Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Sarkozy en prison : il faut juger les juges !

Sarkozy en prison : il faut juger les juges !

En mettant Sarkozy en prison, les juges ont voulu signifier au pays qu’ils sont désormais les maîtres, et que c’est à eux, et non aux politiques, que les citoyens doivent  désormais obéir. Il s’agit d’un coup d’Etat, car ce faisant les juges ont violé la Constitution. En effet Nicolas Sarkozy ne comparaissait pas en tant qu’homme politique, mais en simple citoyen. Et ses droits de citoyen ont été scandaleusement violés.

Notre pays a mis au fronton de sa Constitution la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789. C’est-à-dire le texte fondamental de la Révolution. Cet acte majeur d’un évènement majeur reste aujourd’hui le fondement essentiel de la République. Le Conseil constitutionnel s’y réfère systématiquement, fût-ce pour le détourner parfois au profit de la politique, mais cette faute n’empêche pas les principes de la Déclaration de fonder toute décision judiciaire. Or le tribunal de Paris envoie Sarkozy en prison au mépris de l’article IX de la Déclaration aux termes duquel « Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la Loi ».

Sarkozy ayant usé de son droit d’appel reste non coupable. Les juges ne pouvaient donc pas le faire arrêter. C’est aussi simple que cela. Ils le savaient parfaitement, mais le laisser en liberté c’était reconnaître qu’il y avait encore des obstacles à leur prise de pouvoir. C’est donc en toute conscience qu’ils ont pris la décision de l’envoyer en prison. Ce viol de la Constitution doit être « sévèrement réprimé». Les trois juges du tribunal de Paris doivent donc être jugés. Ils bénéficieront évidemment de toutes les garanties de notre Etat de droit, mais la République française ne peut se dispenser d’accomplir cet acte fondamental.

La légalité en France n’est plus qu’un cadavre navigant au fil de l’eau comme un chien crevé. Seul un acte fort peut lui redonner vie. L’arrestation arbitraire de Nicolas Sarkozy peut être l’occasion d’accomplir cet acte en la sanctionnant comme la Constitution y oblige. N’y mettons aucun esprit de vengeance. Il ne s’agit que d’appliquer la loi. Jamais la démocratie n’a été plus menacée dans notre pays, en exceptant évidemment la période où il fut occupé par une puissance étrangère. Les citoyens sont unanimes à déplorer cet état de fait, même s’ils sont d’opinions différentes. Mais il n’y a pour l’instant aucun mouvement républicain qui se soit mobilisé pour rétablir la loi en France. Si nos concitoyens ne se saisissaient pas du scandale de cette arrestation arbitraire, nous ne pourrions que basculer dans la violence, que chacun s’estimerait fondé à mettre en œuvre dans l’intérêt de notre pays, alors qu’elle ne ferait que le jeter dans la guerre civile et le pire désordre.

Comment en est-on arrivé là ? Par des décisions aberrantes. Former les juges dès leur jeune âge dans une école spécifique en est une. Juger les autres est la chose la plus difficile au monde. Il y faut de l’expérience et de la connaissance. J’ai eu le privilège de connaître quelques grands magistrats et de parler avec eux en toute liberté. Jamais je n’ai eu l’impression de converser avec des gens d’un autre monde. L’un deux m’a dit en souriant : « Il ne faut pas donner plus de pouvoir aux juges, ils n’en ont déjà que trop ! » Je me rappelle pourtant aussi de cette juge, devant laquelle, avec d’autres membres d’une association qui avait porté plainte, je comparaissais tôt le matin. Quand vint mon tour, je déclarai : « Nous avons porté plainte parce que… » Elle m’interrompit sèchement : « Vous me l’avez déjà dit ! ». En fait je n’avais rien dit, mais elle était très fâchée d’avoir dû se lever tôt.

Il faut supprimer l’école de la magistrature et exiger de ceux qui veulent devenir juge qu’ils aient au moins dix ans d’expérience professionnelle dans un autre domaine. Certains avocats sont devenus d’excellents juges, et certain juges de brillants avocats. Tout n’est donc pas perdu. Il reste pourtant l’essentiel : rétablir la morale publique. Le civisme est une qualité admirable. Il consiste à privilégier l’intérêt public et non les intérêts privés. Mais les intérêts du peuple ne doivent pas être écartés au profit de ceux d’une caste dirigeante. Rien de cela n’est difficile à comprendre, même si c’est difficile à faire. Il y faut des exemples. La France a l’occasion, avec l’embastillement de Sarkozy, d’en avoir un qui l’interpelle. A elle d’apporter une solution digne d’une démocratie. Et de se souvenir de ce mot de Clemenceau : « L’arbitraire ne peut s’arrêter sur sa pente ». Il faut donc l’arrêter.

J’ai aimé la société dans laquelle j’ai grandi. Elle était loin d’être parfaite, mais on respectait les élus. Encore aujourd’hui, les 36 000 maires de France restent des personnages dignes de représenter les citoyens. La France a encore les moyens de se respecter et de respecter ses citoyens. Encore faut-il le vouloir. Et le vouloir en nombre. Un grand mouvement peut naître. Puisse-t-il prospérer pour que tous ensemble nous criions à nouveau « Vive la France ».

Claude Reichman

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Le PNF (parquet national financier) et Sarkozy

Sarkozy condamné pour « Association de malfaiteurs », est-ce un sketch de Rire et Chansons ?

Lorsque le PNF a été créé, ici nous avons fait état des espoirs que cette création véhiculait si le PNF prenait à bras-le-corps les errements fiscaux : des deux côtés.

À cette époque, nous dénoncions déjà la terreur fiscale et ses conséquences, pour les victimes et plus largement pour le pays. Il nous paraissait opportun de voir une justice spécialisée s’emparer du problème et sanctionner évidemment les fraudeurs fiscaux, mais aussi les Services fiscaux dans leurs excès volontaires, calculés, pour terroriser les Français et en faire des esclaves fiscaux.

Nous avons attendu vainement du PNF qu’il fasse la démonstration de son équité, qu’il ouvre tous les dossiers des délits fiscaux, sans exclusive, sans dogme, y compris le plus grave : les cas de pillage par Bercy de contribuables innocents. Ils relèvent, par leur organisation, de l’association de malfaiteurs, du harcèlement, de la maltraitance, du vol en bande organisée, etc…

Aujourd’hui, les Français commencent à toucher du doigt les conséquences du parti pris du PNF, qui n’a instruit que pour couvrir Bercy en toutes ses tares, jamais pour les condamner.

Acculés par les conséquences de cette attitude, les Français ont aujourd’hui en prime le gag ridicule de la condamnation, à cause de ce même PNF, de leur ancien Président de la République pour « Association de malfaiteurs ».

Comment dit-on : c’est lunaire, c’est hallucinant, la vache, c’est dingue, incroyable, ils pètent un plomb, t’as vu ça, ça alors, putain, ça me troue le cul, etc. ?

Donc, divine surprise pour les fins limiers du PNF : Sarkozy et ses collaborateurs se seraient approchés de Kadhafi, par ailleurs reconnu comme un corrupteur mondial à temps plein et tous azimuts. Mais ils n’auraient pas encaissé d’argent, ou il n’y en aurait aucune preuve !!!

Et pan, ils tuent Sarkozy — et nous, par le même temps, qui avons été assez cons, contrairement à eux, pour voter pour ce gangster. Alors que, jusqu’à présent, eux avaient voté pour des saints, dont Mitterrand hier et Mélenchon demain…

Vous voulez mon avis : ils se foutent de notre gueule au PNF. Enfin, je l’espère. Parce que s’ils croient sincèrement rendre la justice : l’heure est grave, nos vies sont en jeu…

Le point positif

On va pouvoir poursuivre tous ceux qui pratiquent l’association de malfaiteurs, sans avoir à se soucier du résultat obtenu. Alors là, je ne vous raconte pas, il y a vraiment du grain à moudre. Probablement de l’embauche à prévoir du côté du PNF, voire de tous les TJ.

Pensez : au fisc évidemment, mais aussi à tous les élus, à tous les fonctionnaires, à tous les commerçants, à tous les prosélytistes, en fait à tous les groupes qui veulent vous fourguer ce qui ne vous intéresse pas ou dont vous n’avez pas besoin, en échange de votre bon et bel argent. Ne sont-ils pas des associations de malfaiteurs ?

Quant à Sarko, quelle différence entre lui, ses condisciples et les candidats à leur succession… ???

Sacré PNF, une bonne bande de farceurs, une association de bienfaiteurs puisque le rire est le remède à tout…

Bien à vous.

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Le capital : une obsession malsaine.

Pour toute personne démocrate et libérale, c’est-à-dire qui respecte les personnalités, leurs intégrités morales et matérielles, mais qui accepte que la majorité exprime une vérité collective qui s’imposerait pour gérer le groupe sans aliéner le respect des personnes, l’époque actuelle est redoutable.

En même temps, rien que la difficulté pour résumer, comme j’ai essayé de le faire ci-dessus, ce que serait la démocratie libérale de façon claire et compréhensible pour tous (raté ici en ce qui me concerne…), laisse entrevoir les antinomies du problème.

Et, quand on perçoit que 90 % de la population de la France n’imagine l’utilité du capital que pour aller se goinfrer d’achats chez Lidl ou Hermès selon ses affinités, c’est le désespoir qui s’empare de celui qui reste lucide.

Qu’au surplus cette majorité croit en l’État, et pense que celui-ci — sans doute dans les imaginations un sage vieillard en toge, barbe et couronne de fleurs — leur doit cet apport en capital, grâce sans doute à la machine à fabriquer les billets dont il serait l’opérateur béni… on croit rêver.

Oserai-je quelques comparaisons ? Qui ne sont pas raison, comme chacun le sait…

Par exemple.

En ce qui concerne l’instruction, certains considèrent le Bac comme un objectif essentiel. Ils ont évidemment complètement tort.

L’instruction ne réussit qu’à ceux qui sont avides de connaître, le Bac ne les concerne pas, simple passage de vérification. Cette avidité de connaissance va les inciter naturellement à aller plus loin, à participer à la recherche de connaissances nouvelles, à leur accumulation au bénéfice de tous.

Mais les aficionados du Bac en ont une telle obsession qu’ils ont fini par le prendre pour une preuve de l’intérêt pour la connaissance dont nul ne devait être privé. Donc ils ont donné le Bac à 90 % des prétendants. Je ne vous rappelle pas le fiasco, ce serait trop facile comme argumentation…

Conclusion : ce qui compte, c’est la connaissance, qui ne se développe que chez ceux qui ont les qualités qu’elle impose, qui appartient in fine à tous, quel que soit celui qui la découvre ou la possède exclusivement pour un temps. Ce n’est pas une récompense éphémère, fût-elle sous la forme d’un diplôme officiel.

En ce qui concerne le capital, la situation est identique.

Le capital n’a rien à voir avec les billets que l’on peut craquer le samedi, ou qui peuvent manquer terriblement dans la poche de certains. Le capital est l’addition cumulée des biens de chacun, déduction faite des dettes de chacun ou de tous.

Ce capital est essentiel à l’économie : c’est folie de le distribuer entre les mains de ceux qui ne savent ni le garder ni le faire fructifier.

Tout comme avoir le Bac ne fait pas de nous un acteur de la connaissance, partager arbitrairement et recevoir une part de capital ne fait pas de nous un acteur économique pertinent.

La distribution du Bac n’a pas rendu la connaissance équitable, elle l’a ruinée durablement.

La distribution du capital aura les mêmes effets, mais avec des conséquences encore plus graves.

Un groupe peut vivre inculte — certes tristement — mais aucun ne peut vivre ruiné. Qu’on le veuille ou non, sans capital, pas d’économie. Et sans économie, il ne reste que le dénuement.

Il a fallu que les enseignants donnent le Bac pour comprendre et subir les conséquences, il faut que les Français dispersent le capital et harcèlent ceux qui savent le faire fructifier pour qu’ils comprennent qu’aucun pays ne peut se développer sans capital.

À la décharge de la population, il faut prendre en compte les tricheurs qui brouillent la perception de la capitalisation.

Les tricheurs de la connaissance, ceux qui en font un simple usage social, une prétention, qui ne l’ont que face à ceux qui en sont dépourvus.

Les tricheurs en capital, qui l’accumulent sans vergogne en en trahissant les règles liées normalement au service rendu, au respect du client, des engagements pris, etc…

Non seulement, dans notre société, ces tricheurs ne sont pas inquiétés, mais ils arrivent à faire croire qu’ils sont la connaissance, qu’ils sont le capital. Alors qu’à ceux-là il suffirait de demander comment ils ont acquis leur connaissance, ce qu’ils ont apporté eux-mêmes à la connaissance générale ; aux autres, d’où vient leur capital, de combien ils l’ont fait fructifier, comment ils en ont créé un nouveau.

Et non de ne regarder que leur apparence, en croyant qu’elle est la réalité et en trépignant de jalousie à leur encontre. Les faussaires ne méritent pas l’ombre d’un regard : ils sont éphémères et inexistants, ils n’ont que l’importance qu’on leur accorde…

Bien à vous.

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Une bonne taxe sur … l’inflation !

L’Etat, en manque chronique de l’argent des autres, ne recule jamais devant les pires excès fiscaux !

On sait qu’avec sa politique démagogique et irresponsable du kouakilenkoute et la distribution d’argent gratuit orchestrée par le Mozart du découvert bancaire de la finance de l’Elysée, l’Etat technocratique et anti démocratique a provoqué l’inflation qui détruit votre pouvoir d’achat du fait d’une importante augmentation des prix qui ne diminuent plus tandis que les salaires et pensions de retraite ne suivent pas …

Vos placements, si vous en avez, ont vu leur taux de rémunération temporairement augmenter à cause de cette inflation (livret A, et autres livrets défiscalisés) ; ce qui était aussi le cas pour des placements non défiscalisés.

J’ai eu « l’opportunité » de profiter de placer quelques économies sur un livret au taux royal de 1.5% lorsque l’inflation s’envolait à plus de 3.5% … taux officiel et évidemment très en dessous de la réalité.

Le gain est évidemment totalement nul puisqu’avec cette “rémunération” je perdais quand même 2%. C’est ce qu’on appelle un placement à perte.

A la sortie, je me retrouve taxé à 17.2% sur ces intérêts (CSG et taxes annexes) et 1.46% d’impôt sur le revenu ; ce qui fait que le taux réel de rémunération de l’épargne a finalement été ramené à 1.22%.

Prodigieuse affaire … pour l’épargnant grugé !

Conclusion qui s’impose : Vous êtes taxés à la fin sur cette inflation que l’Etat a lui-même provoquée et qu’il finit par considérer comme un revenu !

Seulement, l’inflation n’est pas un revenu, c’est une perte de revenus et la différence entre les 3.5% d’inflation et les 1.5% reçu c’est bien 2% de perte sur le capital !

Conclusion : l’Etat, dans sa furie fiscale obsessionnelle, arrive à collecter l’impôt sur ses propres dérives !

En bon français fiscal cela s’appelle l’euthanasie de l’épargnant et c’est évidemment totalement volontaire.

Nous vivons une époque formidable, non ?

Bien cordialement à tous !

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On se retrousse les manches et on se met au boulot…

Bases d’une Constitution

Initiées par le FPFR (Français pour une France Républicaine)

Note introductive

Vous l’avez compris, mais ce n’est pas plus mal de le dire : Le texte de ce billet n’est évidemment pas une constitution, mais une ébauche de principes qui paraissent évidents et le sont encore plus lorsqu’on les assemble.

Il propose une trame simple et directe pour repenser notre organisation collective. Il n’a pas vocation à clore le débat, mais à l’ouvrir.

À chacun d’y ajouter, retrancher, amender.

Titre I – De la Nation et de la Citoyenneté

Article 1. La France comprend la métropole, ses îles liées et les territoires d’outre-mer.

Article 2. Est Français tout enfant issu de deux parents français, quel que soit son lieu de naissance.

Article 3. Peut devenir Français, à partir de vingt ans, toute personne qui :

  • s’engage à la laïcité,
  • parle et écrit en français,
  • approuve le code de conduite français,
  • réussit l’examen annuel de naturalisation.

Article 4. Le service militaire de six mois est obligatoire pour tout Français avant trente ans. Pour les naturalisés, il doit être accompli dans l’année suivant la naturalisation.

Article 5. La liberté de penser est totale et illimitée. La liberté d’agir est limitée par les interdits fondamentaux : ne pas voler, ne pas tuer, ne pas harceler, ne pas imposer ses croyances.

Article 6. Une charte du comportement définit et sanctionne la tromperie, le dol et le mensonge public.

Titre II – De l’Organisation Territoriale et Politique

Article 7. La région est l’unité administrative de base, dont le directeur est élu tous les cinq ans à l’occasion des élection générales quinquennales. Les mairies sont supprimées. Ainsi que les départements.

Article 8. L’Assemblée nationale est composée d’un député pour 200 000 habitants, soit environ 300 membres.

Article 9. Le Sénat est supprimé.

Article 10. Tous les mandats électifs durent cinq ans. Nul ne peut exercer plus de deux mandats au cours de sa vie.

Article 11. Les élections se tiennent à la majorité simple à un tour, abstentions comprises. Tous les cinq ans sont élus les politiques de l’assemblée nationale et les administratifs : Président de région, chef régional de la Police et de la Justice

Article 12. À dix-huit ans, chaque Français reçoit une carte électeur dynamique lui permettant de participer aux référendums mensuels organisés par l’Assemblée nationale.

Article 13. le chef de la police et le président des tribunaux élus dans chaque région siègent dans une chambre nationale de la police et une chambre nationale de la magistrature, chargées de veiller à l’application des lois.

Article 14. Le Président de la République est élu par l’Assemblée nationale, à la majorité simple et à un tour, dans les dix jours qui suivent son élection. Il est chef des armées. Il agit seul dans le cadre de la défense du pays. En cas de déclaration de guerre ou de signature d’alliance, il agit sur mandat de l’Assemblée nationale.

Article 15. L’Assemblée nationale prépare les lois, qui sont votées par référendum national mensuel à la majorité simple, abstentions comprises. Elle est la seule initiatrice des lois.

Titre III – De l’Économie et des Finances Publiques

Article 16. Tous les impôts et taxes sont supprimés et remplacés par un impôt unique

  • 30 % sur les revenus des personnes,
  • 10 % sur les revenus des sociétés.

Article 17. Les déclarations de revenus et les montants d’impôt acquittés sont publics.

Article 18. Un classement est établi par région.

Article 19. Le ministère de la Transparence remplace Bercy. Il dispose de tout moyen de contrôle et ses dossiers, enquêtes et sanctions sont publics.

Article 20. Il n’existe aucun impôt sur le capital ni sur les successions.

Article 21. L’État n’assure que l’armée, la justice, la police et l’aide aux nécessiteux. Toutes les autres activités sont privatisées, tout monopole ou entente étant prohibé.

Titre IV – Des Libertés et Garanties

Article 22. La liberté de penser est illimitée.

Article 23. La liberté d’agir est contenue par les interdits fondamentaux.

Article 24. L’armée ne peut en aucun cas agir contre la population française.

Titre V – De la vie syndicale et professionnelle

Article 25. L’appartenance à un syndicat de défense professionnelle est obligatoire pour chaque citoyen actif.

Article 26. Les syndicats ne peuvent exercer aucune activité politique. Leur rôle exclusif est la défense des intérêts matériels et moraux de leurs adhérents.

Article 27. Chaque syndicat doit respecter des seuils de taille minimale et maximale d’adhérents, fixés par la loi, afin de garantir leur efficacité et leur représentativité.

Conclusion

Ce projet n’est qu’une base de discussion.

Il ne prétend pas à la perfection, encore moins à l’universalité, en fait il ne prétend à rien, juste à confirmer le fait que tout n’est qu’organisation dans la gestion d’une société. Que de cette organisation dépend nos vies…

Il trace une ligne claire : une France simple, transparente, responsable, où l’État protège sans étouffer, où la richesse n’est pas cachée, où le citoyen décide vraiment.

À chacun désormais de dire ce qu’il faut retrancher, ajouter ou transformer.
C’est ainsi qu’une constitution vivante peut naître : non d’un texte figé, mais d’un débat ouvert.

Le FPFR ne demande qu’à vivre, si vous le décidez.

Bien à vous. H. Dumas

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Manipulation ou incompétence ?

Recommençons par le commencement : l’économie extractive et l’économie inclusive.

Économie extractive

  • On dit qu’une économie est extractive quand elle est organisée pour qu’un petit groupe profite de la richesse produite par tous.
  • Les institutions (lois, impôts, règles, propriété) sont conçues pour permettre à cette élite de prélever, comme on extrait un minerai, sans que la majorité puisse bénéficier équitablement des fruits de son travail.
  • Conséquence : peu d’innovation, peu de mobilité sociale, pauvreté durable pour la majorité.

C’est comme un arbre dont les meilleurs fruits sont cueillis par quelques personnes en haut de l’échelle, pendant que les autres n’ont que les fruits trop murs qui tombent et pourrissent au sol.

Économie inclusive

  • Une économie est inclusive quand les institutions donnent la possibilité au plus grand nombre de participer à la création de richesses et d’en profiter.
  • Cela passe par l’accès à l’éducation, au crédit, à la propriété, à la protection juridique, à la liberté d’entreprendre.
  • Conséquence : l’innovation et la prospérité se diffusent plus largement, l’économie est plus dynamique et stable.

C’est le même arbre, mais les fruits sont accessibles à tous : chacun peut grimper, cueillir, planter de nouveaux arbres et améliorer la récolte pour l’avenir.

La traduction fiscale est la suivante

  • Économie extractive

L’impôt est utilisé comme un outil pour prélever toujours plus sur une majorité captive, sans réelle contrepartie visible pour elle.

Les règles fiscales sont complexes, opaques, orientées pour protéger des situations acquises (certaines grandes administrations, certains monopoles).
In fine : la majorité subit, se décourage, n’investit plus, et une minorité d’acteurs proches du pouvoir en sort gagnante.

Cette situation génère la “terreur fiscale” : il s’agit de sanctionner sans délit, ponctionner sans retour.

  • Économie inclusive

L’impôt est conçu comme un levier d’égalité des chances : il finance l’éducation, la santé, les infrastructures, bref ce qui permet à chacun de participer et de s’élever.

Les règles sont simples, stables, compréhensibles, et elles protègent l’innovation comme l’épargne.

Dans ce cadre, l’impôt n’écrase pas, il libère ; chacun voit une raison d’entreprendre, d’investir, de créer.

En résumé :

Dans l’économie extractive, l’impôt confisque ;

Dans l’économie inclusive, l’impôt émancipe.

Hollande et l’économie extractive

Quand François Hollande s’indigne d’être interrogé sur l’aide aux entreprises, il ne fait que dévoiler, malgré lui, le vrai visage de notre système : une économie extractive, où l’impôt n’est pas là pour servir le pays, mais pour nourrir un cycle de corruption.

Ce cycle est simple :

  1. L’État ponctionne les contribuables jusqu’à les étouffer.
  2. Avec une partie de ce butin, il distribue des “aides” aux entreprises.
  3. Ces aides sont attribuées selon l’opacité, le copinage, la soumission politique.
  4. Les entreprises ainsi “aidées” deviennent dépendantes, prisonnières de l’arbitraire fiscal.

Résultat :

On a remplacé l’économie de la liberté par une économie de la servitude.

C’est l’essence même du système extractif : une minorité d’acteurs, protégés, se goinfrent ; la majorité des entrepreneurs sont pressés comme des citrons et jetés une fois rincés.

Une économie inclusive, elle, n’a pas besoin de ce théâtre. Elle n’a pas besoin d’“aides” truquées parce que la fiscalité, simple et stable, permettrait déjà aux entreprises de respirer et d’innover. Dans un système inclusif, l’État se contente d’être le jardinier : il arrose, il protège, il taille, pour que chacun puisse pousser.

La sortie de Hollande est révélatrice : même au sommet, on sait que l’économie française est devenue une pompe à rente, une mécanique d’extorsion.

La terreur fiscale n’est pas un accident, c’est le cœur du système.

Du concret :

Le CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) devait soutenir les entreprises et créer des emplois.

Entre 2013 et 2019, il a coûté plus de 100 milliards d’euros aux contribuables.

  • Selon la Cour des comptes, l’effet net sur l’emploi a été inférieur à 100 000 postes.
  • Autrement dit : 1 million d’euros par emploi créé ou sauvegardé.
  • Dans le même temps, les grandes entreprises, déjà puissantes, ont capté l’essentiel des crédits.

C’est l’illustration parfaite d’un système extractif :

  • L’État prélève massivement sur la population,
  • Redistribue à quelques grands groupes,
  • Les petites entreprises, elles, restent étouffées par les charges et la complexité.

Pourquoi nulle presse explique cette situation ?

La presse présente le CICE comme une “faveur au patronat”, elle diffuse l’idée que l’État est trop généreux avec les entreprises, et que cela serait la preuve d’un libéralisme dévoyé. C’est la lecture dominante.

Or, la réalité est à l’opposé :

  • Le CICE n’est pas un allègement spontané du fardeau fiscal, c’est une redistribution conditionnelle, contrôlée, bureaucratisée.
  • Ce n’est pas une ouverture de liberté, c’est une sophistication de l’étatisme : l’État se rend indispensable, se place comme arbitre unique, et soumet les entreprises à son pouvoir discrétionnaire.
  • Ce système, où l’économie est totalement dépendante de l’allocation publique et de la bienveillance des technocrates, n’est pas libéral mais bel et bien fascisant : contrôle centralisé, clientélisme, servitude organisée.

La presse, dans sa paresse ou sa complicité, présente le CICE comme une « faveur au patronat », un cadeau du pouvoir aux entreprises. Beaucoup y voient la preuve de la perversion du libéralisme. C’est un contresens total.

  • Le CICE n’a rien de libéral : il n’a jamais consisté à libérer l’entreprise de ses chaînes fiscales, mais au contraire à les raffiner. C’est une redistribution conditionnelle, contrôlée, arbitraire, qui transforme l’État en maître des clés. Les entreprises n’ont pas été libérées, elles ont été tenues en laisse.
  • Il ne s’agit donc pas d’un excès de liberté, mais de l’extrême sophistication de l’étatisme. Une mécanique qui concentre le pouvoir, organise la dépendance et distribue les ressources selon le bon vouloir du centre. Nous ne sommes pas dans le libéralisme, nous flirtons avec la définition économique du fascisme : un capital privé nominalement libre, mais totalement asservi à l’État.

Alors : Manipulation politique ou incompétence ? A vous de choisir.

Bien à vous. H. Dumas

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Le beau royaume perdu !

Le beau royaume perdu !

Voici comment une société se détruit. Le jeu de boules est apprécié en France. Il se pratique sous deux formes : la pétanque et la lyonnaise. Les boules de pétanque sont plus petites et moins lourdes que les boules lyonnaises. Le jeu lyonnais, qu’on appelle aussi la longue, se pratique sur un terrain régulier, tandis que la pétanque peut se jouer au milieu des cailloux. La pétanque a plus d’adeptes parce qu’elle peut se pratiquer partout et ne requiert pas de terrain approprié. Ce jeu, qui est aussi un sport, est synonyme chez les Français de liberté et de vacances, ce qui le rend très populaire.

Très contesté en raison des médiocres résultats de son action, le parti politique au pouvoir eut une inspiration : pourquoi ne pas décréter le jeu de boules sport national et étendre sa pratique à toute la population pour la ramener à de meilleurs sentiments ? L’idée enthousiasma la classe politique majoritaire qui voyait poindre à l’horizon des jours heureux où ces maudits électeurs ne penseraient qu’à jouer aux boules au lieu de se disputer et d’engueuler les ministres. Les partis minoritaires furent très critiques, mais ne contestèrent pas vraiment la décision, se disant qu’elle finirait par leur bénéficier le jour où ils gagneraient les élections.

La première mesure prise fut d’imposer à toute la population l’achat de deux paires de boules par adulte et par enfant de plus de huit ans, une paire de boules de pétanque et une paire de lyonnaises. Les fabricants de boules connurent une expansion spectaculaire de leurs affaires, d’autant que faisant exception à la règle concurrentielle internationale pour cause d’intérêt national, les boules françaises furent seules autorisées à la vente. D’interminables queues se formèrent devant les magasins autorisés à vendre des boules, car chacun en France voulait être un bouliste responsable comme les émissions de télévision y poussaient, et le simple fait de ne pas posséder de boules faisait de vous un citoyen de seconde zone.

« Vous avez vos boules ? » se lançaient joyeusement les Français les uns aux autres, et ceux qui ne les avaient pas encore faisaient piteuse mine. Il y eut cependant un grand débat dans l’opinion sur les aides à accorder pour l’achat de boules. De larges crédits d’Etat furent votés dans l’allégresse par le parlement pour qu’aucun Français, même de très modeste condition, ne fût privé de boules. « La démocratie respire ! » s’enthousiasma le ministre des boules récemment nommé. Ses collègues du gouvernement l’envièrent et même le détestèrent, tout en lui faisant bonne figure car en politique on ne sait jamais.

Les compétitions commencèrent. Il s’en organisait partout. Dès le petit matin, on descendait de chez soi boules en main à la recherche de partenaires, et de superbes parties se déroulaient dans le moindre endroit libre, avec parfois à la clé des enjeux financiers le plus souvent modestes mais parfois clairement dispendieux, de sorte que le gouvernement dut prendre des décrets limitant les mises, ce qui n’empêchait pas les montants clandestins. Bref, la France restait elle-même. Très vite la presse interpella les ministres, leur demandant si eux-mêmes participaient aux compétitions. Aucun d’entre eux n’osa répondre par la négative, ce qui n’empêcha pas les fins limiers des médias de les traquer jour et nuit pour s’assurer qu’ils remplissaient bien leur devoir patriotique et ne faisaient pas semblant en se baladant un étui de boules à la main au gré de leurs inaugurations.

L’économie du pays se ressentit fortement de la passion boulistique des Français. Ceux-ci ne travaillaient plus, à l’exception des vendeurs de boules et de leur personnel, qui néanmoins reçurent de fort belles compensations en augmentant régulièrement le prix des engins ronds, que nul acheteur ne contestait de peur de ne pas être servi. Les boules coûtaient si cher que le gouvernement envisagea de bloquer leurs prix. Le peuple hurla son mécontentement, car tout le monde n’était pas encore pourvu. « Comment, s’écrièrent les éditorialistes, on n’a pas abrogé les ordonnances de 1945 sur les prix pour en revenir à ce blocage primitif qui va empêcher les Français de s’amuser ! »

Il faut dire que le droit à l’amusement avait été inscrit dans la Constitution, en s’appuyant sur l’exemple illustre du général de Gaulle captant le ballon dans la tribune officielle lors de la finale de la Coupe de France. Tout allait fort bien dans notre beau pays lorsque les habituels mauvais coucheurs s’avisèrent d’être violents et balancèrent des boules sur tout ce qui bougeait. On eut beau boucler les quartiers difficiles, l’insécurité s’installa et plus personne ne s’avisa de disputer la moindre partie de boules. Le manque de distraction se faisait tragiquement sentir. Plus personne ne riait, plus personne ne lançait de jeu de mots – spécialité française -, plus personne ne faisait le moindre projet, plus personne n’avait de goût à vivre.

Les agences financières avaient depuis longtemps dégradé notre note, les prêteurs internationaux se refusaient à nous prêter le moindre centime, nos régimes de retraite avaient fermé leurs portes et les retraités miséreux n’avaient plus à qui s’adresser, sauf bien sûr à leurs gouvernants, mais ceux-ci avaient depuis longtemps décampé vers les îles heureuses où ils ne régnaient plus que sur quelques indigènes mais goûtaient un parfait bonheur que tempérait à peine le souvenir de leur beau royaume perdu.

Claude Reichman

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Un « Barreault » de plus à ma prison et… à la vôtre.

Autour de moi, tout s’effondre. Il faut bien avouer que ce n’est pas un évènement en ce qui me concerne, puisque dans tous les cas, à mon âge, je ne vais pas tarder à m’effondrer. Donc, vu depuis ma petite lucarne, que ce soit moi ou l’environnement qui s’effondre, même émotion. Comme quand le train dans lequel on est ou le train voisin démarre en gare, l’impression de partir est la même dans les deux trains, celui qui part et celui qui reste.

En revanche cet effondrement de notre société va être dévastateur pour la grande majorité des Français, qui sont dans le déni.

Tout cela était parfaitement prévisible, les responsables sont connus et protégés par la croyance qu’ils ont répandue.

Ils sont au-dessus de tout soupçon : ce sont les fonctionnaires de Bercy, à tous les niveaux.

Hier certains pouvaient douter de leur culpabilité, aujourd’hui ce n’est plus possible.

Ils ont été obligés de déclarer leur état de faillite par la voix de leurs premières victimes, les hommes de l’Etat qui leur ont fait confiance pour mettre en œuvre leurs délires électoraux corruptifs. Et, ils s’organisent pour augmenter leurs tortures fiscales en visant le peu de capital qui fait encore, mais plus pour longtemps, marcher ce pays.

En voici la démonstration pratique.

Le 21 juillet 2022, sur ce blog, j’ai publié un billet, aujourd’hui censuré pour partie, dont vous pouvez consulter ce qu’il en reste avec le lien suivant : LIEN

Le tortionnaire visé a déposé une plainte et le procureur m’a cité à comparaitre. J’en ai pris pour 3 000 € en première instance et une petite resucée de 1 000 € en appel, donc 4 000€, quand même…

Vous pouvez prendre la mesure de la suffisance et de la perversion de ces escrocs en lisant leurs prétentions avec le lien suivant : LIEN.

Vous pouvez ensuite lire les conclusions que j’ai soutenues à l’audience du 12/06/2025 devant la Cour d’appel de Paris : LIEN

Puis l’arrêt du 11/09/2025 : LIEN

C’est beaucoup de lecture… Mais c’est aussi un regard lucide sur la réalité de la situation à travers un exemple réel. Nous ne sommes pas ici dans des grandes théories fumeuses aux promesses métaphysiques, nous sommes dans la vraie vie, dans la logique, dans le réel. La justice bafoue le réel, elle affirme qu’il n’est pas la bonne foi… La bonne foi c’est la torture fiscale. Dont acte.

C’est quoi le réel ?

Un pillage fiscal organisé, totalement contraire à notre constitution. Accompagné d’un verbiage de zélotes, tous receleurs des vols fiscaux, qui tentent de justifier leurs crapuleries, mais qui ne peuvent pas dissimuler la conséquence : la faillite du pays.

Et, cerise sur le gâteau, la preuve que tout cela ne peut exister que parce que la Justice a failli, parce qu’elle couvre toutes les prétentions, les discours et les pillages du fisc.

On peut même aller jusqu’à dire que la majorité des magistrats adhère à la torture fiscale, ne comprend absolument rien, non seulement à la sémantique des mots “capital” ou “capitaliser”, mais aussi à la réalité factuelle qui vit derrière ces mots.

Tout va être englouti : moi, mes biens, mais aussi vous, vos biens, pire, la liberté et ses deux boucliers : la propriété privée et la liberté de penser.

Je finirai ma vie en prison, soit parce que je continuerai à conduire tant que je le pourrai, quelques puissent être les lois à venir éliminant les vieux conducteurs, soit parce que Bercy va aller plus loin dans sa faillite et sera obligé pour cela de supprimer ceux qui vulgarisent et mettent à nu son pillage.

Nos lendemains ne vont pas chanter, ils vont hurler…

Petit exercice de vulgarisation

Voilà la mécanique réelle du pillage. Certains feignent de ne pas comprendre ? Qu’ils imaginent donc ceci :

Vous avez la responsabilité d’une grande équipe de foot et de son stade. Donc une masse de frais importante, trop sans doute. Votre billetterie peine à couvrir les frais. Donc vous augmentez le prix du billet. Vous étiez déjà assailli par les gratuits, ceux qui ne paient pas soit parce qu’ils prétendent être très utiles à votre équipe, soit par copinage. Dès que vous augmentez le prix de vos billets ces gratuits se font plus nombreux et plus pressants. Finalement, ils augmentent eux aussi. Ce qui réduit vos encaissements et vous oblige à augmenter encore le prix des billets payants. Et ainsi de suite, jusqu’à que les billets payants n’aient plus d’acheteur. Sans entrée d’argent, votre équipe disparait…

Bien à vous. H. Dumas

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La spoliation pour programme politique

Pour toute une catégorie de la population qui vit de la dépense publique, que ce soit au travers des aides sociales, d’indemnités diverses ou de salaires de la fonction publique, la crainte principale est que l’Etat, arrivé au bout de l’argent des autres et n’ayant plus de ressources, soit contraint de réduire fortement ses dépenses. Evidemment, cette population en subirait les conséquences directes sur leurs revenus comme cela s’est passé en Grèce avec des réductions d’aides et de salaires de l’ordre de 30% !

Et cela représente du monde car 57% des Français reçoivent financièrement plus de l’Etat qu’ils n’y contribuent !

Du coup, évidemment, pour tous ces gens, il devient urgent de trouver une solution et quoi de mieux que d’appliquer le vieil adage si populaire : « faire payer les autres et notamment les riches ! »

Le discours de l’enrichissement indu et forcément malhonnête des « riches » reçoit actuellement un accueil plus que favorable … car stigmatiser une partie de la population pour la faire passer pour de véritables monstres assoiffés de sang pognon permet de mieux se donner bonne conscience … pour les piller !

D’ailleurs, Sophie Binet, dirigeante de la Cgt, se situe bien dans ce schéma puisqu’elle vient de demander aux odieux patrons profiteurs d’arrêter de « pleurnicher » (sic) … car, c’est bien connu, les entreprises ne font que des super profits …avec leurs complices, les horribles actionnaires qui se gavent !

Curieux car les tribunaux de commerce sont submergés par les dossiers de faillites qui atteignent un niveau record !

La réalité serait-elle différente ?

Pour comprendre ce que veulent faire les aficionados de la justice fiscale expéditive vis-à-vis des riches ou présumés tels, lisez le programme d’une organisation comme Attac et vous aurez une idée de ce qui vous attend …

Avec Attac, nous avons droit à une véritable frénésie fiscale avec des taxes partout en imaginant que l’argent des riches, et seulement lui, sauvera le monde enfin … la France et les français, enfin … certains d’entre eux !

Attac voit des riches partout ; c’est véritable obsession et fatalement estime qu’il y a « du grain à moudre » selon une expression qui a eu son succès il y a quelques années.

Du coup, elle propose les mesures suivantes :

1-la mise en place de la Taxe Zucman à hauteur de 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions €. Pour ma part, je qualifierais cette idée de « vol Zucman » car il faut être conscient que c’est seulement du vol, le curseur étant juste le niveau de vol. 2% du patrimoine, mais pourquoi pas 10 ou carrément 100% comme Staline l’a fait dans les années 32-34 en Ukraine ? Et dans le cas où le riche ne pourrait pas payer la taxe parce qu’il n’a pas les revenus pour le faire, on pourrait même le faire payer en nature ! Accessoirement, il est quand même lamentable que l’on glorifie dans certains milieux l’idée d’un vol pur et simple … tout comme il est lamentable que certains élus payés par nos impôts trouvent normal que ce ne soient que les autres qui fassent les efforts !

2-la Remise en cause de certaines niches fiscales (mais évidemment il faut comprendre seulement celles pour les riches),

3-un ISF rénové (ce qui signifie nouvel ISF sans doute plus lourd et qui ferait forcément double emploi avec la taxe Zucman) ; sauf qu’il s’appliquerait aux patrimoines à partir de 2 millions € !

4-la Réduction des aides aux grandes entreprises. Le problème est que les principales bénéficiaires de ces aides sont les … entreprises publiques et notamment la … SNCF, entreprise appartenant à l’Etat à 100%, subventionnée à hauteur de 15 Mds€ par an. On peut aussi évoquer les 100 millions € d’aides directes et le milliard d’exonérations sociales fiscales pour la presse, les 4 Mds€ de subventions pour France télévision, les 620 millions pour Radio France, les 280 millions pour Arte France … tous ces organismes d’influence politiquement engagés (à gauche) ; preuve s’il en est qu’à Attac ils ne savent même pas de quoi ils parlent !!!

5-la Suppression de la flat tax pour infliger un impôt massif sur les profiteurs du capital ; sans voir que la suppression de l’impôt à 13% de la flat tax (pas vraiment flat) va frapper tous les contribuables à compter du 3ème décile fiscal, c’est à dire les gens de la classe moyenne inférieure car la flat tax se décompose en 12,8% d’impôt sur les revenus et 17,2% de CSG de taxes annexes. La encore Attac ne sait pas de quoi elle parle …

6-l’Abolition des privilèges fiscaux ?!? (On ne sait pas trop lesquels mais je doute qu’il s’agisse de s’intéresser à ceux des super privilégiés de Bercy ainsi que ceux des élus de l’Assemblée Nationale et du Sénat qui les collectionnent à tous les niveaux),

7-la Taxe unitaire des multinationales avec en point de mire le désormais iconique Bernard Arnault première fortune de France à la fois pour son patrimoine personnel mais aussi les sociétés qu’il contrôle même s’il n’en possède réellement qu’une petite partie ! Mais, à Attac, on n’a pas peur de faire la confusion entre la valeur boursière d’une entreprise cotée et la richesse des actionnaires !

Autrement dit, nous avons là un programme mirifique pour … détruire un pays en 7 points ; énième avatar de la pensée communiste de la part de gens qui n’ont jamais « travaillé » à autre chose qu’à agiter des idées ineptes qui ont abouti à la ruine de pays entiers !

Néanmoins, ce programme oublie de vous communiquer deux informations essentielles :

-la spoliation des riches ne sera en aucun cas de nature à redresser les comptes du pays et donc il faudra ensuite passer à la spoliation des moins riches puis … des encore moins riches pour arriver à la spoliation généralisée de toute la population. C’est la règle du communisme !

-Vous saurez qu’Aurélie Trouvé, présidente d’Attac, a réussi enfin à entrer dans le système des nantis (élus) en devenant député à 15.000€ par mois puisque, inscrite sur la liste LFI, elle a été parachutée en Seine st Denis. Elle vient d’un coup de faire un bond dans la classe des super riches … Sera-t-elle spoliée comme les autres ?

Mais, et ce qui est plus grave, c’est que l’idée d’une spoliation fiscale fait aussi son chemin dans l’esprit des élites et des hommes de l’Etat ; à tel point que même la presse main Stream commence à en parler.

Ponctionner l’argent des français sur leur épargne ou leurs comptes courants n’est désormais plus une hypothèse farfelue … car les impôts massifs extorqués aux français ne sont plus suffisants pour boucher le puits sans fond de dépenses publiques devenues incontrôlables !

Même l’idée du “vol Zucman” n’est pas écartée alors que c’est le degré zéro de l’économie et de la fiscalité ; ce qui en dit long sur les « ressources » de nos élites qui se résument au vol, encore au vol et toujours au vol et d’ailleurs, il est probable que S Lecornu devra négocier certains aménagements et sans doute reprendre à son compte un certain nombre de ces propositions s’il veut faire passer un budget 2026 à l’assemblée et avoir quelque chance de durer … alors que le gouvernement est incapable de réduire les déficits !

la spoliation généralisée, des riches et … des autres est en vue; par tous les moyens même … les pires !

Évidemment, les gens « bien informés » (hauts fonctionnaires notamment) vous expliqueront, avec la figure de Pinocchio, qu’il n’en pas question et que d’ailleurs cela n’a jamais été envisagé.

Bien sûr …

En effet, il ne faut surtout pas affoler le « bon peuple » car le pire serait que la menace soit suffisamment précise pour que les français se précipitent dans leur banque afin de retirer leurs économies provoquant alors un bank run aux conséquences fatales (faillites en cascade des banques) !

En attendant, le vol, sous couvert de justice fiscale est à l’ordre du jour dans un pays en pleine dérive idéologique …

Bien cordialement à tous !

 

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L’exemple

Lorsque la démocratie a vaincu l’absolutisme, la monarchie française était encore maîtresse du jeu européen. Les Républiques, sous son impulsion, ont peu à peu remplacé les monarchies. La France avait valeur d’exemple.

Aujourd’hui la France est l’exemple à ne pas suivre. Les agences financières dégradent notre note souveraine. Le panneau « danger » a été affiché à la frontière.

À la veille d’une grève générale qui va paralyser l’économie ralentie du pays, on doit s’interroger sur l’état mental de la nation. C’est à la mode. On veille sur notre bien-être mental individuel alors que c’est la collectivité qui a perdu la raison.

Impossible de porter beau. Du coq gaulois, on n’entend plus le chant annonciateur d’un jour nouveau. On ne voit plus et on ne sent plus que le tas de fumier sur lequel il est perché.

Le modèle français est le point bas d’une démocratie enlisée dans la démagogie.

L’obscurité a succédé aux lumières et une majorité de Français rêve d’un pouvoir fort au point de laisser croire aux dictateurs que « la France est prenable » et, partant, l’Europe. C’est ce que pense Poutine. C’est ce qu’il tente de mettre en œuvre avec l’aide de ses séides et la complicité de ses infiltrés.

Les XVIIIème et XIXème siècles ont été marqués par l’apogée française. Le XXème siècle, grâce à De Gaulle, lui a évité le pire et, grâce à Churchill, a confirmé à l’Europe son rôle de coleader du monde libre. Le XIXème siècle marque le tournant du délitement avec l’avènement au sommet mondial de super-dictatures à la tête de milliards d’individus et de démocraties dépravées qui bafouent les droits fondamentaux des citoyens.

On assiste malgré tout en Europe – un comble – à un désir généralisé de gouvernements autoritaires. Ceux qui les subissent savent à quoi s’en tenir…et envient notre liberté d’expression.

Les gogos qui les revendiquent n’imaginent même pas que leurs droits, tellement familiers et banals, pourraient non seulement en souffrir, mais disparaître.

Faire cesser les abus signifie pour un pouvoir autoritaire mettre fin aux droits dont chacun dispose goulument.

En démocratie, les abus sont proportionnellement à la mesure des droits.

Dans un régime autoritaire, il n’y a jamais de droits pour la population. Seulement des concessions. Et toujours des abus pour la nomenclature. En fonction de son degré de servilité.

Et si nous étions encore un exemple de liberté ?

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La haine dérangeante du capital

Comment notre société est-elle arrivée à un tel degré de bêtise, à une croyance plus obscure et plus dévastatrice que celles du moyen âge ?

Donc « haro sur le capital », c’est le cri de regroupement de la majorité du pays.

Pourquoi pas haro sur les connaissances, sur la technique, sur les médicaments, sur tout ce qui fait notre époque, sa richesse, ses promesses de progrès, ses extraordinaires découvertes que ma génération ne pouvait même pas imaginer ?…

Pas d’impatience, nous y arrivons, les écolos aux prétentions initiales de protection de l’environnement n’y pensent plus depuis longtemps, tout occupés qu’iIs sont à participer à la haine du capital, après avoir malmené le dit environnement en mentant effrontément pour imposer de force leurs lubies ruineuses.

Mais aussi haro sur le sport, sur la culture, sur l’éducation, sur tout ce que nos prédécesseurs ont eu tant de peine à mettre en place en Occident.

Détruisons, détruisons, nous sommes si intelligents que nous allons nous passer du capital et créer une économie si performante sans lui que nous passerons dans la postérité pour des Dieux.

Vive les minorités qui se sabordent, qui hier se cachaient pour se saborder honteusement et qui aujourd’hui revendiquent leur sabordage dans une excitation sans borne.

Plus d’accumulation, plus de transmission, vivons au jour le jour. Heureux aujourd’hui, mort demain, que demander de plus.

Le capital : pourquoi faire ?

Des usines : pourquoi faire ?

Des routes, des cliniques, des lycées, des théâtres, des champs cultivés, du chauffage, de la lumière artificielle : pourquoi faire ?

Un bon cheval, une cheminée, des sabots, un puit, trois lopins de terre, pourquoi avoir plus. Tous morts à cinquante ans, c’est autant de gagné pour les caisses de retraite.

Le capital n’est pas fait pour irriguer l’économie, il est fait pour être partagé, comme tout, la santé, la beauté, l’intelligence, la connaissance, tout cela ne doit pas être capitalisé, mais partagé.

Au service des moches les jolies femmes, au service des cons incultes les intelligences cultivées, à la disposition des violents les gentils timorés, in fine tous au service des hommes de l’Etat à qui l’on doit obéir, que l’on doit servir sans regimber.

C’est le programme politique du moment, à la mode, qui gronde et menace, qui arrive à grand pas.

Mais qui a laissé croire à la population que le capital pouvait vivre et prospérer dans les poches de n’importe qui ?

N’ont-ils pas lu Matthieu 25, 29 : « À celui qui a, il sera donné encore, et il sera dans l’abondance ; mais à celui qui n’a rien, on ôtera même ce qu’il a. » Disons qu’il y a environ 2000 ans les hommes avaient compris que le capital est indispensable à la vie, si indispensable qu’il est folie de ne pas le respecter, de le haïr.

Et pourtant, pendant tout ce temps, il est advenu des bonimenteurs pour exciter les foules, piller à l’aide de leur force aveugle le capital, puis soumettre ces foules encore par la force pour qu’elles leur remettent le capital pillé.

Nous y sommes, le pillage légal a commencé avec Bercy, au bout de ce larcin usé jusqu’à la corde, la foule abusée va user de la force pour continuer à se partager le capital, sans aucun respect pour ce qu’il est.

Rappelons ce qu’est le capital, ce qu’est capitaliser : c’est accumuler et transmettre, tout simplement.

C’est indispensable à tout progrès, scientifique, culturel, sportif, etc… et c’est aussi ainsi que fonctionne l’économie.

Obliger le PSG à mettre sur le terrain des rêveurs fous qui se prennent pour des champions, mais qui sont des brêles, n’est pas la meilleure façon de gagner la coupe du monde…

Alors disais-je : comment en est-on arrivé là ?

C’est très simple, les hommes de l’Etat sont corrompus, ils ont totalement dévalorisé la notion de capital, ils ont distribué outrageusement celui du pays en désignant les sherpas du capital comme des privilégiés, ce qui est un non-sens pour celui qui regarde un peu autour de lui.

Ils ont satisfait leurs ambitions de pouvoir et de notoriété sur le dos du capital du pays qu’ils ont dilapidé, pour des décennies, et ils ont le culot de prétendre faire appel à l’effort de tous… C’est pire que tout.

Ils ne paieront même pas la facture… C’est écœurant, mais c’est récurant…

Bien à vous. H. Dumas

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La Sécu a détruit la Ve République !

La Sécu a détruit la Ve République !

Les régimes politiques durent en général le temps d’une vie humaine, c’est-à-dire environ 75 ans. La monarchie britannique est l’exception qui, bien entendu, confirme la règle. La Ve République française est aujourd’hui âgée de 67 ans et tout naturellement va vers une fin prochaine. Pourtant son créateur, le général de Gaulle pensait l’avoir dotée de mécanismes lui permettant une longue durée de vie. Mais il n’avait pas prévu les effets délétères de la Sécurité sociale. Il pensait que ce système « était bon pour un million de pauvres types ». A partir du moment où l’on avait étendu à toute la population, la règle de base était transgressée et cette république ne pouvait plus durer au-delà de la moyenne.

La Ve République a eu sa chance. En 1967, la Sécu accumulait les déficits et Georges Pompidou décida de confier à Jean-Marcel Jeanneney une mission de redressement. Il scellait ainsi non seulement le destin de la Sécu, mais aussi celui de l’Etat. A l’époque, on ne lisait guère Frédéric Bastiat. Dès le 19e siècle, celui-ci avait prédit que l’intrusion de l’Etat détruirait le caractère mutualiste de la Sécurité sociale en la coupant de ses adhérents. C’est ce qui s’est passé un siècle plus tard. Aujourd’hui, la Sécu n’est plus qu’un système étatique qui continue d’accumuler les déficits et qui détruit le pays.

Pompidou aurait dû laisser l’administration de la Sécu aux syndicats et la priver de son monopole. Elle aurait ainsi pu survivre ou disparaître, mais elle n’aurait pas détruit la République. De Gaulle était encore en fonction en 1967. Il n’aurait pas dû laisser faire Pompidou. Mais il était vieux et fatigué. Le destin de la République était scellé, mais le Général n’eut pas le chagrin d’assister à son agonie.

Le traité de l’Acte unique européen de 1986 fut la dernière occasion d’éviter la catastrophe. La création d’un marché intérieur dans l’Europe communautaire obligeait les Etats membres à supprimer tout monopole, y compris bien sûr celui de la Sécu, qui appartenait à la catégorie des services. Des directives furent prises par la Commission en 1992 et leur date d’application fut fixée deux ans plus tard. La France les transposa dans son droit interne à la date fixée. Tout se mettait donc en place pour la plus importante réforme sociale depuis 1945, mais un accident de l’histoire survint : la France ne pouvait se résoudre à se priver de la Sécu monopolistique. Notre pays mit en place un dispositif empêchant toute intervention de la Commission pour faire appliquer les directives en installant un Français à la tête du service juridique communautaire et en plaçant des fonctionnaires français à toutes les places décisionnelles de la direction du Marché intérieur à Bruxelles. Le dispositif était parfaitement bouclé, à la française, et il se compléta par la nomination de Michel Barnier, puis de Thierry Breton au poste de commissaire au marché intérieur.

Le président de la Commission européenne laissa faire, moyennant la promesse de la France de le reconduire à son poste. Depuis, il est parti, mais le pacte est resté vivant et peut se résumer ainsi : on ne touche pas à la Sécu. Parmi les derniers épisodes corruptifs, une Légion d’honneur attribuée à une fonctionnaire française de la Commission placée à un endroit stratégique pour bloquer toute application en France des directives de 1992.

La Sécu monopolistique a détruit l’économie française en raison des charges insensées qu’elle impose aux entreprises. C’est aussi simple que cela. Elle a provoqué l’idée folle d’une économie sans usines, permettant d’échapper aux charges en faisant fabriquer en Chine. Elle a multiplié les incitations à délocaliser les entreprises vers des pays plus accueillants que la France, c’est-à-dire des pays normaux. Et aujourd’hui on se lamente en France de la disparition du travail. Sans compter les millions de Français appauvris par des salaires misérables en raison des charges sociales et devenus des manifestants permanents contre les riches et pour l’instauration d’un régime collectiviste.

La représentation politique des frustrés a fait éclater la gauche, et la droite n’a pas davantage résisté à la montée du Rassemblement national dont la seule politique affirmée est la réduction drastique de l’immigration, qui est certainement nécessaire mais qui ne fait pas une politique à elle seule. Jetons un œil sur ce que serait une société sans Sécu monopolistique : des salaires augmentés d’au moins trente pour cent, une consommation renforcée, des retraites garanties, une compétitivité française rétablie, une société apaisée, des perspectives d’avenir pour notre jeunesse, une politique européenne renforcée notamment pour la sécurité du continent. Il s’agit bien de la plus grande réforme depuis la Libération et elle ne  présente aucune difficulté : les textes sont votés, il n’y a plus qu’à les appliquer.

C’est un véritable coup d’Etat que le peuple français a subi et subit encore de ses dirigeants. Dans un pays démocratique, ceux-ci seraient en prison. Et les deux pires comploteurs, Barnier et Breton y seraient depuis longtemps. La Ve République s’est montrée incapable de respecter ses propres lois et d’assurer la prospérité et le bien-être de ses citoyens. Il aurait pu en être tout autrement. Il n’y fallait que de l’honnêteté et du civisme de la part des politiciens. Au moment où la situation politique de notre pays est agitée par des courants malsains et violents, il faut appeler à sa tête des hommes et des femmes dignes de le gouverner. Il y en a. La démocratie joue une carte décisive en France.

Claude Reichman

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Ces failles de la Vème République qui provoquent la colère populaire

Encore une fois, je vais vous rappeler tout le mal que je pense de la Vème République et de son système de monarchie élective !

On sait que les français ne peuvent plus voir E Macron en peinture mais que celui-ci s’accroche à son poste comme une moule sur un rocher. Il refuse de partir et refuse de tirer les conséquences de la situation qu’il a lui-même provoquée ; tout comme il refuse de voir l’impopularité massive qu’il rencontre auprès des français …

La raison n’est même pas constitutionnelle, elle est bassement matérialiste et purement personnelle : s’il abandonne ses fonctions, il n’est plus rien et retourne dans l’anonymat comme F Hollande qui rêve encore aujourd’hui un retour qui n’aura pas lieu. Pour un individu narcissique, il est évident qu’un tel affront est absolument inacceptable ; compte non tenu du fait qu’il a en tête des calculs visant à le faire rebondir vers un poste international prestigieux après la fin de son mandat en 2027.

La conséquence la plus immédiate est que les tensions montent et il n’y a pas de solution en vue !

Or, partout ailleurs en Europe, lorsque le chef du gouvernement perd la majorité, il démissionne et disparaît !

Ah oui, mais non, car E Macron n’est pas le chef du gouvernement !

C’est le chef de l’Etat !

Or, et c’est bien là le problème, avec la Vème République, c’est bien le président qui a tous les pouvoirs, le premier ministre n’étant qu’un pouvoir délégué qui agit au nom du président et selon ses instructions.

En Allemagne, il y a bien un président mais il n’a aucun pouvoir et par conséquent ne gêne pas le fonctionnement normal des institutions basé sur les majorités politiques. Si la majorité change, le chancelier s’en va …

Il faut comprendre, à ce stade, qu’il s’agit là juste d’un lamentable artifice constitutionnel mis en place en 1958 pour permettre au général De Gaulle de gouverner sans être empêtré dans des combinaisons politiciennes ; ce qui fait que pendant longtemps les chancelleries européennes se sont posé des questions à propos de ce montage si particulier, et en fait unique, en cas de cohabitation : mais c’est qui le chef ?

Le premier vice de la Vème République

C’est qu’il ne prévoir qu’un système de pouvoir sans partage, monarchique basé sur une majorité à l’assemblée nationale. Il a supprimé de ce fait la culture de la coalition pour n’adopter qu’un régime de majorité et de conflits idéologiques à l’assemblée nationale tout en favorisant l’irruption de partis extrémistes qui ne peuvent s’entendre avec … personne.

On en avait déjà vu les effets avec la cohabitation qui n’avait pas été prévue ni par De Gaulle et ni par M Debré ; le général De Gaulle ayant sans doute intégré (mais ni F Mitterrand ni J Chirac) qu’il démissionnerait s’il perdait la majorité à l’assemblée nationale.

La réforme effectuée sous Sarkozy de 2008 n’a pas permis la résolution de ce problème.

Mais que se passe-t-il quand il n’y a plus de parti majoritaire à l’assemblée ?

On le voit, c’est l’instabilité gouvernementale à coups de motions de censure comme sous la IVème république dont le principal vice était, on l’oublie aujourd’hui, son système électoral basé sur la proportionnelle qui diluait les majorités (sous la Vème c’est le scrutin uninominal majoritaire à 2 tours qui permet de dégager, en principe, une majorité pour le candidat élu) !

Le deuxième vice de la Vème République ?

C’est l’irresponsabilité politique d’un président de la République qui va utiliser tous les expédients pour essayer de surnager dans le marasme politicien et institutionnel qu’il a lui-même provoqué !

Et qui a organisé cette irresponsabilité qui, aujourd’hui, rend la situation insoluble ?

Oui, c’est bien le général De Gaulle qui, lors d’une conférence de presse (arrangée) restée célèbre, avait éructé, un brin énervé, « pourquoi voulez-vous qu’à 67 ans je commence une carrière de dictateur ? »

Il n’en avait pas besoin, il avait déjà tous les pouvoirs ; surtout qu’avec la modification constitutionnelle de 1962 il avait obtenu des français (bien naïfs) qu’il soit élu au suffrage universel avec pour résultat de créer une ambiguïté politique désastreuse !

L’idée de base était que le président n’était responsable politiquement que devant les français mais la pratique a fait que le président est finalement totalement irresponsable politiquement et surtout pas devant les français.

E Macron a-t-il à un moment ou un autre pris acte de la contestation populaire et du changement de majorité ?

Absolument pas, il a juste intrigué en nommant des premiers ministres qui lui convenaient à lui mais ni à l’électorat ni aux partis politiques …

Dès lors, la question induite qui se pose est : qui est légitime pour parler au nom du peuple français ?

Le président élu par tous les français (ou du moins la majorité d’entre-eux) ou les députés élus eux aussi par tous les français ?

Car, la situation ne peut aboutir qu’au blocage institutionnel lorsque le président, qui a perdu toute légitimité réelle mais pas constitutionnelle, puisqu’il a été élu pour 5 ans et peut légitimement prétendre poursuivre son mandat jusqu’à son terme, ne veut pas abandonner ses fonctions malgré la modification de la structure électorale de l’assemblée après des élections qui lui ont été défavorables.

A ce jour il n’y a pas de réponse  … et ce blocage ne peut amener évidemment que la contestation et les violences de la part de français qui estiment avoir été trompés … d’où la facilité de déclencher des mouvements comme celui du 10 septembre.

En effet, du fait de son irresponsabilité politique, le président n’est pas assujetti, comme les autres chefs de gouvernement en Europe, à la modification des rapports de force au sein de l’assemblée et ne peut pas être dégagé. Il se sent donc invulnérable ; ce qui convient d’ailleurs fort bien à sa personnalité quelque peu provocatrice.

Les français l’ont constaté puisque, malgré sa débâcle électorale, il a nommé M Barnier et F Bayrou qui n’étaient ni l’un ni l’autre issus d’une majorité parlementaire ; et S Lecornu encore moins !

La cadence des nominations démontre d’ailleurs une évidente fébrilité du président à cet égard … alors qu’il préfère jouer les divisions plutôt que le rassemblement.

Inévitablement, il se créé une distorsion entre la volonté du président et la réalité de l’électorat ; ce qui permet de penser que nous nous approchons du déni de démocratie et d’un blocage institutionnel tout à fait préjudiciable.

Aujourd’hui nous sommes dans l’impasse alors qu’une solution serait de supprimer le premier ministre (l’épisode Barnier l’a prouvé) et de rendre le président responsable politiquement tout en supprimant son élection au suffrage universel pour le remplacer par une élection par les députés !

Question subsidiaire : pourquoi E Macron a-t-il nommé si vite S Lecornu premier ministre alors qu’il avait intentionnellement mis des mois à nommer M Barnier ?

Parce qu’il savait, comme tout le monde, que l’agence Fitch allait se prononcer sur la note de solvabilité de la France et que l’absence de premier ministre et de gouvernement ne pouvait qu’aggraver les choses !

Il a même peut-être espéré (naïvement) que le pays échapperait à la dégradation de AA- à A+ mais cela n’est pas arrivé !

Pourquoi ces considérations ?

Parce que la France va désormais devoir emprunter plus cher alors qu’elle doit emprunter 300 Mds€ par an ; ce qui va nous coûter une fortune et relève, contrairement à ce qu’a faussement affirmé F Bayrou, totalement de la responsabilité des hommes de pouvoir qui nous ont amenés à cette situation par leurs décisions hasardeuses !

Le budget 2026 ne va pas y résister et … ceux d’après encore moins !

Bien cordialement à tous !

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Architecture : Amour et Haine

Hier, mon ami de cinquante ans a été inhumé. Deux familles ont été bousculées, atterrées, le temps a été suspendu, définitivement.

Mon ami a d’abord été mon client, puis mon partenaire intellectuel ponctuel, puis mon ami indéfectible global.

C’est une histoire fabuleuse très simple, qui tutoie l’extraordinaire.

Tout a commencé par la réalisation d’un cabinet dentaire réunissant trois patriciens aux mêmes ambitions professionnelles au service de leurs patients. Un chantier qui paraissait ordinaire, mais qui probablement ne l’était pas tant il a laissé une trace profonde dans la vie des participants.

Une première amitié est née entre les quatre intervenants, dont moi leur prestataire.

Puis le hasard m’a mis en présence d’un terrain hors du commun, à une époque ou l’acte constructif était libre. Ce terrain d’un hectare était situé à l’angle droit d’une petite falaise calcaire, de six ou sept mètres au-dessus de la Charente, exposé Nord et Ouest, surplombant la Charente dans son axe Ouest, à l’horizon illimité. Une splendeur, un endroit unique dont Dali aurait sans doute affirmé son destin de centre du monde.

Mis KO par le lieu, j’en parlais le jour même de sa découverte à Raymond, qui ce même jour l’achetait.

Puis Raymond m’accordant sa pleine confiance, j’ai cru alors réaliser la maison que je voulais, mon projet d’architecte.

C’est aujourd’hui, alors que nous avons porté mon ami en terre, que je me rends compte que je n’ai pas du tout à l’époque réalise mon œuvre, mais « notre » œuvre.

Cette maison, le terrain l’y aidant, avait une forte personnalité que j’ai cru mienne alors qu’elle était notre.

Nos deux familles étaient réunies pour l’enterrement de Raymond, et là j’ai compris que pour nos deux familles cette maison a servi de « pas de tir » diraient les cosmonautes, de « nid ou terrier » diraient les naturalistes.

Je veux dire que l’acte constructif ici n’a pas été l’œuvre personnelle de l’architecte, mais bien une alchimie mystérieuse et non exprimée, qui a envahi propriétaire et concepteur, qui a impacté leurs familles du fait que leur proximité amicale, a perduré avec le temps.

Cette puissance du bâti tout le monde la connait, mais je ne sais pas si tout le monde sait ou comprend à quel point elle est issue d’un partage entre l’architecte et son client sans lequel elle ne peut pas exister, sans quoi le bâti serait alors sans âme.

Cette nuit je dors mal, mon ami est parti, j’ai beaucoup de peine à admettre que c’est définitif. Pourtant, tout est irrémédiablement définitif…ce dont on n’a pas suffisamment conscience, notamment ceux qui déclenchent les guerres…

La conclusion est que l’architecture est un acte d’amour commun entre le concepteur et son donneur d’ordre, explicite ou non exprimé, mais incontournable, qui s’impose.

La tendresse de cette réflexion impose immédiatement son contraire — pourquoi le cacher — : qu’en est-il lorsque la haine s’empare des participants potentiels ?

C’est très simple, il ne peut plus y avoir d’architecture, seulement de la construction.

Je le vis à La Rochelle où Fountaine, « l’ancien-récent » maire me poursuit d’une haine farouche, déclenchée par son prédécesseur, qui laisse un magnifique terrain dans le centre urbain de la ville en jachère, « déarchitecturé », peut-être pour toujours s’il est demain construit de force.

La haine tue assurément l’architecture qui est donc bien un art, un sentiment, pas une technique, pas une ingénierie, pas un outil.

C’est ce que devraient avoir présent dans la tête tous les planificateurs de merde qui prétendent dicter l’expression architecturale de nos cités.

Bien à vous. H. Dumas

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Démocratie et immédiateté

En démocratie l’homme de l’Etat se forme et se révèle exclusivement dans l’immédiateté.

La contrainte de l’élection majoritaire le limite au strict présent tant la projection dans l’avenir est personnelle, jamais consensuelle, faite de mille possibilités puisque strictement imaginaire, donc non-partageable.

Celui qui espère être élu démocratiquement ne peut recueillir une majorité qu’en fédérant sur son nom les préoccupations immédiates du plus grand nombre.

C’est ce qui explique les programmes insipides de tout candidat à n’importe quelle élection.

La projection dans l’avenir. 

Populairement appelée vision, la passion pour l’avenir et la croyance en lui sont risquées et ingrates.

Le taux d’erreur est très élevé tant les hypothèses en règle générale sont nombreuses et non maîtrisables.

Ceux qui se passionnent pour l’avenir sont l’objet de dérision voire de haine tant leur passion entre souvent en conflit avec le présent ou les projections personnelles des autres.

En ce qui me concerne, à tort ou à raison, j’ai traversé la vie immergé dans la passion de l’avenir. Passé et présent me paraissaient inéluctables, dépendant exclusivement de l’évolution et du déroulement dans le temps de l’avenir.

Alors que pour la plupart des gens c’est l’avenir qui dépend du présent et donc aussi du passé, pour moi c’était l’inverse, le présent est conditionné par l’avenir, c’est lui qui va devenir le présent et non le passé.

Est-ce du fait de cette passion que mon coefficient de vision de l’avenir a été relativement performant ? Je le crois ne ressentant aucun don particulier à ce sujet, mais ayant développé une observation et une réflexion constante, quasi obsessionnelle, de l’avenir.

Le prix à payer. 

Ce blog est l’exemple du prix à payer.

J’y condense depuis quinze ans mes réflexions par rapport à la « terreur fiscale » que j’ai rencontrée il y a 25 ans et définie depuis.

J’y ai été précipité par Jourdes et Martineaud, deux tortionnaires zélés de Bercy, à la carrière exemplaire et copieusement récompensée.

En compensation, j’ai la preuve aujourd’hui que j’avais raison de dénoncer la terreur fiscale, que j’avais raison d’alerter sur ses dégâts potentiels aujourd’hui avérés par la faillite du pays.

A 81 ans, après une vie de travail que j’espère exemplaire, Bercy m’a ruiné, la justice m’a exclu de la société, je vais crever dans la misère. Celui qui dit la vérité ne doit-il pas être exécuté ?

En tout cela je ne suis que l’exemple ordinaire des avanies qui attendent celui que l’avenir passionne, est son moteur.

Il y a eu pire : à l’époque où la sorcière devait être brûlée à double titre, elle se passionnait pour l’avenir et elle était femme.

En règle générale, les hommes tuent la vision, non majoritaire — pléonasme —, ils ne respectent que le présent et son passé, les deux étant sans surprise et inéluctables, non modifiables. En réalité l’avenir ne leur pas accessible, donc le présent leur échappe.

N’oublions jamais la condamnation à mort du Général De Gaulle pour sa vision.

À contrario

Objectivement les aficionados de l’avenir sont aussi un peu dangereux.

En effet, aussi doués soient-ils leur coefficient d’erreur de vision est très important, de l’ordre de 60%, et la preuve de l’erreur est toujours trop tardive.

Le nœud du problème 

Projeter les autres dans sa vision de l’avenir est-elle une attitude responsable ?

Pourquoi les électeurs espèrent-ils que soit élu un visionnaire, alors qu’ils haïssent toute vision qui n’est pas conforme à la leur, et que chacun d’eux a une vision différente de ce que devrait être l’avenir ?

Pourquoi les visionnaires finissent-ils tous en dictateur ?

Ces trois questions sont la réponse insoluble.

Là, tout de suite :

  • Mélenchon va perdre, méchamment. Il est dans l’avenir mais erroné, et déjà dictateur.
  • Le Pen est dans le présent miteux, elle va gagner, mais nous allons nous retrouver tous rapidement au tapis, car elle n’a aucune vision concernant l’avenir.
  • Macron va payer la facture de ses visions de l’avenir avariées, et ce ne sont pas les premières… c’est son défaut rédhibitoire : l’insensibilité à l’avenir.

Bien à vous. H. Dumas.

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Nous sommes tous traqués !

Beaucoup n’en ont pas conscience, mais nous sommes en liberté surveillée … et notre espace de liberté diminue tous les jours.

Bien sûr, vous ne risquez pas de voir la police arriver le matin à 6h00 et vous arrêter pour des motifs politiques comme c’était le cas dans la défunte URSS ; nous sommes en démocratie et la liberté est la règle …

Bien sûr, bien sûr …

Seulement, le concept de liberté individuelle en tant que droit inaliénable, tel qu’il a été formulé dans la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 (article 1 et 4), a connu de sérieuses atténuations ; ce qui permet d’affirmer aujourd’hui que le principe de base selon lequel « tout ce qui n’est pas interdit est autorisé » a été insidieusement remplacé par « tout ce qui n’est pas expressément autorisé est interdit ».

L’interdiction est devenue la règle de base … et cette interdiction s’est doublée d’une surveillance tous azimuts !

Traqués par le fisc jusque sur les réseaux sociaux, surveillés pour l’usage que vous faites de votre argent (vous ne pouvez pas retirer librement votre argent de votre banque), traqués pour l’usage de votre voiture (radars, contrôle technique, ZFE parce que votre voiture ne correspond pas à certains critères arbitrairement décidés par une administration qui ne rend de comptes à personne), interdits de facto d’acheter le véhicule de votre choix sauf si vous êtes disposé à dépenser 60.000 ou 80.000€ de pénalité fiscale abusivement appelée malus écologique, interdits de louer un immeuble vous appartenant parce que, là encore, il ne remplit pas certains critères arbitrairement décidés, des caméras de plus en plus intrusives mais pour votre sécurité, les cartes bancaires, les téléphones, internet, la dévalorisation subite et arbitraire de votre maison, anéantissant d’un coup votre patrimoine,  parce que les critères du DPE (qui changent sans arrêt) vous sont défavorables …

La liste est sans fin !

La surveillance est généralisée et ce n’est évidemment pas un hasard.

Tout cela parce que l’Etat français, surendetté malgré une fiscalité totalement abusive et hors norme, est toujours à la recherche du dernier € taxable et que, pour atteindre ce but, il faut contrôler la population et la conditionner pour qu’elle accepte de payer sans rechigner ni se révolter.

Le concept de base est tout simplement : comment mettre en place un système de spoliation fiscale qui soit totalement incontournable mais néanmoins accepté par la population ?

Evidemment, on aide quand même un peu les choses avec le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu et de la CSG ; ce qui vous supprime toute liberté et tout consentement voire toute résistance à l’impôt !

Car, même si vous n’acceptez pas ce système, vous n’avez pas le droit de résister à l’Etat qui ne veut que votre bien …

En fait, à bien y regarder, la fiscalité s’accompagne de manipulation mentale mais aussi de mesures pratiques qui font que l’individu doit désormais se cantonner entre acceptation et résignation !

La population apparaît finalement être littéralement conditionnée et, dans son immense majorité, semble accepter son sort …

La volonté de supprimer l’argent liquide ressort de ces pratiques, au prétexte de « lutter » contre la fraude fiscale ou contre le terrorisme … alors que les sommes en jeu sont absolument ridicules par rapport au montant quotidien des échanges monétaires qui ont lieu dans tout le pays. Mais, il est bien connu que les terroristes paient tout en carte bancaire … et que les fraudeurs fiscaux laissent des traces de leurs fraudes sur les comptes bancaires !?!

Le but est avant tout de tout savoir sur vous : ce que vous faites, ce que vous achetez et à qui, ce que vous vendez et à qui (y compris sur le Bon Coin), qui vous voyez, qui vous fréquentez, et aujourd’hui les moyens informatiques le permettent …

Nous finirons inéluctablement par arriver à un contrôle social à la chinoise … en mieux c’est à dire tout aussi efficace mais plus discret et évidemment, du moins en apparence, moins attentatoire aux libertés même si aujourd’hui on commence quand même à prendre des mesures de cette nature (Cf les ZFE). !

Vous en doutez ?

Essayez de trouver une mesure qui a été prise ces 5 dernières années et qui a facilité la vie des français ?

Par contre :

Le radar vous inflige abusivement une amende, vous devez payer !

Votre facture d’électricité augmente sans cesse notamment à cause du poids des taxes, vous devez payer !

Vous voulez aller en ville avec votre voiture, c’est interdit ou, au mieux, très couteux (stationnement, amendes) !

Vous voulez acheter une voiture thermique, il faut payer une pénalité parce que vous ne voulez pas de la voiture électrique qui ne correspond pas à vos besoins mais qui est recommandée par le pouvoir et notamment par Mme Agnès Panier-Percé, qui se réjouit aussi que les pauvres n’aient pas de voiture …

La liberté individuelle s’amenuise chaque jour, lentement, insidieusement un peu comme la grenouille dans la casserole d’eau froide portée ensuite à ébullition et cela dure depuis le début des années 80 pour le plus grand bonheur d’une administration tentaculaire et couteuse qui peut justifier son activité ; même si celle-ci consiste essentiellement à emmerder le français moyen en mettant en place un système policier soft qui ne dit pas son nom !

Et pourquoi en est-on arrivé là ?

Parce que l’Etat n’est pas un gestionnaire, c’est un dépensier qui fonctionne par missions et que, tout bêtement, le système administratif n’a pas été conçu pour faire des économies.

Le système est ainsi conçu que lorsqu’on décide une dépense, souvent à caractère électoraliste, cela s’opère sans se demander, au préalable, si nous avons les ressources suffisantes. Il n’est qu’à voir les politiques nous annoncer régulièrement, avec une fierté non dissimulée, telle nouvelle mission ou tel nouvel avantage décidé qui se chiffre souvent en Mds € !

Evidemment, comme on découvre, en cours de route, qu’il n’y a pas d’argent, on décide d’une nouvelle taxe pour financer des dépenses inconsidérées et l’on aboutit à l’augmentation sans fin des impôts ; au besoin en affublant la nouvelle du qualificatif de “symbolique” avant qu’elle évolue vers des montants beaucoup plus significatifs parce qu’on … n’a pas le choix (ainsi la CSG qui a commencé sa juteuse carrière à 1.1% et qui culmine aujourd’hui à 9% sans les taxes additionnelles et bientôt cette nouvelle taxe pour financer les collectivités locales) !

Et l’on se retrouve finalement dans ce système pervers où il faut taxer tout ce qui bouge, dans tous les sens du terme ; aucune transaction, aucun revenu, aucun patrimoine, aucun avantage aussi faible soit-il ne devant échapper à la taxation.

Seulement, Bercy, le temple de l’impôt confiscatoire, a bien été dans l’obligation de remarquer que le ratissage fiscal devient de plus en plus ardu au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’ultime € taxable. En effet, malgré une imagination débordante, les gisements fiscaux se font de plus en plus rares … voire parfois impossibles à exploiter (Cf l’impôt mondial sur les multinationales).

On a donc été dans « l’obligation » de mettre en place des procédures sophistiquées de spoliation ; tout en les habillant de motifs ou de prétextes bidons (écologiques, justice fiscale, solidarité …) qui n’ont rien à voir avec la réalité des intentions et les buts poursuivis !

Bon, rassurez-vous, pour l’instant il n’est pas encore question de vous empêcher de prendre le train ou l’avion ou encore de partir à l’étranger parce que vous vous êtes mal conduit mais il n’est pas exclu que l’on ne puisse pas y arriver un jour parce que le système sera arrivé au bout de ses « incitations » et que pour contrôler la population il faudra bien recourir à des mesures « plus efficientes » !

Mais, il ne faut surtout pas croire, parce qu’il n’y a plus de gouvernement, que le mouvement va s’arrêter …

L’administration veille … sur vous !

Bien cordialement à tous !

 

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L’impôt est l’ennemi de la civilisation !

L’impôt est l’ennemi de la civilisation !

« Je n’ai jamais rencontré une baisse d’impôts que je n’aimais pas. » Cette délicieuse formule est de Milton Friedman, prix Nobel d’économie. Je la fais mienne à cent pour cent. Car si ce cher Milton l’a dite, c’est parce qu’elle est fondamentale. En effet qu’est-ce qui différencie une société de contrainte d’une société de liberté ? Les impôts. Par l’impôt, on vous impose, comme son nom l’indique. Et quand on impose quelque chose à quelqu’un, on lui confisque une part de sa liberté. Evidemment personne de sensé ne dira qu’il faut supprimer les impôts. Ce n’est possible que si l’on vit sur une île déserte après un naufrage. Mais on peut parfaitement les limiter au strict nécessaire. Or la plupart des sociétés font exactement le contraire.

La raison pour laquelle les êtres humains ploient sous l’impôt est tragiquement simple. Dans les dictatures, le souverain a besoin d’argent. Dans les démocraties, le peuple a besoin d’argent. Le rôle d’un chef démocratique est de convaincre le peuple de limiter ses besoins d’argent, à commencer par l’argent qu’il lui faut pour payer ses impôts. C’est aussi simple que cela. Moins d’impôts, moins de besoins collectifs, plus de liberté, plus de joie de vivre. Certains diront que c’est plus facile à dire qu’à faire. Bien sûr. Mais on n’oblige personne à faire quelque chose de difficile. Sauf les esclaves.

Au fond, disait l’historien Jacques Bainville, « tout a toujours mal marché ». Il avait raison. La dictature ne marche qu’un temps la démocratie aussi. Mais la démocratie sait parfois se corriger. La dictature jamais. Et quand celle-ci essaye, elle s’effondre. C’est ce qui est arrivé à l’Union soviétique. Ses vieux dirigeants se sont dit qu’il fallait rajeunir la direction pour survivre. Ils ont installé Gorbatchev. Il était plein de bonnes intentions, Mais ce qu’il voulait, c’était conserver le château. Tout ce qu’il a pu faire c’est de l’abattre.

Les débuts de la démocratie ont eu lieu à Athènes au Ve siècle avant notre ère. Il n’a pas fallu longtemps pour que certains citoyens accaparent le pouvoir en profitant du désintérêt des autres pour la vie publique, puis les querelles et le désordre ramenèrent la dictature. Mais quel mérite eurent les Grecs de concevoir un régime démocratique ! Ils avaient une haute conception de l’homme. Pour la première fois dans l’histoire, l’être humain se regardait comme sacré sans être un dieu. Cela nous est resté. Les protections dont jouissent les citoyens de nos démocraties actuelles sont nées de la conception athénienne du fonctionnement de l’Etat.

Dans la lutte actuelle du dictateur russe contre l’Occident, on retrouve les crises de la Grèce antique, portées aujourd’hui au niveau mondial. Les leçons de paix administrées par nombre d’intellectuels européens sont l’habituelle expression de la faiblesse en temps de crise. Personne ne rêve de partir en guerre, mais un peu de fermeté serait bienvenue. Pour certains, c’est encore trop. Ce n’est même pas qu’ils aient peur. C’est pire. Ils ne se considèrent plus. Et ne se voient plus exister que dans une sorte de cocon où ils sont dispensés de vivre, n’ayant qu’à respirer. On a le droit de leur en vouloir, mais sans les accabler. Dans toute société il y a un pourcentage d’individus voués aux diverses fonctions d’un groupe humain. C’est tombé sur eux. Demain il y en aura d’autres.

Nous avons toutes les raisons d’être fiers de notre ascendance. La Grèce antique, puis Rome nous ont portés sur les sommets de la civilisation, puis nous y avons fait régner la femme par la grâce de l’amour courtois et du culte de la Vierge, avant que ne fleurissent les immenses écrivains des temps modernes, qui ont fait rayonner l’intelligence et le talent jusqu’aux confins de l’univers. Et l’on voudrait nous priver de cet héritage pour complaire à de vulgaires aventuriers de Chine, de Russie ou d’ailleurs ? Nous n’avons rien de commun avec eux, mais leurs peuples nous ressemblent. Nous nous battons pour eux aussi.

La querelle de l’impôt n’est en rien mineure. Elle constitue un conflit de civilisation. Celui qui vous impose, politicien imbu de pouvoir ou obscur scribouillard, ne souhaite qu’extirper de vous la liberté et la dignité que vous avez reçue à votre naissance en héritage d’un passé millénaire, même si vos propres ancêtres ne vivaient pas en Occident. Mais ils ont adhéré à nos mœurs et les font vivre à l’égal de ceux qui peuplaient ces terres de toute éternité. Telle est la règle du jeu dans notre pays, et ceux qui la remcttent en cause n’y ont pas leur place. Il n’y a là aucune xénophobie, aucun racisme, simplement le bon sens qui préside aux conduites humaines.

L’Amérique n’a pas définitivement quitté le camp de la civilisation et de la liberté. Elle est fille de l’Europe et ce n’est pas parce que le grand père de Trump tenait un lupanar que son petit fils peut agir sans morale. Le président des Etats-Unis a un devoir sacré : être digne de son pays. Celui-ci est un Etat occidental est fait partie d’une civilisation exigeante, qu’on ne peut chasser d’un revers de main. Trop de boys sont morts sur notre sol pour défendre notre liberté pour que fassions preuve d’indulgence envers toute personne qui  manquerait de respect à ce que nous avons édifié ensemble.

Claude Reichman

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Le miracle de la réindustrialisation … enfin !

Je ne résiste pas au plaisir de me faire le relais des autorités françaises et de vous annoncer la bonne nouvelle !

La France est en pleine réindustrialisation !

Si, si, la preuve dans cet article de LA TRIBUNE dont je vous livre un entrefilet :

Le secret aura été bien gardé. Juste avant l’ouverture du sommet Choose France, au mois de mai, l’Élysée révèle que le fleuron tricolore de la défense Thales et le poids lourd taïwanais de l’électronique Foxconn envisagent d’implanter sur notre sol une usine de semi-conducteurs. Le projet doit se faire en partenariat avec Radiall, spécialiste des connecteurs et composants. « Un pas vers l’autonomie stratégique pour la microélectronique », exulte la présidence. L’annonce fait l’effet d’une bombe, alors que la France peine à se réindustrialiser et que 80 % de la production de semi-conducteurs provient d’Asie du Sud-Est.

Foxconn est cette entreprise taiwanaise qui produit notamment des IPhone pour Apple dans de gigantesques usines basées en Chine populaire. Elle y emploie plus d’un million de salariés …dans des conditions très éloignées du code du travail français !

Toutefois, la question qui n’est pas posée et évidemment pour laquelle il n’y aura pas de réponse c’est : Combien ?

Combien quoi ?

Mais voyons, combien d’exonérations fiscales ont-t-elles été consenties à Foxconn pour qu’elle accepte de s’implanter en France ; ce pays qui déteste les entreprises et les matraque sans cesse !

Parce que, objectivement, il faut être complètement fou, ou inconscient, pour vouloir implanter une usine en France !

Toutefois, le chapo de l’article nous livre une partie de la réponse :

L’annonce du partenariat franco-taïwanais pour une usine de semi-conducteurs a été précédée par de longs mois d’efforts diplomatiques et politiques, avec l’objectif de renforcer les collaborations économiques entre les deux pays.

Longs efforts diplomatiques et politiques …

Phrase sibylline pour dire les choses … sans les dire !

Car, il ne faut pas être dupes …

Une entreprise comme Foxconn n’a aucun intérêt à s’implanter en France, un pays où les couts de production sont prohibitifs (nous avons les couts de production les plus élevés d’Europe) et dont le marché est finalement extrêmement réduit rapport à la Chine et aux Etats Unis !

Car, vous l’avez compris, il y a un envers du décor sur lequel nos gouvernants, bien aidés par une presse en quête de lâcheté subventionnée par nos impôts, ne va pas s’étendre … en omettant de donner les explications complémentaires indispensables pour comprendre la nature et les conditions de l’accord !

L’implantation de Foxconn en France n’est pas gratuite !

Mais nos politiciens incompétents sont prêts à toutes les veuleries, à toutes les compromissions, à toutes les lâchetés pour faire croire au bon peuple qu’ils créent des emplois !

Car, le principe de nos gouvernants, c’est de faire croire aux français que des entreprises étrangères souhaitent s’implanter en France alors qu’en fait, elles sont lourdement sollicitées par des politiciens aux abois et inquiets qui n’ont trouvé qu’une seule solution à un problème insoluble dont ils sont par ailleurs les auteurs : qui veut bien s’installer en France ?

La réponse est simplissime : avec la promesse d’exonérations fiscales massives pour une certaine durée ; ces avantages fiscaux (exonération d’impôt sur les sociétés, de CFE, … ) se faisant évidemment au détriment des entreprises franco-françaises qui, elles, n’auront droit … à rien !

Mais bien évidemment, seul le résultat compte et les français n’ont pas besoin de connaître des détails … qui ne les intéressent pas !

Il n’est pas non plus exclu d’ailleurs que l’Etat prenne en charge aussi tous les frais d’installation (viabilisation, construction des locaux, connections …).

Mais, c’est bien connu : ça ne coute rien puisque c’est l’Etat qui paie !

Malheureusement, si, il y a bien un cout et ce sont les français qui le supporteront !

Conclusion : il y aura quelques créations d’emplois bien que beaucoup moins que prévu car ces sites industriels sont en général très fortement robotisés ; et, de toute façon, tout cela se fera au prix fort … de vos impôts !

Il n’y a qu’à se souvenir des promesses faites par tous les ministres de l’écologie selon lesquelles l’implantation des éoliennes allait créer des millions d’emplois alors qu’elles ont créé surtout … des impôts sur votre facture d’électricité !

Est-ce que la promesse de cet investissement sera durable ?

Là est toute la question car bien souvent ces entreprises étrangères n’hésitent pas à fermer boutique dès la fin des avantages fiscaux !

Bien cordialement à tous !

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ANALYSE DE LA TERREUR

La terreur est une peur violente qui paralyse. C’est-à-dire qu’elle bouscule les capacités cognitives de ceux qui en sont la victime.

L’homme perd une grande partie, voire l’intégrité, de ses capacités d’analyse lorsqu’il est terrorisé.

En fait l’entièreté du monde vivant, animaux et végétaux compris, est largement perturbée lorsqu’il est terrorisé.

Mais surtout, et c’est cela qui nous intéresse, la terreur peut déboussoler un groupe, une société humaine ou animale.

La terreur peut être déclenchée par un fait réel ou par une simple croyance effrayante.

Voilà, nous y sommes.

La terreur est si déstabilisante que les hommes de l’Etat qui arrivent au pouvoir, ici ou ailleurs, n’hésitent pas à la manipuler en espérant y trouver avantage.

Celui qui répand une terreur imaginaire n’en a pas peur, même si comme tout le monde il serait effrayé par une terreur réelle.

D’ailleurs, ce qui rend la terreur manipulée cocasse – intellectuellement – ce sont ses retournements intempestifs et la gueule de ceux qui en sont les victimes, voir l’exécution de Ceausescu.

Hypothèse

Tous ceux qui croient en l’homme, en la vie, en la nature, pensent qu’en l’absence de terreur la vie serait équilibrée, apaisée, paradisiaque. Tous y aspirent, hélas la plupart répandent eux-mêmes une terreur…

Constat

De ce qui précède on peut déduire qu’une société qui perd le Nord, qui est déboussolée, est probablement la victime d’une terreur.

Pour redonner corps à une société déboussolée il faut l’aider à trouver ce qui la terrorise, puisque sa terreur anéantit ses capacités cognitives.

La France est terrorisée.

Tout le monde en est conscient. Mais par quoi ?

Là, les avis divergent.

Et pourtant, objectivement, si vous ouvrez les yeux, si vous observez autour de vous, cette terreur a un nom, lié à son origine, c’est : la terreur fiscale

Nul ne peut nier qu’il a peur du fisc, viscéralement.

Sauf peut-être ceux qui sont assez naïfs pour croire qu’ils ne sont pas visés, car ce que le fisc leur vole ne leur est pas visible, est un impôt ou une taxe indirecte. Mais même eux ressentent la terreur fiscale, puisqu’ils n’hésitent pas à faire état de leur soulagement de ne pas être « imposés ».

Pourquoi c’est cette terreur qui ronge et détruit le pays et elle seule ?

Parce qu’elle touche le capital, privé et commun, sans lequel il ne peut être d’économie, donc de société, la misère n’étant pas un lien social.

Il s’en suit des catastrophes en cascades.

Terrorisé, le capital va tenter de sauver sa peau par la corruption. C’est-à-dire qu’il va se soumettre à tous les caprices des hommes de l’Etat en espérant protection et avantages contre la terreur fiscale, qu’il va effectivement obtenir.

Ce faisant il va perdre de vue son utilité de moteur de l’économie, il va s’investir dans des caprices politiques qui peuvent aller jusqu’à la guerre, au lieu de respecter et d’aider les nécessaires innovations, productions et distribution dans le respect de ses clients finaux.

Ainsi engloutit le capital, dont la société ne peut pas se passer, va nécessiter l’emprunt, lui-même facilité par la terreur fiscale qui rassure les prêteurs sur les capacités de remboursement.

Nous avons là un pied sur la planche savonnée de la faillite globale.

Tout cela serait gérable, s’il n’était les mensonges qui accompagnent et alimentent toujours les terreurs.

Ces mensonges ont toujours pour objectif de convaincre de la nécessité de la terreur organisée, d’en dissimuler les conséquences dévastatrices, de la déguiser en avantage.

Ici sera mis en avant un transfert imaginaire du capital des riches au profit des pauvres.

Mensonge d’autant plus crédible que naturellement le capital tend à se répartir, et toujours du riche vers le pauvre. L’inverse n’étant pas possible, car pour être réparti il faut que le capital soit d’abord créé puis possédé, ce n’est pas une prérogative naturelle des pauvres.

Le capital se réparti naturellement une fois créé, par mille façons qui dépendent de mille moyens, qui partent des rapports de force existants lors de sa création et tout au long de son existence, sans qu’il soit besoin que l’impôt s’en mêle.

Rappelons que l’impôt n’est levé que dans le cadre de la dépense commune, que prétendre en faire un outil de répartition est un faux objectif, donc un mensonge.

La terreur fiscale a pour effet de brouiller les raisonnements au point de dissimuler à tous non seulement son existence, mais aussi ses objectifs et leurs conséquences.

Si vous observez les attitudes déviantes, polémiques, violentes, dangereuses, déstabilisatrices qui perturbent gravement l’équilibre de notre société vous allez remonter inévitablement à la base : la terreur fiscale.

Alors il sera temps d’observer sa mise en œuvre et de comprendre que nous ne pouvons pas y échapper.

Parce que les instigateurs de la terreur fiscale, Bercy et ses agents, verrouillent tout.

Ils sont les maîtres de l’Assemblée nationale qui ne peut rien voter qui diminuerait leur pillage.

Ils bénéficient de lois d’exception pour mettre en place la terreur fiscale.

La justice est à leur service et entérine toutes leurs exactions.

Résumons

Présente en tout lieu et en toute activité la terreur fiscale est notre autocrate, notre dictateur. Le mensonge qui la cache s’épanouit du fait la déstabilisation des moyens cognitifs de notre société liée à cette terreur fiscale.

Le cycle infernal ainsi créé s’emballe en approchant du résultat inexorable : la faillite.

Il n’y a pas de réaction possible du fait que trop peu de gens sont en situation de prendre conscience de l’origine du problème : la terreur fiscale, tant le mensonge protecteur est puissant.

Dans ces conditions, la population est prête à adhérer à n’importe quel nouveau mensonge, jusqu’à sa destruction totale. Seule cette ruine totale l’obligera à réagir, sans pour autant peut-être que la réalité de la situation soit un jour perçue.

C’est dire à quel point Temoignagefiscal ne sert hélas à rien. Mais il n’est pas nécessaire de gagner pour entreprendre…

Bien à vous. H. Dumas

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L’agonie du modèle social français

Tout le monde parle de la dette publique depuis que F Bayrou a agité le spectre d’une faillite de l’Etat et en a imputé la responsabilité aux français …

Certains commentateurs médiatisés évoquent notre modèle social notamment pour affirmer que, non finalement, il ne coute pas si cher que ça et qu’il faut donc continuer ; certains même (comme Th Piketty) estiment que l’on peut encore augmenter la dépense publique !

D’autres affirment que la dette française serait due aux réductions d’impôts consenties par E Macron aux entreprises et aux ménages aisés. Autrement dit, la dette est due en raison des cadeaux faits aux riches !

Ce vieux débat autour de la dépense publique voit deux camps s’opposer :

-ceux (à gauche) pour qui la dépense publique est bonne, quel que soit son montant. C’est une vision keynésienne avec l’utilisation de la notion de multiplicateur keynésien qui prétend qu’un € de dépense publique génère 2€ d’activité économique. On connait aussi leur argument imparable : Si vous diminuez la dépense publique ce sera des hôpitaux en moins, des enseignants en moins, des policiers en moins. Pour les gens de gauche, la dépense publique n’est jamais excessive donc la question de la dette est un faux problème …

-ceux (libéraux) pour qui la dépense publique n’est bonne que si elle reste limitée, que l’emprunt n’est bon que pour des dépenses d’investissement, et qu’elle est toxique si elle devient excessive ; parce que les dépenses publiques en plus ce sont toujours des impôts … en plus.

Que croire et qui croire ?

L’argument des cadeaux fiscaux indus est évidemment un argument choc de gauche destiné à frapper l’opinion. Il qui pourrait être recevable s’il était exact … malheureusement, les 1.000 Mds€ de dette accumulée depuis 2017 ne proviennent pas de cette cause. Il s’agit essentiellement d’un argument simpliste qui aura l’heur de plaire au bon peuple …et qui a l’avantage de désigner un coupable voire un bouc émissaire alors qu’il s’agit d’une vulgaire manipulation idéologique destinée à abuser une population mal informée.

Formulée autrement, avec ce type de raisonnement, on pourrait dire que si la France est surendettée c’est parce qu’on n’a pas assez volé aux riches …

Attention, entendons-nous bien …sur les mots et les concepts.

Dans une France dominée par une idéologie communiste héritée des « idées » de la Libération et du Conseil National de la Résistance, totalement phagocyté par un parti communiste tout puissant et à l’époque premier parti de France, le riche désigne l’autre, le voisin, celui qui a une plus belle voiture, celui qui a une plus belle maison … avec le paradoxe que, si l’on en a (officiellement) que pour les pauvres, personne ne veut l’être tandis que tout le monde s’attaque aux riches mais tout le monde … veut l’être !

On n’en est donc pas à une contradiction près !

La réalité est que dans un pays où les impôts représentent 45% du PIB,  la fiscalité tabasse tout le monde et aussi les riches. Il n’y a pas besoin de gagner beaucoup pour payer beaucoup d’impôts avec une fiscalité sur le patrimoine et sur la mort (droits de succession) la plus lourde de l’Union Européenne !

Nous vivons dans un système hyper fiscalisé de la naissance à la mort : tout le monde passe à la caisse !

En outre, dans un pays où 57% des gens ne paient pas d’impôt sur le revenu qui est payé à hauteur de 70% par seulement 10% des contribuables, et où la dépense publique représente 57% du Pib, il est évident que l’argument d’une dette générée par des cadeaux aux riches est faux hormis certaines niches fiscales dont le but est d’alléger un impôt confiscatoire et de favoriser certains secteurs (économie dans les DOM TOM, immobilier ancien, le marché locatif …) !

En fait, les dettes proviennent d’un faisceau de dépenses que l’on peut résumer par cette formule : la France vit au-dessus de ses moyens, elle dépense plus qu’elle ne gagne ; ce qui est confirmé par les statistiques de l’INSEE, selon lesquelles la France dépense 44% de plus que ses recettes fiscales, ou dit autrement, quand l’Etat collecte 2€ il en dépense 3 !

Voilà l’explication brute !

Un examen plus approfondi des causes nous montre une véritable gabegie financière :

-les effets directs et indirects des décisions prises par le pouvoir (socialiste essentiellement) avec la retraite à 60 ans (au mépris des données démographiques), les 35 heures, les RTT, la 5ème semaine de congés et toutes ces « avancées sociales » qui ont couté très cher et ont durablement, si ce n’est définitivement, obéré la compétitivité française. Pour dire les choses autrement, le pouvoir a tiré des chèques sans provision sur l’avenir.

-trop de subventions à des secteurs non rentables (éolien, voltaïque, hydrogène, énergies renouvelables, véhicules électriques sponsorisés, giga factories de batteries en faillite  …) au nom d’une transition énergétique aussi ruineuse qu’inutile !

-une sur administration avec trop de fonctionnaires dont le régime de retraite est en outre déficitaire de 60 à 80 Mds€ par an (l’incertitude tient à l’opacité du système). Un examen objectif de la comptabilité permet de constater que, sur les 1000 Mds€ de dette supplémentaire accumulée entre 2017 et 2024, 490 Mds€ (soit 50%) ont servi à financer les retraites de la Fonction Publique et des régimes spéciaux déficitaires ; ce qui est évidemment intenable ! Or, rien n’a été fait à ce propos hormis une tentative de hold-up sur les réserves des caisses du privé lors de la réforme avortée des retraites alors que désormais il y a plus de fonctionnaire à la retraite que de fonctionnaires en activité !

Un exemple : Le nombre d’agriculteurs en France est passé de 1.2 million en 1980 à 400.000 en 2024 (-66%) pendant que, dans le même temps, et alors que l’agriculture française est en plein déclin, le nombre de fonctionnaires du ministère de l’Agriculture est passé de 18.000 à 36.000 (+100%). En 1980 il y avait 1 fonctionnaire pour 66 agriculteurs, en 2024, 1 fonctionnaire pour 11 agriculteurs et, à ces fonctionnaires du ministère de l’Agriculture s’ajoutent ceux du ministère de l’Environnement, qui agissent aussi sur l’agriculture, mais aussi tous les fonctionnaires des structures administratives rattachées aux régions et aux départements. Il en résulte un véritable harcèlement administratif dont on a du mal à percevoir la finalité !

-de nombreux organismes publics extrêmement couteux mais parfaitement inutiles (Radio-télévision publique, l’Arcom, le CESE, de nombreuses agences aux effectifs surabondants pour un service à peu près nul … mais qui permettent de recaser les copains) avec un coût astronomique de 150 Mds€ par an !

-trop d’aides sociales et trop de personnes sans emploi vivant exclusivement des aides sociales, parce qu’elles ne trouvent pas d’emploi, sont inemployables ou parce qu’elles ont tout simplement renoncé. Toutefois, on en arrive parfois à de véritables distorsions avec des personnes qui perçoivent plus de revenus grâce aux aides sociales que par le biais du travail. Trop peu de gens qui travaillent et trop de gens qui profitent du système.

-une haute fonction publique qui profite d’avantages indus par le biais de salaires confortables et de nombreux avantages en nature ainsi qu’une retraite calculée au meilleur taux sans aucune contrepartie et qui, bien évidemment, ne contribue pas à la hauteur de ses revenus à l’effort national demandé !

-une dette massive qui coute de plus en plus cher (60 Mds€ d’intérêts par an en augmentation constante),

-un système de santé administré mal géré, de plus en plus couteux tout en étant de plus en plus inefficace, gangréné de surcroit par de nombreuses fraudes

-un système de retraite par répartition dont on sait qu’il va dans le mur ; subventionné par l’impôt ou à défaut par l’emprunt parce qu’il n’y a plus assez de cotisants,.

-une distribution insensée, irresponsable et inutile d’argent issu de la création monétaire dans le cadre du kouakilenkoute macroniste lors de la pandémie de Covid.

Le seul constat qu’on en tire est que le gaspillage de l’Etat est sans fin !

Traduits en chiffres, ces considérations permettent d’expliquer que de 1980 à 2023, les dépenses publiques françaises ont explosé de 680 % en tenant compte de l’inflation alors que, sur la même période, le Pib français en valeur (également augmenté de l’inflation) n’a progressé que de 550 %.

Les dépenses publiques ont donc augmenté et continuent d’augmenter beaucoup plus vite que le Pib (130 points d’écart) !

Alors, on peut agiter toutes les comparaisons possibles et notamment que nous avons des dépenses similaires à l’Allemagne et que donc tout va bien de ce côté-là … Seulement, il faut comparer ce qui est comparable car, en y regardant de plus près, on voit que la richesse accumulée n’est pas la même, que la production de richesses n’est pas la même et que les déficits et dettes ne sont pas les mêmes …

Quand l’Allemagne a 200 Mds€ d’excédents commerciaux nous avons -80 Mds€ de déficits, l’Allemagne a encore une industrie, nous n’en n’avons plus, et enfin la dette allemande s’établit à 60% du PIB avec un budget à peu près à l’équilibre, alors que notre dette est de 115% du PIB et le déficit a plongé à -6% !

Les chiffres  du Pib par tête, en US$ courants, montrent sans ambiguïté qu’en 1980, notre niveau de vie était comparable à l’Allemagne et à la Suisse alors qu’aujourd’hui notre niveau de vie réel, sans aides sociales, est désormais très inférieur.

  1980 2000 2017 2021 Multiplicateur
Espagne 6.141 14.556 28.356 30.103 4,9
Suisse 18.879 37.937 80.101 91.990 4,9
Danemark 13.881 30.734 57.533 68.007 4,9
Allemagne 12.091 23.929 44.976 51.200 4,2
Pays-Bas 13.794 20.148 48.754 57.767 4,2
France 12.669 22.161 38.415 43.659 3,4

L’explication est très simple : la France, du fait d’un excès de dépense publique, fait du surplace pendant que les autres avancent. Trop de charges, trop d’impôts font que l’essentiel de la plus-value potentielle générée par le secteur privé est confisquée par l’Etat dans le cadre d’un système collectiviste dispendieux et du coup la seule croissance que l’on constate est celle de l’Etat !

Première conclusion : La hausse constante du poids de l’Etat dans l’économie, financée par une dette devenant de plus en plus importante amène inéluctablement à une baisse structurelle du taux de croissance. En 2024, nous sommes arrivés péniblement à 1.2% de croissance avec 6% de déficit. Converti en données monétaires, cela veut dire qu’il a fallu dépenser 180 Mds€ (montant du déficit sur un Pib de 2.921 Mds €) pour générer 35 Mds€ de croissance !

La dette publique entre 2019 et 2025 a augmenté de 958 Mds€ tandis que le Pib n’a augmenté que de 500 Mds€ c’est à dire qu’on a creusé un trou colossal de 458 Mds€ sans aucune contrepartie !

En fait, contrairement à ce qui est prétendu, il n’y a pas d’effet multiplicateur keynésien et plus la dépense publique est élevée plus les performances économiques sont faibles. Ce multiplicateur keynésien n’est en fin de compte qu’une utopie si ce n’est une tromperie pour justifier des dépenses … injustifiables !

Deuxième conclusion : Plus l’Etat s’endette, plus nous nous appauvrissons. Car, avec une dépense publique à 57% du Pib, un taux de redistribution le plus élevé de l’Union Européenne, une pression fiscale la plus élevée de l’Union Européenne tout le monde devrait avoir des revenus confortables ?

Or, ce n’est pas le cas puisque nous venons d’apprendre que le taux de pauvreté vient de battre un record à 15.4% de la population !!!

D’ailleurs, si la dette était si bonne, il n’y aurait pas de tensions sur le marché de la dette alors que les taux à 30 ans viennent d’atteindre un plus haut historique (4.5%)

Troisième conclusion : l’Etat est un mauvais gestionnaire parce que d’une part, pour lui, l’argent est gratuit et qu’il le dépense sans compter et d’autre part il obéit à des impératifs politiques qui sont évidemment contraires à toute bonne gestion.

Quatrième conclusion : nous dépensons trop par rapport à notre niveau de richesse accumulée et produite et cela en raison de l’accumulation de mauvaises décisions qui de surcroit ont donné de mauvaises habitudes aux français qui ne veulent pas renoncer à leurs petits avantages !

Or, tout le monde sait que la meilleure façon de réduire ses dettes c’est de réduire ses dépenses … Or, l’Etat, et ses élites, refusent de baisser ses dépenses alors que le constat d’impose de plus en plus d’un gaspillage généralisé qui, néanmoins, profite quand même à quelques-uns.

Cinquième conclusion : Le modèle social français mal géré par une administration pléthorique et incompétente est effectivement au bout du rouleau !

Le problème est d’en convaincre les français alors que leurs élites sont les premières convaincues du caractère inépuisable et « bénéfique » (surtout pour elles) de la dépense publique sans limites !

Bien cordialement à tous !

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Les masques tombent

Xi Jinping vient de le déclarer qu’il veut un nouvel ordre mondial, qu’il ne veut plus de la domination occidentale — sans d’ailleurs dire ce que serait cette domination dans les faits

Il a exprimé ce vœu au sommet des Etats rattachés à l’OCS.

Conclusion, les masques tombent : le 4 février 2022, quand Poutine se rend en Chine, c’est bien un pacte contre l’Occident qui se dessine. Ils choisissent, lui et Xi Jinping, d’enclencher la mécanique là où c’est le plus « facile » : l’invasion de l’Ukraine, le 24 février 2022.

Il ne s’agit donc pas d’un conflit local mais d’un affrontement global, mondial.

Ce qui s’oppose ici, ce ne sont pas seulement des hommes mais bien deux visions de l’organisation sociale : autocraties et soumission d’un côté, peuples libres et liberté de penser de l’autre.

Les apparences de désordre des démocraties font croire aux autocrates que leurs esclaves écraseront sans peine nos sociétés ouvertes. Mais la résistance ukrainienne leur prouve le contraire : au pied du mur, les peuples libres se battent avec une détermination que nulle servitude ne peut égaler.

Et nous ?

On peut dire ce que l’on veut de Macron, à tort ou à raison, cela n’affaiblit pas la France : c’est même le signe éclatant d’une démocratie vivante, et lui l’accepte — plus ou moins certes…

Voilà l’essence de la liberté. Les autocrates, eux, n’ont pour seule issue que la révolte de leurs peuples ou une improbable prise de conscience.

Alors, que faire ? Je n’en sais rien. Mais admettre ce doute vaut mieux que céder aux certitudes meurtrières des tyrans et être lucide sur la réalité du conflit est la seule chance de survie pour nos démocraties.

Bien à vous. H. Dumas

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Rebâtir la France sur un socle de liberté !

Rebâtir la France sur un socle de liberté !

Certains se souviennent du dessinateur Dubout, qui montrait des scènes de grand désordre où une foule d’hommes et de femmes se livraient à des activités qui n’avaient aucun rapport avec une société civilisée, se tirant par les cheveux, s’empoignant acrobatiquement et se cognant les uns aux autres sans savoir où ils allaient. La scène politique française nous offre en ce moment un nouvel épisode à la Dubout. Sur les plateaux de télévision, on débat à n’en plus finir du problème des retraites, sans parvenir au moindre accord.

Faut-il faire payer les retraités aisés pour contribuer à la réduction de nos déficits ? La question est folle. En effet les retraités n’ont rien décidé par eux-mêmes. Ils ont été versés de force dans un système dont on leur a dit qu’il leur verserait, le moment venu, une pension de retraite. Aujourd’hui, ils constatent que les cotisants ne sont plus assez nombreux pour financer les retraites et que le système va rapidement se trouver en faillite. Ils se demandent alors ce qu’ils vont devenir. Et si en plus on veut leur piquer des sous …

Le problème français est que les citoyens ne décident de rien. Pas plus des retraites que de l’assurance maladie ou de l’assurance chômage ou bien encore des impôts. Le parlement émet des votes sans vraiment savoir ce qu’il vote et le petit train de Dubout s’en va gaiement vers Palavas où il s’engloutira dans les flots. Rarement pays a été aussi mal gouverné. Pour être plus précis, il faut dire qu’il n’est pas gouverné du tout. Et pourtant il y a des élections régulièrement, on élit un président de la République des députés, des sénateurs, des conseillers économiques et sociaux, des conseillers régionaux, des conseillers départementaux, des maires, des conseillers municipaux, en gros plus de cinq cent mille personnes, toutes de bon aloi, s’étant illustrées dans la vie locale et nationale, toutes revêtues d’une belle écharpe tricolore, et dont la production est abondante en textes et nulle en résultats.

Sans compter les journaux, les chaînes de télévision, les cycles de conférences, les séminaires de réflexion, et bien sûr les entretiens au café du commerce rebaptisé french pub. Bref, tout le monde discute en France et rien d’utile ne se fait. A ce stade d’impuissance, il n’y a plus qu’un seul diagnostic : ce pays est paralysé. Merci Professeur. Mais que peut-on faire ? Le professeur s’étant longuement gratté la tête finira par dire en hochant la tête : rien !

Le diagnostic étiologique, autrement dit la cause du mal, est pourtant simple. La France souffre des méfaits d’un mariage malsain, celui du socialisme et de l’étatisme. On a marié la folie de l’Etat, née de mille cinq cents ans de monarchie, avec deux siècles de collectivisme engendré par la révolution française telle que détournée par les sans culotte, et rapidement étendue au monde entier, notamment bien sûr à toute l’Europe. C’est la France qui a décroché le pompon comme il se doit au bénéfice de ses parts fondatrices.

Le régime fondé par le général de Gaulle a fini par être calamiteux sous un président improbable, le sieur Macron, qui est accroché au trône comme une arapède et qui réfléchit à la façon de poursuivre après son mandat sa course catastrophique. Le mal français ne pourra être guéri sous Macron. Il y faudra un autre président, moins accroché au pouvoir et libre dans sa tête, c’est-à-dire n’ayant pas subi le cursus de fonctionnaire. Une révolution se produisant avant le départ de l’Elysée de Macron pourra aussi faire l’affaire, sauf si elle se fait sur le thème « faire payer les riches », qui n’a jamais rien provoqué d’autre que la chienlit ou la dictature. Bref, les cartes sont sur la table et on va voir qui sait jouer.

Je me permettrai de suggérer ce qui me paraît être la meilleure piste. Elle consiste à instaurer la liberté partout où elle est possible. Prenons le cas des retraites. Il faut arrêter net la répartition et protéger les retraités sinistrés par des mesures de solidarité qui s’éteindront avec le dernier bénéficiaire. L’assurance maladie peut être réformée selon le même schéma. La retraite, la maladie et le chômage ne nécessitent qu’une simple assurance, que le marché intérieur européen fournira sans difficulté. Les subventions de tous ordres pourront être avantageusement supprimées dans un pays qui s’épanouira loin de l’argent officiel. Et toute dépense étatique devra être autorisée par le parlement. En somme, les Français devront apprendre à s’assumer et à n’attendre de l’Etat que la protection de leur pays et de leurs vies.

Je persiste à penser que ce programme ne pourra vraiment s’accomplir que sous la présidence d’un homme nouveau. Il devra surtout veiller à ce que les dérives habituelles en démocratie ne vident pas ces mesures de leur sens. Je pense que David Lisnard, le maire de Cannes, répond le mieux à cette définition. Il est aussi président des maires de France, qui restent les meilleurs piliers de la république. Je ne crois pas à l’homme providentiel. Je crois à l’homme nécessaire. La France a su se relever de bien des épreuves. Elle se relèvera de celles-là. Mais il lui faudra votre aide. Je sais que vous ne la lui marchanderez pas.

Claude Reichman

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La promesse d’une catastrophe annoncée

Tout en se déclarant à la télé prêt à négocier avec les parlementaires, F Bayrou a, d’une certaine manière jeté l’éponge en demandant le vote de confiance, le 08 septembre prochain ; alors qu’il sait qu’il ne l’obtiendra probablement pas …

C’est évidemment une manière de dire aux français : je me lave les mains de ce qui va arriver, ce ne sera pas de ma faute.

Par voie de conséquence, la France va s’enfoncer dans la crise politique, économique et sociale et ce sera finalement de la faute des français !

Euh … minute !

F Bayrou, si je ne me trompe pas, est bien ce politicien professionnel qui, depuis 50 ans, a voté tous les budgets en déficits qui ont été présentés à l’assemblée nationale et qui nous ont amenés à la situation présente ?

Jouer au moralisateur qu’on ne veut pas écouter est dès lors un peu facile …

Il aurait pu au moins faire l’effort de présenter un véritable plan d’économies et d’affronter le vote de l’assemblée nationale sur son projet de budget quitte à l’amender dans le débat parlementaire et, en cas d’échec, maintenir son gouvernement et poursuivre son activité sans budget.

Non, M Bayrou préfère se draper dans son égotisme et sa fierté (ou son orgueil) en distillant de petites phrases  assassines et méprisantes !

Puisqu’on en est à parler de responsabilité, de quelle responsabilité parlons-nous ?

-concernant F Bayrou, il encourt évidemment la responsabilité historique d’avoir voté pour le système et d’en avoir bien profité ; comme tous les politiciens professionnels qui ont agi comme lui,

-concernant la classe politique dans son ensemble, c’est l’irresponsabilité totale au milieu de gesticulations médiatiques stériles ; d’autant plus qu’une partie d’entre-elle joue le maximalisme en réclamant non seulement la chute du gouvernement mais aussi la destitution d’E Macron.

-concernant les français, il devient évident, qu’habitués aux petits avantages de l’argent gratuit, ils ne veulent aucune réforme qui soit de nature à porter atteinte à leurs petits avantages, aussi maigres soient-ils. Ils veulent juste que l’on continue comme si de rien n’était et tant pis pour les dépenses et la dette !

Au-delà de ces constats, il est évident que F Bayrou encourt aussi la responsabilité de n’avoir proposé aucune vraie mesure de nature à sortir la France de la crise financière qui s’annonce ; les mesures proposées par F Bayrou n’étant, en aucune façon, de nature à sortir la France de la situation extrêmement grave dans laquelle elle se trouve …

Son plan de réduction des dépenses ne réduisait … rien du tout et se résumait essentiellement à des hausses d’impôts pour la classe moyenne comme si en France on n’en payait pas déjà assez !

Rappelons-le, dans son projet de budget dont l’essentiel des mesures techniques proviennent bien évidemment de Bercy, le temple de la spoliation fiscale, il n’y a aucune mesure significative d’économie sur le train de vie de l’Etat ; juste des mesures accessoires.

D’ailleurs, les dépenses de l’Etat, qui représentent 57% du PIB, continuent d’augmenter dans le projet de budget ; les projets d’économies n’étant envisagées que sur la réduction de l’augmentation tendancielle de la dépense publique !?!

Autrement dit, on présentait un “plan” aux termes duquel ce serait moins grave que si c’était pire !?!

Quand l’inconscience le dispute au déni …

Il ne reste donc plus qu’à attendre l’accident financier …

A cet égard, le mouvement du 10 septembre ne changera rien ; d’autant qu’on a du mal à faire le tri des revendications qui émanent tous azimuts … à part que les français sont contre ; contre quoi ? Contre tout !

Visiblement les français ne sont prêts ni à entendre ni à accepter ce qui va arriver !

Bien cordialement à tous !

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Partir !

Les Français sont parfois d’étranges phénomènes. La menace d’un échec électoral les conduit à des déclarations définitives. « S’il passe, je quitte la France » ! On en a tellement entendu de la sorte… Et, à l’approche de la prochaine présidentielle, ça recommence.

Mais lorsque la situation financière du pays est telle qu’elle devrait conduire chacun à une interrogation sur notre avenir collectif, les citoyens, droits dans leurs bottes, dénoncent et invectivent mais, à l’abri du danger, rejoignent calmement leur nid douillet ! Pas question d’exil !

On sait ce qu’il advient des communes qui, au détriment de leur indépendance, refusent d’investir en s’en remettant, faute d’efforts, à d’autres collectivités ou à la nation. Elles périclitent doucement, perdent leur autonomie et deviennent les vassales de collectivités mieux armées qu’elles.

L’emploi se fait rare. Et l’idée de départ renaît alors dans les chaumières.

Ce n’est plus sur un coup de tête que l’on s’en va. C’est après mûre réflexion. On décide d’aller ailleurs pour survivre ou pour vivre mieux.

Ne peuplent alors les communes désertées par leurs habitants les plus lucides et les plus volontaires que des inactifs qui entretiennent le règne de l’inaction.

Il en est de même de la France.

Les mauvaises conditions économiques de la nation entraînent les plus volontaires à trouver ailleurs les débouchés que leur pays acculé par la dette ne pourra plus leur donner.

La migration est plus souvent économique que politique. La migration politique est le stade ultime d’une souffrance, un réflexe de désespoir, loin des déclarations fracassantes de quelques militants gavés en mal de reconnaissance.

La migration économique est de tous temps et de toutes origines. Elle est silencieuse. Elle est le résultat d’une volonté de survie ou d’un projet de vie, d’une espérance fondée sur l’analyse objective d’une situation donnée comparée à une situation désirée.

La France endettée est désormais classée au rang des faibles, de ceux auxquels on ne fait pas confiance.

Ce n’est pas la faute des gouvernants. Il ne sont au fond que le résultat d’un libre choix de la nation. Car lorsqu’on bouscule la nation pour lui imposer le courage au lieu de la facilité, elle récuse ce choix et renvoie le gouvernement.

Elle préfère les démagogues aux réalistes. C’est son choix. Un déni de réalité.

Partir deviendrait-il une option ?

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Ces tueurs cachés

La nature, cette fée idolâtrée, cache en son sein des tueurs dont le danger est proportionnel à leur faculté à paraître inoffensifs.

Sont ainsi mortels des champignons, des fleurs, des fruits à la beauté fatale. Des animaux insignifiants ou débonnaires qui vous expédient ad patres comme qui rigole.

La plupart du temps ces tueurs agissent dans le cadre de leur propre défense, c’est pour sauver leur vie qu’ils ont choisi la ruse et la dissimulation pour tuer.

Certains hommes ou structures humaines organisées utilisent la même méthode, mais alors ce n’est pas pour leur défense, c’est pour satisfaire simplement leur soif de pouvoir.

Donc c’est bien pire.

Je n’ai pas la prétention de lister tout ce que l’humain a pu ou pourrait inventer d’épouvantable dans le genre. Deux exemples me paraissent actuels, suffisants et significatifs.

Les religions

Toutes inventent une histoire à dormir debout, à travers laquelle elles amadouent puis séduisent les plus faibles pour leur faire les poches ou bien pire.

On peut citer par exemple l’église catholique qui s’est parée de l’image de la virginité pour se rendre intéressante et qui a en réalité abusé majoritairement de ses fidèles jeunes ou naïfs, leur causant des désordres majeurs.

Bercy

Sous couvert de l’équité économique ce groupe social a transféré sur son compte le capital de la France, pris dans les poches de ceux qui l’ont créé, qui le gère et le font prospérer dans l’intérêt de tous.

Ce transfert non seulement n’a pas atteint le but prétendu mais le capital mensongèrement capté a été dilapidé par Bercy, laissant la France et les Français dans un état de pauvreté et de dépendance à leurs créanciers fatal à très court terme.

Ici les conséquences dépassent l’imagination. En effet, pour atteindre leur but les hommes de Bercy n’ont pas lésiné.

Ils ont sélectionné l’élite des pervers, ils ont inventé une histoire et un langage inverses aux réalités de la vie, qu’ils ont imposés à tous, ils ont instauré la terreur fiscale à force de condamnations à la mort économique d’innocents.

Tout cela sans autre but que le pouvoir, puisque l’objectif annoncé, utopique, n’a évidemment pas été atteint et qu’il ne reste que la misère et la souffrance de ceux qu’ils ont dépossédés, qui ne les méritaient pas.

Ces agissements de Bercy entraînent des conséquences infinies.

Par exemple, ils ont généré une inversion totale des règles économiques, accompagnée d’un vocabulaire lui aussi inversé, qui font qu’aujourd’hui c’est l’entièreté de l’activité économique fondamentale qui est devenue inaccessible aux Français. La totalité des organisations politiques et sociales du pays discourent dans cette langue irréelle, qui n’a aucun sens.

Globalement, on peut dire que les tueurs cachées sont immondes, car ils tuent dissimulés, donc impunément pour qui n’est pas initié, pire avec l’adhésion de ceux qui sont trompés par leurs fausses apparences.

Ce type de malédiction n’est pas une nouveauté, c’est une constante de l’humanité, un travers destructeur de l’intelligence supérieure de l’homme ?

Bien à vous. H. Dumas

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