Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
On nous annonce des sacrifices à venir. Dans le cadre d’une guerre potentielle. C’est un peu flou comme annonce.
Une guerre ce sont d’abord des dégâts directs. Les premières victimes directes sont ceux qui sont au front, ils ne sont pas la majorité mais paient cher. Puis viennent les enfants et les vieillards dont la fragilité augmente la facture qu’ils vont payer. Enfin le reste de la population où chaque actif, en position instable, gagne ou perd selon le hasard et les décisions qu’il prend.
Puis il y a le dégât indirect majeur : la déstructuration des organisations sociales de paix au profit d’une organisation de guerre. La plupart du temps c’est la disparition momentanée ou définitive de ce que nous appelons la démocratie.
Il faut rappeler ce qu’est la démocratie.
C’est l’acceptation des oppositions. La caractéristique nécessaire et suffisante pour qu’existe la démocratie est le droit à l’opposition.
L’opposition va largement au-delà de sa seule existence. Elle influe par sa présence les décisions de la majorité au pouvoir, c’est en cela qu’elle est l’élément vital de la démocratie au même titre que la majorité à qui le vote a confié le pouvoir.
La démocratie n’est pas une évidence, c’est un luxe purement intellectuel, dont l’emprise favorable sur nos vies ne peut pas être niée. Mais c’est un luxe fragile, dont ceux qui le possèdent sans l’avoir conquis ne prennent pas toujours la mesure, comme pour tous les luxes.
Quand il n’y a pas de démocratie, il y a une autocratie, c’est-à-dire le pouvoir entre les mains du représentant d’une minorité, et une interdiction partielle ou totale de l’opposition.
Les problèmes posés
Le premier est le risque de confusion existant entre les démocraties qui malmènent leurs oppositions et les autocraties qui fabriquent de fausses oppositions tout en éradiquant ce que seraient leurs vraies oppositions.
Le second risque est de rentrer dans une autocratie de guerre, et de ne plus jamais en sortir.
La sagesse donc pour une démocratie est de ne jamais entrer en guerre, puisque la guerre signifiera pour elle la suspension de sa réalité politique au profit, à minima, d’une autocratie de guerre le temps du conflit qui va la toucher.
C’est pourquoi la démocratie doit être suffisamment armée pour que personne n’ait envie de lui chercher des noises, sans pour autant qu’elle-même en vienne par confort à utiliser ces armes pout imposer plus facilement ses vues ou ses ambitions.
Ceci exposé, qu’elle est la situation.
Nos démocraties envisagent une agression venant des autocraties qui nous entourent et qui paraissent aujourd’hui majoritaires en nombre et en individus sur la planète.
C’est objectivement possible.
En effet, nos démocraties ont fait une impasse significative sur les efforts qui auraient été nécessaires pour nous doter d’une force armée dissuasive face aux autocraties.
Le problème est là, uniquement là
L’équité voudrait que d’abord soient recherchés et châtiés les décisionnaires de cette situation, puis qu’ensuite soient recherchés et impliqués les bénéficiaires des efforts collectifs qui ont été dérobés à la sécurité pour leur être attribués.
Car notre pays ayant le plus fort taux d’imposition au monde et une faiblesse d’armement défensif, il y a bien eu un détournement d’attribution pour en arriver là.
Nous arrivons aux sacrifices
La chose est claire après les constations que nous venons de faire.
D’abord un impôt spécial guerre sur la fonction publique, sur les fonctionnaires, qui ont vu leurs protections corporatives augmenter démesurément au détriment de l’effort de sécurité.
Puis un impôt spécial guerre sur tous ceux qui ont perçu des assistances un peu trop larges puisqu’elles sont venues gravement amoindrir l’effort de sécurité.
Donc clairement, disons un impôts de 20 % sur tous les avantages salariaux directs ou indirects des fonctionnaires, et un impôt de 10 % sur leurs revenus pour tous les non imposables.
Je laisse aux spécialistes le soin de calculer la somme globale issue de ces impôts, qui seront évidemment ponctuels, puisqu’ensuite raison sera prise et le budget de la défense n’aura plus le genre de fuites qui nous amènent à ces extrémités.
Conclusion
Une étroite collaboration avec nos voisins démocrates est essentielle pour un effet de masse sans lequel rien ne sera possible, tant celle-ci est actuellement du côté des potentiels agresseurs.
L’échec assuré serait de confier notre sécurité à d’autres comme l’ont fait bien des petits pays avec pour résultat les catastrophes pour eux que l’on connait.
Ce serait aussi qu’à l’intérieur de nos frontières les oppositions se discréditent jusqu’à devenir des outils de violence à but autocratique, ce qui génèrerait la pire des guerres, la guerre civile.
Ce serait enfin de morceler notre monde démocratique européen qui nous verrait alors, telle l’autruche, exposés et aveugles à la merci de nos agresseurs.
Donc, les sacrifices, sans doute, mais qu’ils ne se transforment pas une nouvelle fois en simple pillage des forces vives de ce pays. Ce serait grave M. Macron, très grave.
Bien à vous. H. Dumas
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Je suppose que je n’étais pas le seul à penser cela, notamment parmi les personnes informées, dont je ne fais pas partie.
Les détails ne se sont pas passés comme prévu pour Poutine. Ce qu’il pensait une promenade de santé s’est avéré plus compliqué du fait de la résistance des Ukrainiens, qui l’ont accueilli froidement contrairement à ce qu’il espérait.
Mais dès son début cette histoire était écrite, nous sommes le 23 février 2022, le jour du début, quand j’en écris la fin : https://temoignagefiscal.com/poutine-cest-fait/ , alors que je suis loin d’être un expert de ce genre de situation.
Depuis, trois ans sont passés, quand même…
Et il ne s’est rien passé, mais on sait aujourd’hui que l’Ukraine va être obligée de signer un armistice défavorable, que donc elle va perdre. On sait aussi hélas, que probablement un million de personnes, civiles et militaires des deux camps, ont perdu la vie dans cette folie.
Que conclure de tout cela ?
Que la vie des sociétés, comme celle des hommes, n’est pas faite de décisions issues de cerveaux géniaux, mais tout bêtement de concours de circonstances qui sont alimentés par nos travers, qualités ou défauts.
Le pillage du riche est une constante, quelle que soit la forme ou l’excuse qu’il se donne pour ne pas être trop visible.
Ce pillage suit le hasard distributif de la force. Musculaire au départ, technique depuis peu, mais de plus en plus.
Les Romains ont découvert le pilum qui leur a permis de conquérir leur empire. Plus tard l’arquebuse, puis le mousquet et enfin le fusil, mais surtout la mitrailleuse ont donné un avantage déterminant aux occidentaux dans l’art du pillage, accompagné évidemment de la conversion religieuse ou politique visant la soumission. La bombe atomique a donné aux américains un avantage décisif dans leur guerre avec le Japon.
On voit que, toute philosophie respectée, le pillage suit la bonne fortune de l’expression basique de la force, qu’en tout cela il n’est pas de génie, mais de bons gros pillards, nous compris quand l’opportunité se présente.
Donc, la suite du pillage en cours.
L’Occident est riche et a été puissant, il ne peut qu’avoir généré des envies irrépressibles de pillage.
En gros cinq milliards de bons gars rêvent de piller un milliard de richards ou assimilés.
Oui mais, la force est du côté des richards. Eh bien non. C’est la grande découverte des trois ans de bagarre en Ukraine.
L’arme absolue est à la portée de toutes les bourses, c’est le drone.
Le drone c’est la lutte du promeneur contre l’essaim de frelons asiatiques. Aucune chance de s’en tirer.
C’est l’arme du plus grand nombre, qui réduit à rien la puissance brute des bombes jusqu’alors dominante, ça change tout.
Donc armistice et, un peu plus tard, explication des gravures à coup de drones.
En ce qui me concerne, cela me rend très soucieux et relativise grandement les tocades de Poutine, de Trump, de Zelenski, de Macron et des autres.
Le voyez-vous, vous aussi, le début du tunnel ?
Bien à vous. H. Dumas
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Trump n’est pas un dictateur, mais il y ressemble !
Trump n’est pas un dictateur. Mais il y ressemble. Il paraît être un dictateur parce qu’il dicte ses volontés urbi et orbi comme si elles étaient paroles d’évangile. Mais à la première contradiction, il recule. Ce n’est donc pas un dictateur. Les autres pays du monde n’ont d’ailleurs pas la moindre intention de lui obéir, même s’ils font semblant. Quant aux Américains, ils ne se sont pas encore remis de la déroute du camp de gauche, mais ils le seront bientôt. Autrement dit, la présidence Trump ne va pas tout changer aux USA ni dans le monde.
Mais l’imprévisibilité du Donald, comme on l’appelle là-bas, va changer bien des choses, notamment dans le camp occidental. Nous étions habitués à pouvoir compter sur l’engagement des Etats-Unis à nos côtés en cas de danger, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Il faut dire que nous n’avons pas toujours été non plus des exemples de loyauté. Qu’on se souvienne du discours de Villepin à l’Onu. Un ennemi n’aurait pas fait mieux. Et encore à présent il y a en France un courant anti-américain dont on se demande ce qui l’anime en dehors de la détestation des principes occidentaux. Ou plus simplement de la jalousie envers un ami plus puissant que vous.
Quoi qu’il en soit, nous vivions bon an mal an dans une certaine sécurité, convaincus que nous étions des bons sentiments de l’Amérique envers nous et heureux de nous remémorer les mots du général Pershing « La Fayette nous voila ! ». Nous en profitions pour limiter nos forces militaires à un pourcentage ridicule du Pib afin de pouvoir nous vautrer impunément dans la providence de l’Etat et d’ôter ainsi toute force morale à notre peuple. Cette séquence est terminée. Car Trump ou pas, les Etats-Unis en ont assez de notre lâcheté, même s’il est arrivé que nous leur apportions un franc soutien. Franc mais limité !
Nos pays européens – et probablement l’Amérique aussi – n’ont pas su interpréter avec lucidité le comportement de la Russie. Poutine en est le dictateur installé, mais il y a un courant nationaliste dans son pays qui lui fait grandement souci. Preuve en est la tentative d’assassinat à la bombe d’Alexandre Douguine, dont la fille de ce dernier a finalement été victime. Poutine n’a pas envahi l’Ukraine par besoin existentiel de son pays, mais pour faire taire les nationalistes qui voulaient le voir redevenir la Grande Russie. Ce n’est qu’un rêve creux, car ce pays n’est plus qu’un nain économique, même s’il a conservé l’arsenal nucléaire légué par l’Union soviétique. Si elle devait absorber l’Ukraine, la Russie resterait une puissance secondaire, avant d’être condamnée à rejoindre le camp occidental, comme y aspire sa population.
L’Europe va devoir se réarmer. L’Allemagne l’a bien compris, dont le nouveau chancelier va investir mille milliards dans sa défense. La France prévoit de doubler son budget militaire et les autres pays européens vont consentir eux-mêmes des efforts semblables. Le réveil a été brutal, mais il est salutaire. Ce que chacun peut à présent comprendre, c’est que c’en est fini de l’Etat providence, qui nous ayant ruinés va pouvoir jouir à son tour d’une retraite imméritée. De ce fait, toute la vie politique de nos nations, et au premier rang de la nôtre, va être bouleversée. On entend encore des odes à notre régime social, dont chacun des orateurs nationaux jure qu’il n’est pas question d’y toucher, mais il est bel et bien condamné non par choix mais par nécessité.
La vie politique française a été marquée, depuis 1945 et sous l’influence du parti communiste, alors puissant électoralement et armé, par la domination des mécanismes sociaux. Ils ont réussi à faire de la France un pays sans usines, persuadé que les Chinois travailleraient éternellement pour nous et pour pas grand-chose. En fait, il ne nous reste qu’un Etat aussi pesant qu’impuissant et des nuées d’énarques qui volètent partout en dilapidant notre argent. Nous avons aussi des juges qui s’amusent à immobiliser le chantier d’une autoroute presque terminée ou à remettre en liberté des prédicateurs islamistes animés de la haine de l’Occident. Vraiment, on est chez les fous !
La vie évolue par saccades. Il ne se passe rien pendant longtemps et soudain tout s’accélère. Nous vivons actuellement une telle période. A chaque pays d’en tirer le meilleur pour lui-même. De bonne réformes sont possibles, tout comme des affrontements violents ou une vraie guerre civile. Nous devons faire tout notre possible pour qu’une transition pacifique se déroule dans notre pays. Mais ce ne sera pas en étant lâches. Ceux qui ont démérité et plongé le pays dans l’échec économique et le désordre social doivent être sanctionnés. On reprendra le bon chemin à ce prix. Car rien n’est plus décourageant que le spectacle d’élus faillis paradant dans le nouveau régime.
Les régimes politiques durent environ soixante-dix ans. Le nôtre et celui de nombreux pays vont donc changer. Espérons que leurs dirigeants seront plus lucides que ceux qui les ont précédés. Un peu partout on a cru qu’une pléthore d’administrateurs apporterait le bonheur. Il n’en a rien été. Bien au contraire. Les petits hommes gris ont tout gardé pour eux. On connaît désormais le remède. L’Etat ne doit pas peser plus du tiers de la production. Et chacun doit prendre sa part de l’effort général. On se sentira utile et plus heureux. Et cela évitera à l’humanité une régression qui pourrait la conduire à la disparition !
Claude Reichman
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En fait elle pose la question primordiale : à quel moment les incohérences deviennent cohérentes, les nôtres ou celles des autres, et inversement ?
Prenons un exemple dans l’actualité sur lequel tout le monde va être d’accord. L’affaire Le Scouarnec. Voilà un homme dont l’incohérence va lui couter perpète, tant elle a fait des dégâts autour de lui. Et pourtant cet être, intelligent, se trouvait cohérent en pédophile… Il s’agit d’un cas extrême à cause du sujet, mais pas extrême dans l’ordre général des choses.
Il faut l’admettre, nous avons tous des incohérences, certaines n’impactent pas les autres, certaines au contraire les touchent de plein fouet, en fonction de l’incohérence elle-même ou tout simplement de notre statut qui en fait une fantaisie ou un ordre auquel tout le monde devra se plier.
Si nous nous analysons avec lucidité — ce qui de mon point de vue n’est pas possible avant d’avoir atteint la sagesse, laquelle ne peut survenir qu’avec l’âge et la relativité qu’il donne, si elle survient ce qui n’est pas toujours le cas…— nous sommes obligés de constater que nous sommes des « containers » d’incohérences, pleins à bloc.
Alors ? Les cohérences prétendues de Trump, rapportées dans la vidéo ci-dessus, qui vont mettre la planète à feu et à sang, qu’ont-elles de cohérent ?
Car, qu’importe, à la planète, à l’univers ou à nos simples personnes qu’il existe, dans la tête de Trump, un triangle de puissance entre lui, M. Poutine et M. Xí Jìnpíng. Qu’en a-t-on à foutre ?
Et pourtant des milliards d’hommes vont se projeter dans cette incohérence pour eux et vont y laisser leur énergie, leur vie.
Comment sortir de ce type de piège ? C’est impossible dans la réalité, clairement.
Dans la théorie on peut en discuter.
D’abord nos propres incohérences
Les perçoit-on ou non ? Seul ou lorsque les autres nous les font remarquer ? Si on répond OUI à ces questions on accepte l’idée que nos incohérences non perçues n’existeraient pas. En ce qui me concerne, je trouve cela un peu gonflé, donc je réponds NON aux questions.
Notre risque personnel d’incohérence est constant, inerrant à la vie, il suffit de regarder la nature autour de nous, qu’a-t-elle de cohérent ?
Ce risque doit nous interdire tout droit sur les autres, qui risquerait de nous voir leur imposer nos incohérences. Il sacralise la liberté individuelle. Il met à bas l’idée de collectivité, hors le regroupement ponctuel pour un but inaccessible individuellement et vital.
Ensuite l’incohérence des autres
Leur sincérité apparente, ou une synergie ponctuelle entre leurs incohérences et les nôtres, ne doit pas nous tromper, nous amener à confier nos analyses environnementales, politiques, affectives ou matérielles aux autres. Cela génère un effet de masse des incohérences potentielles qui peut tout emporter, tout particulièrement la raison, et nous amener au point ultime qui tue.
Il est illusoire d’espérer trouver un homme providentiel auquel nous pourrions confier notre vie et nos propres incohérences. Ce type de décharge n’existe pas, nous restons responsables de notre entièreté. Alors, autant nous assumer pour ce que nous sommes, porter notre croix et tenter de nous connaitre qui est essentiel pour Socrate et pour moi…
Conclusion
J’ai utilisé le mot « incohérence », j’aurais pu parler de logique, de ce qui fait sens, c’est-à-dire de tout ce qui est vrai, qui existe ou va exister, indépendamment de nos envies, de nos espoirs ou de nos raisonnements si trompeurs.
Il faudrait ne s’arrêter qu’aux faits. C’est-à-dire par exemple à l’état de faillite de l’Amérique, plus largement des pays avancés qui se sont vautrés dans la facilité et l’égalitarisme, entrainant la nécessité du pillage collectif de leur propres membres, ayant pour résultat leur affaiblissement général qui excite la cupidité des voisins riches et puissants par travail ou par opportunité.
L’Amérique, celle qui parle par Trump, est incohérente. Elle se croit capable d’être aujourd’hui la première nation au monde à travers le discours d’un bateleur. Ce n’est pas la première fois que nous assistons à ce type de spectacle. Peu de chance de coller au réel.
La cohérence pour elle ne pourrait être que : soit accepter un second rôle pour le siècle à venir, soit payer le prix exorbitant pour revenir en tête sans certitude d’y arriver, soit exploser en vol et disparaître. L’avenir a déjà choisi, juste il ne nous dit pas ce qu’il a choisi…tant pis pour ceux qui se trompent.
Bien à vous. H. Dumas
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V Poutine et la Russie viennent de réussir le plus gros coup de l’histoire récente : placer un de leurs hommes à la tête de la première puissance économique et militaire mondiale et on en mesure déjà les effets !
De gros soupçons avaient plané en 2016, lors de la première élection de D Trump, quant à une collusion entre l’équipe de campagne de celui-ci et les services secrets russes ; les services secrets américains ayant les preuves des manipulations russes et en particulier le piratage des mails démocrates et l’inondation des réseaux par des trolls.
En outre, des bruits insistants circulent à propos de D Trump quant à ses liens anciens (avérés depuis au moins les années 80) avec certains oligarques mais surtout de vrais mafieux, par le biais de la Deutsche Bank et de la banque russe VTB qui lui ont prêté, ou pire, donné de l’argent pour qu’il ne fasse pas faillite (il a déjà fait 6 fois faillite) tout en servant de lessiveuse à de l’argent de provenance douteuse.
Les services secrets américains ont produit de nombreuses preuves de l’immixtion russe dans les élections de 2016 mais D Trump s’était alors cantonné dans un déni pur et simple en affirmant, en public, que V Poutine lui ayant assuré du contraire, cela … n’avait pas eu lieu !
Ben voyons !
Pour comprendre le phénomène Trump, il faut remonter aux années 70/80 (avec le livre de Catherine Belton) et la pénétration du pouvoir russe dans la société américaine ; mouvement qui s’est amplifié avec la chute de l’URSS et le transfert à l’ouest de sommes énormes, de manière totalement occulte, sur lesquelles le parti communiste et le KGB avaient mis la main, puis la reprise du pouvoir par les silovikis (hommes de la force) dont fait partie V Poutine.
Tout le monde a vu « l’entretien » dans le bureau ovale de la Maison Blanche et l’agression évidente du président Ukrainien par D Trump et son vice-président Vance qui ont utilisé des arguments dignes de la cour de récréation (« vous n’avez pas été reconnaissant, vous n’avez jamais dit merci pour tout ce que l’on vous a donné» ce qui est faux) ; tout en assénant au passage des montants d’aide sans rapport avec la réalité (66 Mds réels vs 350 ou 500 Mds$).
Précision important, ni D Trump ni Vance n’ont jamais donné quoique ce soit ni payé de leur poche et d’ailleurs ils étaient opposés à toute aide à l’Ukraine et ont bloqué celle-ci pendant 6 mois entre 2023/2024 !
L’impression qui en ressort est bien celle d’un guet-apens monté par le président américain et son vice-président pour humilier Zelensky devant les caméras, en le traitant comme un petit garçon (alors qu’il s’agit du chef d’un Etat souverain) mais surtout, ils cherchaient un prétexte pour justifier la rupture de l’aide américaine vis-à-vis de l’Ukraine, tout en se donnant le beau rôle. Et ils l’ont trouvé à travers ce spectacle affligeant au cours duquel on avait l’impression de voir deux mafieux en train de vouloir tordre le bras à « leur protégé »pour le faire « raquer » tout en se faisant passer pour les généreux donateurs qu’ils n’ont jamais été !
Élément à charge supplémentaire, on sait que D Trump déteste Zelensky parce que ce dernier ne lui a pas « donné » le fils Biden (Hunter) pour faire plonger le père, alors président des Etats Unis !
Ne nous trompons pas sur la nature de D Trump …
Connu dans le milieu des affaires pour être un (très) mauvais payeur, c’est un grossier personnage, un menteur pathologique (spécialiste des fake news), un parvenu fort avec les faibles et geignard avec les forts, qui aime à insulter ses adversaires (enfin les faibles).
Il est capable de la plus parfaite mauvaise foi … et peut dire une chose et son contraire en l’espace de quelques heures. Il a notamment insulté Zelensky, le traitant de dictateur, puis déclaré, 2 jours plus tard, qu’il ne se souvenait pas de l’avoir fait !
Une bonne conscience est souvent affaire de mauvaise mémoire …
Avec le pacte germano-soviétique d’aout 1939, signé entre Ribbentrop et Molotov, Staline avait consciemment laissé les mains libres à A Hitler pour lui permettre, après s’être entendu avec lui pour se partager la Pologne, les pays baltes, et une partie de la Roumanie, d’attaquer les démocraties de l’ouest dans le but évident de les détruire !
Pour lui c’était une bonne affaire, A Hitler se chargeait de liquider à sa place les démocraties européennes tant honnies par le régime soviétique (déjà) ; avec ce handicap que si Ribbentrop était effectivement très favorable aux soviétiques, son Führer avait l’intention, à terme, de liquider l’URSS dans sa prochaine guerre engagée le 22 juin 1941!
Or, il faut être conscient que les but de V Poutine sont les mêmes que ceux de Staline et Trump ne propose pas autre chose à V Poutine, en liquidant l’OTAN et en affaiblissant les démocraties européennes tout en lui permettant de mettre la main sur l’Ukraine.
Néanmoins, Trump se berce d’illusion en croyant que V Poutine a de la considération pour lui et le respecte !
Lui, qui se proclame comme le nouveau sheriff, n’apparaît être qu’un pantin à la solde de Moscou … car comment expliquer autrement le fait qu’il lui ait tout concédé, sans aucune négociation, tout en tenant des propos qui relèvent de la falsification de l’histoire (tout comme … son mentor V Poutine dont il adopte toutes les thèses et dont il glorifie le personnage) !
On présente D Trump comme un homme de deal …
Or, d’une part ses deals ressemblent plutôt à des contraintes imposées à ses interlocuteurs (droits de douanes, main mise sur le Groenland, le Canada , Panama …) avec vociférations et menaces à l’appui, et son attitude vis-à-vis de Zelensky en est un éclatant exemple, et d’autre part V Poutine n’a aucun deal à passer, il ne négocie pas, il veut juste la capitulation de l’Ukraine et son retour dans le giron russe.
Nous n’avons d’ailleurs aucune idée des « accords » qu’il envisage de passer avec V Poutine … alors que V Poutine n’a fait aucune proposition de paix (hors une capitulation).
On a plutôt l’impression qu’il a décidé de s’entendre avec lui sur le dos de l’Ukraine notamment parce que cette dernière n’a même pas été conviée aux « négociations » qui ont une odeur de déjà vu et de répétition du fameux pacte Ribbentrop-Molotov !
En fait, plutôt qu’un spécialiste du deal, Trump est surtout un adepte de la loi du plus fort et un spécialiste de la trahison et qui a trahi les kurdes ainsi que le gouvernement afghan en négociant directement avec les talibans, en ignorant totalement le gouvernement légitime, le retrait des troupes américaines.
Par ailleurs, V Poutine, qui est un véritable dictateur assassinant ses opposants, a été formé à l’école du KGB. Il ne recule jamais et ne reculera pas alors qu’il a systématiquement violé tous les engagements souscrits par la Russie et notamment le mémorandum de Budapest de 1994 par lequel l’Ukraine abandonnait toutes ses armes nucléaires à la Russie en échange de la garantie de ses frontières par le Royaume uni, les Etats Unis et … la Russie !
Et, en fait, qu’a à proposer D Trump si ce n’est une levée des sanctions qui handicapent fortement la Russie et une capitulation de l’Ukraine, du fait de la trahison américaine, laquelle permettrait à V Poutine de s’en emparer (en tout ou partie) avec au passage une victoire inespérée à son aventure militaire qui ressemble pour l’instant à une impasse ?
Et c’est bien en ce sens qu’il agit, avec son insistance suspecte à vouloir arriver à une « paix » vraiment trop favorable à la Russie et à propos de laquelle on peut se demander quelles sont ses motivations profondes dans la mesure où les Etats Unis ne sont ni directement concernés ni menacés !
Par ailleurs, les pressions exercées par D Trump le sont exclusivement sur l’Ukraine, c’est à dire sur le pays agressé, jamais sur la Russie, en sommant Zelensky de se soumettre, alors que tout le monde sait que l’agresseur est bien la Russie et que si celle-ci retire ses troupes, la guerre s’arrêtera aussitôt !
A ce stade, il est strictement impossible de parler d’aveuglement de la part de Trump … c’est clairement intentionnel de sa part … il a pris parti pour la Russie contre l’Ukraine et semble vouloir s’entendre avec elle pour la dépecer ; au grand dam des européens qui se retrouvent impuissants parce qu’ils ont refusé, par lâcheté, de considérer la possibilité d’une réélection de Donald Trump alors qu’ils savaient ce qui allait se passer si cela se produisait !
Et désormais, comme Zelensky n’a pas voulu se coucher, D Trump, qui a plus ou moins perdu la face et ne supporte visiblement pas qu’on lui résiste est furieux. Son « deal » à coups de pelle sur la nuque n’a pas abouti (pour l’instant) et il demande désormais que Zelensky soit remplacé comme le demande … V Poutine !
D Trump fait les élections Ukrainiennes à lui tout seul mais il a oublié un détail : l’Ukraine est un Etat souverain et les Ukrainiens, de toute façon, ne sont d’accord ni pour capituler ni pour changer de président !
En fait, tout comme V Poutine, D Trump méprise les engagements internationaux signés par son pays !
Zelensky, de son côté, n’a pas été dupe et ne pouvait pas accepter, sans garanties de sécurité à propos desquelles D Trump s’est montré totalement muet, la cession sans garantie de l’exploitation des ressources minières de son pays ; il ne pouvait pas accepter ce qui ressemble à un dépeçage en règle de son pays … sans compter qu’il lui faut l’accord de la Rada (parlement) pour faire entériner ce genre d’accord alors qu’il connait parfaitement la valeur de la parole de V Poutine …
Les « souverainistes trumpistes » ne manqueront pas de le vilipender mais il n’a fait en l’occurrence que se conduire en patriote et défendre les intérêts de son pays.
Mais il ne ferme pas pour autant la porte car il sait que l’avenir de l’Ukraine apparait compromis à terme sans le soutien militaire américain.
A l’heure actuelle, Trump affecte de croire, et de faire croire, qu’il a tous les pouvoirs en s’agitant constamment devant les médias, en proférant tout et son contraire … seulement, les Etats Unis sont une démocratie et leur constitution a été conçue pour éviter qu’un dictateur puisse confisquer le pouvoir. D’ailleurs, d’ores et déjà, les juges commencent à signifier à D Trump que certaines de ses décisions sont illégales et qu’il y a tout un tas de choses qu’il ne peut pas faire.
Il affecte d’ignorer ces avertissements et se prend pour le maitre du monde, mais cela ne va pas durer bien longtemps … d’autant plus que, dans 2 ans il y aura les élections de mi-mandat avec un probable renversement de majorité au Congrès par un électorat lassé des frasques et turpitudes de leur président ; ce qui aura pour effet de le rendre totalement impotent.
Par contre, la constitution américaine n’a pas prévu l’hypothèse de l’élection d’un fou, de surcroit facilement manipulable parce que égocentrique /narcissique au dernier degré, alors que les gens qui présentent ces traits de caractère sont extrêmement prévisibles dans leurs réactions !
Je vous encourage à lire ou relire l’article que j’avais publié à son propos ; article qui m’avait attiré un certain nombre de réactions hostiles mais dont je ne retire pas un mot !
Et pourtant, ce ne serait pas la première fois qu’un fou a été élu à la tête d’une démocratie, car les allemands ont bien porté au pouvoir, en 1933, un A Hitler qui les entrainés dans le précipice d’un nihilisme totalitaire !
Alors, agent de Moscou ou simple idiot utile ?
L’examen objectif des faits démontre qu’il est avant tout un vantard prétentieux qui croit que V Poutine a de la considération pour lui alors qu’il n’est qu’un instrument à son service.
Il ne semble pas avoir compris que le but premier des russes est d’affaiblir la puissance américaine socialement, politiquement, économiquement et militairement en créant le désordre et la confusion et une « alliance » entre Etats Unis et Russie ne peut être qu’une vue de l’esprit !
Néanmoins, il est bien plus qu’un simple idiot utile de Moscou, il est bien trop actif pour que l’on puisse en douter et il est certain qu’il est sous influence de son entourage constitué d’une clique d’individus qui sont dans l’orbite de Moscou quand ils ne sont pas des agents avérés du KGB : (Dimitri Simes, Paul Manafort, Michael Flynn, Steve Bannon, Carter Page, Roger Stone, Jeff Sessions, Maria Boutina, …) ; de pseudo souverainistes à la solde de Moscou !
Il apparaît finalement n’être un fanfaron vaniteux qui se rêve dans la peau de V Poutine avec … les pouvoirs de V Poutine et il est évident que les services russes l’ont bien détecté comme tel et qu’ils exploitent sans vergogne cet aspect de sa personnalité !
Totalement inculte (il ne lit jamais et n’étudie jamais un seul dossier – il s’est montré incapable de situer les pays baltes), insultant et menaçant ses alliés tout en faisant des ronds de jambe aux pires dictateurs de la planète, D Trump est un individu parfaitement infréquentable auquel on prête une vision géostratégique, et notamment une tentative de détacher la Russie de la Chine (ce qui n’arrivera jamais).
Sans que l’on puisse totalement évincer cette thèse, elle m’apparaît totalement infondée, les buts réels sont ailleurs et sont plutôt à voir avec une vision du monde selon V Poutine … impérialiste, colonialiste et anti démocratique pour provoquer, entre autre, la désintégration de l’OTAN et l’Union Européenne !
La seule question qui mérite finalement d’être posée est : Pourquoi ?
Pourquoi Donald Trump agit-il ainsi, pourquoi veut-il absolument une paix en faveur de la Russie, pourquoi brandit il le fait que cette guerre est inutile et tue trop de monde alors … qu’il n’a absolument rien à faire des ukrainiens qui meurent tous les jours sur le front et qu’il a lui-même provoqué la mort de beaucoup de soldats ukrainiens lorsqu’il a bloqué le ravitaillement militaire entre novembre 2023 et avril 2024.
En outre, il est évident que si l’Ukraine s’affaiblit, la Russie va tout faire pour en profiter pour améliorer ses positions !
Tout donner à l’ennemi cela s’appelle une trahison. Un individu comme lui déshonore un grand pays comme les Etats Unis et il faut espérer que les américains vont s’en rendre compte ; compte non tenu du fait qu’ils vont pouvoir apprécier les aberrations économiques (droits de douane notamment) qu’il préconise.
On est bien loin d’un président comme R Reagan, qui lui, savait ce qu’était le pouvoir soviéto-russe car il est toujours dangereux d’être complaisant avec les dictatures.
On ne dine pas avec le diable même avec une cuillère équipée d’une longue queue et il ne faut jamais oublier que les russes et/ou soviétiques n’ont jamais été nos amis ; mais seulement des alliés de circonstance pendant les guerres mondiales !
Bien cordialement à tous !
Pour compléter votre information il faut lire absolument :
« notre homme à Washington » de Régis Genté
« les hommes de Poutine » de Catherine Belton
Partager la publication "De Ribbentrop à Ribbentrump"
Ce modeste blog n’échappe pas aux clivages, qu’il désapprouve sans être toujours compris.
Pour être clair nous sommes contre la loi du dogme, contre la loi du plus fort, pour la loi du mérite qui est celle des lumières.
Nous vivons depuis plus de quarante ans sous la loi du dogme de l’égalitarisme. Nous en connaissons les travers dont les principaux sont la sélection par l’appartenance à ce dogme qui, adoubant sans respect des compétences, mène droit à l’échec.
Évidemment ce dogme ne peut accepter la contestation qui démontrerait son inanité, il pratique donc la censure. Son échec est particulièrement prégnant en économie où il touche tout le monde, la suite logique est la dérive économique puis la terreur fiscale.
Nous savons tout cela et nous luttons contre à notre façon et avec nos moyens modestes.
Face à cette situation une opposition légitime cherche une alliance avec les puissants que le dogme égalitariste dérange aussi.
C’est ici que la situation se complique.
Le puissant n’est pas fatalement le plus méritant. On peut même aller jusqu’à dire qu’une fois devenu puissant un méritant peut trouver plus confortable d’éradiquer à l’aide de sa puissance conquise les méritants en devenir, ce que nous ne pouvons pas accepter.
Beaucoup de ceux qui aujourd’hui seraient prêts à donner un blanc-seing aux puissants n’en ont jamais côtoyés, n’en connaissent pas la vraie nature, les confondent avec Voltaire. Il n’en est rien, le réveil sera douloureux.
Car après éradication des dogmatiques les puissants imposeront leur loi et ses travers, que ceux qui en ont fait l’expérience connaissent bien.
En réalité la vie en société ne peut pas être organisée par procuration.
Elle suppose que chacun, comme en Suisse, y participe et accepte de se connaître pour ce qu’il est, car c’est la première étape pour comprendre ensuite les autres.
La démocratie, sous réserve que chaque électeur fasse son travail d’introspection et d’information, est à ce jour l’outil le plus élaboré pour mettre en œuvre une société apaisée autour du mérite.
Hélas le mensonge et ses séductions troublent le jeu, tout est sans cesse à refaire, la violence remplaçant trop souvent la réflexion.
Il est des moments où seule la patience est de mise.
Messieurs les anarchistes,
que j’imaginais (bien à tort) être des “libéraux conservateurs”,
Continuez d’étaler généreusement et quotidiennement en
famille votre mauvais beurre de baratte “anti-Trump”,
seulement,
désormais, faites-le sans moi :
j’ai, depuis le 20 janvier, assez mangé de
tartines rances en votre compagnie
et demande, en tirant la sonnette d’alarme,
à descendre de ce douteux wagon-restaurant !
Par une singulière et piquante rencontre, le 20 janvier correspondait au plan
calendaire à la “Saint-Sébastien”, et non pas à la “Saint-Donald” qui, elle, est
fixée au 15 juillet ; mais, c’est à partir du moment où Sébastien a secouru Donald,
que les deux fêtes ont été, par vos bons soins conjugués,…célébrées ensemble !
Ici prend fin ma collaboration à “Témoignage Fiscal”
(que j’ai longtemps lu, recopié, archivé, cité, recommandé et tant aimé) !
On pourra laisser à leurs diverses dates toutes mes contributions en ligne,
j’en suis rétrospectivement fier et n’en désavoue aucune !
Puisse Monsieur Dumas, que j’estime et que je salue malgré tout,
un jour très prochain réussir, selon ses conceptions propres !
Pour un parrain mafieux l’objectif ultime consiste à contrôler le décideur le plus puissant. C’est grâce à lui qu’il obtiendra le pouvoir et l’argent qu’il convoite. Il faut pour y parvenir une organisation puissante et une cible affaiblie.
En s’attaquant avec succès à la Présidence des Etats- Unis d’Amérique, le chef suprême de la mafia russe a réussi un coup de maître, le plus beau jamais réalisé dans l’histoire.
Certes, il s’y est préparé depuis longtemps. Il a sauvé un promoteur véreux de la faillite en jouant les banquiers, l’a renfloué par des intermédiaires à sa botte, a usé de violences en menaçant de le ruiner et de le supprimer, bref il est devenu indispensable à sa survie.
Dans son antre et sans risque, il compte les points et engrange les bénéfices.
Il n’y a plus de loi. Seulement la loi du plus fort.
Le Président- otage impose à son pays la loi du caïd russe.
Et il n’y a rien à espérer des Russes. Lorsque certains mettaient en eux leur espoir, ils rêvaient. Le peuple russe est soumis. Il a peur. Navalny a été exécuté. La leçon a porté. L’archipel du goulag est à jamais inscrit dans sa mémoire.
Dans l’entourage du caïd, les seconds couteaux vantent le chef du Kremlin et affûtent entre eux leurs armes pour la succession à venir. Le salut du monde libre ne viendra pas de l’extérieur.
Il n’y a rien d’autre à espérer que la destitution du président américain par ceux-là même qui l’ont mis en place. Ce ne sera pas rapide. La mafia, qui a contaminé l’entourage présidentiel des Etats-Unis, ne perdra pas facilement son influence. Le changement ne viendra que de l’usage normal de la démocratie.
Tant décriée lorsqu’elle fonctionne – on espère toujours qu’elle pourrait aller mieux – la démocratie se révèle la seule planche de salut lorsqu’elle ne fonctionne plus. Les Américains s’en rendront bientôt compte. Ce sera pour eux une grande victoire. Tranquillement, calmement, dans deux ans, les Américains désavoueront la corruption.
Dès à présent se prépare la relève.
Une fois vaincu le mouvement woke qui a déjà fait tant de mal et une fois opérée la mutation du vieux « Old party » pour bannir la loi du plus fort qui s’impose aujourd’hui aux lieu et place de la loi, l’Amérique viendra à bout de ses démons.
Ce ne sera pas une révolution. Seulement une mise au point.
La notoriété de ce blog est telle, que les informations nous arrivent en abondance.
Dernièrement, un lecteur anonyme nous a transmis la question secrète qui sera posée aux candidats en 2025, lors de l’examen commun de fin d’année — lui aussi secret — mis en œuvre récemment pour les futurs diplômés du FBI et du KGB — lequel reprend du service –.
Question (deux heures)
Vous avez deux voisins. L’un est très costaud et champion de boxe poids lourd, l’autre très riche mais jeune, à peine majeur.
Avez-vous le droit de vous associer au costaud pour foutre sur la gueule du riche et lui piquer ses affaires ?
Comment pensez-vous le neutraliser. Momentanément ou de façon létale ?
Comment expliquez-vous votre projet aux autres voisins ?
Comment partagez-vous le butin ?
Voici la reproduction de la copie la mieux notée.
“Le projet proposé est irréalisable individuellement. Le Code Pénal de toutes les sociétés connues n’étant pas favorable à une prise de possession aussi directe.
En règle générale, il faut passer soit par un acte dit commercial ou affairiste, soit par un acte qui invoquerait la nécessité publique, c’est-à-dire la justification d’un besoin collectif.
La deuxième solution serait plus facile, mais là encore les différents codes dont se dotent les sociétés – on se demande bien pourquoi – multiplient les difficultés pour déposséder les propriétaires, lorsque la propriété privée est admise.
Il n’en n’est pas de même dans les sociétés ou l’Etat possède tout, mais d’une part elles sont en voie de raréfaction et d’autre part elles ne tolèrent pas la dépossession des privilégiés qui ont à disposition des biens ou valeurs selon des rites particuliers, souvent occultes, qu’il est extrêmement dangereux de contourner.
Nous proposons donc, face à ces difficultés, de réfléchir à une situation entre Etats, plus apte à donner naissance à un acte de pillage légal par le biais de l’idée de nations et de projet pour ces nations.
Donc, prenons trois Etats : l’un est brutal, un peu primaire, mais très armé ; le deuxième est très sophistiqué, en fin de règne, sa population s’est avilie, elle est prête à tout pour garder ses privilèges ; le dernier est nouveau, pas encore au faîte de l’exploitation de ses richesses, fragile, encore peu ou mal organisé.
Les deux premiers vont s’allier pour envahir le troisième et tout simplement le faire disparaitre. Ils vont le faire par la force, sans émotion particulière pour les morts et blessés. Ils concrétiseront sa disparition par des élections truquées après l’invasion. Ils entreront ainsi en possession de toutes ses richesses
Il n’y a deux difficultés politiques à régler.
La première est d’obtenir la non-intervention des nations voisines. Ce n’est pas la plus difficile. Le courage gratuit n’étant pas la chose la plus répandue au monde, les nations voisines goberont ou feront semblant de gober n’importe quelle explication, si on leur garantit, ne serait-ce que momentanément, de ne pas les impliquer ou les piller.
La deuxième sera d’organiser, sans querelle à venir, le partage des richesses du voisin effacé. En effet, deux Etats voyous qui pillent un voisin restent des voyous après le pillage.
Comme chacun le sait, les ententes entre voyous ne sont pas faites pour durer, pour être respectées.
Par ailleurs, il est probable, dans ces conditions, que d’autres voisins, inspirés par le processus, se regrouperont pour aller voler aux voleurs ce qu’ils viennent de voler.
Il s’avère donc que le projet soumit à notre réflexion n’est peut-être pas une bonne idée.
Mais d’un autre côté l’histoire apprend qu’une fois leur opinion publique convaincue, si les combats ont commencé, il est très difficile d’arrêter un tel projet, quand bien même serait-il finalement reconnu comme moralement illégal — ce qui est peu probable –.”
C’est dingue, non ?
Cette copie me fait penser à quelque chose, à quelqu’un… C’est intéressant cet examen, n’est-il pas ?
Oublions ces histoires de voyous, ceux qui s’y aventureraient se ridiculiseraient, je suppose.
Zut excusez-moi, mon arrière petit fils déconne : « Anfroi, ne trump pas ton pain dans la poutine, tu vas encore vomir… » Ah ! Ces gamins d’aujourd’hui…
Bien à vous. H. Dumas
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Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne je dirais, à minima, que : l’actualité me déconcerte.
Les pays, les hommes de l’Etat, les simples quidams comme vous et moi sont devenus inclassables. Leurs actes ne sont plus fatalement en adéquation avec leurs promesses, leur image ou ce que l’on en avait compris.
Cela alors que les situations se tendent et que se tromper aujourd’hui comporte un risque existentiel, sans commune mesure avec les tolérances passées qui nous permettaient de dire ou de penser n’importe quoi sans conséquence notable.
C’est pourquoi, je me permets d’avancer une solution d’appréciation, pour laquelle je crois devoir vous préciser qu’elle n’est qu’une proposition que je mets sur la table des réflexions.
Première remarque :
L’ambition est que le jugement proposé soit ramené à l’unité. L’unité s’entendant d’une prise de position, à l’instant t, par une personne ou par un groupe de personnes quelle qu’en soit la masse.
Deuxième remarque :
Les paroles et les actes ont des apparences pouvant alternativement être classées vers une direction ou vers son opposée, selon le point d’émission, l’angle de réception et le temps écoulé. Donc ce ne sont pas des éléments fiables parce que trop dépendants de l’émotion du moment.
Ceci posé je vous propose le constat suivant :
Deux unités forment un couple, différent de chaque unité qui le compose. Il en est de même pour deux entités associées, telles que par exemple deux pays.
Ces attelages, même multiples au départ, finissent toujours face à des situations uniquement binaires. Ceci du fait des alliances ou des pouvoirs et parce que, comme en informatique, le choix ultime n’est toujours qu’entre deux options.
Le postulat est donc
En période trouble, ce ne sont pas les faits ou les discours qui peuvent nous guider pour aller vers la vérité, mais la logique universelle.
La logique universelle en ce qui concerne l’échange.
Le couple, d’individus ou de groupes, n’est couple que parce qu’il échange. C’est donc là que les choses se passent.
Tout donc se résume à donner et recevoir.
Il y a quatre types d’attitudes. Donner d’abord et recevoir ensuite. Recevoir d’abord et donner ensuite. Recevoir sans donner. Donner sans recevoir. Nous partons du principe que ces attitudes ne sont pas imposées, mais reflètent la réelle personnalité des deux membres du couple final face à chaque décision à prendre.
Donner d’abord et recevoir ensuite
Je mets cette attitude en premier car pour moi elle la seule digne d’intérêt, la seule qui permet de construire un groupe solide et sincère. La seule qui permet une association juste et pérenne.
Recevoir d’abord et donner ensuite
Je ne vois pas de différence entre cette attitude et la première, sauf peut-être au départ où la confiance va être différée jusqu’au premier retour.
Recevoir sans donner
C’est évidemment inacceptable. Il n’y a aucun risque d’erreur à classer ceux qui agissent ainsi comme infréquentables. Nul ne peut prendre sans donner en échange, sauf les prédateurs qu’il vaut mieux fuir.
Donner sans recevoir
C’est aussi sans intérêt, car c’est la perte assurée du donneur, ce que nul ne peut accepter. Donc, face à un donneur gratuit, qui ne veut rien recevoir, il faut refuser le don, aussi bien pour lui que pour soi-même.
Conclusion
Il me semble qu’à la lumière de cette méthode simple, ne demandant qu’une observation de la réalité ponctuelle, il est aisé de se faire une idée de la route à suivre.
Par exemple, prenons la masse des fonctionnaires en France. Donnent-ils en rapport avec ce qu’ils prennent ? Non globalement, évidemment. Donc ils abiment notre collectivité plus qu’ils ne lui rendent service. Se regrouper derrière eux, adhérer à leur système est, en l’état, une erreur. Bien sûr ils peuvent changer, s’analyser et inverser leur attitude actuelle, ils seront alors parfaitement acceptables.
Poutine, que donne-t-il par rapport à ce qu’il prétend prendre à des gens, dont on voit bien qu’ils ne veulent pas le donner ? Rien. Donc il a tort, quels que soit les versions qu’il peut donner de la situation.
Trump, que fait-il de l’Amérique ? Ce pays a éclairé la terre parce qu’il a été généreux, il a donné longtemps d’abord et reçu ensuite. Que Trump ne nous dise pas que l’Amérique n’a pas eu de retour sur ses dons, il se moquerait de nous. Aujourd’hui il prétend soudain prendre d’abord, sans garantie de donner ensuite. Quelle que soit la sympathie que l’on pourrait avoir pour son discours, il est à fuir tant qu’il se comportera ainsi en prédateur et grossier personnage.
Il me semble que cette façon d’analyser les faits et les situations marche, permet de se détacher de l’émotion primaire de l’instant, de la complexité apparente des situations, de nos manques d’informations, tout en nous permettant de tracer une route que le temps et l’histoire approuvera.
Je ne vous parle pas du fisc, vous imaginez à quel point je pense que l’histoire me donnera raison…
Bien à vous. H. Dumas
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Les peuples ont de la mémoire et de l’honneur. Trump ne le sait pas. Il a conquis la présidence des Etats-Unis en faisant campagne contre les dérives de la gauche américaine, qui avait elle-même oublié que tout le monde n’habitait pas à New-York ou à Los Angeles et que le spectacle d’un homme devenu femme était déshonorant pour une majorité d’Américains. En humiliant Zelenski pour faire la paix avec un dictateur, il s’est comporté comme ceux qu’il a chassés, c’est-à-dire des gens sans morale.
Depuis plusieurs siècles, les Etats-Unis sont à la tête du camp de la liberté. Et ils ne l’ont jamais trahi. Jusqu’à ce jour où le nouveau président a décidé de se lier d’amitié avec Poutine pour obtenir la paix en Ukraine, et surtout pour avoir un allié dans sa rivalité avec la Chine. Les changements d’alliance sont monnaie courante dans les guerres des nations. Mais ils n’ont pas le même retentissement que lorsqu’il s’agit d’un choix fondamental de société. L’expression courante pour désigner le camp occidental est le monde libre. Rien n’a plus de sens pour nous, habitants de nations éprises des principes des lumières, que cette notion de liberté. On ne peut la piétiner sans conséquences.
La fracture du monde occidental provoquée par Trump peut avoir des conséquences dramatiques ou même se réparer facilement. Il suffit que toutes les nations libres soutiennent l’Ukraine pour que Trump perde son pari. Son comportement est celui d’un homme d’affaires, qui change rapidement de pied quand une affaire ne se fait pas. Trump n’est fort que de la faiblesse de l’Europe. Celle-ci a cru que l’Union européenne était un sommet de l’histoire. Elle n’en est qu’un évènement banal tant qu’elle ne s’est pas constituée en puissance militaire face aux Etats de ce type. Car l’Union européenne n’a d’existence dans le monde actuel que si les Etats-Unis sont le garant ultime de sa sécurité. Elle n’est qu’un nain si l’Amérique l’abandonne. Les Européens ont aussitôt compris la leçon de Trump et décidé d’augmenter leurs budgets militaires. Il reste à le faire.
La France retrouve un rôle international dans cette circonstance. Encore faut-il qu’elle se dote d’un président qui ne pense pas qu’à papillonner pour se faire admirer des foules. Macron ne changera pas. Son narcissisme lui est consubstantiel. Il ne lui reste que deux ans de mandat. Heureusement. Il serait temps qu’apparaisse en France un véritable homme d’Etat. Le moment est venu où cette nécessité se manifestera aux yeux des citoyens. Notre pays ne devra pas seulement augmenter son budget militaire. Il ne le pourra vraiment que s’il met un terme à son Etat providence ruineux et à la société d’assistance qui en découle. Il s’agit là d’une « ardente nécessité », comme De Gaulle le disait (à tort) du plan, qui ne pouvait être qu’un facteur de paralysie économique dans un monde où le libre échange était devenu la règle.
Tous les observateurs ont la même analyse : nous sommes dans un changement de monde. Reste à savoir dans quel monde nous entrons. Une fois de plus dans l’histoire de l’humanité, c’est la technologie qui provoque le changement. Le cheval a été domestiqué il y a cinq mille ans dans une région correspondant à l’actuelle Ukraine. Il a dominé la guerre pendant cinq millénaires en portant les cavaliers jusqu’à ce que le moteur à explosion, au début du dix-neuvième siècle, donne naissance à un autre mode de transport et de combat. En ce vingt et unième siècle, c’est l’informatique qui change le monde. Son dernier avatar est l’intelligence artificielle, qui vous permet de tout savoir (ou à peu près) et donc de vous passer de connaissances, puisque vous les avez à portée de main, sauf si vous avez perdu votre téléphone portable. Evidemment on pense au naufragé de l’île déserte qui doit, sans son téléphone, tout redécouvrir et qui se retrouve soudain frère de lait de Platon et d’Aristote, mais sans l’éducation qu’eux-mêmes avaient reçue. Alors, il vous plaît, ce monde-ci ?
Et ce n’est pas fini. Avez-vous remarqué que dans les familles on ne se parle plus ? Non qu’on soit fâché, mais on a des contacts avec tant de monde, grâce à notre ordinateur et aux réseaux sociaux, qu’on ne voit plus ce que notre tonton ou notre tata, ni même notre papa ou notre maman pourraient avoir à nous dire. Pour ne pas parler de notre pépé ou de notre mémé. Si à un appel téléphonique vous répondez par « où es-tu ? », attendez-vous à une réponse telle que « au Vanuatu », ou même, bien pire, « en bas de chez toi », ce qui vous obligera à l’inviter à monter. Et une fois là-haut, tout pourra recommencer comme avant, sous-entendus, vacheries, engueulades. Au fond, rien n’a changé. Il suffit de se voir.
Alors Trump ou un autre, le monde change. Le tout est de maintenir le cap de la civilisation, et au premier chef celui de la liberté. Le monde est plein de gens qui veulent sauter sur vous pour vous assujettir. Notre devoir d’êtres civilisés est de ne pas nous laisser assaillir, car l’issue de cet affrontement est toujours une atteinte à notre liberté. Et par contagion à la liberté des autres, car celui qui vous a fait prisonnier ne s’arrêtera pas en si beau chemin. Il vaut donc mieux l’arrêter avant qu’il ne commence. Trump doit être prévenu. Nous avons de la mémoire. Et c’est l’honneur de notre société.
Claude Reichman
Partager la publication "Tout ce que Trump ne sait pas !"
Vous connaissez cette image du président argentin Javier Milei avec sa tronçonneuse, élu pour stopper des décennies de dérives étatiques, les déficits insondables, une corruption endémique, un clientélisme électoral effréné, une inflation galopante qui a ruiné toute la classe moyenne.
Il a promis de couper dans les dépenses publiques, de diminuer le poids de l’Etat et notamment le nombre de ses fonctionnaires ; en un mot de redresser le pays.
Et c’est ce qu’il fait, avec succès d’ailleurs, car l’inflation diminue fortement, la croissance économique revient, les déficits se réduisent !
En France aussi, l’administration a sorti la tronçonneuse mais ce sera une tronçonneuse … fiscale et elle va couper bien des têtes …
En gros, ce sera une avalanche de nouveaux impôts car, en France, c’est bien connu, nous sommes en pleine austérité, à l’os budgétaire, sur tout et c’est d’ailleurs pour cette raison que nos services publics fonctionnent si mal !
On ne peut donc absolument pas réduire les dépenses, ce ne serait pas décent surtout … électoralement !
Cette vision est confirmée par E Macron, himself, puisqu’il a déclaré récemment que le plafond de 3% de déficit annuel (fixé par les français lors de la mise en place de l’€ pour rassurer les allemands) était obsolète et qu’il fallait envisager de nouvelles mesures pour permettre d’avantage de « souplesse budgétaire » ; car c’est bien connu quand le thermomètre donne de mauvaises mesures, le mieux est de … casser le thermomètre !
Il propose aussi de permettre des emprunts au niveau européen (de l’ordre de 500 Mds€) ; ce qui n’est rien moins qu’une proposition de faire payer les dettes de la France par les autres pays membres de l’Europe. Cela ne manquera pas de réjouir ces derniers et de les faire se précipiter pour apporter leur soutien à une proposition aussi « responsable et courageuse » …
Le projet de loi de finances pour 2025 confirme cette vision : plutôt que de réduire les dépenses, l’Etat fonctionnaire a choisi d’augmenter les prélèvements obligatoires.
Parmi les mesures envisagées, on peut citer :
Le prix des cartes grises pour les voitures va fortement augmenter ; avec pour certaines régions des augmentations de 50% (en Normandie notamment),
Le malus fiscal est porté à 70.000 € ; la plupart des voitures thermiques étant désormais assujetties à ce qui n’est qu’une amende fiscale, alors que, de manière « incompréhensible » les français refusent d’acheter des véhicules électriques à plus de 35.000€ et se tournent vers des véhicules d’occasion. Peut-être qu’ils n’en ont pas les moyens alors que le marché du neuf se finance désormais essentiellement par le biais de la LLD (location longue durée), forcément plus couteuse mais qui permet l’usage d’un véhicule sans une mise de fonds trop importante au départ,
La taxe de « solidarité » sur le transport par avion va encore augmenter et aura pour principal effet de faire fuir les compagnies aériennes étrangères,
Il a été prévu une réduction de l’exonération partielle de cotisations sociales sur les salaires des apprentis; ce qui revient à les augmenter !
De la même façon, il a été décidé de diminuer le montant des exonérations de charges sociales patronales pour les entreprises alors que les cotisations sont déjà trop élevées par rapport à tous nos concurrents économiques,
La taxe sur le transport pour financer le train régional, appelée « Versement Mobilité », sera aussi augmentée. Elle est supportée par les entreprises qui en répercuteront le cout sur leurs clients (donc vous),
La Tva est portée à 20% sur les chaudières à gaz parce que la Tva à taux réduit menaçait vraiment trop l’avenir de la planète,
L’abonnement EDF va augmenter en vous faisant le coup du train (qui peut en cacher en un autre) en vous expliquant que le prix de l’électricité (KWh) va baisser de 15%,
Il est prévu de mettre en place une taxe zucman sur les hauts patrimoines (plus de 100 millions€), (Gabriel Zucman est un pseudo économiste marxiste spécialisé, qui s’en étonnerait, dans la confiscation de l’argent des autres),
L’exit tax est toujours là pour ceux qui voudraient quitter le pays afin de sauver leur patrimoine de la spoliation fiscale,
La Tva sera désormais applicable sur l’activité des auto-entrepreneurs à partir de 25.000€ de CA,
La Tva sera désormais applicable sur les locations Airbnb et il est prévu un florilège d’amendes pour les petits malins qui oublieraient de se déclarer en mairie,
Il est prévu aussi un alourdissement de la fiscalité sur les plus-values pour les loueurs en meubles non professionnels,
L’impôt sur les sociétés (IS) va augmenter pour les grandes entreprises (il passera de 25 à 40%) ; ce qui va les inciter à transférer leur siège social à l’étranger. L’Etat poursuit donc consciencieusement la liquidation de l’industrie française (du moins ce qui en reste),
La facturation électronique va être obligatoire et payante pour toutes les entreprises, y compris les plus petites, afin de permettre à Bercy de mieux « contrôler » les risques de fraude fiscale,
Il est prévu la mise en place d’une nouvelle taxe sur les rachats d’actions par les sociétés,
La fiscalisation des avantages en nature au titre des voitures de sociétés va être alourdie et, parallèlement, il a été décidé une réduction du barème des frais kilométriques pour ceux qui utilisent beaucoup leur voiture à titre professionnel; et parallèlement, il est prévu une augmentation des amendes pour obliger les entreprises à acheter (ou louer) des véhicules électriques,
Vous n’échapperez pas à une augmentation des droits de mutation à titre onéreux (appelés aussi frais de notaires sur toutes les transactions immobilières, perçus essentiellement par les régions),
Bien entendu, les épargnants ne seront pas oubliés avec :
Le seuil de l’IFI qui n’a pas été revalorisé depuis sa mise en place, du coup ses assujettis subissent une augmentation de la pression fiscale alors que les prix de l’immobilier sont à la hausse depuis déjà plusieurs années, (il s’applique à partir d’1,3 million€ de patrimoine immobilier),
C’est la même chose pour les droits de succession avec un plafond d’exonération qui est toujours fixé à 100.000 € par héritier depuis 15 ans alors que les prix ont augmenté d’au moins 25%. Du coup, plus les prix montent et plus les impôts rentrent …
Il n’y aura pas non plus de revalorisation pour le plafond d’exonération 152 500 € pour les transmissions par le biais l’assurance-vie. Mêmes causes, mêmes effets …
Nous aurons aussi un alourdissement de la taxe Tobin sur les transactions boursières, (achat d’actions sur les sociétés françaises dont la capitalisation est supérieure à 1 Md €).
Le secteur de la santé ne sera pas oublié avec un alourdissement de la taxe de « solidarité » sur les contrats de mutuelles de santé (que vous paierez bien entendu par le biais d’une augmentation de primes mensuelles de votre mutuelle),
Les parieurs seront ravis d’apprendre qu’ils subiront aussi une augmentation de la fiscalité sur les jeux d’argent,
Les amateurs de boissons type Coca et autres supporteront une augmentation de la taxe soda sur les boissons sucrées,
Et j’en oublie certainement …
Alors que la France détient déjà le triste record mondial de la pression fiscale, la mitrailleuse fiscale a été de nouveau mise en batterie par nos grosses têtes de Bercy et c’est un véritable « carpet bombing » fiscal, un tapis de bombes, qui va nous tomber dessus avec des effets d’autant plus dévastateurs que la France est le seul pays de l’Union Européenne à adopter cette « stratégie fiscale et budgétaire » ; tous les autres pays faisant des efforts de réduction des dépenses publiques !
Mais, soyons équitables : le gouvernement a quand même prévu de revaloriser les tranches de l’impôt sur le revenu du montant de l’inflation (1.8% taux officiel d’une inflation qui se situe probablement aux environs de 3%) pour éviter que plusieurs centaines de milliers de contribuables aux très faibles revenus, jusqu’ici exonérés, ne se retrouvent imposables,
Nul besoin d’être devin pour prévoir les effets catastrophiques qu’auront ces mesures sur l’activité économique du pays qui va s’enfoncer lentement dans la crise et le surendettement … et tous ceux qui le pourront vont s’enfuir devant ce qu’on est bien obligé d’appeler une véritable folie fiscale !
Bien évidemment, ces dérives budgétaires et fiscales vont se payer, vous les paierez, nous les paierons, mais à l’arrivée combien d’entreprises vont disparaître, combien de chômeurs en plus, combien de misère et de dettes en plus ?
Définitivement, il ne faut pas travailler en France, il ne faut y avoir aucun patrimoine ni immobilier ni financier, il ne faut pas y créer d’entreprise et surtout il ne faut pas espérer y gagner de l’argent … car la France est un enfer fiscal !
Ce pays est manifestement dirigé par une bande de fous furieux car comment va-t-on faire face aux dépenses qui vont s’imposer, alors que la situation internationale et géopolitique devient instable, pour assurer une défense nationale pour l’instant incapable de faire autre chose que de petites interventions dans des pays africains qui ne veulent plus de nous !
On ne le répètera jamais assez : l’Etat est bien toujours capable du pire et nos élites, hauts fonctionnaires et élus, qui ne veulent pas renoncer à leurs plantureux avantages, viennent hélas encore une fois de le prouver !
Bien cordialement à tous !
Partager la publication "Le grand coup de tronçonneuse fiscale de l’Etat rapetout"
Le titre de cet article peut paraître provocateur, pourtant, je vais vous expliquer pourquoi, selon ma perception et ma conception de la justice, cette affirmation repose sur des fondements réels. Il ne s’agit pas ici de la justice des hommes, mais bien de la justice dans son acception philosophique. Depuis Platon et Aristote, la justice est considérée comme une vertu cardinale, visant à équilibrer les droits et les devoirs de chacun au sein d’une société harmonieuse. Elle oppose souvent la justice légale (application stricte du droit) à la justice équitable (adaptation aux circonstances pour aboutir à un résultat moralement juste). Cet article s’appuie sur ma propre expérience de vie pour mettre en lumière les dérives d’un système fiscal qui, sous couvert de recouvrement, finit par s’apparenter à une pratique de recel.
Mise en contexte : une expérience personnelle tragique
Pour faciliter la compréhension de cet article, voici un résumé de mon expérience :
J’ai été fiscalement solidaire de mon ex-femme par le biais du mariage pendant deux ans. Ma profonde désillusion est survenue lorsqu’elle m’a avoué avoir détourné une somme astronomique à mon échelle de vie. Ces manœuvres frauduleuses, facilitées par sa fonction de comptable, étaient réalisées sur un compte qu’elle détenait seule. C’est là, avec le mensonge, la principale raison pour laquelle je ne me suis rendu compte de rien. Presque 3 ans après ses aveux, notre divorce, un dépôt de plainte et une enquête de gendarmerie, elle est reconnue coupable d’escroquerie et d’abus de confiance par le tribunal correctionnel et condamnée en conséquence.
Jusqu’ici, le sort normal d’une sombre affaire. Mais c’est ici que commence l’acharnement de l’administration fiscale, et l’injustice qui en découle.
Il est essentiel de préciser que la suite de cet article n’a en aucun cas pour objectif de justifier ou de minimiser les actes délictueux commis par mon ex-femme. Je ne cautionne en aucune manière ses agissements, qui ont eu des répercussions particulièrement lourdes sur ma vie personnelle et financière, et qui vont à l’encontre de mes principes.
Définition du recel et application au fisc
La définition légale du recel, telle que prévue par le Code pénal français (article 321-1), est la suivante :
“Le recel est le fait de dissimuler, détenir ou transmettre une chose, ou de faire office d’intermédiaire afin de la transmettre, en sachant que cette chose provient d’un crime ou d’un délit. Est également constitutif de recel le fait de bénéficier, par tout moyen, du produit d’un crime ou d’un délit.”
Les éléments constitutifs du recel sont les suivants :
Une infraction d’origine délictuelle : la somme détournée résulte d’une escroquerie et demeure juridiquement la propriété de l’employeur de mon ex-femme.
Une action du receleur : L’administration fiscale engage une action en recouvrement pour prélever un impôt sur cette somme et en faire bénéficier l’État.
La connaissance de l’origine frauduleuse : Dans ce cas, la fraude a été établie et jugée. L’administration fiscale est donc pleinement informée de l’origine illicite de ces fonds.
En appliquant cette définition, il est manifeste que le fisc perçoit un impôt provenant d’un vol, en toute connaissance de cause, et va jusqu’à exiger, par le biais du mécanisme de solidarité fiscale, le paiement d’un contribuable innocent, pouvant aller jusqu’à la saisie de ses biens.
Une considération de revenu grotesque
Dans la logique de l’administration fiscale, le fruit du délit commis par mon ex-femme est considéré comme un revenu imposable. Or, il ne s’agit pas d’un revenu, mais du produit d’un vol ! Cette somme appartient à son employeur et non à elle. La justice l’a logiquement condamnée à restituer l’argent volé, mais l’administration fiscale persiste à prélever des impôts sur une somme qui doit être remboursée.
Comparons avec un cas différent : un trafiquant de drogue reconnu coupable d’avoir encaissé un million d’euros issus de son activité illégale. Il sera redressé fiscalement, subissant une taxation sur son activité occulte (+80%), majorée des pénalités de retard. Mais il conserve le bénéfice de son “activité”. (Un trafiquant de drogue n’a pas à restituer à ses clients l’argent issu de la vente de stupéfiants.) Dans mon histoire, mon ex-femme doit restituer l’argent, mais doit aussi payer des impôts dessus !
Pire encore, la solidarité fiscale me rend redevable de l’impôt correspondant aux deux années de mariage ! Ainsi, en tant que conjoint innocent, je me retrouve poursuivi pour l’impôt dû sur une somme issue d’une fraude dont je suis la première victime. (Je vous laisse imaginer les conséquences des agissement délictuels de mon ex-femme sur notre couple)
Quand la machine fiscale dépasse les limites du raisonnable
L’administration fiscale est prête à tout pour ne pas renoncer à des recettes, quitte à aller contre le bon sens et l’équité. Elle privilégie l’application stricte de règles rigides au détriment de toute considération humaine et morale, alors même que la loi lui accorde un pouvoir d’appréciation. Un système qui traite de la même manière un conjoint innocent et un fraudeur avéré est un système défaillant. Pire encore, le système accorde une forme de faveur au fraudeur avéré en l’exonérant totalement d’un impôt illégitime, tout en faisant peser la charge exclusivement sur le conjoint innocent pour les deux années de mariage. C’est une situation tout simplement révoltante, en totale contradiction avec les principes moraux et éthiques les plus élémentaires.
L’impôt n’est pas une dette ordinaire, c’est une obligation citoyenne qui doit être basée sur une répartition juste et équitable. La fiscalité ne peut pas devenir un instrument d’oppression contre ceux qui sont déjà victimes d’une injustice.
En bref, il est urgent d’abroger la solidarité fiscale, et de reconnaitre ses victimes
Le cas que je décris ici n’est pas isolé. D’autres victimes de la solidarité fiscale se retrouvent dans des situations similaires, piégées par un système qui se soucie plus du recouvrement à tout prix que de la justice.
Il est impératif que la solidarité fiscale soit abrogée, car elle est une aberration juridique et humaine qui expose des innocents à des dettes qu’ils n’ont jamais contractées. Loin d’assurer une équité fiscale, ce mécanisme fonctionne comme un levier de spoliation institutionnalisée et fait de l’administration fiscale un receleur légitimé par le système.
Les victimes de ce système doivent être reconnues et indemnisées. Elles ont déjà payé un lourd tribut à des erreurs qui ne sont pas les leurs. Il est temps de restaurer une justice fiscale digne de ce nom, fondée sur la responsabilité individuelle et non sur une solidarité imposée, qui se transforme en un instrument d’oppression.
Note de l’auteur : Cet article s’inscrit pleinement dans l’exercice de la liberté d’expression, droit fondamental garanti par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme. Il n’a ni pour objet ni pour effet de porter atteinte à l’honneur ou à la considération de l’administration fiscale, mais bien de soulever un débat de société sur un mécanisme juridique contestable. Il ne constitue en aucun cas une diffamation, un outrage ou une incitation à la haine, mais une critique légitime fondée sur des faits avérés et une argumentation juridique et philosophique. Toute interprétation contraire relèverait d’une atteinte à la liberté d’opinion et au droit d’alerte citoyenne.
Mots clefs : Fiscalité, Solidarité fiscale, Recel fiscal, Injustice fiscale, Administration fiscale, Impôt injuste, Spoliation institutionnalisée, Responsabilité fiscale, Fraude et impôt, Recouvrement abusif, Droit fiscal, Droit des contribuables, Équité fiscale, Tribunal correctionnel, Vol et escroquerie, Abus de confiance, Dérive administrative, Justice et fiscalité, Réforme fiscale, Déresponsabilisation de l’État, Liberté d’expression et critique fiscale, Oppression fiscale, Législation abusive, Droit d’alerte citoyenne
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L’Amérique a formaté mon enfance et mon adolescence, puis ma vie d’homme.
Le jean et les converses baskets, que l’on appelait « basquettes » à ne pas confondre avec les tennis; le jazz, puis le rock; les westerns où le bon, qui n’est pas toujours celui que l’on croit, triomphe du mal avec honneur et chevalerie; les pin-ups; l’anglais qui accompagne une pensée mondiale; la disparition relative des frontières dans le monde sous le charme de l’Amérique; les tics sociaux créés là-bas arrivant chez nous peu de temps après; Hollywood et ses films gigantesques; et bien plus encore, nous rattachaient furieusement à l’Amérique ou nous opposaient tout aussi furieusement à elle.
Trump sait-il ce qu’il fait en transformant ce pays en une troupe de maquignons imbus de leurs personnes, en voulant passer du statut de fabriquant exclusif d’âmes à celui de fabriquant exclusif d’armes ?
Il se croit malin en enfermant l’Amérique dans son palais. Ne sait-il pas que, quel que soit le lieu, l’enfermement tue, à petit feu mais inexorablement.
Il devrait lire «Jacaranda », il comprendrait — ou ne comprendrait pas — comment le repli exacerbe les différences pour distiller la haine jusqu’au point de non retour de la violence meurtrière.
Cet homme manque de finesse, d’empathie, c’est un grave défaut, même et surtout en économie contrairement à ce que tout le monde croit.
Donc il ne peut qu’échouer, même en ce domaine dont il prétend être un champion, ce dont je doute.
Qui va nous donner le tempo ?
Qui va remplacer l’idole américaine ?
L’Amérique se repliant chez elle, c’est Eddy Barclay se retirant dans un monastère à Marvejols. Qui va prendre leurs places, qui va nous faire rêver ou cauchemarder : les chinois insaisissables, les russes imbibés ?
La perte pour les américains va être dure à avaler, mais pour nous aussi.
Entre nous, j’accuse Trump, mais les fautifs ce sont évidemment ceux qui ont voté pour lui.
Deux hypothèses :
Ils ont juste eu un coup de mou, ils ont récompensé un peu hâtivement le camelot, alors ils vont se reprendre vite et engager les efforts nécessaires pour recoller à leur image.
Ils sont vraiment en burn-out sociétal et il va falloir changer de paradigme. l’Amérique disparaîtra de notre surmoi où elle était omniprésente. Les américains eux ne s’en remettront pas.
Que l’on soit une groupie, un ennemi ou un déçu de L’Amérique, l’imaginer potentiellement inexistante procède du vide sidéral.
Rééquilibrer un budget, secouer une bureaucratie délirante, éradiquer la drogue et la déprime doivent pouvoir se faire autrement qu’en s’anéantissant soi-même, non ?
Attendons la suite et tâchons de ne pas être emportés par le tourbillon que va provoquer l’évacuation de l’eau du bain.
J’ai de la peine à admettre que ce que je constate — que je vais partager avec vous — est la réalité. J’espère, encore une fois, que je me trompe, que je vois le mal partout, que ce n’est pas ça.
Et pourtant :
– Trump réclame sa part du sous-sol de l’Ukraine.
– Poutine, sous réserve sans doute d’une commission, paraît d’accord. Tout en conservant en pleine propriété une partie du jardin.
– Zelenski, devrait signer le contrat dans quelques jours.
– l’Europe est malade de passer à côté du pactole.
Conclusion
La guerre en Ukraine ne serait qu’un de ces éternels scénarios de pillage, tels qu’on en voit partout, tous les jours.
Bien plus
Trump rend public la trame, mais elle existait évidemment avant lui.
Tous les chefs protagonistes savent, depuis le début, que l’objectif n’est qu’un simple pillage de matières premières.
C’est lourd, non ?
Cent mille morts de chaque côté. Vous arrivez vous à penser que mourir pour des terres rares ou pour des idées, il n’y a pas de différence ?
Finalement oui, peut-être.
Mais pour la liberté ? Quand même…
Non, pas d’exception. Derrière chaque idée, chaque émotion, chaque morale, chaque philosophie, il y a en embuscade un intérêt matériel, un pillage en devenir.
C’est donc la règle ? Il n’y a pas d’opinion, il n’y que le pognon.
Ce serait ça la grande découverte que nous devrions aux réseaux sociaux qui on produit des Trump qui balancent. Je le crains.
Je ne sais pas vous, mais moi je vais avoir quelques difficultés à digérer la nouvelle.
En même temps, finalement, tout cela est très écologique, très nature, très animal, jungle.
Je vais me retirer dans ma tour d’ivoire, observer le déroulement des faits, je tenterai après d’y voir plus clair.
Pauvre Malraux, le 21ème siècle ne sera pas spirituel, il sera cynique ou il ne sera pas.
Ne croyez pas tout ce qu’on vous raconte. Contrairement aux idées reçues, faire un bon budget, c’est choisir la facilité ! Et ça va vite. Il suffit de tailler dans les dépenses, de faire des économies et de diminuer les recettes – c’est-à-dire les impôts et les taxes – de se constituer un petit bas de laine pour prévoir l’avenir, bref, de prendre des décisions claires et simples pour adapter son train de vie à ses moyens. Il n’y a pas plus simple. Il ne faut pour y parvenir qu’un peu de volonté et d’autorité.
Mais on a beau les encourager à suivre leur instinct naturel à la paresse, nos gouvernants, tous tels qu’ils sont, renâclent et persistent à rechercher la difficulté avec de mauvais budgets.
À les croire – ils le disent d’ailleurs absolument tous – aucune majorité n’a jamais fait de bon budget. On vient d’apprendre avec le dernier en date qu’aucune minorité non plus.
Avec opiniâtreté, année après année, nos élus se contraignent à d’interminables discussions et palabres avec des quémandeurs toujours insatisfaits. Pour que malgré tous les efforts qu’ils font tout le monde soit toujours mécontent.
Adapter des moyens qui diminuent à un train de vie qui doit augmenter constamment est évidemment très compliqué. Et c’est toujours l’échec. C’est pourtant ce que choisissent toujours nos gouvernants. Sans doute pour prouver leur capacité à accomplir d’impossibles prouesses. Un goût certain pour la performance ! Un idéal républicain, en somme.
Tout le monde sait que c’est en fonction de ses moyens que l’on peut fixer son train de vie. Sauf apparemment l’État.
C’est pourtant élémentaire : notre train de vie augmente lorsque nos ressources augmentent et diminue lorsque nos ressources diminuent.
Alors, puisqu’on en est à enfoncer des portes ouvertes, ne faudrait-il pas prévoir dans la Constitution que le train de vie des Français est la variable d’ajustement de leurs moyens ? Ce serait simple comme bonjour et vrai pour tous.
Un Montespan prémonitoire : Feu Monsieur Auzière !
Auditeur ébahi fut le banquier sévère
Qui, revenu trop tôt, troubla l’intimité
D’une Madame de Rênal plaidant le droit à l’adultère,
Et d’un Julien Sorel qui invoqua…l’excuse de minorité !
Que dire à l’orphelin sans Temple, nu comme un ver,
Pour en faire un jeune homme rangé dans son armoire à glace ?
“-Chez moi, sans votre classe, aucune visite scolaire ;
Chez vous, avec ma femme, aucune rentrée des classes !”
Alors, que négocia l’enfant trouvé comme d’Alembert,
Usant de sa riche jactance d’Encyclopédie ?
“-Dauphin trompeur devenu roi, mari trompé dans le dictionnaire !
Afin de m’en souvenir, j’vous plante deux cornes : cocu qui s’en dédit !”
Mais, venue du dehors et cassant une baie de verre,
Retentit de Ruffin la forte voix de cheminot :
“-De la Providence moi aussi, j’attends dans le noir qu’un tabouret s’libère,
Puis, prendrai enfin seul, et à mon tour…ma leçon de piano !”
Heureux d’avoir mené à terme une histoire routinière,
A peu près aussi bien dénouée qu’elle était vraiment mal partie,
J’ai su vous extraire cinq minutes de votre condition ouvrière :
C’est le miracle du “Pass Culture”, vanté par Rachida Dati !
En réfléchissant à mon dernier billet, je lui trouve une incohérence.
La voici : « Un homme comme Macron peut-il être sot ? »
Objectivement non, sans doute…
Il est passé à travers des filtres éprouvés parfaitement capables de trier les intelligences, comme c’est le cas pour toute notre élite scolaire.
Ces gens sont intelligents, et c’est d’ailleurs une grande partie du problème qui nous est posé.
Car être intelligent ne les empêche pas d’avoir possiblement des défauts rédhibitoires tels que la cupidité, la passion du pouvoir, ou des vices tels que le mensonge, la perversion, bref toute une panoplie de biais que leur intelligence rend particulièrement dangereux.
Par ailleurs je crois sans ambiguïté que tout dirigeant, sauf s’il dirige par la force exclusivement, ce qui ne peut pas être le cas longtemps en démocratie, est l’otage de son opinion publique à qui il doit sa place.
Or l’opinion publique est manipulable, tout particulièrement aujourd’hui à la faveur des réseaux sociaux. Même si cette manipulation ne peut pas être pérenne.
Donc Macron, en dévoilant ses conclusions sur les impasses de cohérence des positions de Trump sur l’Ukraine, risque évidemment de s’attirer le courroux de ce dernier, mais si ses pseudos confidences sont reprises sur les réseaux internes des USA, elles peuvent mettre à mal l’image de Trump dans l’électorat américain.
Ce pourrait-être un plan, le plan de Macron.
Alors j’aurais eu tort dans mon billet précédent.
Réponse la semaine prochaine.
Pour tout vous dire, si la stratégie de Macron n’est pas une simple histoire de fatuité à laquelle j’avais pensé, mais le coup à trois bandes auquel je fais référence dans ce billet, je crains fort que le résultat ne soit pas au rendez-vous.
Les électeurs de Trump ne sont probablement pas en situation de douter, donc d’être prudents. Ils se croient toujours les maîtres du monde, puisque c’est cette idée qui les a amené à voter pour Trump.
En se proposant d’inquiéter Trump par rapport aux électeurs américains par le biais de confidences désobligeantes sur les réseaux sociaux, je crains que Macron se fourvoie lourdement.
Retour alors à la case départ : malin ou pas malin Macron ?
Attendons de voir le résultat. Bien à vous.
Partager la publication "Difficile d’y voir clair…"
Churchill disait que les Américains choisissent toujours la bonne solution. Après avoir essayé toutes les autres. Assurément, Trump est un vrai Américain. Donner à l’adversaire tout ce qu’il veut avant d’avoir commencé à négocier, c’est du jamais vu, sauf lors des redditions. Les Etats-Unis se sont mis, vis-à-vis de la Russie, dans une position qu’ils ne pourront tenir. Car si inconsistants soient-ils, les Européens ne pourront accepter l’abandon de l’Ukraine sans perdre la face, et ils finiront bien par regimber. L’affaire n’est donc pas finie. Elle en fait que commencer.
L’histoire du monde n’est guère variée. Le plus fort cherche toujours à dominer les autres, et ceux-ci cherchent toujours à échapper à cette emprise, fût-ce en rusant. Néanmoins les grandes coalitions réussissent le plus souvent à l’emporter. Ce fut le cas dans la seconde guerre mondiale. C’est à cette occasion que l’Occident s’est constitué en force de progrès. Et l’est resté jusqu’à ce jour. Trump vient de rompre cet engagement. Rien ne dit qu’il ne changera pas d’avis, tant son attitude est irréfléchie. Le plus sage pour les nations occidentales est de maintenir leur aide à l’Ukraine en attendant que les choses se précisent du côté des Etats-Unis.
La France retrouve à cette occasion la possibilité d’agir sur le cours du monde. Mais elle est dirigée par un président qui change trop souvent d’avis pour être pris au sérieux. La gravité du moment fera sans doute que les âmes fortes, parmi les dirigeants européens, se révèleront et s’affirmeront. C’est l’heure de remettre en vigueur l’expression du général de Gaulle : « Vers l’Orient compliqué, je volais avec des idées simples. » L’Orient du général s’arrêtait, à l’époque, à la Syrie. Celui d’aujourd’hui couvre tout l’est de la planète. Mais le principe reste identique. Quand les Grecs ont vaincu les Perses à Salamine, l’enjeu était le même qu’aujourd’hui. Arrêter la course d’une dictature au nom des libertés.
Moins armées en têtes nucléaires que l’Amérique et la Russie, la France et l’Angleterre ont cependant de quoi vitrifier quelque pays que ce soit. L’argument n’a pas changé depuis que l’atome s’est imposé sur la planète. De même que la certitude d’être soi-même vitrifié si l’on utilise l’arme nucléaire. Il y a là de quoi rendre raisonnable qui que ce soit. Ce qui n’empêche évidemment pas les gesticulations. Mais il vient un moment où celles-ci doivent s’interrompre. Ce moment viendra bientôt. Trump et Poutine devront alors cesser de faire croire à tout le monde qu’ils sont les maîtres du jeu. Ils ne sont pas seuls en présence. L’Europe pèse d’un poids qui peut être décisif, pour peu qu’elle soit digne du passé de ses nations et de leur puissance économique.
Les 200 Etats du monde se livrent une course à la communication. Fortement aidés en cela par la Commission européenne, qui tient toute sa place dans ce vaste forum. Les « machins » occupent aussi l’espace. Au point que leurs empiètements sont devenus insupportables à certains Etats. L’Amérique veut ainsi mettre en état d’arrestation le président d’une cour de justice internationale qui veut lui-même arrêter des chefs d’Etat. La vie de la planète est devenue affaire de télévision et de réseaux sociaux. Au point que des « influenceuses », qui ne sont que des gamines, ont des millions de « followers », puisque c’est ainsi qu’on désigne les foules de suiveurs. Un peu de silence je vous prie, ordonnaient les instituteurs à leur classe. Bonne idée !
Malgré les innombrables nouveautés qui encombrent notre existence, celle-ci n’a pas vraiment changé au fil des millénaires. Les passions sont demeurées les mêmes et leurs issues sont aussi sanglantes qu’elles l’ont toujours été. Il y a en l’homme des constantes qui ne changeront jamais. On ne peut rien faire d’autre que de construire des institutions capables sinon de les empêcher, du moins de les réduire. A cet égard, la pensée libérale a certainement trouvé la formule la plus efficace : l’Etat minimum. Son objet est de réduire les divers pouvoirs qui règnent dans une société à leur dimension la plus modeste. Ainsi l’homme le plus avide de pouvoir ne trouvera à sa disposition que des outils ne pouvant lui conférer l’absolutisme. Bien entendu, il faudra l’empêcher de changer les institutions !
La difficulté de l’implantation d’une société libérale réside dans les désirs contradictoires des individus. Beaucoup veulent conférer plus de pouvoir aux dirigeants pour qu’ils les satisfassent, voire les comblent de présents. Bien entendu ces cadeaux ne sont qu’un cheval de Troie. « Timeo Danaos et dona ferentes », dit l’Enéide. « Je crains les Grecs et les cadeaux qu’ils apportent ». Méfions-nous des cadeaux électoraux. Ils n’apportent que la division et le conflit. Le cheval de Troie moderne est une pochette qui ne contient que de mauvaises surprises.
Dans la phase internationale dangereuse qui s’ouvre, la France souffre d’une information confisquée. La gauche occupe les radios et télévisions du service public et ne tolère aucune intrusion d’opinion adverse. La démocratie oblige à changer cet état de fait. Tant que cela ne sera pas accompli, notre pays ne sera pas un Etat de droit. Nous n’aurons notre juste place dans le concert des nations que lorsque nous en serons dignes. Il est temps de procéder à un grand ménage !
Claude Reichman
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La conscience d’être moins qu’une poussière dans l’univers est la forme la plus aboutie de la liberté.
Cette conscience nous rend totalement responsable de nos actions, donc elle nous donne la possibilité de dire et d’être ce que nous décidons, l’environnement n’a pas de poids sur notre rien qui libère de tout.
Cette conscience pour moi guide ce blog et m’autorise à donner mon avis, bien que je ne sois rien, mais évidemment en contrepartie mon avis lui aussi n’est pas grand-chose, juste ce que vous en faites librement.
Ceci posé, nous pouvons évoquer les évènements tragiques qui nous arrivent sur le paletot à la vitesse de la lumière, si tant est qu’il y ait de la lumière dans l’esprit de ceux qui font l’actualité.
Oui, l’époque est parfaitement semblable à 1938. Les Allemands alors ruinés, quelles qu’en soient les raisons, sont humiliés. Ils se jettent simplement dans les bras d’un délirant qui leur fait croire qu’ils sont les meilleurs et l’avenir de l’humanité. On connait la suite ici, et plus globalement partout où ce genre de flagornerie marche à tous les coups sur les désespérés.
Les Russes et les Américains, pareillement en faillite mais pour des motifs différents, se sont jetés dans les bras de deux escrocs qui leur servent la même bouillie : « Vous êtes les meilleurs et vous le méritez » …
Il n’y a pas d’issue, seule la résistance à cette folie s’impose, mais la victoire n’est pas pour demain. Les deux primitifs vont d’abord s’associer, pour ensuite se déchirer jusqu’à ce que mort s’en suive.
Ce sont eux qui vont provoquer et signer la mort de l’occident.
L’Asie peut dormir tranquille et regarder les évènements paisiblement. C’est elle qui va empocher la mise.
Pour nous ce sera d’abord les souffrances et la bêtise au plus haut niveau. Puis la déchéance…. sans doute.
A ce sujet, avez-vous regardé le discours de Macron ? Ce jeune homme est objectivement un peu niais.
Comment peut-il imaginer qu’après avoir dévoilé sa stratégie pour manipuler Trump — à une population que cela n’intéresse pas car, prosaïque à juste raison, seul le résultat lui importe – ce dernier, susceptible comme un pou, pourrait ne pas l’envoyer balader ?
Macron se croit encore dans la cour de l’école où il était la star, parait-il. C’est fou.
Certes je peux me tromper, mais…ce déballage pédant m’a choqué.
Nul ne peut entraver les délires d’une foule en perdition qui se croit supérieure et se donne aux mafieux qui la flattent. Cette foule n’a pas de limite dans la folie.
Cette situation est une grande constante, c’est d’elle que découle tous les fanatismes, tous les meurtres de masse, que nous pouvons observer un peu partout.
Le pire est que dans ces situations les responsables ne paient jamais la facture. D’abord parce qu’ils ne prennent jamais conscience de leurs responsabilités, ensuite parce qu’il faudrait remonter à l’acte initial, les enchaînements qui en découlent sont souvent plus logiques que fautifs.
A quel moment, par quels actes et à l’initiative de qui, s’est enclenchée la plongée vers la faillite de l’URSS d’abord et des USA ensuite.
Laissons l’histoire chercher… et doutons de savoir un jour, c’est le plus raisonnable.
Je salue votre futur courage. Bien à vous. H. Dumas
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Un journal en ligne a titré récemment : Méfiez-vous des escrocs qui se font passer pour des agents de l’Etat !
Certes, mais … méfiez-vous aussi des agents de l’Etat qui se comportent comme des escrocs et ce n’est pas du tout une vue de l’esprit !
En France, l’illégalité est en train de devenir un mode ordinaire de gestion des affaires de l’Etat et les auteurs de ces illégalités peuvent agir en toute impunité au nom de la Loi ; laquelle apparait alors bien malmenée. Cela n’est possible que parce que la France est le pays d’une bureaucratie toute puissante qui exerce un pouvoir discrétionnaire et arbitraire sur la population !
Il est bien délicat dans ces conditions de parler d’Etat de droit bien que les autorités françaises se retranchent toujours derrière le légalisme, même si celui-ci n’est que de façade, car tout pouvoir, quelle que soit la nature, cherche à légitimer son action et surtout à faire croire que son action est légitime !
La répression routière est, à cet égard, un excellent exemple permettant de masquer la réalité des buts poursuivis car, comme l’écologie, elle constitue un argument de poids faisant l’objet d’une intense propagande.
Mais, les buts poursuivis sont-ils vraiment ceux annoncés ?
Pas si sûr … car l’élément essentiel à ne jamais perdre de vue c’est qu’elle rapporte beaucoup d’argent à l’Etat !
Dans un système ultra fiscalisé comme la France, dont tous les comptes sont au rouge, la difficulté est d’augmenter les impôts alors que l’on se situe déjà bien au-delà du niveau de toute taxation raisonnable.
Le saupoudrage fiscal apparait être, de ce fait, la technique préférée de nos grosses têtes de Bercy car le sentiment de matraquage fiscal apparaît alors plus diffus … beaucoup de gens paient plein de petits impôts partout, tout le temps et à la fin cela finit par rapporter gros.
Et le système des amendes routières est exactement conçu de cette façon même si, au départ, il s’agissait bien de sécurité routière !
En effet, nos hauts fonctionnaires se sont aperçus que ce système constituait une formidable machine à cash et les faits démontrent sans ambiguïté une véritable dérive du système vers des buts beaucoup plus matérialistes !
Tout le monde sait que le passage à 80 n’avait pas d’autre but que d’augmenter le rendement des radars, ce qui a été le cas ; alors que personne n’a pu démontrer une relation directe entre la diminution de la vitesse à 80 et le nombre des accidents. Mais qui s’en souvient aujourd’hui ?
Tout le monde a remarqué la multiplication des systèmes de contrôle et fatalement des amendes qui y sont associées.
Bien évidemment, cela n’est pas un hasard …
Le problème qui se pose à notre administration d’Etat c’est que, dans l’ensemble, les radars fixes flashent essentiellement les automobilistes de passage qui ne connaissent pas leurs implantations. En outre, les radars fixes sont désormais signalés par des applications sur mobiles.
De ce fait, le rendement par radar diminue inéluctablement.
Comment dès lors augmenter le rendement pour développer une nouvelle source de recettes ?
La solution du moment est donc la multiplication des radars mobiles (embarqués sur des voitures malgré leur cout d’exploitation très élevé) et des radars chantier car ces appareils présentent l’immense avantage de ne pas être signalés ni par les panneaux ni par les applis !
Car il y a les radars signalés et les autres !
Il s’agit très clairement d’un contournement de la loi qui oblige les autorités à signaler les radars et d’une pratique dissimulée d’extorsion fiscale sous couvert de sécurité publique car il est bien évident que plus on augmente le nombre de radars et de motifs d’amende et plus … on va collecter d’amendes !
Le but non avoué est donc de piéger l’automobiliste, n’importe où, le plus souvent possible et c’est devenu une nécessité financière pour un Etat surendetté car ne perdons jamais de vue que la collecte des amendes routières représente 2 Mds€ de recettes annuelles ; recettes dont l’Etat n’a absolument pas les moyens de se dispenser …
En plus, ce système présente un double avantage :
-l’augmentation des recettes s’accompagne d’un biais statistique dont le but est de stigmatiser les mauvais conducteurs. Seulement, nous verrons que les statistiques des radars sont … fausses mais que ce biais statistique sert de justification au renforcement des contrôles et de la répression !
-le sentiment de culpabilité de celui qui s’est fait prendre limite aussi les revendications ; sans compter que l’automobiliste est en général solvable et qu’il est donc aisé de lui extorquer des sommes d’argent à répétition ; ce qui est évidemment plus difficile avec le dealer des cités armé d’une Kalachnikov qui, en outre, n’a pas de compte bancaire !
Le présumé contrevenant se retrouve face à un système totalement opaque caractérisé par une dispersion intentionnelle des responsabilités entre l’ANTAI, la DGFIP, le Parquet et le CACIR (Centre automatisé de constat des infractions routières) ; ce qui fait que le contrevenant ne sait pas qui est son interlocuteur et il ne sait absolument pas à qui il s’adresse en appelant au numéro de téléphone indiqué.
Le système est conçu pour que la contestation relève du parcours du combattant et soit la plupart du temps vouée à l’échec parce que, sans vous en rendre compte, vous jouez une partie de poker truquée !
La légalité apparente est respectée, vous pouvez contester, mais en fait la plupart du temps votre contestation, même fondée et justifiée, sera … rejetée !
-Le numéro de téléphone (0806 606 606) est celui de l’ANTAI située à Rennes mais on s’aperçoit rapidement qu’il fonctionne essentiellement dans le but d’obtenir rapidement le paiement de l’amende et que les personnes qui répondent à ce numéro racontent absolument n’importe quoi.,
-le contrevenant ne connait pas le Code de Procédure Pénale ; lequel contient des dispositions très strictes que l’OMP (officier du ministère public) va utiliser sans aucun état d’âme dans le but de rejeter les réclamations,
-l’ANTAI est une administration qui n’a pas d’adresse physique ; juste un site internet, un numéro de tel et une boite postale
-l’Officier du Ministère Public est un policier qui agit en délégation de pouvoir du Parquet et qui décide de votre sort. Mais il n’a pas de nom, pas d’adresse, pas de n° de tel et il est injoignable. Il est aussi impossible d’avoir accès au dossier ou d’avoir un représentant du Parquet au téléphone !
Ce n’est finalement qu’un vaste système de racket fiscal où tout est calculé pour en maximiser le rendement ; ce qui ne devrait surprendre personne puisqu’on sait qu’en France la seule chose qui fonctionne c’est la … collecte des impôts !
Impossible me direz-vous ?
Et les dérives, où sont-elles ?
Bien sûr, les autorités nous annoncent, histoire de faire croire à un système équitable, que 30% des infractions sont annulées en oubliant de préciser que dans l’immense majorité des cas c’est parce que soit la voiture a été vendue, soit parce que ce n’est pas le bon conducteur ou encore parce que la photo n’est pas exploitable (en gros, le CACIR n’arrive pas à lire la plaque d’immatriculation) ?
Les statistiques sont bien évidemment totalement muettes sur le succès des contestations reposant sur un autre motif et ce n’est pas un hasard … car vous verrez que l’imputation de fausses infractions est une pratique courante, tout comme celle des amendes abusives.
Nous y reviendrons dans un prochain article qui vous permettra de comprendre toute la complexité du système mis en place et de découvrir un monde dans lequel des fonctionnaires peuvent faire absolument n’importe quoi en toute impunité !
Signe qui ne trompe pas : la France a été condamnée à plusieurs reprises pour violation des droits de la défense devant la CJUE du fait des méthodes employées …
Bien cordialement à tous !
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La descente continue, il est possible qu’il n’y ait pas de fond…
La situation
Le 22 novembre 2022, à Bullecourt, le contribuable Theron se suicide.
Avant de se suicider il commet l’irréparable, qui entache son sacrifice largement inutile. Il passe ainsi, inexorablement et sans excuse — quoiqu’il ait pu penser — du côté des assassins en torturant et en tuant un inspecteur des impôts venu chez lui le redresser.
Toute cette horreur sous nos yeux justifiait, comme toutes les horreurs que subit ici ou là notre société, une analyse complète des faits, des tenants et des aboutissants, de telle sorte que tout le monde comprenne la réalité de ce drame. Que l’on fasse en sorte qu’il ne se reproduise plus.
Ce ne fût pas le choix de Bercy.
Le simple fait d’avoir demandé publiquement sur ce blog cette transparence m’a transformé en délinquant, a ajouté à mon casier judiciaire une de ces condamnations pour outrage aux majestés qui nous gouvernent, dont il n’est pas avare.
Finalement, il faut reconnaître que notre Justice s’est reprise, et par un arrêt du 12 décembre 2024 de La Cour d’appel de Paris j’ai été relaxé de tous les procès d’intention que m’avait intentés M. le Maire et sa clique, à l’époque en charge de gérer nos capitaux collectifs avec le succès que l’on connait. Mission qui leur paraissait devoir passer par le matraquage de toute critique et la déportation morale et médiatique de tout opposant, en plus de la torture fiscale qu’ils ont totalement banalisée, ce dont ce blog tente de rendre compte.
On aurait pu penser cet épisode clos.
Pas du tout, mais alors… pas du tout.
Explication
Me poursuivant, en personne, sur ce sujet, car s’estimant diffamés : d’une part M. Fournel, alors Directeur National des Services Fiscaux, puis chef de Cabinet de l’éphémère Premier Ministre Barnier, aujourd’hui planqué à l’Inspection Générale des Finances ; d’autre part M. Claude Girault, Directeur départemental des Services Fiscaux du Pas de Calais, monté aujourd’hui en grade par sa nomination à la tête de la région des Pays de la Loire – toutes ces nominations pendant que les calomnies que ces gens bavent sur moi entravent totalement mon travail largement plus productif et bénéfique pour la collectivité que le leur : ça me troue le cul… – ont obtenu, à titre personnel, une gratification de la part du TJ d’Arras, puis de La Cour d’appel de Douai, d’une somme globale de 1 500 € chacun…
Le mélange entre les biens de ces fonctionnaires et ce qu’ils appellent l’Etat — donc nous — est stupéfiant. Leur portemonnaie, leurs responsabilités, les conséquences de leurs actes et nous c’est la même chose pour eux. Ce qui est à nous est à eux, sans cloison.
Ce qui est loin d’être le cas dans l’autre sens…
Sur le principe et sur l’honneur.
Les combats que je mène contre ces gens sont politiques au sens large, sociétaux, philosophiques peut-être, dans tous les cas ils ne sont pas dictés par des intérêts personnels. Sans quoi il s’agirait pour moi d’une grave erreur de jugement, vus les résultats…
Cependant, je ne perds pas toujours, il m’arrive de gagner.
Quand c’est le cas, je suis gratifié d’une prime automatique par la justice, qui est censée couvrir les frais de l’avocat obligatoire, que je trouve objectivement totalement contraire au droit à la justice pour tous, qui est un obstacle clair pour les plus humbles à leur accès à la justice. Cette prime n’arrange rien et rend la justice mercantile.
Tout cela n’est pas propre. Aussi, je ne réclame jamais cette « prime » à mes adversaires, même quand je n’ai guère de sympathie pour eux.
Alors : la pression du fisc pour recouvrir une créance personnelle de ces Messieurs… on va en parler quelque temps…
Bien à vous.
PS : les pièces justificatives (texte en gras) s’ouvrent en cliquant dessus .
Un nouveau venu dans la famille
ou
L’inutile… joint au désagréable !
Ne pouvant échapper au harcèlement,
dont elle fut victime adulte en milieu scolaire,
que fit dame Brigitte (alors enseignante) ?
Eh bien, uniquement par PRAGMATISME,
elle résolut d’épouser…son très jeune harceleur !
Tandis qu’Henri Dumas,
pourtant harcelé par Bercy,
qu’a-t-il BIEN à TORT… toujours refusé de faire ?
Eh bien, uniquement par DOGMATISME,
de se mettre en ménage…
avec l’un de ses vérificateurs !
Qu’il ne nous dise pas pourtant que l’idée, ne lui a jamais traversé l’esprit : j’en veux pour
preuve le titre explicite de cet ancien billet :
“Oh, Martino, tu es le plus beau des Martino !”
(ce qui laissait entendre qu’après comparaison attentive, on peut très bien
être moins vilain… que tous ses homonymes réunis !)
Et que dire de cet échange éloquent lors
d’une garde à vue au commissariat ?
QUESTION : “Puisque vous vous dites architecte,
vérifions ensemble vos conceptions esthétiques :
comment me trouvez-vous physiquement ?”
REPONSE : “Honnêtement, à vous voir comme cela, de près dans votre bureau,
je me dis en moi-même… que la Nature ne vous a pas gâté ;
mais si demain, vous m’assurez que je ne vous reverrai que sur photo,
avec un bon logiciel, j’ai peut-être moyen de vous retoucher !”
Comme on reconnaît bien là ce style délié, onctueux et diplomate,
sachant si bien arrondir les angles du premier coup !
Honnêtement, dans les deux cas, avec le recul des ans,
beaucoup mieux que de simples coups de foudre,
on entrevoyait déjà là le commencement d’idylles véritables,
et de surcroît, notez-le bien, toutes appelées à DURER !
Comment cela, Mme Dumas, sur le principe, n’aurait jamais été d’accord ?
Mais, sachez qu’en la circonstance, elle n’aurait même pas eu son mot à dire !
Après tout, est-ce que monsieur Auzière a dit le sien,
quand ses petits-enfants l’ont remplacé… par un papy numéro deux…
qui, à l’état-civil, était à peine plus âgé qu’eux ?
Jamais de la vie !
Et pourtant, Dieu sait si l’intéressé a crié, et même failli se couper,
quand, quittant la chambre où il était en train de se raser manuellement,
il tomba sur un lycéen dans sa salle de bain…en train de se raser électriquement !
Entendez-le d’ici !
“Alors, jeune homme, qu’invoquerez-vous pour justifier ici votre présence ?
Est-ce le hasard, la fatalité ou bien, la chance ?”
-Oh, rien de tout cela, m’sieur ! Votre femme et moi, on doit tout à la Providence !
Et voyez comme chez ces gens la substitution s’est faite harmonieusement !
En fait foi ce propos d’époque, entendu dans une cour de récréation :
-“Eh bien, moi, mon grand-père par alliance… il est chanoine du Latran ! Tralala, Tralalère !
-“Oh ! le crâneur ! Encore un qui veut devenir le chouchou de monsieur le curé au catéchisme”!
Alors, fort de ce bel exemple,
pourquoi ce qui s’est si bien fait en milieu amiénois,
ne serait-il pas pleinement transposable dans un intérieur sétois ?
Hein, voulez-vous me le dire ?
Qu’il vous suffise de fermer les yeux pour vous représenter la scène :
“-Dis papy Henri, est-ce que “Grand-Papa Bercy” peut venir jouer au jardin avec nous ?
-Mais bien sûr qu’il le peut, mes chers enfants ;
puisque le jardin en question, C’EST LUI QUI L’A FAIT SAISIR !
Aussi, comme il y est chez lui,
IL N’A PLUS BESOIN DE MA PERMISSION POUR ALLER Y JOUER à LA MARELLE !
-Vraiment ? Mais alors, c’est très injuste pour nous ce que tu lui autorises là !
Et les vôtres, désignant votre comptabilité demeurée sur la table :
-Eh bien, oui, souviens-toi :
tu nous as toujours dit que,
DANS LA VIE,
POUR OBTENIR LE DROIT
D’ALLER SE PROMENER ENSUITE,
IL VALAIT MIEUX AVOIR FINI…
TOUS SES DEVOIRS D’ABORD !
Et, aujourd’hui, à propos
d’un intrus qui, chez toi, fait le contraire, voilà
que tu en viens à dire… le contraire, toi aussi !
Moralité (fort douteuse) :
Souvent dans leurs “déclarations”… grands-pères et contribuables varient,
Bien fols (à peu près tous apparemment), contrôleurs et petits-enfants qui s’y fient !
Sébastien MILLERAND
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On peut se poser une question simple : comment deux hommes peuvent-ils paraître susceptibles de gérer directement la vie, à minima de 1,2 milliards d’êtres humains, en réalité de bien plus du double ?
La réponse est aussi simple que la question : ils ne gèrent rien du tout. Ce ne sont pas eux qui décident. Ils ne sont qu’une projection fantasmée par la masse de leur population de la concrétisation des conséquences de son vécu, dont elle n’est pas fatalement lucide.
Le droit de protection
Depuis la nuit des temps les faibles cherchent protection chez les forts. Ceux-ci sont supposés engager leur vie dans cette protection, pendant que les protégés paient de leur soumission, notamment économique.
Inévitablement, à terme, les forts se lassent ou perdent leur force et n’assurent plus la protection de leurs faibles, mais la plupart du temps ils prétendent conserver les avantages confortables de leur statut de protecteur.
C’est à ce moment là que tout dérape. Qu’un nouveau cycle se met en place, toujours violemment.
Par exemple, la noblesse française a prétendu continuer à recevoir les apparats accordés alors aux protecteurs, alors qu’elle n’avait plus les moyens de protéger. Elle a disparu dans la violence de la révolution. Le peuple s’est donné alors d’autres protecteurs.
La Russie a failli en 1989 dans ses prétentions de protection pour son peuple et ceux qui croyaient à son système. Aujourd’hui, 35 ans plus tard le peuple Russe cherche à maintenir son statut de protecteur et ses avantages liés. Poutine représente haut et fort ce fantasme.
Les Etats-Unis, en faillite économique et sociétale, n’ont plus les moyens d’assurer le rôle de protecteur mondial pour ceux qui les avaient choisis pour champion. La population des Etats-Unis n’est plus prête aux sacrifices liés à ce statut, mais elle continuerait bien sans doute à bénéficier des avantages qui lui sont liés. Trump, avec ses méthodes de professionnel de la communication, tente de faire croire aux Américains que c’est possible.
Voilà donc ce que sont réellement ces deux personnages, la réalité des forces qui les ont mis où ils sont.
Que peuvent-ils changer à leur situation ? Rien. A la nôtre ? Rien non plus.
Les Russes et les Américains n’ont plus les moyens, ni la morale, ni le courage nécessaire au rôle ingrat de protecteur.
Le reste du monde ne leur reconnait plus cette fonction. Le reste du monde pense même sans doute que le statut des protecteurs n’a plus lieu d’être, tel que nous le connaissons. Peut-être… nous verrons.
Quoiqu’il en soit, par rapport à l’histoire des hommes et des sociétés, les deux comédiens objets de ce billet ne représentent rien du tout.
Ce qui ne va peut-être pas les empêcher, ou empêcher les commentateurs, de leur voir attribuée, éphémèrement, la paternité du bordel qui se profile : un chapeau bien trop grand pour eux qui ne sont que les pions d’un gigantesque déplacement des acceptations des hiérarchies sociales de l’humanité.
Les choses se feront telles qu’elles doivent se faire, quoique vont dire ou prétendre ces deux acteurs de second rôle.
Bien à vous. H. Dumas
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Tout le monde connaît le principe du vaccin qui consiste à introduire dans un organisme une version atténuée ou inactivée d’un agent pathogène, ou une partie de celui-ci (comme des protéines), afin de stimuler le système immunitaire. Cela permet au corps de développer une réponse de défense sans provoquer la maladie.
Passons sur les approches innovantes, comme les vaccins — mal nommés — à ARN messager, utilisés pour la COVID-19, qui ont suscité débats et controverses sans fin, dont le bilan est toujours en chantier.
Une mauvaise gestion de certains vaccins vivants classiques atténués peut entraîner une propagation accidentelle de la maladie qu’ils visent à prévenir, notamment si les conditions de fabrication, de conservation ou d’administration ne sont pas respectées.
La mixité sociale est une sorte de vaccin dont le principe consiste à inoculer dans une société saine des corps en errance négative. Ces errances pouvant découler indifféremment du hasard ou au contraire d’une volonté affirmée des personnes concernées.
Le résultat attendu étant que les personnes en errance soient en quelque sorte contaminées par la bonne santé sociale du groupe dans lequel elles sont introduites par la force de la loi, et qu’elles renforcent ainsi la capacité pour une société saine d’absorber ses membres en échec.
En France, ce principe a été particulièrement mis en œuvre dans la scolarité et dans l’habitat, deux espaces entièrement entre les mains du législateur. Aussi, plus globalement, à travers la fiscalité redistributive.
Les résultats sont objectivement catastrophiques.
Le niveau scolaire ne cesse de se dégrader, la construction immobilière est mortellement à l’arrêt, l’économie générale privée de son capital atrophié par l’impôt est en berne.
La mixité est un vaccin dramatiquement mal pensé, sur le point de contaminer toute la société française de la maladie de l’échec.
Inoculée sans protocole scientifique, basée sur l’émotionnel, idéalisée, la mixité sociale est un vaccin au bout du rouleau, dont la chute va entraîner des dégâts irréversibles, tant son usage méprise la réalité.
Peut-on arrêter l’expérience ?
Non évidemment, l’échec social est un drame qui ne peut pas laisser indifférent. La tentative de mixité ne pourra pas être neutralisée sans un nouveau plan pour contrer ce drame.
La difficulté tient au fait que dans l’échec social la matérialité n’est pas seule en jeu, les sentiments jouent un rôle essentiel. Et là, pas de rationnel, au contraire que de l’irrationnel.
Alors… Encore une énigme…
En attendant, une petite guerre, ça vous dit ?
Bien à vous. H. Dumas.
PS : J’ai travaillé ce billet avec Chat GPT. Le lien pour accéder à nos échanges : LIEN.
Objectivement c’est troublant. Temps de réponse : de l’ordre de la seconde !!!
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