnes, l’économie, la société, la vie sociale.

Bien sûr d’autres allégueront, à partir de simulations mathématiques, qu’elles sont pertinentes.

En vérité l’opposition aux mesures coercitives est éthique.

Elle se fonde sur leur inhumanité. L’être humain étant naturellement une personne, libre et propriétaire. En dehors d’une sanction judiciaire pour dommage aux droits naturels d’autrui, il est indigne et inhumain de porter atteinte à ces mêmes droits naturels. C’est une question de principe et de philosophie.

En conséquence, dans un pays libre, ces mesures liberticides ne peuvent en aucun cas être envisagées, et encore moins mises en œuvre. Dans les pays occidentaux présentés comme de vieille civilisation, dans lesquels l’individu est peu à peu devenu une personne, les mesures de coercition sont une trahison de leur culture civilisationnelle humaniste.

Ce qui signifie que même en cas d’absence de traitement, ces mesures honteuses ne doivent pas être prises et d’autres réponses doivent être trouvées. Or dans le cas de la Covid des traitements existent. En phase inflammatoire ils font l’unanimité ou presque. Ce sont les actions thérapeutiques en phase virale qui sont controversées.

ASSEZ DE POLITIQUE, REVENIR À LA MÉDECINE

« Protéger les plus faibles – dépister les malades – les mettre à l’écart et les soigner ». (source)

Les solutions précoces sont des solutions de combat, proposées par des professionnels de santé qui se battent en première ligne et refusent de subir. Elles sont personnalisées, reposent sur la confiance entre le professionnel et le patient.

Elles font appel à la responsabilité individuelle. Les gens font face à l’adversité et ne se terrent pas. Les approches peuvent varier mais les médecins de terrain discutent et ne baissent pas les bras. Ils font des propositions qui évoluent en fonction des connaissances acquises sur le front.

Les prises en charge précoces sont efficaces ce qui rend cette politique coercitive encore plus inacceptable.

LIBERTÉ FIN DE PARTIE

Au final la prorogation de l’état d’urgence sanitaire votée en deuxième lecture par l’Assemblée nationale le 2 février ne prend pas en compte les changements paramétriques proposés par le Sénat. Sur le fond cela ne change rien.

En France, la liberté est passée aux oubliettes.

En France, la liberté est passée aux oubliettes

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IL FAUT LIRE LA BOETIE AVANT GEORGES ORWELL. après il sera trop tard…

Le discours de la servitude volontaire amène inéluctablement à 1984.

https://fr.wikisource.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire/%C3%89dition_1922/Texte_entier

La Boetie l’a écrit à l’âge de 16 an

La Boétie est mort à 33 ans en 1563.

Il sera publié 1574 sous Henri III

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UNE VIDEO MORTELLE : CECI N’EST PAS UN COMPLOT…

Belgique et France même combat.
même complot§

https://vimeo.com/504845318?fbclid=IwAR3Y7h04db_XIRH6YaXic-0xcqW7omspE5JYlR0g_vxsqKra3089Zp3J4mg

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La liberté économique fait prospérer l’Europe de l’Est Croissance élevée, plein emploi, Etat bien géré par Aymeric Belaud

Les anciens pays d’Europe de l’Est, appelés « démocraties populaires » sous le communisme, connaissent un développement économique grandissant et une amélioration des conditions de vie de leur population. C’est un véritable boom. L’un des exemples les plus marquants est celui de la République Tchèque. En effet, les Tchèques deviennent plus riches que les Espagnols et les Italiens. Quelle est la recette de cette réussite ? La réponse est simple, c’est le libéralisme économique.

Plus de liberté économique…

Ayant connu le totalitarisme communiste, les pays de l’Est se sont empressés de rendre leur pays et leur économie plus libres. Dès la chute du mur, certains Etats se sont réformés en profondeur. Ce fut le cas dès 1995 de la République Tchèque et de l’Estonie qui figurent maintenant parmi les pays les plus libres d’Europe.

L’indice de liberté économique, créé en 1995 par l’Heritage Foundation et le Wall Street Journal, est un excellent outil permettant de mesurer la liberté laissée aux acteurs économiques. Il prend en compte 12 indicateurs, allant du niveau de dépense publique au respect de la propriété privée en passant par la santé fiscale ou encore l’efficacité de la justice.

L’Estonie se retrouve comme l’un des pays les plus libres en Europe, et même dans le monde avec une 10e position en 2020 dans ce classement. La République Tchèque est 23e, devant l’Allemagne 27e. La France, elle, est 64e…, loin derrière la Roumanie 38e, et la Pologne 46e.

Il y a un réel effort de libéralisation de l’économie à l’Est de l’Europe. Et quand on compare les indices de liberté économique, on découvre aisément que les pays de l’Est ont une dynamique dépassant celle de certains pays de l’Ouest, même de l’Allemagne.

Dans le prochain tableau, comme pour les suivants, apparaissent en rouge les deux plus mauvais classements, et en vert les deux meilleurs.

Indice de liberté économique et ses évolutions

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Source : https://www.heritage.org/index/heatmap

Si certaines nations se sont ouvertes plus tôt à des réformes libérales à la sortie des années communistes, comme l’Estonie et la République Tchèque qui sont les pays de l’Est les plus libres, d’autres accélèrent le mouvement depuis une petite dizaine d’années. C’est notamment le cas de la Pologne et de la Roumanie, qui sont passées devant la France dans le classement et se rapprochent de l’Allemagne. Ce sont les deux pays qui ont enregistré la plus forte libéralisation de l’économie entre 2009 et 2020.

L’opposition à ces réformes est mineure en Estonie et en République tchèque où les partis politiques, de gauche, de droite ou même populistes, ont quasiment tous insérés dans leur programme des éléments libéraux. Car les réformes ont permis une amélioration du niveau de vie de l’ensemble de la population, et elles portent aujourd’hui leurs fruits avec des résultats excellents.

… pour plus de croissance et moins de chômage

La liberté favorise une croissance économique et une chute du chômage. Sur le tableau suivant, on voit que la croissance des pays qui se libèrent économiquement augmente.

Taux de croissance du PIB réel et son évolution par rapport à l’évolution de l’indice de liberté économique

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Sources : https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=File:%C3%89volution_du_PIB_r%C3%A9el,_2009-2019_FP2020.png ; https://www.heritage.org/index/heatmap

Mis à part la Hongrie, les pays où les acteurs économiques ne subissent pas le poids de l’Etat bénéficient d’une forte croissance, qui ferait pâlir toute l’Europe de l’Ouest et du Sud. La Roumanie et la Pologne, avec une évolution de l’indice de liberté de plus de 6 points sur les dix dernières années, connaissent une croissance moyenne de plus de 3% par an sur la même période.

Bons résultats aussi en ce qui concerne le chômage, dont le taux est relativement bas dans les pays de l’Est, par rapport aux pays du sud de l’Europe.

Comparaison entre le taux de chômage et l’indice de liberté économique

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Sources : https://fr.countryeconomy.com/marche-du-travail/chomage ; https://www.heritage.org/index/heatmap

La République Tchèque cartonne avec un taux de chômage à 2 % ! Le plein emploi est une réalité également en Pologne, avec moins de 3 % de chômage. L’Espagne, l’Italie et la France, pays les moins libres de ce classement, sont ceux qui comptent un nombre de chômeurs massif.

La Hongrie pourrait à première vue faire figure d’OVNI, avec un indice de liberté faible, qui stagne depuis 10 ans (-0.4), mais un chômage très bas et une croissance proche de 5 % en 2019. Un examen détaillé des indicateurs de l’indice de liberté économique nous fournit l’explication : liberté commerciale très importante (86.4) tout comme la liberté des investissements (80.0), et niveau de taxation assez faible (noté 79.9, soit un très bon score). A l’inverse, en France, ces mêmes indicateurs sont respectivement à 81.4, 75.0 et 48.8 (soit très proche de l’enfer fiscal !).

C’est l’indicateur du niveau de taxation qui influe de façon importante sur les résultats économiques de la Hongrie. Celle-ci a supprimé l’impôt sur la fortune et institué un impôt sur le revenu à taux unique, 16 %. L’impôt sur les sociétés y est aussi très bas, avec deux taux à 10 et 19 %. Résultat, pas d’effet de seuil, et des entreprises qui peuvent prospérer.

Cette fiscalité permet à la Hongrie d’atteindre de très bons résultats en termes de croissance et de chômage. Pour autant, elle est le pays de l’Est affligé de la plus forte dette, alors que les pays plus libres ont une dette plus basse.

Les économies les plus libres ont les Etats les mieux gérés

La liberté économique permet aussi d’avoir un Etat bien géré, et donc peu endetté. Les pays de l’Est l’ont bien compris et leur endettement est faible par rapport à celui de la France, de l’Italie ou de l’Espagne. Dans le tableau suivant, on observe que les deux pays ayant le taux d’endettement le plus bas sont aussi les deux pays ayant l’indice de liberté économique le plus élevé, et inversement que les pays les plus endettés sont aussi ceux où la liberté économique est la plus basse.

Comparaison entre la dette publique et l’indice de liberté économique

Comparaison entre la dette publique et l'indice de liberté économique

Source : https://www.touteleurope.eu/actualite/la-dette-publique-des-etats-de-l-union-europeenne.html ; https://www.heritage.org/index/heatmap

Une gestion de la COVID-19 difficile à évaluer

En cette période de crise pandémique, les pays ont adopté des stratégies différentes. Mi-janvier, l’Estonie était l’un des pays d’Europe imposant le moins de restrictions. Avec seulement le masque obligatoire et des limitations dans les commerces, les seules fermetures d’établissements sportifs et culturels concentrées dans la région de la capitale, Tallinn. Et le pays s’en sort bien avec 321 morts par million de personnes depuis le début de la crise ce qui le classe dans les très bons élèves. En revanche, la situation est plus détériorée en République Tchèque (1509 morts/million de personnes) et en Hongrie (1245) malgré des mesures strictes (couvre-feu en Tchéquie, confinement partiel en Hongrie). La Pologne, confinée, obtient de meilleurs résultats (989 morts/million d’habitants) même si les mesures sanitaires annexes sont moins strictes qu’en Tchéquie et Hongrie.

Les stratégies COVID varient donc d’un pays à l’autre en Europe centrale et de l’Est, rendant les comparaisons hasardeuses.

En revanche, un consensus établit que le libéralisme permet un meilleur développement économique. Les années 2020 et 2021 vont ralentir cette expansion. Mais quand tout sera revenu à la normale, il est probable que d’ici 20 à 30 ans, les anciens pays communistes seront des puissances économiques régionales et des places d’échanges incontournables. Les pays du sud de l’Europe, dont la France fait partie, peuvent encore revenir dans le jeu. Mais pour cela, il faudrait avoir le courage de réformer en profondeur, de lutter contre l’endettement public et de libérer les forces vives de l’excès de réglementations, d’impôts et charges

https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/La-liberte-economique-fait-prosperer-l-Europe-de-l-Est

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Deux fautes stratégiques face à la Covid-19 Par Thierry Meyssan pour Voltaire.net

Deux fautes stratégiques face à la Covid-19

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Le Jeu de la Mort – Milgram revisité.

Qui va vous faire monter dans le train?
Votre voisin que vous trouviez sympa…
Beaucoup de SS étaient des allemands lambdas et étaient des humains comme vous et moi.

https://odysee.com/@Cincinnatus63:e/Soumission-%C3%A0-l’autorit%C3%A9-m%C3%A9diatique:5

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UNE DEMOCRATIE VOISINE QUI S’EFFONDRE. ENCORE UNE. bienvenue dans l’antichambre de l’enfer…

Mon fils Simon 16 ans a été arrêté par la police. C’était en marge de la manifestation de dimanche. Lorsqu’il m’a raconté ce qu’il a vu et subi j’ai pensé à la Biélorussie. Son récit s’intitule « Fermez vos gueules fils de putes »
« C’était Dimanche. On voulait se faire entendre. Nous, c’est près de 150 jeunes qui manifestaient contre les violences policières. En face il y avait près de 500 hommes armés, matraqués, casqués, des canons à eau, des chiens, des chevaux, un hélicoptère. Le délire. Ils se sont mis à hurler et n’ont plus jamais arrêté. C’est allé vite, en quelques minutes le cercle s’est refermé sur nous. J’étais coincé contre un mur de boucliers. On m’a mis à terre et on m’a lié les poignets.
On nous a ensuite emmenés aux casernes. On m’y a enfermé dans une cellule avec 26 autres garçons, tous mineurs comme moi. Il y avait du bruit. Beaucoup de bruit. Des hurlements, des insultes, des coups qui tombent. On a plus de contacts avec le monde extérieur, on est aux mains d’une bande d’excités. Dans ma cellule certains viennent d’arracher l’urinoir. Ils le jettent contre les grilles. Ils provoquent la police. J’ai peur. Les flics vont forcément débarquer.
J’entends des cris dans la cellule d’à côté. C’est comme ça que je crierais si on me tabassait. Alors je me penche et je vois une silhouette en uniforme qui frappe. De toutes ses forces, sans entendre les supplications. Moi, je n’entends que ça. Les « Pitié ! », les « Arrêtez !». Tout s’arrête finalement, le jeune est emmené hors de la cellule, il ne sait plus marcher.
Cette fois, c’est notre tour. Ils sont une dizaine, ils entrent masqués, certains en tenue de combat, tous avec une matraque.
Ils appellent « P». mon ami. Pourquoi lui ? Car sa peau est noire ? Je le vois docile qui se lève. Un premier coup derrière la tête. Il subit sans rébellion. Il est tétanisé.Il est jeté face contre sol. Ils s’y mettent à 5 pour le battre à coups de pieds. Ils l’emmènent. L’angoisse nous prend à la gorge. Que vont-ils faire de lui ?
Ca semble absurde aujourd’hui mais à ce moment-là, dans un climat d’une telle violence je me demande si je vais le revoir vivant.
Je suis cloué au banc, de peur, de froid. Je me sens en danger. Ceux qui représentent la sécurité me terrorisent. Il n’y a plus rien pour me protéger.
Ils nous accusent, une torche dans une main qui nous aveugle, une matraque dans l’autre.
Ils hurlent :
« Fils de Putes !», « Bande de salopes ! », « Sales chiennes ! »
« Quelle est la pute qui a cassé l’urinoir ? »
« La pute ». J’ai dû mal entendre.
« Vous fermez bien votre gueule là hein maintenant? ».
La torche s’arrête juste à côté de moi.
« Baisse les yeux !».
Pas assez rapide. Il se la prend. La gifle. De plein fouet. Elle fait craquer sa nuque et sa mâchoire. Le sang bat dans mes tempes. La colère, l’injustice. L’envie d’hurler moi aussi. Et puis se rappeler de mon impuissance. Alors c’est le froid qui revient, tout à l’intérieur de mon corps. Baisser les yeux. Me faire oublier. La cellule se vide.
Il est 22H. Le cauchemar a duré 6 heures. J’appelle mon père. La police ne l’avait pas averti de mon arrestation. J’entre dans la voiture. J’éclate en sanglots. Jusqu’au lendemain, je ne dirai plus un mot.
(La lettre ouverte au chef de la police suite au témoignage de mon fils est reprise sur ma
page F.B)
Lettre ouverte au chef de la Police, Philippe Close
« Monsieur le Bourgmestre
Je suis le papa de Simon, 16 ans, un des adolescents arrêté en marge de la manifestation de dimanche dernier et enfermé dans une des cellules du Commissariat d’Etterbeek comme 92 autres mineurs d’âge.
Je m’adresse à vous car vous êtes le Président du Collège de Police, c’est-à-dire le chef de la Police.
Rassurez-vous, je ne suis pas contre la Police. Au contraire, je suis de ceux qui estiment que les policiers exercent un métier indispensable et exigeant dans des circonstances difficiles et qu’ils ont droit à notre respect.
Néanmoins, derrière la grande majorité de leurs collègues se dissimulent des individus racistes, sexistes et violents qui sévissent apparemment dans l’impunité, au sein d’un corps de fonctionnaires dont vous avez la responsabilité.
Ce qui s’est passé à huis clos dans la caserne d’Etterbeek fait froid dans le dos. Les témoignages concordants de nombreux jeunes font état d’une violence inouïe, celle que je ne connaissais qu’à travers les reportages portant sur les exactions policières commises dans des pays non démocratiques.
J’ai été consterné d’apprendre par la bouche de mon fils qu’à Bruxelles des policiers chargés de protéger terrorisent ; des professionnels de l’ordre laissent libre cours à leur haine ; des personnes chargées de faire respecter l’état de droit violent les droits de notre jeunesse, ceux de voir protégée leur intégrité physique et psychologique.
Vous vous êtes exprimé dans la presse. Pas un mot sur la violence de la police, pas un mot sur les traumatismes causés, pas un mot concernant les jeunes sauf pour considérer que vous vous demandiez ce qu’ils faisaient là…
Ils s’expriment Monsieur le Bourgmestre, ils font leur devoir de citoyens, ils participent au débat de la Cité.
En laissant la minorité haineuse sévir au sein de la Police, vous laisseriez se creuser le fossé entre les forces de l’ordre et le citoyen. En laissant impunément la terreur porter atteinte à la liberté de s’exprimer, nous éloignerions la jeunesse de nos institutions.
Aussi, nous vous demandons d’éloigner les individus qui salissent leur uniforme. Il nous semble nécessaire d’installer une surveillance dans les cellules pour qu’elles ne soient pas des espaces de non droit. Et il semble indispensable de poursuivre la sensibilisation des forces de l’ordre au rôle d’exemples qu’elles se doivent d’incarner.
Cordialement,
Alexandre Pycke
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KAFKA ETAIT UN ENFANT A COTE DE NOS BUREAUCRATES: Les propriétaires étouffés par les réglementations Nous ne sommes plus à une absurdité près !

Une histoire banale. Elle se situe dans un immeuble modeste d’une ville moyenne. Il s’agit d’un petit logement avec un petit loyer. Ayant été occupé pendant des années, il est aujourd’hui en mauvais état. Au départ du dernier locataire, le propriétaire décide d’entreprendre des travaux lourds de rénovation, dont notamment le remplacement de tous les châssis vitrés par des doubles vitrages, l’isolation des murs, la mise aux normes de l’électricité, etc. Cette démarche était contraire à l’avis des agents immobiliers ayant visité l’appartement, ils ont souligné que cet investissement ne pourrait être amorti avant 20 ou 30 ans. Peu importe. Notre propriétaire, pas un professionnel de l’immobilier, peu argenté mais scrupuleux, tenait à remettre sur le marché un logement mieux que simplement « digne » comme on dit actuellement. Il le souhaitait vraiment agréable à vivre pour ses futurs locataires.

Même après des travaux, on ne décide pas comme on veut d’une augmentation de loyer !

À la fin des travaux, dont le coût s’éleva finalement à environ 15 % de la valeur du logement (!), le propriétaire passe en revue les diagnostics obligatoires (65 pages d’informations), choisit un des nombreux modèles de « bail de location » existants (22 pages), annexe à celui-ci un extrait du règlement de la copropriété (15 pages), prépare le formulaire d’état des lieux et, enfin, publie une annonce pour la location. Cependant, vu l’investissement réalisé, il augmente le loyer de ce qu’il considérait comme raisonnable : 5 %.

À ce moment, des amis bien informés attirent l’attention de notre propriétaire un peu aventureux sur le fait qu’on ne décide pas ainsi, comme on veut, d’une augmentation de loyer. A-t-il vérifié par exemple, les loyers pratiqués dans les environs pour des biens équivalents ? Et le rapport entre le montant des travaux et le montant annuel des loyers, est-il d’au moins 15 % ? Et puis il y a les zones où les loyers sont plafonnés ou bien encadrés… Enfin, manque de chance, notre propriétaire découvre angoissé que son logement se trouve en « zone tendue », zones dans lesquelles aucune augmentation de loyer n’est autorisée (sont concernées actuellement 1149 communes dans 28 agglomérations).

Il se dit qu’il aurait mieux fait de s’abstenir de vouloir trop bien faire… Mais il découvre aussi qu’il existe de nombreuses clauses permettant de déroger à cette interdiction absolue, et l’une d’elles justement lui convient parfaitement : « Si le montant des travaux réalisés est au moins égal à la dernière année de loyer, celui-ci pourra être fixé librement ». Ouf ! Ses travaux représentent près de trois années de loyer !… Hélas, soulagement de courte durée. Cette règle était applicable jusqu’au 1 janvier 2021. Depuis, aux règles précédentes s’en ajoute une autre : les travaux réalisés doivent aussi permettre un abaissement de la consommation d’énergie en dessous de 331 kwh/m2/an. Nouvel ouf victorieux : les travaux d’isolation entrepris et la mise en place de doubles vitrages permettront de prouver la baisse de consommation et donc justifier l’augmentation du loyer… J’espère que vous suivez…

Normes, réglementations, absurdités administratives : tout est conçu pour décourager le propriétaire

Juste un petit problème… sans clause dérogatoire cette fois ! Le calcul ci-dessus doit être réalisé par une personne agréée, disons un diagnostiqueur. Notre propriétaire confiant, croyant que cette ultime démarche lui permettra enfin de boucler son dossier, s’adresse à celui qui était intervenu dans ce logement et avait indiqué sur son document « DPE vierge ». Pourquoi vierge ? Il explique donc au technicien en question qu’il a besoin d’un certificat indiquant la classe D ou E (correspondant à une consommation inférieure à 331 kwh/m2/an) et s’entend dire que dans les immeubles d’avant 1949 on ne calcule pas les consommations et les déperditions thermiques en fonction des isolations réalisées et des matériaux utilisés, mais … des consommations effectives des années précédentes ! Et c’est pour cela d’ailleurs que le diagnostic est « vierge » car le diagnostiqueur n’avait pas accès aux factures du dernier locataire. « Mais justement, je ne veux pas constater le passé (qui forcément est mauvais, et qui a conduit à la réalisation des travaux !), je veux prouver que les travaux réalisés remplissent les conditions requises pour atteindre la consommation demandée réglementairement ! » s’énerve notre bailleur. Comment faire alors pour apporter le justificatif du respect du nouveau plafond de consommation ? « Attendez, un an » fut la réponse…

Donc, vous faites effectuer des travaux pour économiser l’énergie, vous louez pendant un an avec l’ancien loyer, vous faites faire un nouveau diagnostic (entre 200 et 250€ et en espérant que le locataire n’a pas, volontairement ou frileusement, augmenté le chauffage au maximum pour ainsi fausser l’analyse) et, fort du bon constat cette fois, vous proposez au locataire, déjà en place, de bien vouloir accepter une augmentation de loyer… qu’il pourra contester avec beaucoup d’arguments ! Désespéré, à l’heure qu’il est, notre propriétaire, plutôt que de louer dans ces conditions, a préféré mettre son logement en vente. La morale de l’histoire est que, si on veut décourager les propriétaires bailleurs de faire des travaux d’isolation, il existe maintes possibilités pratiques (pour pouvoir bénéficier du crédit d’impôt, voir par exemple la complexité du calcul en fonction des matériaux isolants thermiques utilisés, leur épaisseur et leur mise en œuvre). Pour les encourager, il n’existe que beaucoup de beaux discours…

https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Les-proprietaires-etouffes-par-les-reglementations

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Couvre-feu : Darmanin ou le petit BEAUVAU du cinéma permanent par NATHALIE MP MEYER

Vous avez aimé le Ségur de la santé, ce grand « machin » pompeux qui devait donner un peu d’agilité à notre mammouth hospitalier complètement débordé par le Coronavirus mais dont on constate chaque jour qui passe qu’il a surtout consisté à déverser des milliards d’euros sur notre système de santé sans en amorcer la moindre réorganisation en profondeur ? Alors forcément, vous allez a-do-rer le Beauvau de la sécurité inauguré avant-hier par le Premier ministre !

Car figurez-vous que parmi les trois objectifs que se donne Jean Castex pour adapter nos forces de l’ordre au régalien du XXIème siècle, le travail de terrain au plus près de la population sans entrave bureaucratique inutile arrive en première position :

« La finalité poursuivie est claire (…) : avoir le plus de policiers et de gendarmes possible au plus près du terrain et des populations, les moins englués que possible dans des procédures lourdes ou inadaptées. »

.
En bon ministre de l’Intérieur dynamique et soucieux de faire du zèle, Gérald Darmanin n’a pas attendu que tout ceci soit écrit noir sur blanc dans un long rapport que personne ne lira. Dès dimanche 31 janvier dernier à 18 heures, il se transportait « sur le terrain » d’un péage très fréquenté lors des retours de week-end et il observait avec une satisfaction inouïe qu’entre le conducteur automobile et le PV, il n’y avait désormais plus aucune entrave d’aucune sorte :

Et d’égrener des chiffres dégoulinants de zéros censés caractériser son engagement total en faveur de la sécurité des français, à commencer par leur sécurité sanitaire : 600 000 contrôles et 60 000 verbalisations depuis le début de l’instauration du couvre-feu à 18 heures, annonce martiale d’une augmentation des contrôles de 30 % dorénavant – par Jupiter, Valls et Sarkozy, Darmanin se la joue tolérance zéro pour le virus au-delà de 18 heures ! (vidéo, 01′ 04″) :

Il faut dire que vendredi dernier, après quinze jours de suspense sur un possible reconfinement éventuellement « préventif » et « très serré » qui divisait profondément classe politique et classe médicale, Jean Castex a annoncé… pas grand-chose de nouveau(*) en fait, si ce n’est un durcissement des contrôles quant au respect des mesures en vigueur actuellement, dont le fameux couvre-feu avancé à 18 heures :

« Les policiers et les gendarmes seront mobilisés pour contrôler le non-respect du couvre-feu, l’organisation des fêtes clandestines et l’ouverture illégale des restaurants dans des proportion renforcées. Les dérives de quelques-uns ne sauraient ruiner les efforts de tous. Une consigne de particulière fermeté sera donc appliquée pour ceux qui fraudent les règles en vigueur. »

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C’est ainsi que M. Darmanin s’est retrouvé dimanche soir à montrer ses petits muscles au péage de Buchelay. Inutile de dire que les automobilistes, déjà pris dans des embouteillages encore plus monstrueux que d’habitude en raison du couvre-feu avancé, ont moyennement apprécié.

Il n’est jamais agréable de recevoir une amende de 135 euros. Mais c’est encore plus rageant quand on sait que la situation qui nous vaut cette brimade n’est nullement facteur de circulation du virus. Du temps des confinements, un promeneur isolé pouvait parfaitement se faire verbaliser. Aujourd’hui, le couperet de 18 heures est le prétexte absurde à un cinéma d’autoritarisme qui semble bien éloigné de la seule lutte contre le Covid-19.

En quoi un conducteur et des passagers en train de rentrer chez eux dans un véhicule fermé sont-ils susceptibles de propager la maladie ? En quoi le sont-ils plus avant 18 heures qu’après ? On aimerait le savoir.

Et ce d’autant plus que les études commencent à s’accumuler qui montrent d’une part que le couvre-feu avancé à 18 heures aurait eu un effet au mieux nul au pire aggravant sur la pandémie en poussant les gens à s’agglutiner dans les magasins entre 17 et 18 heures pour faire leurs courses ; et d’autre part que rien ne prouve que les restrictions ultra-strictes telles qu’imposées en France (sous les quolibets mi-étonnés mi-blasés de nos voisins) seraient plus efficaces que le respect scrupuleux et responsable  des gestes barrières (éventuellement associé à l’interdiction ponctuelle des très grands rassemblements).

Autrement dit, le gouvernement se retrouve pris au piège de son autoritarisme désordonné.

La dégringolade de l’économie française, dont on n’a encore rien vu puisque le « quoi qu’il en coûte » sert précisément à adoucir le choc, a quand même abouti à un recul du PIB de 9 % en 2020, du jamais vu depuis la création de l’INSEE en 1946. Encore plus parlant, ceci correspond à une chute du PIB par habitant de 3 250 euros. Dans ces conditions qui signifient concrètement pauvreté, déclassement et mal-être social et psychologique, on comprend que le gouvernement cherche une façon de montrer que l’État « fait quelque chose » contre le Coronavirus sans en passer par un re confinement stricto sensu.

D’où une nouvelle salve de coups de menton et de contrôles absurdes à l’égard d’un couvre-feu à 18 heures qu’il n’est plus possible de supprimer sans donner l’impression que la lutte contre le coronavirus se relâche et sans perdre la face malgré sa douteuse efficacité.

Et d’où un Gérald Darmanin tout feu tout flamme pour distribuer abondance de PV et de leçons de conduite sans objet dans une langue de bois digne du petit Beauvau du cinéma permanent que les ministres de l’Intérieur ont l’habitude de jouer devant les caméras faute de pouvoir produire des résultats effectifs quant à la sécurité des Français. Ça promet.

Couvre-feu : Darmanin ou le petit BEAUVAU du cinéma permanent


(*) Nouvelles mesures : fermeture des centres commerciaux non alimentaires de plus de 20 000 m2 et durcissement des conditions d’entrée et sortie du territoire français.

 

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Coronavirus : un journaliste raconte son traitement à l’hydroxychloroquine par Paul Molga

Plus de Blabla.
Ce n’est pas récent récent mais rien n’a changé entre temps sauf avec le fameux vaccin.
Un test grandeur nature:

Paul Molga, journaliste pour Les Echos à Marseille, a été testé positif à la Covid-19 il y a 10 jours. Souffrant de violents symptômes, il a décidé de suivre le traitement controversé préconisé par le Professeur Raoult. Il raconte la maladie et les effets du traitement, presque immédiats.

Paul Molga avec le traitement préconisé par le Professeur Didier Raoult.
Paul Molga avec le traitement préconisé par le Professeur Didier Raoult. – Paul Molga

C’est le 13 septembre que Paul Molga, journaliste pour Les Echos à Marseille, a ressenti les premiers symptômes de la Covid-19 : « Grosse fatigue, mal de tête, violentes courbatures, frissons. C’est quelque chose de nouveau dans l’organisme, ce n’est pas vraiment une grippe, c’est plus violent que ça. On se sent habité, par des êtres, des virus qui sont inconnus du corps. » Très vite, Paul se rend à l’IHU Méditerranée Infection pour faire le test. Le diagnostic tombe et après une batterie d’examens, les médecins lui proposent de suivre le traitement du Professeur Didier Raoult.

Le mercredi 16 septembre, médicaments sur la table, Paul peut commencer le traitement : azythromycine une fois par jour pendant cinq jours, hydroxychloroquine trois fois par jour associée à du zinc. Et les effets sont très rapides.

« Mercredi soir, je prends les premiers médicaments. Jeudi matin, je sens que la charge virale a déjà diminué et la plupart des symptômes se sont atténués. » – Paul Molga

Au fil des jours, Paul se sent de mieux en mieux. Dès le vendredi, il a même la sensation de ne plus ressentir de symptôme. Mais il doit tout de même poursuivre le traitement pendant 10 jours. Un traitement parfois plébiscité, parfois très critiqué, notamment dans le milieu médical. Début juin, l’essai clinique britannique Recovery concluait même que l’hydroxychloroquine ne montrait « pas d’effet bénéfique » pour les malades de la Covid-19.

Paul Molga assure qu’avant de le suivre il n’était « ni anti ni pro Raoult »Il a voulu tester pour se soigner : « Ce qui m’étonne, c’est la violence qu’on fait subir à ce traitement et à l’hydroxychloroquine. On a quand même parlé de poison alors que c’est un médicament dont on connaît les effets depuis 70 ans, il y a plusieurs continents qui en prennent régulièrement. On n’a pas parlé de taux de mortalité associé à la prise de médicament. »

En tant que journaliste il reconnaît avoir été curieux de tester ce que certains appellent « la potion du druide »« J’avais entendu, comme beaucoup, des témoignages de malades qui guérissaient du protocole Raoult. »

« C’est ma vérité, ce n’est pas une vérité absolue. Moi j’ai pu le tester, je vois les effets et je vois aussi les gens qui n’ont pas pris de traitement et dont les symptômes traînent des semaines, voire des mois. »

Ce mardi 22 septembre, donc un peu plus d’une semaine après les premiers symptômes, Paul Molga se sent mieux, il ose même prononcer le mot « guérison » : « Je n’ai plus aucun symptôme. » 

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-il-raconte-son-traitement-a-l-hydroxychloroquine-1600762347?fbclid=IwAR2QQM8n4ww2-ctMHKCS8FsgwVGpJ59mF0dA0JX-7NNKItla2GnVpxUsm_U

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INTERVIEW DE Alexandra Henrion-Caude

A VOUS DE JUGER, comme d’habitude…
C’est un peu long mais si la vérité est là?

https://odysee.com/@Cincinnatus63:e/Alexandra-Henrion-Caude-sur-TVLibert%C3%A9s:7

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L’ENA et les «crétins diplômés» par Emmanuel Todd

NOUS SOMMES VRAIMENT GOUVERNES PAR DES BRELES ET TOUT LE MONDE TROUVE CA NORMAL.
SOMMES NOUS AUSSI CRETINS QU’EUX? OU PLUS?
SI C’EST VRAI, NOUS LES MERITONS…

https://www.facebook.com/RTFrance/videos/176329600387521

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France, patrie des droits de l’Homme : la fin d’un mythe Par Patrick de Casanove.

La France aujourd’hui s’emploie à réduire à néant les droits et libertés fondamentales avec application et ténacité.

Bien sûr, les politiciens continuent de brandir l’étendard de la liberté. Il suffit de lire le début du tweet d’Emmanuel Macron du 25 octobre 2020 : « La liberté, nous la chérissons »

Il n’empêche.

Le gouvernement français détruit la liberté avec application et ténacité. Bien qu’ayant dû retirer, sous la pression, son projet de loi instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires déposé le 21 décembre 2020 il n’a pas dévié d’un pouce dans sa politique liberticide.

CHASSÉ PAR LA PORTE IL REVIENT PAR LA FENÊTRE

Le 20 janvier 2021, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi du gouvernement consistant à « prolonger jusqu’au 1er juin 2021 au plus tard l’application de l’état d’urgence sanitaire en cours. […] Sont enfin reportées au 31 décembre 2021 : la caducité des dispositions du code de la santé publique organisant le régime d’état d’urgence sanitaire. […] la fin du cadre législatif concernant SI-DEP et Contact Covid. »

L’Assemblée nationale, et plus généralement le Parlement, ne constitue pas une protection pour les Français qu’elle est supposée représenter. Elle n’offre aucune résistance à l’anéantissement de la liberté. Sous la Cinquième République, c’est une instance d’enregistrement des décisions de l’exécutif.

Un degré de plus a été franchi le 20 janvier. La chambre des députés a de facto acté sa déchéance initiée en mars avec le vote de l’état d’urgence sanitaire.

Le législatif s’efface au profit de l’exécutif réduit à un seul homme appuyé par différentes instances : Conseil scientifique, Conseil de défense, Comité analyse, recherche et expertise. Ces instances non élues n’ont de comptes à rendre à personne.

Tout ce beau monde est irresponsable puisque le destinataire de ces conseils, le président de la République seul décisionnaire, est irresponsable, sauf devant la Haute Cour et bien entendu les électeurs. Cette responsabilité devant le peuple est un leurre. Ce n’est que la loi de la majorité… électorale.

Quant au judiciaire, il veille à ce que les lois et règlements prévus soient appliqués et à éventuellement à sanctionner s’ils ne le sont pas. Que ces lois soient justes ou perverties n’est pas de son ressort. Ce n’est pas du ressort non plus du Conseil d’État, ni du Conseil Constitutionnel.

« Il est tellement de la nature de la loi de faire régner la justice, que loi et justice, c’est tout un, dans l’esprit des masses. Nous avons tous une forte disposition à regarder ce qui est légal comme légitime, à ce point qu’il y en a beaucoup qui font découler faussement toute justice de la Loi. Il suffit donc que la Loi ordonne et consacre la Spoliation pour que la spoliation semble juste et sacrée à beaucoup de consciences. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

FRANCE : LA DÉMOCRATIE BAFOUÉE

Les Français contemporains sont attachés au mot démocratie ou République qui, pour eux, sont synonymes de liberté. Les personnes amoureuses de la liberté savent que ce n’est pas le cas.

« La propriété, le droit de jouir du fruit de son travail, le droit de travailler, de se développer, d’exercer ses facultés, comme on l’entend, sans que l’État intervienne autrement que par son action protectrice, c’est la liberté » Frédéric Bastiat, Propriété et loi (1848)

Mais aujourd’hui passons.

L’article 4 de la Constitution de 1958, énonce que les partis et groupements politiques doivent respecter les principes de la démocratie.

L’article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, reprise dans le préambule de la Constitution, précise :

Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.

Or les politiciens attentent aux droits naturels et imprescriptibles de l’Homme et ne respectent pas la démocratie dans ses principes fondamentaux : liberté des individus, séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Cela s’apparente à une forfaiture dans le sens où ils violent les devoirs de leur charge.

L’article 5 de la Constitution énonce :

Le Président de la République veille au respect de la Constitution.

Le moins que l’on puisse dire est qu’il y a hiatus entre la théorie et la pratique.

La démocratie ne se réduit pas à des lois votées, en France par des Assemblées élues. Elle est aussi un principe, tout comme la liberté. Il ne faut pas reculer sur des principes ; sachant que reculer peut arriver n’importe où, même dans des pays aussi libres que la Suisse.

QUI VEUT NOYER SON CHIEN FAIT EN SORTE QU’IL CONTRACTE LA RAGE

Le prétexte pour détruire la liberté est toujours le même et toujours aussi spécieux :

« la circulation élevée de l’épidémie de Covid-19 et de la forte pression qu’elle engendre sur le système de santé […] Selon le gouvernement, […] il est nécessaire qu’il dispose pour plusieurs mois encore de prérogatives particulières pour répondre à la crise. »

Nous l’avons déjà rappelé, l’État entretient la confusion entre la Covid et la crise dite du coronavirus.

La Covid est une épidémie, ou des épidémies pour prendre en compte les variants. Elle ne justifie pas les mesures de coercition prise par l’État. Elle est peu mortelle quand elle est gérée médicalement avec tous les moyens à disposition, en particulier les traitements précoces. Elle ne l’a pas été en France où les médecins généralistes ont été mis de côté, voire poursuivis, et où des traitements ont été interdits. Maintenant, bien des médecins ont peur de traiter. Traiter ne fait d’ailleurs pas partie du triptyque de l’État qui est de « dépister, isoler, tracer. »

La crise est engendrée par une décision politique. En France ce sont les Adresses aux Français des 12 et 16 mars 2020 et l’état d’urgence sanitaire du 23 mars 2020.

Laisser les médecins traiter précocement aurait pourtant permis d’éviter une surcharge des hôpitaux et des services de réanimation.

Remettre le nombre des services de réanimation au niveau de l’épidémie aurait été possible depuis des mois que dure le problème.

Créer une réserve en cas de catastrophe aurait aussi été possible.

Tout cela aurait coûté bien moins cher, en moyens matériels et humains, que les confinements, les couvre-feux, les restrictions de déplacements, les fermetures administratives etc. Cela aurait fait baisser la pression sur le système de santé. Cela aurait épargné des vies et évité la ruine du pays.

Cela n’a pas été fait. Il faut que ce point faible du système de santé persiste parce que l’État en a besoin. Il a besoin de la pénurie, il a besoin de la peur, pour étendre son pouvoir et restreindre les libertés.

L’ÉTAT PRÉFÈRE ENFERMER PLUTÔT QUE TRAITER EN FRANCE

En vérité, l’État français demande les pleins pouvoirs et l’abolition des libertés individuelles pour faire face à une épidémie, alors qu’il l’a très mal prise en charge et aggravée en prenant, en mars 2020, des mesures liberticides, politiques et non pas médicales et mettre fin à une crise qu’il a lui même provoquée.

Malheureusement tout plie devant l’autorité centrale. Un régime au pouvoir sans limite, qui gouverne par la peur et le mensonge est un régime totalitaire. Un gouvernement qui détruit les libertés, fut-ce légalement, est totalitaire.

Le mythe de la France patrie des droits de l’Homme, mis à mal depuis déjà plusieurs années, est mort. La question qui se pose maintenant est de savoir ce que va devenir la France ? Puisque cette politique va se poursuivre, avec bientôt un troisième confinement… en attendant la suite.

« La seule chose qui permet au mal de triompher est l’inaction des hommes de bien » – citation attribuée à Burke.

https://www.contrepoints.org/2021/01/27/389686-france-patrie-des-droits-de-lhomme-la-fin-dun-mythe

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Et maintenant, le confinement à titre préventif ! par NATHALIE MP MEYER

Le porte-parole du gouvernement l’a confirmé hier 27 janvier 2021 à l’issue du Conseil de défense sanitaire, il est bel et bien question de confiner la France un peu, beaucoup, passionnément, à la folie – mais plutôt à la folie – pour la troisième fois depuis moins d’un an, le tout dans une cacophonie de « paroles d’experts » sur fond de variant anglais, de peur préventive et de principe de précaution qui n’éclaire pas vraiment la prise de décision.

Le Président de la République a certes fait savoir qu’il attendait de disposer d’études sur les résultats de la mesure de couvre-feu avancé à 18 heures ainsi que sur l’impact des mutations du coronavirus avant de décider. Mais tout indique maintenant qu’à ce stade de la pandémie où la vaccination de la population est encore trop limitée pour contrarier son évolution, on s’avance à brève échéance vers des mesures restrictives supplémentaires qui pourraient même prendre la forme d’un « confinement très serré ».

Faire le bilan de ce qu’on a fait plutôt que de se lancer tête baissée dans une nouvelle couche de coercition sans savoir si c’est le moins du monde efficace : en voilà une bonne idée ! Car si vous vous rappelez, le couvre-feu à 18 heures a été appliqué dans certains départements à partir du 2 janvier 2021 puis étendu à quelques autres le 10 et le 12 et déployé sur la France entière le 16 sans aucune analyse préalable, si ce n’est par conformisme avec ce qui se faisait en Allemagne, au Royaume-Uni ou en Israël au même moment. Confidence d’un proche d’Emmanuel Macron :

« On ne s’en sort pas si mal, mais on est à la merci d’un reconfinement : tout le monde ferme autour de nous. »

C’est l’un des drames du politicien – drame pour les citoyens, naturellement : il doit montrer qu’il « fait quelque chose », surtout si son concurrent s’agite de son côté, quitte à faire n’importe quoi, à l’aveuglette, à la va-vite et « quoi qu’il en coûte ». Avec l’argent des autres, cet argent des autres qui seul finance les idées géniales de nos dirigeants et fonctionnaires, rien de plus facile, rien de plus enivrant… et rien de plus illusoire et destructeur à terme.

À quoi s’ajoute un second drame découlant du premier : à force de vouloir « faire quelque chose » pour ses concitoyens, à force de vouloir les aider, les protéger, bref, à force de vouloir baliser tous les instants de leur vie au nom de son sens tout personnel de ce que doit être la vie des autres, le voilà de plus en plus convaincu qu’il est investi d’une mission quasi divine qui ne souffre ni contestation ni exception.

Si l’on applique ceci à la gestion du Covid-19, force est de constater que les décisions de confinement et autres couvre-feux sont loin de se limiter à répondre aux nécessités de la situation sanitaire. J’en veux pour preuve ce que déclarait la préfète des Hautes-Alpes, très professeur des écoles, alors que son département faisait partie du lot des quinze départements assignés à un couvre-feu dès 18 heures à partir du 2 janvier :

« Il s’agit d’une mesure permettant de freiner un peu plus la propagation virale, mais surtout de faire prendre conscience à chacun que ce sont nos comportements qui doivent faire inverser les courbes, en respectant le port du masque, les gestes barrière ou bien les consignes d’isolement qui, par leur non-respect, engendrent des contaminations multiples. »

.
Rétrospectivement, on s’aperçoit que dans les quinze départements concernés, la baisse des contaminations avait commencé avant la date où l’on pouvait espérer voir un effet de la mesure. On constate en outre, comme on pouvait le prévoir, que cette idée qui a consisté in fine à entasser les gens dans les magasins et les supermarchés entre 17 et 18 heures pour contrer ce que certains élus ont appelé de façon complètement hors-sol et méprisante « l’effet apéro » n’a finalement pas eu le résultat escompté.

Mais peu importe puisque, comme le dit Madame la Préfète, il s’agissait « surtout » d’enfoncer dans nos crânes de gaulois réfractaires forcément irresponsables que notre santé est directement proportionnelle à notre obéissance aveugle à toute décision étatique, aussi absurde soit-elle. Et Dieu sait que si le monde entier applique des mesures de restrictions anti-Covid à plus ou moins grande échelle, le monde entier qualifie aussi la France d’Absurdistan en ce domaine.

Gageons donc que dans le rapport qui sera remis à Emmanuel Macron, la mesure de couvre-feu à 18 heures sera jugée très insuffisante (le porte-parole du gouvernement l’a d’ailleurs déjà laissé entendre) alors qu’elle était surtout idiote. Mais qui dit « insuffisant » dit évidemment qu’il faut faire plus, plus haut, plus fort, d’où le « confinement très serré » qui nous pend au nez.

Pourtant, on est loin du consensus médical.

On a d’abord l’inénarrable Delfraissy, alarmiste en chef et chef du Conseil scientifique. Qualifiant le variant britannique de « virus diabolique et plus intelligent qu’on ne le pense », il préconise un confinement préventif séance tenante, autrement dit même si la situation à l’instant t ne le justifie pas. Oui, on est dans une situation de plateau avec une faible progression de l’épidémie, mais cette « impression de stabilité est trompeuse », justifie-t-il. J’espère que vous voyez la force de l’argument.

Devant l’agacement que ses propos ont réussi à susciter à l’Élysée, il a déclaré ensuite dans un entretien à Libération qu’on n’était pas « à une semaine près ». Mais cette idée du confinement préventif contre le variant anglais, confinement qui sera d’autant plus court qu’on le mettra en place rapidement, et éventuellement le « der des der » à condition que la vaccination suive, est néanmoins soutenue par de nombreux médecins. Par le professeur Philippe Juvin, chef de service des urgences de l’hôpital Georges Pompidou et par ailleurs maire LR de La Garennes-Colombes, par exemple.

Il faut certes que la vaccination avance, d’autant que les vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna semblent efficaces contre les nouveaux variants, et pendant ce temps les gestes barrières restent de mise si les circonstances l’exigent.

Mais quant au reconfinement préventif, d’autres médecins comme l’urgentiste Gérald Kierzek (voir ici) ou l’épidémiologiste Martin Blachier s’en inquiètent.

Ce dernier fait remarquer (vidéo, 10′) qu’on en sait encore peu sur la contagiosité réelle du variant anglais, qu’il n’est pas forcément le seul facteur explicatif de la hausse des contaminations que le Royaume-Uni a connue et surtout qu’on voit mal comment on pourrait sortir un jour du confinement si l’on décidait de confiner en dehors de toute accélération significative de la pandémie, sans critère médical spécifique, mais juste parce qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait :

« C’est tellement grave un confinement que ça doit être justifié par des chiffres épidémiologiques et pas uniquement par l’hypothétique présence d’un variant. »

.
J’avoue que je suis très sensible à cet argument. Car oui, c’est grave, un confinement. Les répercutions psychologiques, économiques, sociales et familiales sont immenses. Après deux confinements et une flopée de mesures intermédiaires, nous sommes bien placés pour le savoir.

Il est certain que si l’on ne sort, ni ne bouge, ni ne rencontre plus jamais personne, on ne tombera jamais de vélo, on n’aura jamais d’accident de voiture et on ne croisera probablement pas de coronavirus. Mais on ne vivra pas non plus ; on mourra à petit feu sans avenir ni perspective. L’Homme n’est pas fait pour rester dans sa caverne, éternellement paralysé par des éventualités. Il est fait pour répondre intelligemment à des réalités.

On peut toujours espérer que dans ses évaluations, Emmanuel Macron prendra en compte l’ensemble des destructions liées directement ou administrativement au Covid-19, pas seulement la peur d’avoir à faire face, peut-être, au déjà célèbre variant anglais qui agit sur nos esprits comme un épouvantail.

Mais à entendre le porte-parole du gouvernement, cela semble assez peu probable, sauf à ce que la lassitude croissante d’une part croissante de Français vis-à-vis d’une vie masquée, enfermée, fossilisée et destructrice ne parvienne à réorienter quelque peu la gestion anti-Covid du gouvernement.

Et maintenant, le confinement à titre préventif !

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Castelnau : Les juges demandent en ce moment à Macron « Qui t’a fait roi? »

Merci à Richard Armenante pour ce lien.

Castelnau : Les juges demandent en ce moment à Macron “Qui t’a fait roi?”

 

 

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L’EXPLICATION DE LA PLANCHE A BILLETS DE LA BCE OU L’ARGENT GRATUIT sauf pour nous.

C’est un peu long mais maintenant je suis un peu moins con (un peu)…

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VOUS AVEZ AIME LE 2EME CONFINEMENT? VOUS ADOREREZ LE 3EME ET LES SUIVANTS…

 

 

https://www.facebook.com/Citoyen.En.Colere.Carpentras/videos/441957437163218

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PRIS LA MAIN DANS LE POT DE CONFITURE, IL NIE TOUJOURS…

 

 

https://www.facebook.com/Emedias.tv/videos/694163064593595

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Scandale en vue : les chiffres de l’épidémie sont-ils faussés ou truqués ? par Éric Verhaeghe

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Mais où est donc passé Jack Ma le patron d’Ali Baba?

Le grand patron Jack Ma, symbole de cette génération d’entrepreneurs chinois ayant profité de la libéralisation partielle de l’économie de leur pays depuis les années 1980, n’a plus donné signe de vie depuis octobre 2020. Au cours de sa dernière intervention publique il avait critiqué le système bancaire chinois dominé par les banques d’État, qui freinerait, selon lui, l’innovation et la croissance économique.

Jack Ma est le fondateur d’Alibaba, l’équivalent d’Amazon en Chine et la plus grande capitalisation boursière du pays (545 milliards de dollars), ainsi que de Ant Group, un système de payement en ligne similaire à PayPal mais aussi de gestion de patrimoine et de crédit très répandu en Chine. Après son intervention critique, le gouvernement chinois a suspendu l’introduction en bourse du groupe Ant, qui devait être la plus grande de l’histoire (37 milliards de dollars).

Cela démontre de la volonté de Xi Jinping d’augmenter son contrôle sur l’écosystème économique du pays ainsi que de la nécessité pour les plus grands dirigeants économiques de se soumettre au Parti communiste chinois (PCC).

Pourtant, Jack Ma correspond parfaitement à l’image que Xi Jinping souhaite renvoyer de la Chine. Il est membre du PCC et le Président s’est vanté d’être proche de lui. Jack Ma a été l’ambassadeur du soft power chinois dans le monde par l’intermédiaire de ses fondations caritatives et de sa présence dans les institutions internationales. Il était la star de l’émission « African Business heroes » mettant en lumière les entrepreneurs africains, un continent dans le viseur des Chinois. Durant la crise du Covid il a même pris part à la campagne de propagande chinoise en distribuant des millions de masques à l’international.

Jack Ma est loin d’être le seul grand patron mis en cause par son gouvernement. La disparition des milliardaires est un phénomène répandu en Chine. Des dizaines de dirigeants économiques ont disparu ces dernières années. La corruption est souvent avancée comme motif d’inculpation. Accusation facile, puisqu’elle est presque la norme. Elle est simplement tue lorsqu’elle profite aupouvoir, et au contraire dénoncée pour se débarrasser d’un patron encombrant. Depuis 2012, Xi Jinping s’est fait le héraut de la campagne anti-corruption. Plus d’un million et demi de membres du Parti et d’entrepreneurs ont été condamnés à ce titre ces dix dernières années. Par exemple Ren Zhiqiang, un promoteur immobilier : dix-huit ans de prison (il avait lui aussi disparu quelque temps avant son procès) pour corruption, après avoir critiqué publiquement le gouvernement.

Depuis le développement des entreprises privées sous Deng Xiaoping dans les années 1980, le gouvernement chinois a toujours gardé la main sur le secteur commercial. Cette emprise est devenue bien plus importante sous Xi Jinping, sans doute par crainte que le secteur privé en plein essor ne s’émancipe du pouvoir central. Depuis deux ans, les entreprises privées doivent disposer en leur sein d’un comité politique du PCC s’assurant que toutes leurs actions sont en conformité avec l’idéologie du Parti. En septembre 2020, le gouvernement a présenté un plan pour une « nouvelle ère » dans laquelle le PCC renforcerait grandement son contrôle sur le secteur privé. Dans le cadre de ce plan l’organisation internationale du « front uni du travail », antenne du département de travail du front uni du PCC, a pour mission de neutraliser l’opposition dans les entreprises chinoises, tant sur le sol national qu’à l’étranger.

La doctrine Xi Jinping est qu’un patron doit avant tout être un patriote, c’est-à-dire un soutien inconditionnel du PCC. Son modèle est Zhang Jian (1853 – 1926), l’un des quatre entrepreneurs, a dit Mao, que le pays n’oubliera jamais. Xi Jinping l’a érigé en mythe. Il a même visité le musée qui lui est consacré, souhaitant qu’il serve de « base pour l’éducation patriotique » des jeunes entrepreneurs. Certaines parties de sa vie sont éclipsées, comme le fait qu’il ne fut jamais membre du PCC ou qu’il ait critiqué certaines exactions du gouvernement chinois pénalisant ses activités commerciales. Cependant, le symbole Zhang Jian montre quelle idée les dirigeants se font de l’économie : un instrument de la puissance de l’État qui se doit d’être infaillible. Peu importe la forme (intégration à la mondialisation, finance par le marché, etc.), son but premier est de servir les ambitions nationalistes. Ainsi, malgré les effets négatifs (exode des riches avec 2% des millionnaires quittant le pays chaque année, fuite des capitaux étrangers, baisse de l’innovation et de la croissance) il faut s’attendre à ce que le gouvernement chinois ne recule devant rien pour garder ce contrôle.

https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Mais-ou-est-donc-passe-Jack-Ma

Mais où est donc passé Jack Ma ?

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LE GOUVERNEMENT A ENFIN PRIS LA BONNE DECISION.

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