Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Retailleau-Lisnard pour redresser la France !

Retailleau-Lisnard pour redresser la France !

Macron est un magicien. D’un simple claquement de doigts, il fait apparaître des milliards. Et  affirme crânement qu’ils ne s’ajouteront pas à la dette. C’est ainsi que nous nous retrouvons avec une dette de 3300 milliards d’euros et que cela n’affole que les grincheux. Dans le même temps on apprend que la production d’électricité française n’a pas augmenté depuis vingt ans. Ce qui signifie que notre économie n’a pas progressé non plus pendant cette période, puisque selon la formule consacrée l’économie c’est de l’énergie transformée. Il est vrai que si notre électricité ne sert qu’à alimenter le néon des supermarchés, il n’y a pas de miracle à attendre. Qu’importe, notre magicien est à son poste et fera le nécessaire.

Les Français ont la réputation d’être le peuple le plus intelligent de la terre. Il faut admettre que cette qualité éminente ne se manifeste plus chez nous. Comment pouvons-nous accepter sans réagir l’escroquerie permanente dont nous sommes victimes. Nous nous sommes donné un pouvoir politique qui sacrifie allègrement l’avenir du pays et nous le laissons commettre paisiblement cette exaction. On sait pourquoi le peuple reste tranquille. C’est parce qu’il touche régulièrement le fruit d’une politique sociale débridée. On a vu diminuer régulièrement la cote de popularité de Macron, mais comme une guerre providentielle se profile, sa cote remonte.

Le véritable marqueur de la dérive française est le nombre de pauvres : les deux tiers de la population. Ils sont la clientèle de Mélenchon, et ce ne sont pas des immigrés mais des Français comme les autres. A ceci près qu’ils n’ont pas un rond. Sauf ce que les diverses allocations leur fournissent, leur permettant de vivre et de manifester. Personne de raisonnable ne peut croire qu’une telle situation peut durer. Et pourtant elle dure. Mais jusqu’à quand ?

« Pourvu que ça dure », disait la mère de Napoléon. Celui-ci n’a régné que quinze ans. Il a fini par être victime de ses victoires militaires, qui ont fini par se transformer en défaite. Les régimes se sont ensuite succédé, jusqu’à la Ve République qui, à ce jour, a duré soixante-sept ans. C’est-à-dire le temps que dure en général les régimes. Tout indique donc que nous allons bientôt connaître de grands changements en France.

Celui qui va prendre le pouvoir dans notre pays va devoir être capable de ramener le poids de l’Etat au tiers de la production, contre les deux tiers actuellement. Cela implique qu’on supprime nombre de comités et de hautes autorités et qu’on taille dans les diverses allocations. Les réductions d’impôts et de charges suivront naturellement. La fermeture des frontières sera une obligation. Aucun pays ne peut résister à une augmentation incontrôlée de sa population par des apports allogènes sans que de graves troubles ne se produisent. La généreuse Suède le vérifie actuellement et ne sait plus que faire pour ramener le calme chez elle. La France se rapproche dangereusement d’un seuil identique.

Ceux qui gouvernent la France actuellement sont tétanisés par la peur. Ils savent que la cocotte peut exploser à tout moment. Les reptations de Macron face à l’Algérie en sont une marque désolante. Un peu de dignité ne nous ferait pas de mal. Les six millions d’Algériens qui vivent en France ne peuvent ignorer que leur pays d’accueil ne peut accepter une rébellion de leur part sans réagir violemment. Ce qui n’est en rien souhaitable. Cet appel à la raison doit être entendu par tous les intéressés. Macron n’a plus la moindre crédibilité à l’égard de cette population. L’intérêt national serait qu’il cède la place rapidement.

Les Polonais, les Italiens, les Espagnols et les Portugais qui se sont fixés en France depuis près d’un siècle se sont parfaitement assimilés. « Et tout ça, ça fait d’excellents Français », chantait Maurice Chevalier. Il est vrai qu’ils sont chrétiens et que leur religion ne les amène pas à un esprit de conquête universel. Les habitants de culture musulmane sont environ vingt millions en France selon l’Insee. Ils n’approuvent pas la conduite violente de certains jeunes, mais ils éprouvent à leur égard une certaine forme de compréhension. Sans doute est-ce la solidarité de l’Oumma, la communauté musulmane, qui produit cet effet. Une politique intelligente consistera à ne pas confondre autorité et violence à leur égard.

Les gaullistes étaient moins de cinq pour cent en France au début de 1958. Ils étaient une écrasante majorité à la fin de cette année-là. C’est ainsi que se forme l’opinion des peuples, quand la nécessité d’une autorité fait loi. Nous sommes dans une période semblable, même si les problèmes ne sont pas identiques. Parmi les hommes qui se détachent en ce moment, on peut citer Bruno Retailleau, le ministre de l’intérieur, et David Lisnard, maire de Cannes et président des maires de France. Ils sont d’ailleurs en bonne entente. On peut légitimement espérer que les Français leur feront confiance pour redresser le pays. Comme en 1958, les choses se feront sans doute rapidement, tant il y a urgence. Retailleau président et Lisnard premier ministre serait sans doute un bon attelage. Surtout si l’on respecte la Constitution qui veut que le président préside et le premier ministre gouverne. Il est temps, oui vraiment temps, qu’on s’occupe sérieusement de la France !

Claude Reichman

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L’Etat collectiviste vous interdit de protéger votre patrimoine !

La France est vraiment un pays communiste …

Connaissez-vous l’Art L521-4 du code de la construction et de l’habitation ?

Probablement pas et c’est normal car, qui irait chercher de telles dispositions dans un code que personne ne consulte ?

Mais, de quoi s’agit-il ?

Les dispositions de cet article méconnu concernent la protection des locataires particuliers de locaux d’habitation.

L’hypothèse malheureusement trop fréquente est que votre locataire ne paie pas son loyer (et éventuellement ses charges lorsqu’il s’agit d’un immeuble collectif). Le préjudice peut très vite devenir considérable entre les pertes de revenus (surtout si vous avez un emprunt), les dégradations éventuellement commises et les impôts applicables !

Vous pourriez être tenté, devant la résistance opposée le plus souvent de mauvaise foi par votre locataire, de faire justice par vous-même en recourant à des méthodes « musclées » ayant pour but de lui faire vider les lieux !

Nous en avons eu un exemple récent avec un propriétaire qui, excédé par le comportement de son locataire, a fait retirer les portes et fenêtres de l’appartement (au prétexte de travaux d’isolation).

Mais, ce n’est pas une bonne idée car la loi protège le locataire.

Jugez plutôt …

Est puni de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 100 000 € le fait :

-en vue de contraindre un occupant à renoncer aux droits qu’il détient en application des articles L. 521-1 à L. 521-3-1, de le menacer, de commettre à son égard tout acte d’intimidation ou de rendre impropres à l’habitation les lieux qu’il occupe ;

-de percevoir un loyer ou toute autre somme en contrepartie de l’occupation du logement, y compris rétroactivement, en méconnaissance du I de l’article L. 521-2 ;

-de refuser de procéder à l’hébergement ou au relogement de l’occupant, bien qu’étant en mesure de le faire.

Sont punis de 5 ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende les faits prévus au présent I lorsqu’ils sont commis à l’encontre d’un occupant qui est une personne vulnérable, notamment un ressortissant étranger en situation irrégulière au sens du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile.

Vous noterez à ce propos que l’étranger en situation irrégulière, et qui n’a donc aucun droit ni titre de résidence en France, est plus protégé que le français … ordinaire !

On peut se poser la question à propos d’un « fiché S » (terroriste) ou d’un individu faisant l’objet d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français après décision judiciaire d’expulsion) alors que l’on sait que seulement 3% des décisions sont exécutées ….

Et, ce n’est pas fini car :

Les personnes physiques encourent également les peines complémentaires suivantes :

1° La confiscation du fonds de commerce ou des locaux mis à bail. Lorsque les biens immeubles qui appartenaient à la personne condamnée au moment de la commission de l’infraction ont fait l’objet d’une expropriation pour cause d’utilité publique, le montant de la confiscation en valeur prévue au dixième alinéa de l’article 131-21 du code pénal est égal à celui de l’indemnité d’expropriation ;

2° L’interdiction pour une durée de 5 ans au plus d’exercer une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l’infraction. Cette interdiction n’est toutefois pas applicable à l’exercice d’un mandat électif ou de responsabilités syndicales.

3° L’interdiction pour une durée de 10 ans au plus d’acheter un bien immobilier à usage d’habitation ou un fonds de commerce d’un établissement recevant du public à usage total ou partiel d’hébergement ou d’être usufruitier d’un tel bien ou fonds de commerce. Cette interdiction porte sur l’acquisition ou l’usufruit d’un bien ou d’un fonds de commerce soit à titre personnel, soit en tant qu’associé ou mandataire social de la société civile immobilière ou en nom collectif se portant acquéreur ou usufruitier, soit sous forme de parts immobilières ; cette interdiction ne porte toutefois pas sur l’acquisition ou l’usufruit d’un bien immobilier à usage d’habitation à des fins d’occupation à titre personnel.

Le prononcé des peines complémentaires mentionnées aux 1° et 3° du présent II est obligatoire à l’encontre de toute personne coupable d’une infraction prévue au présent article. Toutefois, la juridiction peut, par une décision spécialement motivée, décider de ne pas prononcer ces peines, en considération des circonstances de l’infraction et de la personnalité de son auteur.

Cela veut dire que le législateur, dans sa bienveillance, intime au juge de condamner puisqu’il est écrit que le prononcé des peines complémentaires est OBLIGATOIRE et que cela va jusqu’à la confiscation pure et simple de votre patrimoine !

L’article se poursuit avec des peines similaires pour les bailleurs personnes morales (sociétés) qui sont de même nature.

Conclusions qui s’imposent …

Quels que soient la nature du locataire et ses agissements, celui-ci est considéré comme une victime qui doit être protégée tandis que le propriétaire est considéré comme un sale exploiteur.

Vous n’êtes plus propriétaire de vos biens et l’Etat bienveillant demande aux propriétaires privés de remplir à sa place une mission de service public en logeant gratuitement certaines catégories de personnes.

Si le locataire ne paie pas ses loyers, vous devez engager une procédure judiciaire longue et couteuse dont vous ne pouvez même pas être sûr de l’issue car il est très difficile d’expulser un locataire indélicat ; notamment lorsque celui-ci a une famille nombreuse.

Par contre, si vous vous débarrassez du locataire en utilisant des méthodes « non appropriées », c’est à dire non autorisées, vous devenez un dangereux délinquant !

Mais qui est le fautif dans l’histoire : Le locataire qui ne respecte pas ses obligations ou le propriétaire qui essaie de préserver son patrimoine ?

En fait, la loi a été prise au nom d’une démagogie électoraliste pour protéger des individus qui ne devraient pas l’être par des gens qui, de toute façon, ne se livrent pas à l’activité de propriétaire immobilier loueur de biens … et qui donc ne risquent rien !

Le risque est donc forcément pour les autres !

Petite et ultime précision : Le texte n’évoque en aucune manière la responsabilité de l’Etat en pareille circonstance !

En France, propriétaire immobilier devient une activité de plus en plus risquée notamment en raison des dispositions qui précèdent mais aussi de la fiscalité de plus en plus lourde qui s’y applique !

Dans la plupart des pays, vous ne payez pas votre loyer, vous êtes mis à la porte très rapidement !

Bien cordialement à tous !

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Je dois vous faire un aveu : je ne comprends plus rien.

C’est quoi les écolos ?

Au début je comprenais leur motivation, même si je ne partageais pas toutes leurs propositions. Puis ils sont devenus des violents dont le but principal est d’éradiquer tous les biens et toutes les idées qui motivaient et organisaient économiquement notre société, nos envies.

Évidemment, les incohérences de leur attitude ont plombé l’économie. Mais ils continuent haut et fort.

Par exemple, comment peuvent-ils en arriver à manipuler la démocratie au point de se réclamer à Paris majoritaires d’un peu plus de 3% de votants et crier victoire en oubliant 97% d’abstentionnistes, qui espéraient initialement que l’écologie leur donnerait la place qu’ils méritent ?

C’est quoi les égalitaristes ?

Au début c’était la gauche, armée de bonnes intentions. Arrivée au pouvoir en 1981, elle s’est gavée et a introduit la corruption à une échelle sanctifiante, qui l’a banalisée en faisant le bien par imposition d’étiquette.

La descente aux enfers de la dette a explosé tous les modèles. Espérant simplement en profiter les Français ont accompagné sans brocher la faillite pour leurs enfants, .

C’est quoi la technocratie ?

Ce sont nos hommes de confiance qui par une manœuvre sidérante sont devenus nos maîtres esclavagistes. Pour cela ils ont trafiqué la pyramide sociale en prenant en mains notre éducation dont le but unique est que ceux qu’ils choisissent commandent, que les autres obéissent ou soient exclus.

Pour arriver à leur fin ils ont phagocyté la loi et la justice qui n’hésitent pas à nous massacrer pour leur compte à travers leur outil Bercy.

Lequel outil force plus notre intimité que tout benêt entreprenant ne pourrait le faire à nos vierges effarouchées souvent pourtant dans la force de l’âge.

C’est quoi le monde des affaires ?

C’est un espace autorisé où seuls ceux qui sont dans la corruption du retour d’ascenseur et du partage combiné du marché ont le droit de travailler. Ils se regroupent en monopoles, puis en organisations professionnelles à qui on ouvre des parts de marché sous la condition qu’ils partagent le gâteau et dénoncent évidemment tous ceux qui souhaiteraient s’évader du schéma officiel très précisément balisé sous la coupe des héros du paragraphe précédant.

C’est quoi le monde des religions ?

C’est le bouquet. C’est l’endroit où on réunit les faibles, les opprimés par définition “opprimables”, où on les soumet intégralement de corps et d’esprit pour les envoyer casser la gueule aux religions concurrentes, voire se cogner entre eux pour un point ou une virgule.

Donc je ne comprends plus rien.

Non pas de ces particularités dont je pourrais détailler identiquement une foultitude, qui finalement font le charme de la race humaine quand tout cela peut s’exprimer à peu près librement.

Non, je ne comprends pas que ces joyeux travers puissent nous affecter au point de nous entraîner vers la ruine par manque tout simplement de rigueur sur le besoin de gagner des sous et d’en dépenser moins qu’on en gagne.

Reconnaissons que le problème est d’une simplicité désarmante.

D’où vient alors ce déni par rapport à lui ? C’est ce que je ne comprends pas.

Que des myriades de rêves ou de pulsions puissent naître dans une nation, pourquoi pas ?

Mais que disparaisse totalement une majorité raisonnable, ne serait-ce que pour ne pas aller jusqu’à la faillite de l’Etat, ou celle de la population, me sidère.

La démocratie peut donc se tromper à ce point ?

Je ne l’imaginais pas. D’autant que, toujours actif, je rencontre des jeunes de qualité, sincères, noyés au milieu d’une flaque d’hypocrisie qui tient fermement le pouvoir, à l’aide d’une majorité du type de celle des écolos de Paris, qui pour le garder est prête à détruire ces jeunes ou à les envoyer à la guerre sans préparation parce qu’elle a dépensé en agapes les fonds nécessaires à la défense du pays.

Plus j’avance, plus je constate à quel point mon massacre organisé par Bercy est ordinaire.

Je l’avais un peu imaginé en ouvrant ce blog, mais pas à ce point là.

La destruction du pays va être totale. La norme psychiatrique manipulée est notre prochain avatar.

La presse s’empare du sujet, si vous ne rentrez pas dans le système vous allez être un malade.

Comment vous dire ?

Je suis assez content de partir bientôt, d’autant que je crois alors rester dans l’énergie vivante, donc près de ceux que j’aime, même si je ne pourrai pas communiquer avec eux.

Tout ça est un peu débridé, mais comment font ceux qui ne sont pas gênés par l’horreur que Poutine a déclenchée en Ukraine et par les folies économiques de Trump qui foutent le bazar et ne règlent rien.

Je vous l’ai dit : je ne comprends plus rien.

Je ne vous en veux pas si vous pensez qu’en réalité je n’ai jamais rien compris, je m’en fous.

Bien à vous.

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A quoi reconnait-on qu’un Etat est aux abois ?

Ils ont osé, ils l’ont fait !

Nos chers députés, bien cornaqués par notre technocratie bienveillante, ont mis en place le malus fiscal rétroactif sur les voitures thermiques d’occasion mises en circulation depuis 2015 et qui n’avaient pas été soumises à cette taxe lors de leur première mise en circulation.

Cette mesure, qui devrait s’agrémenter d’une taxe au poids, devrait entrer en application à compter du 1er janvier 2026 et concernerait les véhicules émettant plus de 107 g de Co2 au km et qui auront une masse supérieure à 1.499 kg. (vous verrez plus loin que ce n’est pas par hasard que j’utilise le conditionnel …).

L’effet évident est que si, d’aventure, vous vous lancez dans l’acquisition d’une voiture thermique d’occasion mise en circulation en 2016 et que son premier acquéreur n’a pas payé le fameux malus, parce qu’à l’époque ce véhicule n’y était pas soumis, vous serez tenu de le payer au moment de l’établissement de la carte grise.

Et, détail intéressant, le barème du malus est évidemment celui en vigueur à ce jour et non celui en vigueur à l’époque (puisqu’encore une fois à l’époque de sa première immatriculation ce véhicule n’y était pas soumis) !

Est-ce un effet de la fée écologie qui vient de frapper d’un coup de baguette magique les véhicules concernés au nom de la sauvegarde de la planète ?

Bien évidemment non, il s’agit seulement d’un bon coup de matraque fiscale décidée par Bercy parce qu’il faut sauver le « soldat France » de la faillite !

On a compris que le malus en vigueur ne suffisait pas, bien qu’il ait réussi à littéralement flinguer toute l’industrie automobile française qui ferme les usines les unes derrière les autres. Les statistiques économiques sont impitoyables : la France qui produisait 2.2 millions de voiture par an avant 2019 n’en produit désormais plus de 1.7 million.

Les effets négatifs ne vont évidemment pas tarder à se faire sentir.

Et le pire c’est que nous l’avions prévu !

Cela signifie que la bureaucratie étatique continue de prendre des décisions économiquement et socialement néfastes qui ont pour effet de provoquer d’importantes distorsions de marché exclusivement dans un but fiscal !

Mais il est vrai que cette même bureaucratie, aussi loin que l’on remonte dans le temps, et jusqu’à Philippe Le Bel (14°s), a toujours considéré que la fiscalité était un puits sans fond littéralement inépuisable !

Pour dire les choses crûment : ils ont décidé de presser le citron fiscal au maximum.

Bien évidemment, les effets de bord d’une telle décision ne vont pas manquer d’apparaître !

Cette mesure, parfaitement antisociale, va pénaliser un peu plus les plus défavorisés qui ne pouvaient déjà pas acheter, faute de moyens, une voiture neuve s’ils ne pouvaient pas bénéficier d’un leasing social et qui donc se contentaient de véhicules d’occasion.

Mais il n’a pas échappé à nos grosses têtes de Bercy que les transactions sur les véhicules d’occasion étaient encore relativement élevées (5.4 millions transactions par an) et que cela représentait évidemment un gisement fiscal à exploiter de toute urgence ; même si ces véhicules ont largement contribué aux finances publiques par le biais de la TVA (sur le prix de vente et sur les pièces détachées), des taxes diverses sur les carburants, les assurances et autres !

Bien évidemment, les personnes ayant les revenus les plus faibles vont fatalement garder leurs vieux véhicules polluants le plus longtemps possible et, en cas de besoin, reporter leurs achats sur les véhicules encore plus anciens (antérieurs à 2015) alors qu’on se plaint déjà en haut lieu du vieillissement du parc automobile français qui a, en moyenne, plus de 11 ans !

Néanmoins, je pense qu’une telle disposition fiscale ne pourrait pas résister à une saisine du conseil constitutionnel car il est de jurisprudence constante que les lois fiscales ne peuvent pas être rétroactives !

Car, c’est bien de cela qu’il s’agit !

Ces dispositions fiscales sont inconstitutionnelles !

En effet, fort de ce principe, il n’est pas possible de modifier rétroactivement la fiscalité sur des biens et services ou des personnes et l’admettre serait mettre le doigt (et bien plus) dans un dangereux engrenage !

Si la rétroactivité devenait la règle, ce serait alors la porte ouverte à tous les abus car pourquoi ne pas faire passer la TVA de 20 à 25% sur toutes les voitures mises en circulation depuis 2015 et réclamer le différentiel de TVA ajouté ?

Au nom de ce même principe, pourquoi ne pas augmenter les frais de notaires rétroactivement, de même que le barème des impôts (sur le revenu ou sur la propriété immobilière) ?

il faut espérer que le conseil constitutionnel sera saisi par ceux qui en ont le pouvoir … mais rien n’est moins sûr dans un pays où les élites se gobergent de leurs privilèges !

Cela revient à se poser la question initiale …

A quoi reconnait-on qu’un Etat est aux abois ?

Nous avons la réponse : il fait absolument n’importe quoi et n’hésite pas à violer les principes constitutionnels qui régissent son fonctionnement.

C’est un signe qui ne trompe pas et qui corrobore sans aucune ambiguité les constats que nous avions déjà faits à propos de la « santé financière du pays » !

Il s’agit évidemment d’une dérive dangereuse qui ne peut amener qu’à une réaction violente de la part d’une population qui va se sentir de plus en plus oppressée et à qui on retire progressivement (ZFE à l’appui) tout moyen de déplacement et toute mobilité, tous ses revenus et tous ses moyens de subsistance.

En conclusion : notre bureaucratie joue un jeu dangereux en s’imaginant que cela n’aura pas d’incidence !

Bien cordialement à tous !

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Knock

Un naïf l’autre jour, que l’on n’est sûrement pas près de revoir à l’écran, s’est brusquement laissé aller. « Non – a-t-il dit – on ne sera pas à moins de 4° d’augmentation de la température d’ici la fin du siècle, et non, nous n’éviterons ni les inondations, ni l’élévation du niveau des mers, ni les désastres agricoles, et tant d’autres phénomènes aussi réjouissants les uns que les autres ; et oui, il faudrait régler tous ces problèmes au niveau international avec une chance, non pas de modifier ce qui est d’ores et déjà écrit, mais d’éviter que cela n’empire ».

En réalité, tout le monde– ou presque – est d’accord. Il pleut trop, il y a trop de vent, il fait trop chaud, il fait trop froid, y a plus de saison.

Mais la façon dont on nous bassine les oreilles en nous présentant le dérèglement climatique sous des dehors pédagogiques comme notre faute, à nous, pauvres pécheurs, a quelque chose de sadique et de pervers. Mais, bon sang, que pouvons-nous y faire ? Les Météorologues écolo sommés par les plus hautes instances bienpensantes d’éduquer notre masse idiote nous accusent d’être au mieux égoïstes, au pire criminels, nous imposent la flagellation et justifient des surtaxes aussi ruineuses qu’insensées, mais censées nous guérir. Les bons citoyens obéissent. Les naïfs et les imbéciles y croient. Les autres sont qualifiés de rebelles, voire de terroristes et, faute de se flageller, doivent être punis.

Le mal est incurable. Tout juste, comme on dit des maladies graves, susceptible de rémission.

On sait pourquoi. Et nul n’a de remède. Ne sont ordonnés que placébos.

Docteur Knock a repris du service, prescrit à tour de bras, vérifie l’heure où pénètrent les thermomètres et s’enquiert de savoir où et comment cela nous gratouille, où et comment cela nous chatouille, pour nous réduire à sa merci.

« Triez les emballages, pas n’importe lesquels, certains vont dans les jaunes et certains dans les noires (on parle des poubelles). Cessez de vous chauffer, ne mangez plus de viande, recyclez vos défroques autant que vos déchets !

Ma prescription est simple : respirez sobrement, économisez tout, surtout votre oxygène, refusez le progrès, louez les primitifs, adorez la nature, vous n’aurez plus alors à vous soucier que de survivre, ce qui est bien assez pour des êtres de votre espèce. Espèce, parlons-en. Vous êtes inférieurs à de simples insectes et bientôt ne serez plus rien. Grâce à ma saine écologie, je vous maintiens encore en vie. Tant que vous n’êtes pas hostiles à la planète.

Suivez mon ordonnance ou vous serez punis. »

Je trouve ce Docteur Knock anxiogène…

Pas vous ?

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l’écologie compassionnelle adorée des français

Un nouveau concept de notre bureaucratie bienveillante ?

Non, juste un comportement de la population qui intègre le message des petits hommes gris de l’Etat : l’écologie sauvera la planète …

Sauf que, à bien y regarder, ce n’est pas tout à fait ce que l’on voit …

La répétition constante de messages anxiogènes au caractère contradictoire flagrant auprès de la population amène cette dernière à adopter des comportements radicaux qui pourraient bien s’avérer à terme parfaitement … nuisibles !

Ainsi, l’hiver 2024-2025, qui a été l’un des plus pluvieux jamais enregistrés. En fait, il pleut comme jamais, les roubines (fossés le long des routes) débordent, les nappes phréatiques débordent mais on nous annonce, sans rire, que « la sécheresse menace » !

Sans doute avons-nous affaire à un nouveau phénomène climatique : la pluie sèche !

Plus il pleut et plus la sécheresse menace !

Certains messages nous annoncent aussi une subite et spectaculaire augmentation du niveau des mers alors que, depuis 30 ans, on nous annonce la submersion des iles de l’océan indien qui … se fait toujours attendre !

En y regardant de plus près on s’aperçoit qu’il s’agit de 0.5 cm, donc de 5 mm, et encore faut-il savoir que la surface du globe terrestre n’est pas ronde comme une balle de tennis et qu’il existe de fortes disparités de niveau d’une région à l’autre, d’un océan à l’autre. On incrimine la fonte des glaciers ? Non même pas, il s’agit juste de la dilatation thermique de l’eau en raison de la chaleur ou d’autres phénomènes locaux dont on ne connait pas réellement l’importance.

Et on enchaine avec des températures dantesques de 50° !

Et pourquoi pas 70° ou même 80° ; car finalement, il ne coute rien de faire de telles annonces, dont le but initial est juste idéologique de la part d’intégristes du climat, et qui sont reprises, sans scrupules, par une presse en mal d’audience !

Et finalement, tout cela sera oublié dans 3 mois !

Fatalement, ces messages anxiogènes finissent pas être intégrés par une population abreuvée de messages relevant essentiellement de la propagande ; à tel point que les moins de 35 ans ne remettent absolument plus en cause l’écologie punitive et taxatoire pratiquée par les hommes de l’Etat !

Seulement, on ne peut pas asséner  impunément une propagande constante sans que cela ait, à un moment ou à un autre, des conséquences plus ou moins incontrôlables pour ne pas dire carrément  néfastes sur l’esprit de la population !

Désormais, au nom de l’écologie, la population rejette tout projet industriel et les exemples commencent à se multiplier au-delà du simple hasard statistique.

On en arrive à des comportements parfaitement contradictoires … que les pays anglophones ont traduit par le concept le « syndrome NIMBY » (Not in my backyard – pas dans mon jardin).

Les gens veulent des téléphones de plus en plus sophistiqués, de plus en plus performants, des communications de plus en plus rapides, la 5G pour regarder des vidéos à longueur de journées, mais pas de pylône de retransmission à coté de leur habitation et surtout pas de mine d’extraction.

De la même façon, la population est plutôt pour le véhicule électrique, dont il faut bien avouer qu’il est surtout imposé par Bruxelles et le gouvernement à travers des taxes absolument délirantes (sur les véhicules non électriques)  mais à condition que les mines de lithium soient exploitées loin de chez eux !

Le syndrome écolo est désormais devenu celui du « surtout ne rien faire et surtout pas chez moi» tout en espérant en percevoir quand même tous les avantages ; ce qui est essentiellement une vision narcissique du monde dans lequel l’individu doit vivre sans subir de contraintes de quelque nature qu’elles soient !

Oui, je suis pour les énergies renouvelables, pour le véhicule électrique,  mais surtout pas d’éolienne, pas de centrale électrique, ni de mine à côté de chez moi

En fait, les gens sont pour une écologie fantasmée qui ressemble à un jardin à la française …

Oui, on sait qu’il faut des mines pour extraire les métaux mais seulement chez les  petits noirs …

Oui, on sait qu’il faut des usines pour fabriquer ces produits présentés comme écologiques mais seulement chez les chinois ou les indiens … où n’importe où ailleurs !

Les français se plaignent ensuite qu’ils n’y a pas d’emplois (ce qui est faux) mais dès qu’une entreprise veut s’installer quelque part, c’est la levée de fourches (ex : l’usine le Duff près de Rennes qui devait fabriquer de la viennoiserie et qui devait employer 500 personnes ou encore un entrepôt Amazon) !

Il fut une époque où toute la couronne parisienne (Argenteuil, Bezons, …) comptait nombre de petits ateliers et d’entreprises qui faisaient vivre et travailler des dizaines de milliers de personnes.

Aujourd’hui, il n’en reste rien ! Toute la zone est devenue, ZFE à l’appui, une immense zone résidentielle ; en forçant le trait, juste un sanctuaire pour bobos friqués roulant en véhicule électrique  et utilisant des IPhone fabriqués … ailleurs !

Cette attitude n’est évidemment pas sortie de nulle part et est devenue le prétexte à ne rien faire ; et c’est d’ailleurs au nom de ce principe dit « de précaution » que l’Etat a « montré la voie » en interdisant la prospection pétrolière et notamment les huiles de schiste sur le territoire français !

En somme, en France on veut bien l’argent gratuit pour vivre confortablement et consommer mais surtout pas d’usines, un emploi mais pas de travail contraignant … ce qui est un peu irréaliste lorsque l’on sait que plus de la moitié de la population gagne moins de 2.500€ par mois et connait des fins de mois difficiles dès le 15 du mois !

Car, on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre …

C’est là où l’on voit que 50 ans de propagande gouvernementale et que la distribution massive d’aides sociales en tous genres ont provoqué une dévaluation de la valeur « travail » et  amené la population à adopter un comportement totalement irréaliste dont nous serons amenés à payer, à un moment ou un autre, les conséquences car on ne peut pas transformer un pays entier en une immense zone résidentielle faite exclusivement de jolis jardins écolos !

L’€, en tant que monnaie commune, nous protège pour l’instant parce que la solvabilité des autres pays membres de la zone monétaire nous assure une solvabilité que nous n’avons plus alors que nous accumulons des déficits gigantesques dans tous les secteurs de l’économie … et notamment au niveau de la balance des paiements, du commerce extérieur qui sont normalement les sources de devises permettant de payer nos achats à l’étranger.

Car, sans l’€ et sans devises, nous serions réduits à la mendicité !

Cela veut dire que, grace à l’€, nous pouvons encore dépenser l’argent que nous n’avons pas pour nous acheter tous ces produits qui sont fabriqués … ailleurs !

Si nous avions encore le Franc, nous aurions dévalué dans des proportions telles que nous serions au niveau de l’Argentine dont on sait qu’elle a fait plusieurs fois faillite tout en ruinant totalement sa population !

La génération Z est très représentative de ce phénomène avec un rapport au travail très différent de celui que l’on a pu connaître entre 1945 et 1990.

Le plaisir et les loisirs avant tout ; le travail n’est pas indispensable (et d’ailleurs le turnover devient de plus en plus important chez les 25-30 ans), l’absentéisme augmente dans des proportions alarmantes et finalement l’écologie est devenue un prétexte à ne rien faire … du tout !

La valeur travail est totalement dévaluée ; aidée en cela clairement par les petits hommes de l’Etat et des partis politiques irresponsables qui ont mis en place un système dans lequel une personne qui ne travaille pas perçoit pratiquement autant de revenus qu’une personne qui travaille au smic !

Finalement, à  quoi cela sert-il de travailler ?

Seulement, on ne peut pas vivre d’allocations gratuites, d’assistanat généralisé, de dépenses sociales pour tout le monde, d’emprunts  pour financer notre train de vie … Un pays s’est essayé au tout financé par la dette, il a fait faillite en 2015 (c’était la Grèce) !

Car, il ne faut pas rêver, on n’a rien sans rien !

Bien cordialement à tous !

 

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D’autres hommes politiques vont naître !

D’autres hommes politiques vont naître !

Le désordre mondial n’est pas près de cesser, car toutes les nations sont contraintes de revoir leur stratégie. Cela va des plans militaires aux plans commerciaux, en passant par le jeu des alliances. L’Amérique de Trump a donné un grand coup de pied dans la fourmilière et plus personne dans l’univers ne sait exactement où il en est. Les Européens devraient être en principe les mieux lotis, puisqu’ils se sont unis dans un ensemble de près de 500 millions de personnes et que leur production commune est supérieure à celle des Etats-Unis. Mais ils ont commis l’erreur de confier le pouvoir à un organisme, la Commission, qui théoriquement ne gouverne pas puisque ce sont les Etats, réunis en Conseil, qui le détiennent, mais comme il est de règle quand vous laissez les commandes à un organisme quel qu’il soit, il s’en empare et régente bientôt l’ensemble. Sans qu’on sache ni ce qu’il veut ni où il va.

Les Etats-Unis ont pris leurs distances avec l’alliance militaire occidentale, mais ils ne sont pas devenus nos ennemis. Tout juste nos concurrents. En vérité, ils l’étaient déjà. Le peuple américain est lui-même déboussolé. Il vivait depuis des siècles dans la vénération de La Fayette, qui était venu, au nom de la France, les aider à se débarrasser des Anglais, et voilà que d’un coup tout est changé. On fait à présent ami-ami avec Poutine, qui continue à bombarder l’Ukraine après avoir dit qu’il arrêtait, et le président américain dit que tout se passe bien, tandis qu’il accable de taxes les producteurs français de champagne et de cognac. On n’est plus très loin, Outre- Atlantique, du désamour envers un président vraiment imprévisible. Mais le trouble s’est emparé de l’Occident.

N’oublions pas non plus qu’il y a maintenant huit milliards d’habitants sur terre et que cela ne fait qu’accentuer les effets de foule que Gustave Le Bon  annonçait déjà à la fin du dix-neuvième siècle. Oui, nous sommes bien à l’ère des foules. Il suffit de regarder la télévision. Partout d’immenses manifestations, des spectacles de chanteurs et de chanteuses devant des foules en extase, des footballeurs venus des tropiques pour amuser le public européen venu en masse et rouler dans les plus belles limousines du marché, un monde enfiévré où l’on ne connaît pas de plus grand plaisir que de singer les bancs de sardines ou les vols d’étourneaux. Oui, décidément, le monde a bien changé depuis les dernières décennies. Il va donc falloir s’adapter.

L’Occident a toutes les armes pour s’adapter au nouveau cours du monde. Nos grands penseurs ont tout dit, depuis la Grèce antique. Il suffit de les écouter, c’est-à-dire de les relire. J’ai eu la chance de faire du latin et du grec au lycée. J’y pensais en écoutant mes confrères universitaires commenter le covid sur les plateaux de télévision et tenir des propos souvent oiseux dont une culture classique les aurait sagement éloignés. D’où ma conclusion péremptoire : pour les futurs médecins, moins de maths et plus de grec. Il faut dire que l’époque n’est plus aux savants, mais aux « influenceurs », c’est-à-dire à des ignorants dotés d’une caméra et d’un micro. De temps en temps cependant, on a la satisfaction d’entendre à la télévision un vrai savant, doté du bon sourire de l’indulgence, se moquer gentiment d’un présentateur pressé de faire passer la publicité à l’antenne.

La technique est à l’origine de tous les grands changements de l’humanité. L’imprimerie a permis à tout le monde de lire la Bible et déclenché les guerres de religion. La radiodiffusion n’a qu’un siècle. Elle a permis les diatribes d’Hitler, mais aussi les causeries de Reagan, écrites de sa main et qui ont vaincu le communisme. A chaque génération de faire son miel des dernières découvertes et de les utiliser pour le bien de l’humanité. Mais il faut savoir que les querelles humaines sont parfois interminables. Pensons que la lutte entre musulmans sunnites et chiites trouve son origine dans la dispute pour la direction de l’islam, à la mort de Mahomet en 632, entre son gendre Ali, inspirateur des chiites, et les autres prétendants.

Aujourd’hui, l’irruption de l’intelligence artificielle change à nouveau la donne. Elle sera imbattable pour les taches administratives, mais pour ce qui est de la créativité, mieux vaut faire confiance à l’intelligence humaine. J’ai eu toutefois la satisfaction de constater que Grok, l’intelligence artificielle d’Elon Musk, après un long dialogue, avait cédé à mes arguments en découvrant et en admettant qu’elle ignorait certains d’entre eux, et validé la fin du monopole de la sécurité sociale. Le général de Gaulle avait coutume de dire « ça fait mille ans que je le dis ».

Le génial Francis Blanche disait : « Quand un homme politique n’est pas cru, il est cuit ». On est arrivé à ce stade de notre vie démocratique. Plus personne ne croit les hommes politiques, et ces derniers ne parviennent pas encore à s’en rendre compte. Ils vont bien sûr devoir se faire une raison. D’autres hommes politiques vont naître du désordre général. C’est la loi de l’espèce humaine. Elle cherche toujours des guides. Une fois qu’ils sont discrédités, elle en cherche d’autres. La grande foire aux hommes providentiels est ouverte. Bonne chance à tous et que le meilleur gagne !

Claude Reichman

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Solidarité fiscale et démocratie sous influence : la marionnette des élites

Pour débuter cet article, il semble essentiel de rappeler ce qu’est, en théorie, la démocratie française. Une définition formelle, telle qu’enseignée dans les manuels, permet d’éclairer la manière dont notre système politique est censé fonctionner avant d’analyser comment, dans la réalité, il est perverti par les intérêts d’une caste bureaucratique.

La démocratie française : un idéal théorique contredit par la pratique

La démocratie française repose officiellement sur un régime représentatif et républicain, dans lequel le pouvoir émane du peuple, mais est exercé par des représentants élus. Ce système s’appuie sur le principe de la séparation des pouvoirs, censé garantir un équilibre institutionnel et prévenir toute concentration abusive des décisions entre les mains d’un seul organe. Cette répartition repose sur trois piliers :

  1. Le pouvoir législatif, chargé de voter les lois et réparti entre deux chambres :
    • L’Assemblée nationale, dont les députés sont élus au suffrage universel direct pour cinq ans. Elle joue un rôle clé dans l’élaboration des lois et détient la faculté théorique de renverser le gouvernement par une motion de censure.
    • Le Sénat, élu par un collège de grands électeurs (essentiellement des élus locaux), qui représente les collectivités territoriales. Il examine les lois après l’Assemblée, mais ne peut pas renverser le gouvernement.
  2. Le pouvoir exécutif, responsable de l’application des lois et de la direction du pays :
    • Le Président de la République, élu pour cinq ans, incarne le chef de l’État. Il nomme le Premier ministre, préside le Conseil des ministres et peut dissoudre l’Assemblée nationale.
    • Le Gouvernement, dirigé par le Premier ministre, applique les lois et conduit la politique du pays. Il est censé être responsable devant l’Assemblée nationale.
  3. Le pouvoir judiciaire, garant du respect des lois et de l’indépendance de la justice :
    • Il est exercé par les tribunaux et cours, avec le Conseil constitutionnel au sommet, qui vérifie la conformité des lois à la Constitution.

Dans cet agencement théorique, les administrations françaises ne sont censées être que des exécutantes, appliquant la loi dans un cadre strictement défini. L’administration fiscale, en particulier Bercy, ne saurait donc, en principe, agir en dehors de ce cadre légal. Puisque les lois sont votées par le Parlement, il suffirait en théorie que les citoyens alertent leurs élus, députés et sénateurs des abus constatés afin qu’ils corrigent les dérives du système.

Or, face à l’absurdité criante des situations engendrées par la solidarité fiscale, une telle démarche devrait aboutir sans la moindre difficulté. Tel un éléphant dans un corridor exigu, l’injustice est si flagrante qu’elle ne peut être ignorée.

Quand le pouvoir législatif est neutralisé par l’exécutif et la technocratie

Grâce à une association de victimes de la solidarité fiscale, j’ai pu participer à un travail de sensibilisation auprès des élus. Cette démarche a suscité un large soutien, dépassant les clivages politiques, tant le problème transcende les idéologies. En effet, nul n’est à l’abri de ce mécanisme inique, rendant potentiellement chaque citoyen redevable des impôts d’un conjoint indélicat, même après séparation.

La solution la plus évidente consistait à modifier le Code des procédures fiscales en intégrant des amendements au Projet de loi de finances (PLF). Cette approche a été suivie pour le PLF 2024, avec plusieurs amendements visant à assouplir la solidarité fiscale. Mais, comme il est désormais d’usage en France, le Gouvernement a dégainé l’article 49.3, une arme législative qui permet de faire adopter un texte sans vote. Ce coup de force efface d’un revers de main des mois de travail parlementaire, annulant toutes les modifications portées au PLF.

Face à ce verrouillage antidémocratique, une autre stratégie a été envisagée : déposer une proposition de loi spécifique. Grâce à la mobilisation de l’association et au soutien des parlementaires, une proposition reprenant les amendements rejetés a suivi le parcours législatif traditionnel. Après plusieurs allers-retours entre l’Assemblée nationale et le Sénat, un texte finalisé voyait le jour, instaurant un encadrement clair et légal des pratiques administratives. L’administration fiscale ne pourrait plus agir à sa guise, mais serait contrainte par des critères objectifs pour accorder la décharge de solidarité fiscale.

Jusqu’ici, le processus démocratique semblait suivre son cours. Mais c’était sans compter sur l’étape la plus obscure et opaque du système législatif français : la commission mixte paritaire.

La commission mixte paritaire : l’ombre où la démocratie s’éteint

Avant d’être soumis à promulgation, le texte final devait passer par la commission mixte paritaire, composée de députés et de sénateurs, chargée d’harmoniser les versions des deux chambres. C’est là que tout a basculé.

Dans le plus grand secret, sans débat public et avec un compte rendu réduit à quelques lignes, la commission a profondément modifié le texte. Au lieu d’un cadre légal contraignant, l’administration fiscale se voyait redonner la liberté totale de décider « à titre gracieux » si elle accordait ou non la décharge de solidarité fiscale. Une farce cynique. Autrement dit, au lieu d’être encadrée, Bercy redevenait seul maître à bord, sans obligation de justifier ses décisions.

C’est une trahison pure et simple. Ce simulacre de justice, qui consacre la toute-puissance discrétionnaire d’une administration hors de contrôle, révèle une véritable captation du pouvoir législatif par les hauts fonctionnaires.

Le maigre argument avancé par la commission pour justifier ce retournement ? Une soi-disant question de constitutionnalité, car la modification initiale aurait porté atteinte au « sens » de la solidarité fiscale. Une ironie sinistre, quand on sait que cette même solidarité viole déjà la Déclaration des droits de l’Homme et la Convention d’Istanbul. De qui se moque-t-on ?

Un État dans l’État : la main invisible de Bercy sur la démocratie

Il faut bien comprendre l’ampleur du pouvoir de l’administration fiscale. Son influence s’infiltre dans toutes les strates du système de manière insidieuse et silencieuse. Dans l’esprit collectif, Bercy contrôle les finances, détient les clés du Trésor, et nul n’ignore que dans notre système, l’argent dicte les règles du jeu.

Contrairement aux responsables politiques, qui ne font que passer, les hauts fonctionnaires sont les véritables maîtres du pays, imposant leur vision à l’ombre des institutions démocratiques. Investis d’une mission qu’ils considèrent supérieure à l’intérêt du peuple, ils n’hésitent pas à déformer, manipuler et corrompre l’esprit même de la démocratie. Ils laissent aux politiques juste assez de latitude pour maintenir l’illusion d’un régime démocratique.

Le constat que j’expose ici repose sur un fait d’une évidence troublante : comment expliquer qu’un texte de loi voté à l’unanimité par l’Assemblée et le Sénat (événement rarissime) ait pu être aussi brutalement vidé de son contenu par une poignée de technocrates lors d’une commission confidentielle ?

La réponse est limpide : la démocratie n’existe que dans les discours. Dans les faits, elle est confisquée par une élite bureaucratique qui impose ses propres règles sous couvert de légitimité républicaine. Le pire, j’en suis convaincu, est que cette élite prétendument démocratique se sent investie d’une mission supérieure d’intérêt général. Et je n’ai aucun doute qu’ils sont persuadés d’agir pour le bien commun, sans même percevoir qu’ils déforment et bafouent gravement les principes fondamentaux de la démocratie.

Le tableau que je viens de dresser est certes inquiétant, mais il me semble refléter une réalité bien plus vaste que la seule question de la fiscalité. Ce dysfonctionnement systémique est le symptôme d’une dérive plus profonde, qui gangrène nos institutions et sape progressivement les fondements mêmes de notre démocratie.

Pour autant, je demeure convaincu que cette machine peut encore être ramenée à un fonctionnement sain et légitime. Il est impératif de rappeler une évidence trop souvent oubliée : l’État et ses institutions sont censés être au service du peuple, et non l’inverse. Ce renversement des priorités n’est pas une fatalité, mais il exige un sursaut collectif, une réappropriation citoyenne du pouvoir démocratique.

Je ne sombre pas pour autant dans un catastrophisme stérile : la France, malgré ses dérives, reste un pays où il fait encore relativement bon vivre. Mais la question cruciale demeure : vers quelle direction allons-nous ? Jusqu’où tolérerons-nous cette confiscation rampante de la souveraineté populaire ?

Pour conclure, permettez-moi de partager un fait passé sous les radars médiatiques mais qui devrait pourtant faire l’effet d’un électrochoc. Je cite :

« La publication de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2024 par Transparency International révèle une dégradation alarmante et inédite de la situation française. La France perd cinq places dans le classement mondial, tombant à la 25ᵉ position, dix rangs derrière l’Allemagne, avec un score de 67. Cette chute, inédite depuis la création de l’indice en 1995, met en lumière des failles structurelles majeures dans la lutte contre la corruption, exacerbées par des scandales récents et une défiance croissante envers les institutions démocratiques. Le constat de Transparency International est sans équivoque : la France est en passe de perdre le contrôle face à la corruption. Un signal d’alarme pour la démocratie. »

Ce constat extérieur, objectif et documenté, vient tristement corroborer l’analyse que je viens de livrer. Il appartient désormais à chacun d’ouvrir les yeux et d’agir, avant que l’érosion de nos principes démocratiques ne devienne irréversible.

Note de l’auteur : Conformément à l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme et à l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, les propos tenus dans cet article relèvent pleinement de l’exercice de la liberté d’expression et de la critique des institutions publiques. Ils s’inscrivent dans un débat d’intérêt général portant sur le fonctionnement de la démocratie et les dérives possibles de l’action administrative. En aucun cas ces observations ne visent des personnes physiques ou morales de manière nominative et ne sauraient être interprétées comme des propos diffamatoires ou injurieux au sens des articles 29 et 32 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. L’objectif de cet article est exclusivement d’ouvrir un débat citoyen et de questionner les mécanismes institutionnels, dans le respect du droit et des personnes.

Mots clefs : Démocratie française, Solidarité fiscale, Fiscalité française, Commission mixte paritaire, Pouvoir législatif, Pouvoir exécutif, Bercy, Administration fiscale, Captation du pouvoir, Haute fonction publique, Amendements PLF, Article 49.3, Dérive technocratique, Oligarchie administrative, Corruption institutionnelle, Transparency International, Indice de perception de la corruption, Droits fondamentaux, Liberté démocratique, Déséquilibre institutionnel, Parlement français, Droit fiscal, Injustice fiscale, Responsabilité solidaire, Système représentatif, Crise de la démocratie, Souveraineté populaire, Pouvoir discrétionnaire, État de droit, Critique institutionnelle

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Conclave sur les retraites : en ce moment les membres du cartel s’étripent.

Pour le cas où les membres du cartel des retraites manqueraient d’informations, ou pour le cas où les informations en leur possession seraient partisanes, voici de quoi éclairer leur lanterne.

D’abord un peu d’histoire.

La retraite jusqu’en 1930 est un problème familial. Chacun s’occupe de lui et des membres de sa famille. La solidarité intergénérationnelle fonctionne parfaitement.

Sauf évidemment pour les irresponsables. C’est à cause d’eux et pour eux que la retraite va devenir un système global, dans lequel tout le monde va être entrainé. Système où les plus sérieux vont y perdre, les moins sérieux y gagner, évidemment.

La faillite des USA en 1929 – déjà – met à mal l’économie occidentale, La France suffoque et panique.

L’idée d’une sécurité collective pour la retraite se précise au début des années 30, à partir d’une organisation collective par capitalisation.

Oui mais, dans le même temps, les hommes de l’Etat, face aux difficultés de la population, distribuent à tour de bras et provoquent la faillite de la monnaie, qui génère la guerre, qui provoque la ruine définitive de la dite monnaie et l’effondrement total des retraites par capitalisation, qui ne seront pas honorées.

Arrive Vichy, où un dénommé Belin — nom prédestiné pour s’occuper des biscuits des autres – est chargé de reprendre l’idée de retraite et invente le système par répartition.

Alors là, chaque corporation voit se former des équipages, composés de sincères et d’ambitieux, qui vont se précipiter pour ramasser des sommes folles et les gérer selon leurs tempéraments, sous couvert de la retraite par répartition.

Sincères ou ambitieux, honnêtes ou véreux, ils vont perdre la raison face aux sommes en jeu, comme c’est souvent le cas quand une personne quitte la microéconomie pour entrer dans la macroéconomie.

Dans le même temps, la durée de vie a largement progressé, le ratio cotisants bénéficiaires est devenu catastrophique, et le miroir aux alouettes de la retraite des fonctionnaires — basée sur rien puisque non issue d’une cotisation mais incluse au contrat salarial signé à vie par l’Etat-patron – a obscurci la raison des retraités ou futurs retraités du privé.

C’est ainsi que les caisses de retraites, les unes après les autres, sont entrées d’abord dans des difficultés financières, puis dans un système de Ponzy irréversible.

On notera que derrière ce micmac l’intervention des hommes de l’Etat est déterminante : faillite en 39, répartition en 45, associés tricheurs aujourd’hui pour masquer une faillite qui va tout emporter. Ce qui ne les empêche pas de se poser en sachants au-dessus de tout soupçon.

Maintenant un exemple, preuves à l’appui.

On m’a obligé à cotiser pendant quarante ans à un système de retraite obligatoire : la CIPAV.

Au terme de ces quarante ans le système m’a versé 400 € par mois, aujourd’hui devenus 512,63 €…

Mais ce n’est pas tout.

En raison des sommes versées j’ai dû continuer à travailler, je suis donc condamné au travail à perpette, car incapable de vivre avec 512,63 € par mois.

CIPAV me dit : « vous travaillez mon p’tit gars, donc vous devez cotiser. Cependant, votre cotisation n’apportera rien à votre retraite, puisque notre contrat est fini »

Quand même, c’est fort, non ?

Ils me versent 6 000 balles par an et m’en demandent autant, voire beaucoup plus si je gagnais un peu d’argent. Ils appellent cela : la solidarité.

C’est-à-dire qu’ils lèvent un impôt, ni plus ni moins, n’est-ce pas parfaitement incroyable ? Ils n’ont aucune légitimité à ce sujet.

Un peu de lecture pour apporter les preuves de cette folie.

D’abord le jugement pris par le TAS de Montpellier le 17 octobre 2021.

Puis mes conclusions d’appel, et l’arrêt d’appel qui les a suivies.

Er cerise sur le gâteau, la décision de La Cour de cassation du 20 mars 2025, qui affirme qu’il n’y a rien à voir, rien du tout, et 3 000 balles pour que cela me rentre bien dans la tête.

Que vous dire ?  

Je suis écœuré, dégouté, sidéré, c’est donc vrai que notre société est complètement pourrie, jusqu’au trognon, comment alors s’étonner que nos gamins partent en vrille. Qu’ont-ils à espérer ? Ça ? Je crains que la situation s’envenime, que ça pète…

Tant de suffisance, de morgue, d’indifférence, d’irrespect, de démagogie, d’association crapuleuse avec les irresponsables, les naufrageurs, les pillards, les casseurs, les menteurs, les envieux, de la part de nos hommes de l’Etat, c’est révoltant.

Bien à vous. H. Dumas

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Ni complotiste ni groupie, encore moins démago ou suffisant.

Les lecteurs de ce blog sont peu nombreux, les commentateurs encore moins.

Les auteurs, de mon point de vue et en m’excluant moi-même par principe, sont d’une sincérité et d’une qualité rare.

En ce qui me concerne, ce blog — que j’ai créé en 2010 — est de la pure émotion, qu’il tente de rationaliser et de partager.

N’est-ce pas cela la recherche de la vérité ? Pour les humains j’entends.

Le constat émotionnel débouche-t-il inexorablement sur la délation et le jugement ? Assurément, et c’est tout le problème, toute la confusion.

L’émotion, à juste titre, fait peur.

Elle est le carburant de l’action, sa base, donc souvent prise en flagrant délit de fomentation des actes les plus indignes.

Et pourtant, tout en étant le moteur de l’action elle en est aussi le seul frein possible. C’est ce qui explique l’indicible et ses remords.

J’assume le fait que ce blog est un espace émotionnel. Je réfute l’idée que les émotions devraient être cachées ou pour le moins retenues, comme y incite la bonne éducation.

J’accepte d’être traité de mal élevé si c’est le prix à payer pour rendre l’émotion publique, transparente.

Car seule la connaissance de l’émotion, la sienne d’abord celle des autres ensuite, permet de la maîtriser.

Il ne sert à rien de réfuter l’émotion, de la cataloguer, il faut la comprendre puis la maîtriser.

S’agissant d’un pur-sang les chances d’être violemment éjecté en tentant de la chevaucher sont majeures, il faut s’y faire.

En réalité, l’émotion n’est pas maîtrisable. Son seuil de déclenchement est plus ou moins sensible, volontairement temporisé, mais inéluctable.

Les hommes utilisent d’innombrables subterfuges pour échapper à l’émotion. Tels que la loi, l’information et son contraire la désinformation, les conventions, et plus généralement le mensonge.

C’est ici que se rejoignent la compréhension de l’émotion et la recherche de la vérité.

C’est l’espoir que j’avais au départ et qui s’affirme de jour en jour : que ce blog, catalogue émotionnel, soit un chemin vers la vérité.

Et tant pis s’il doit au passage générer des confusions ou des rejets plus ou moins violents.

Je revendique le droit à l’émotion sous toutes ses formes, le droit de la débusquer, de la critiquer, de la combattre, de l’aimer.

Tant pis pour les pisse vinaigre, pour ceux qui veulent la soumettre à leur profit.

Dommage pour ceux qui peuvent imaginer trouver dans ce blog de la technique, des conseils, de la compétence, alors qu’il n’y a que de l’émotion.

Il est le partage de quelques instants de bonheur pour ceux qui viennent justement pour partager une émotion, merci à eux et mort aux vaches…

Bien à vous.

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Macron remet le Covid sur le tapis

Rappelons le vent de folie lié à cette histoire.

Fin 2019 et début 2020, le gouvernement dirigé par Emmanuel Macron a d’abord nié d’une part la réalité du Covid, puis d’autre part l’incapacité de notre organisation médicale à faire face à un épisode grippal intense.

Disons qu’il s’agissait d’une attitude mensongère… mais réaliste.

La population par contre fut prise d’une panique délatrice de défiance envers les autres — devenus pour elle de simples porteurs de virus — amplifiée par la presse, dont l’origine était en réalité une sorte de burn-out collectif sans rapport particulier avec la grippe, lié à des dérives sociétales toujours en cours.

C’est alors que la technocratie et son chef vénéré Macron, souhaitant dissimuler leur ignorance et leur impréparation face à cette panique générale, ont entamé une machination totalitaire qui a ruiné le pays et a ramené les Français au rang de bidasses sous domination d’adjudants ignares.

Et c’est cet événement débile que Macron prend pour référence dans le cadre du virus de la guerre qui frappe à nos portes ?

Alors là : chapeau. Une conclusion s’impose, le refus de l’évidence de ses carences et l’attrait du pouvoir populiste absolu sont ses moteurs.

Le refus de l’évidence

Macron réfute l’ordinaire, évident aujourd’hui, de la grippe Covid dont les dégâts ont été en réalité liés à une santé globalement en dérive de notre population, à des vaccins approximatifs inefficaces mais aux effets secondaires dévastateurs encore non assumés, et à une médecine de ville défaillante du fait de son assassinat volontaire par la technocratie dominante.

L’attrait du pouvoir populiste absolu.

Non seulement Macron réfute la réalité ci-dessus, mais il se vante du mensonge qui l’a remplacée. Ce faisant il fait la démonstration de son populisme. Il n’est pas contre le populisme, il est en compétition avec celui-ci. C’est très grave.

Son discours transpire le populisme, l’emphase et la simplicité réactionnelle, dont le but est d’éradiquer les libertés, les différences des personnes et des situations au profit d’une soumission à lui-même et à sa technobureaucratie.

Il rêve, c’est clair, de décrets liberticides et d’actions grandiloquentes, qui dans son imagination délirante le transformeraient en Alexandre le Grand peut-être.

En réalité, comme effectivement dans le cadre du Covid, Macron tente de récupérer la fragilité psychologique de la France pour mettre le pays à ses pieds.

Oui, les Français sont amoindris par le poids de leur bureaucratie dont ils sont devenus contre toute attente les employés, alors que la réalité devrait être l’inverse.

Cette inversion est liée à l’alliance contre nature dans l’exercice du pouvoir entre la bureaucratie et les élus de la nation, qui est aujourd’hui irréversible tant ces derniers sont dépendants d’elle.

La cagnotte de la technobureaucratie est Bercy, en même temps que ce bastion de violence est l’arme mortelle contre les quelques opposants à la situation.

Conclusion, Macron caresse l’idée d’une guerre, qu’il ne serait pas plus capable de gagner que sa guerre imaginaire contre le Covid, mais qui lui permettrait de retrouver le pouvoir absolu qu’il s’était octroyé à cette occasion.

On n’ose imaginer les conséquences pour nous et pour notre pays si nous devions être embarqués dans une vraie guerre dans ces conditions.

Toujours la même question : que peut-on faire ? Toujours la même réponse : rien.

Bien à vous. H. Dumas

PS : Certains disent la Covid. Sachant que l’on peut aussi dire le Covid je ne vois pas l’intérêt de féminiser une telle catastrophe

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L’Europe avait oublié l’essentiel !

L’Europe avait oublié l’essentiel ! 

« Il faut que tout change pour que rien ne change ». L’aphorisme fameux du Guépard a trouvé une nouvelle illustration. Tout l’hémisphère nord est en panique. Les Etats européens ne savent plus où ils en sont. L’Amérique de Trump multiplie les injonctions. Le Russe plisse les yeux en signe de malice, tandis que le Chinois reste impénétrable. Et de l’est à l’ouest on se demande comment tout cela va finir. Mais au fond rien n’a vraiment changé. La puissance des armes reste le maître mot des relations internationales. C’est ce que vient de comprendre l’Europe, qui sait qu’elle doit se réarmer alors que sa politique sociale la prive de ressources.

En construisant l’Union européenne, les Etats du vieux continent avaient tout simplement oublié qu’ils n’étaient pas seuls au monde. La paix règne en Europe, mais elle est menacée à l’Est et n’est plus protégée à l’Ouest. Alors les chefs d’état major des pays de l’Otan, sans l’Amérique, se sont réunis à Paris de toute urgence à l’appel du président Macron, tout heureux d’avoir retrouvé un rôle. Dans leurs beaux uniformes, avec leurs beaux galons, ils ont donné une impression de force qui ne demande plus qu’à se concrétiser. Décidément, la planète est en émoi.

Nous avons le choix entre la troisième guerre mondiale et l’abandon de nos principes au détriment de l’Ukraine. Telle est l’alternative qu’on nous présente. Gageons que nous n’aurons ni l’une ni l’autre. Car au fond personne n’a envie de quitter ce monde où le confort règne dans les maisons et dans les rues, sauf quand on n’a pas su  préserver celles-ci des intrusions allogènes. La guerre, c’est quand des peuples se jettent les uns sur les autres. On n’en est manifestement pas là. Mais on sait qu’un incident mal interprété peut tout déclencher. Il faut de toute urgence refroidir l’eau du bain si l’on ne veut pas s’ébouillanter.

Tout le monde s’y emploie, sauf quelques seconds couteaux avides de notoriété. La seule certitude, c’est que le choix existentiel européen de privilégier la protection sociale a vécu. Le plus navrant est que l’Europe avait fait le bon choix en 1986, en signant le traité de l’Acte unique qui créait le Marché intérieur, où la concurrence était généralisée. L’aveuglement de l’Etat français a fait capoter cette réforme éminente, qui ne s’est appliquée que par des dissidents et va devenir maintenant le maître mot des réformes en Occident. La lucidité est une qualité qui n’a pas de valeur dans un monde dominé par les médias. Mais qui finit par triompher quand les réalités s’imposent.

La grande difficulté pour un peuple est de parvenir à dire ce qu’il veut. Les dirigeants de toutes tendances n’ont qu’un souci : l’en empêcher. Non parce qu’ils savent mieux que le peuple ce qui est bon pour lui, mais parce que le droit d’en décider leur confère le pouvoir. Or en bons anthropopithèques que nous sommes, dans nos sociétés seul compte le pouvoir. Le tyran domestique et le grand dictateur sont animés du même sentiment, et la paix des familles comme celle des peuples dépend des institutions. Certaines font régner le calme, d’autres rendent les gens furieux. A nous de choisir les bonnes.

A cet égard, la démocratie moderne, avec des outils de pouvoir qui s’atténuent les uns les autres, est à ce jour la meilleure solution. Son problème est qu’elle donne au peuple l’impression qu’il peut décider de tout, ce qui fait qu’il en abuse. Israël a donné un exemple accablant à cet égard en faisant défiler d’immenses cortèges de citoyens pour soumettre les politiques aux juges, dans le temps où les terroristes de Gaza se préparaient à commettre leurs crimes. L’aveuglement est la tare de la démocratie.

L’information, en France, est une catastrophe. Les principaux journaux évitent soigneusement tout débat vraiment important, tandis que les radios et télévisions ont constitué de petites équipes de chroniqueurs qui se partagent l’antenne et disent sans cesse la même chose. Quant aux réseaux sociaux, certains se les attribuent sans vergogne et vous imposent leur présence permanente. Il ne reste même plus les bistros, car ils n’attirent que les jeunes gens qui viennent joyeusement y boire des bières tandis que tout le monde regarde la télévision.

Pourtant l’opinion publique existe. C’est dire à quel point elle est puissante pour parvenir à s’infiltrer dans le peu d’espace qu’on lui concède. Elle finit toujours par triompher, mais il y faut le plus souvent des décennies ou des drames. Que de patience il faut aux gens éclairés pour supporter les divagations des politiciens, qui sont le lot commun dans les temps ordinaires. Les familles ne se réunissent plus guère et les enfants sont livrés à des flux d’opinions contradictoires et souvent farfelues. Heureusement ils bâtissent leurs petites sociétés qui finissent par former leur conscience. Ainsi avançon-nous cahin-caha vers notre destin, en ne sachant pas si l’humanité est là pour rester ou si elle disparaîtra dans les abymes de l’évolution, comme de vulgaires dinosaures ou de stupides dodos trop gros pour voler.

L’attachement à la vie reste néanmoins une constante de l’être humain. Un journaliste demandait à l’écrivain Kléber Haedens « Qu’aimez-vous dans la vie ? » Il répondit simplement « Vivre. » C’est probablement la meilleure réponse qui soit. Mais il y a un souci qui s’ajoute dans l’esprit de l’homme, celui de sa dignité. Traiter le peuple dignement devrait être un impératif pour les puissants. Alors, quand ils ne le font pas, le peuple se révolte. Le mépris de Poutine aura beaucoup fait pour la résistance de l’Ukraine.

Claude Reichman

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Il faudra choisir : Le beurre socialo-écolo ou les canons

L’Europe a cru, naïvement à la fin de la guerre froide, à l’émergence d’un monde nouveau basé sur le commerce et des relations apaisées. D Trump et V Poutine viennent d’apporter un démenti cinglant à notre vision optimiste et finalement angélique du monde !

Nous vivons depuis 3 ans au rythme des nouvelles du front russo-ukrainien.

L’agression de la Russie contre l’Ukraine tient à ce que, selon la doctrine soviéto-russe, elle “doit” contrôler son étranger proche. Autrement dit, selon ses dirigeants, les pays limitrophes doivent lui être soumis et ne peuvent avoir une pleine souveraineté ; ce qui est déjà le cas pour la Biélorussie et la Géorgie. V Poutine l’a clairement déclaré dans son discours de 2007 à la tribune de Munich dans lequel il s’en prenait à l’OTAN au prétexte d’une menace de sa part alors que l’OTAN est une organisation strictement défensive.

Evidemment, il n’a échappé à personne de bonne foi que ce principe concerne surtout les voisins les plus faibles de la Russie parce que, malgré plusieurs milliers de km de frontière commune avec la Chine, la Russie n’a formulé aucune exigence de cette nature à l’encontre de cette dernière !

Nous savons aussi qu’une agression peut être multiforme. Ce n’est pas seulement une invasion armée ; cela peut aussi être la subversion parmi les populations (c’est ce qui s’est passé dans le Donbass ou en Géorgie) ou encore la déstabilisation par des attaques cyber massives ou de la désinformation massive en vue de discréditer telle ou telle personne ; et les russes sont passés maîtres dans ce que l’on appelle la guerre hybride.

L’histoire a aussi prouvé que la lâcheté ne paie pas face à un adversaire déterminé. Lors de la conférence de Munich 1938, la France, l’Italie et le Royaume Uni ont lâchement laissé faire au nom d’une politique d’appeasement qui a mené … à la deuxième guerre mondiale ; et là encore les accords conclus l’ont été sans que les principaux intéressés (tchèques) soient invités (ce qui ressemble furieusement à la situation actuelle avec les « accords » Donald Trump V Poutine dont on ne connait absolument rien) !

L’histoire ne se répète pas mais il faut quand même se méfier de ses bégaiements et on ne peut absolument pas faire confiance à V Poutine qui poursuit imperturbablement ses buts malgré toutes les tentatives des européens de le faire revenir en arrière. D’autant que les Etats Unis, par la voix de D Trump, ont clairement déclaré qu’ils n’aideraient pas les pays baltes en cas d’invasion par la Russie … et parlent de quitter l’OTAN ; ce qui signifie à terme la mort de l’OTAN !

Les européens viennent de découvrir, épouvantés, que les Etats Unis ne sont pas des alliés fiables et qu’ils vont devoir apprendre à se passer du parapluie américain qui nous protège depuis 1945 ; tout cela parce que les chancelleries européennes ont considéré que la réélection de D Trump en 2025 était impossible.

Il eut été évidemment plus confortable pour les européens que la situation reste inchangée mais cela ne relève pas de notre décision et nous ne pouvons qu’en prendre acte.

Or, dans ces cercles feutrés, tout le monde sait que le principe des relations internationales est que l’on ne doit jamais faire confiance aux autres (les Etats n’ont pas d’amis ils n’ont que des intérêts) et que l’on doit toujours prévoir le pire ; ce que manifestement les pays européens n’ont pas voulu faire par aveuglement ou pour des considérations électoralistes.

Nous devons désormais donc nous débrouiller à 27 ou moins (+ le Royaume Uni) pour organiser une défense européenne parce qu’individuellement nous sommes trop petits et trop faibles ; même si la France possède l’arme nucléaire, en toute autonomie, laquelle est essentiellement une arme de … non emploi !

Bien sûr les vrais pacifistes, les faux pacifistes derrière lesquels se cachent de vrais poutinistes et de parfaits collabos, les opposants à la démocratie partisans de l’homme fort qui nous manquerait et les souverainistes idiots utiles de Moscou nous expliquent que la Russie veut la paix (alors qu’elle intensifie ses bombardements et qu’elle rejette le cessez-le-feu de 30 jours proposé par les Etats Unis en y mettant des conditions inacceptables), qu’elle ne veut en aucun cas nous attaquer.

Certes, mais peut-on se fier à des assurances de ce type qui n’engagent que ceux qui les croient ?

Si l’on s’en tient aux faits, la Russie, dans le cadre d’une politique expansionniste, colonialiste et impérialiste, a décidé d’attaquer ses voisins ; ce qu’elle a d’ailleurs toujours fait, y compris sous les tsars, et a démontré qu’une guerre conventionnelle extrêmement meurtrière était possible en Europe!

Il faut être lucide, on ne devient pas le pays le plus vaste de la planète juste par hasard … et V Poutine a clairement désigné l’occident comme l’ennemi ; l’argument de la menace otanienne n’étant finalement qu’un prétexte justifiant ses actions. Est bien naïf celui qui croit que V Poutine va s’arrêter là surtout s’il sent que personne n’est en mesure de s’opposer à lui et que les Etats Unis ne feront rien pour l’en empêcher alors que l’on sait qu’il louche avec insistance sur les pays baltes si … faciles à prendre !

Les faits ont aussi montré que la complaisance à son égard ne faisait que renforcer la Russie dans ses intentions et on ne peut donc pas faire comme si la menace n’existait pas !

La France, contrairement à ses voisins, est indépendante stratégiquement mais, faute d’infrastructures industrielles suffisantes et de volonté politique, nous n’avons pas beaucoup d’armes et peu de munitions (la France peut faire la guerre pendant 15 jours). Clairement, nous avons fait preuve d’une imprévoyance totale et c’est encore pire pour les autres pays européens (Pologne exceptée) alors que le conflit russo-ukrainien dure déjà depuis 3 ans !

Ce qui veut dire que nous n’avons tiré les conséquences de cette guerre que parce que D Trump a été élu et nous a mis au pied du mur …

Nous devons donc absolument devenir indépendants stratégiquement ; c’est à dire que nous devons organiser une défense autour de compétences technologiques dont nous ne manquons pas ; ce qui signifie que plutôt que financer les sociétés américaines d’armement … autant financer les nôtres et nos emplois !

Nous n’avons pas besoin d’acheter du matériel américain bridé par la norme ITAR car à quoi cela sert-il d’acheter, fort cher, des avions F35 (dédiés aux bombes ou missiles nucléaires) ou F16 qui ne sont utilisables qu’avec l’autorisation des américains et en aucun cas contre un ennemi menaçant tant que les Etats Unis auront décidé que cet ennemi n’était pas le leur !?!

Et quitte à s’endetter, autant s’endetter entre nous plutôt que faire passer des tombereaux d’argent de l’autre côté de l’atlantique et d’engraisser une Amérique qui nous tient pour quantité négligeable, comme piétaille de ses armées ou pire comme ses vassaux!

Si ce processus est engagé, le complexe militaro industriel américain va hurler à la mort face à la perte de juteux marchés d’armement et D Trump va alors découvrir que les pays européens achètent finalement beaucoup d’armes aux Etats Unis (83 Mds$ en 2023) et que l’OTAN n’était peut-être finalement pas une si mauvaise affaire.

Malgré notre idéal de paix, nous ne pouvons ignorer les dangers à nos frontières et nous pouvons parfaitement constituer une alliance européenne aux lieux et places de l’OTAN, en étant conscients, qu’à ce jour, si la France n’avait pas eu l’arme nucléaire indépendante, l’Union Européenne, en cas de défaillance des Etats Unis, serait totalement désarmée face à la Russie !

Evidemment, cela va couter de l’argent et les européens devront faire des choix et notamment abandonner le beurre social et les dérives écologistes délirantes de ces dernières années pour les canons parce qu’aujourd’hui, l’Union Européenne n’est qu’un ventre mou, sans consistance, sans réflexe et pratiquement sans capacités !

Bien sûr, on sait que la guerre n’est pas bonne pour les affaires ni pour l’économie en général mais avons-nous le choix, allons-nous rester là à nous regarder le nombril en pleurnichant sur les méchants américains qui ne veulent plus nous protéger et sur les méchants russes qui veulent nous asservir même si les pro poutine français et anti-européens nous assurent du contraire ?

Nous ne devons pas sombrer dans le défaitisme et la résignation ; et rien ne sert de supplier D Trump, cela ne fera que renforcer son sentiment jubilatoire de toute puissance !

Cet  engagement nécessite néanmoins de remplir au moins 2 conditions :

-d’une part un engagement politique commun des gouvernements en vue d’assurer une coordination des industries européennes. Cela qui risque de prendre du temps ; temps que nous n’avons pas nécessairement alors que certains gouvernements (hongrois et slovaque) se déclarent ouvertement prorusses!

-d’autre part, il faudra trouver les moyens de financer ces nouvelles dépenses et sur ce plan on ne peut que se poser quelques questions …

Pour l’instant, le budget français des armées est de 55 Mds€ par an et on sait qu’il faudrait le passer à 100 Mds€ ce qui représente un doublement dont … on ne voit pas le début du commencement d’une quelconque possibilité de financement !

Il n’a échappé à personne qu’E Macron, qui a fait ces derniers jours de grandes déclarations volontaristes et semble vouloir se voir en chef de guerre européen, s’est montré extrêmement évasif à ce propos et … ce n’est pas par hasard puisqu’il ne veut pas, pas plus que le gouvernement ou que les députés, réduire nos dépenses publiques qui sont essentiellement sociales !

Or, alors que la dette publique dépasse désormais  3 300 Mds€ (113,8 % du PIB) et que le déficit atteint 175 Mds€ (6 % du PIB), il apparaît peu envisageable de dépenser plus en augmentant encore la pression fiscale.

D’ailleurs, les limites françaises deviennent évidentes lorsque l’on s’aperçoit que la France n’est pas, et de très loin, le premier contributeur, ni même le deuxième, à l’aide militaire et économique de l’Ukraine ; ce ne sont donc pas nos fournitures à ce pays qui plombent nos comptes !

Par ailleurs, se pose la question de l’industrie elle-même car s’il faut favoriser son développement, cet élan volontariste se heurte, en France, à une structure fiscale et sociale qui relève du tabassage pur et simple et est donc surtout dissuasive !

Faut-il alors craindre qu’E Macron ne retombe dans ses travers habituels de l’esbroufe narcissique et des effets communicationnels dépourvus de toute réalité de la part d’un velléitaire craintif accroché à des sondages de popularité en berne ? On n’oubliera pas les prétentions irréalistes de l’homme qui croit qu’il va influencer V Poutine (avec un entretien au bout d’une très longue table) ou D Trump récemment avec force claques dans le dos … sans aucun effet puisque D Trump a décidé, le lendemain, de mettre en place des taxes douanières dures à l’encontre des produits européens !

En fait, en l’état, on ne voit pas comment réaliser les prévisions qu’il nous a distillées en utilisant un registre dramatique de circonstance ?

Compte tenu de notre situation budgétaire et fiscale, il n’y a que deux solutions :

-l’emprunt, qu’il soit direct ou par l’intermédiaire de l’Union Européenne. Mais un emprunt reste un emprunt et il devra être remboursé alors que se profile une future dégradation de la note française avec pour conséquence immédiate une hausse des taux d’emprunts dont la charge va devenir à terme insoutenable. Le gouvernement pourrait aussi envisager de « mobiliser l’épargne des français » c’est à dire réaliser un emprunt « forcé » qui pourrait … ne jamais être remboursé ; une sorte d’impôt qui ne dirait pas son nom.

-la monétisation de la dette ; c’est à dire que la BCE va augmenter la masse monétaire par le biais de la planche à billets pour financer les dépenses militaires des Etats avec le principal défaut d’entrainer à moyen terme une forte, voire une très forte, inflation. L’épisode du Covid en est la preuve la plus éclatante alors que l’on connait la capacité quasi inépuisable de la haute fonction publique française à générer, sans aucun complexe, des déficits himalayens ; sans doute parce qu’elle est persuadée d’avoir encore une marge de manœuvre confortable.

Seulement, à trop charger la barque de dettes, nous risquons de nous heurter à une défiance des prêteurs et à une explosion des taux d’intérêts alors que ceux-ci sont déjà en forte augmentation et que les agences de notation sont en passe de dégrader encore une fois la note de la France !

La conclusion que l’on tire nécessairement est que, si les choses se gâtent, il faudra bien en passer par des baisses importantes des dépenses publiques qui sont pour l’instant évacuées par les hommes de l’Etat …

Apprendre l’indépendance stratégique aura évidemment un prix ; encore faut-il se demander qui va le payer ?

La maxime latine n’a jamais été aussi vraie : Si vis pacem para bellum ! (si tu veux la paix prépare la guerre)

Bien cordialement à tous !

 

 

Ps : article republié – nous avons eu quelques soucis avec le serveur internet

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Des sacrifices : quels sacrifices ?

On nous annonce des sacrifices à venir. Dans le cadre d’une guerre potentielle. C’est un peu flou comme annonce.

Une guerre ce sont d’abord des dégâts directs. Les premières victimes directes sont ceux qui sont au front, ils ne sont pas la majorité mais paient cher. Puis viennent les enfants et les vieillards dont la fragilité augmente la facture qu’ils vont payer. Enfin le reste de la population où chaque actif, en position instable, gagne ou perd selon le hasard et les décisions qu’il prend.

Puis il y a le dégât indirect majeur : la déstructuration des organisations sociales de paix au profit d’une organisation de guerre. La plupart du temps c’est la disparition momentanée ou définitive de ce que nous appelons la démocratie.

Il faut rappeler ce qu’est la démocratie.

C’est l’acceptation des oppositions. La caractéristique nécessaire et suffisante pour qu’existe la démocratie est le droit à l’opposition.

L’opposition va largement au-delà de sa seule existence. Elle influe par sa présence les décisions de la majorité au pouvoir, c’est en cela qu’elle est l’élément vital de la démocratie au même titre que la majorité à qui le vote a confié le pouvoir.

La démocratie n’est pas une évidence, c’est un luxe purement intellectuel, dont l’emprise favorable sur nos vies ne peut pas être niée. Mais c’est un luxe fragile, dont ceux qui le possèdent sans l’avoir conquis ne prennent pas toujours la mesure, comme pour tous les luxes.

Quand il n’y a pas de démocratie, il y a une autocratie, c’est-à-dire le pouvoir entre les mains du représentant d’une minorité, et une interdiction partielle ou totale de l’opposition.

Les problèmes posés

Le premier est le risque de confusion existant entre les démocraties qui malmènent leurs oppositions et les autocraties qui fabriquent de fausses oppositions tout en éradiquant ce que seraient leurs vraies oppositions.

Le second risque est de rentrer dans une autocratie de guerre, et de ne plus jamais en sortir.

La sagesse donc pour une démocratie est de ne jamais entrer en guerre, puisque la guerre signifiera pour elle la suspension de sa réalité politique au profit, à minima, d’une autocratie de guerre le temps du conflit qui va la toucher.

C’est pourquoi la démocratie doit être suffisamment armée pour que personne n’ait envie de lui chercher des noises, sans pour autant qu’elle-même en vienne par confort à utiliser ces armes pout imposer plus facilement ses vues ou ses ambitions.

Ceci exposé, qu’elle est la situation.

Nos démocraties envisagent une agression venant des autocraties qui nous entourent et qui paraissent aujourd’hui majoritaires en nombre et en individus sur la planète.

C’est objectivement possible.

En effet, nos démocraties ont fait une impasse significative sur les efforts qui auraient été nécessaires pour nous doter d’une force armée dissuasive face aux autocraties.

Le problème est là, uniquement là

L’équité voudrait que d’abord soient recherchés et châtiés les décisionnaires de cette situation, puis qu’ensuite soient recherchés et impliqués les bénéficiaires des efforts collectifs qui ont été dérobés à la sécurité pour leur être attribués.

Car notre pays ayant le plus fort taux d’imposition au monde et une faiblesse d’armement défensif, il y a bien eu un détournement d’attribution pour en arriver là.

Nous arrivons aux sacrifices

La chose est claire après les constations que nous venons de faire.

D’abord un impôt spécial guerre sur la fonction publique, sur les fonctionnaires, qui ont vu leurs protections corporatives augmenter démesurément au détriment de l’effort de sécurité.

Puis un impôt spécial guerre sur tous ceux qui ont perçu des assistances un peu trop larges puisqu’elles sont venues gravement amoindrir l’effort de sécurité.

Donc clairement, disons un impôts de 20 % sur tous les avantages salariaux directs ou indirects des fonctionnaires, et un impôt de 10 % sur leurs revenus pour tous les non imposables.

Je laisse aux spécialistes le soin de calculer la somme globale issue de ces impôts, qui seront évidemment ponctuels, puisqu’ensuite raison sera prise et le budget de la défense n’aura plus le genre de fuites qui nous amènent à ces extrémités.

Conclusion

Une étroite collaboration avec nos voisins démocrates est essentielle pour un effet de masse sans lequel rien ne sera possible, tant celle-ci est actuellement du côté des potentiels agresseurs.

L’échec assuré serait de confier notre sécurité à d’autres comme l’ont fait bien des petits pays avec pour résultat les catastrophes pour eux que l’on connait.

Ce serait aussi qu’à l’intérieur de nos frontières les oppositions se discréditent jusqu’à devenir des outils de violence à but autocratique, ce qui génèrerait la pire des guerres, la guerre civile.

Ce serait enfin de morceler notre monde démocratique européen qui nous verrait alors, telle l’autruche, exposés et aveugles à la merci de nos agresseurs.

Donc, les sacrifices, sans doute, mais qu’ils ne se transforment pas une nouvelle fois en simple pillage des forces vives de ce pays. Ce serait grave M. Macron, très grave.

Bien à vous. H. Dumas

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On commence à voir le début du tunnel

Le 23 février 2022, à la surprise générale, la Russie envahit l’Ukraine.

Pas si générale que ça la surprise, puisque le 13 février je publiais le billet suivant :

https://temoignagefiscal.com/pourquoi-poutine-nenvahirait-il-pas-lukraine/.

Je suppose que je n’étais pas le seul à penser cela, notamment parmi les personnes informées, dont je ne fais pas partie.

Les détails ne se sont pas passés comme prévu pour Poutine. Ce qu’il pensait une promenade de santé s’est avéré plus compliqué du fait de la résistance des Ukrainiens, qui l’ont accueilli froidement contrairement à ce qu’il espérait.

Mais dès son début cette histoire était écrite, nous sommes le 23 février 2022, le jour du début, quand j’en écris la fin :  https://temoignagefiscal.com/poutine-cest-fait/ , alors que je suis loin d’être un expert de ce genre de situation.

Depuis, trois ans sont passés, quand même…

Et il ne s’est rien passé, mais on sait aujourd’hui que l’Ukraine va être obligée de signer un armistice défavorable, que donc elle va perdre. On sait aussi hélas, que probablement un million de personnes, civiles et militaires des deux camps, ont perdu la vie dans cette folie.

Que conclure de tout cela ?

Que la vie des sociétés, comme celle des hommes, n’est pas faite de décisions issues de cerveaux géniaux, mais tout bêtement de concours de circonstances qui sont alimentés par nos travers, qualités ou défauts.

Le pillage du riche est une constante, quelle que soit la forme ou l’excuse qu’il se donne pour ne pas être trop visible.

Ce pillage suit le hasard distributif de la force. Musculaire au départ, technique depuis peu, mais de plus en plus.

Les Romains ont découvert le pilum qui leur a permis de conquérir leur empire. Plus tard l’arquebuse, puis le mousquet et enfin le fusil, mais surtout la mitrailleuse ont donné un avantage déterminant aux occidentaux dans l’art du pillage, accompagné évidemment de la conversion religieuse ou politique visant la soumission. La bombe atomique a donné aux américains un avantage décisif dans leur guerre avec le Japon.

On voit que, toute philosophie respectée, le pillage suit la bonne fortune de l’expression basique de la force, qu’en tout cela il n’est pas de génie, mais de bons gros pillards, nous compris quand l’opportunité se présente.

Donc, la suite du pillage en cours.

L’Occident est riche et a été puissant, il ne peut qu’avoir généré des envies irrépressibles de pillage.

En gros cinq milliards de bons gars rêvent de piller un milliard de richards ou assimilés.

Oui mais, la force est du côté des richards. Eh bien non. C’est la grande découverte des trois ans de bagarre en Ukraine.

L’arme absolue est à la portée de toutes les bourses, c’est le drone.

Le drone c’est la lutte du promeneur contre l’essaim de frelons asiatiques. Aucune chance de s’en tirer.

C’est l’arme du plus grand nombre, qui réduit à rien la puissance brute des bombes jusqu’alors dominante, ça change tout.

Donc armistice et, un peu plus tard, explication des gravures à coup de drones.

En ce qui me concerne, cela me rend très soucieux et relativise grandement les tocades de Poutine, de Trump, de Zelenski, de Macron et des autres.

Le voyez-vous, vous aussi, le début du tunnel ?

Bien à vous. H. Dumas

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Trump n’est pas un dictateur, mais il y ressemble !

Trump n’est pas un dictateur, mais il y ressemble !

Trump n’est pas un dictateur. Mais il y ressemble. Il paraît être un dictateur parce qu’il dicte ses volontés urbi et orbi comme si elles étaient paroles d’évangile. Mais à la première contradiction, il recule. Ce n’est donc pas un dictateur. Les autres pays du monde n’ont d’ailleurs pas la moindre intention de lui obéir, même s’ils font semblant. Quant aux Américains, ils ne se sont pas encore remis de la déroute du camp de gauche, mais ils le seront bientôt. Autrement dit, la présidence Trump ne va pas tout changer aux USA ni dans le monde.

Mais l’imprévisibilité du Donald, comme on l’appelle là-bas, va changer bien des choses, notamment dans le camp occidental. Nous étions habitués à pouvoir compter sur l’engagement des Etats-Unis à nos côtés en cas de danger, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Il faut dire que nous n’avons pas toujours été non plus des exemples de loyauté. Qu’on se souvienne du discours de Villepin à l’Onu. Un ennemi n’aurait pas fait mieux. Et encore à présent il y a en France un courant anti-américain dont on se demande ce qui l’anime en dehors de la détestation des principes occidentaux. Ou plus simplement de la jalousie envers un ami plus puissant que vous.

Quoi qu’il en soit, nous vivions bon an mal an dans une certaine sécurité, convaincus que nous étions des bons sentiments de l’Amérique envers nous et heureux de nous remémorer les mots du général Pershing « La Fayette nous voila ! ». Nous en profitions pour limiter nos forces militaires à un pourcentage ridicule du Pib afin de pouvoir nous vautrer impunément dans la providence de l’Etat et d’ôter ainsi toute force morale à notre peuple. Cette séquence est terminée. Car Trump ou pas, les Etats-Unis en ont assez de notre lâcheté, même s’il est arrivé que nous leur apportions un franc soutien. Franc mais limité !

Nos pays européens – et probablement l’Amérique aussi – n’ont pas su interpréter avec lucidité le comportement de la Russie. Poutine en est le dictateur installé, mais il y a un courant nationaliste dans son pays qui lui fait grandement souci. Preuve en est la tentative d’assassinat à la bombe d’Alexandre Douguine, dont la fille de ce dernier a finalement été victime. Poutine n’a pas envahi l’Ukraine par besoin existentiel de son pays, mais pour faire taire les nationalistes qui voulaient le voir redevenir la Grande Russie. Ce n’est qu’un rêve creux, car ce pays n’est plus qu’un nain économique, même s’il a conservé l’arsenal nucléaire légué par l’Union soviétique. Si elle devait absorber l’Ukraine, la Russie resterait une puissance secondaire, avant d’être condamnée à rejoindre le camp occidental, comme y aspire sa population.

L’Europe va devoir se réarmer. L’Allemagne l’a bien compris, dont le nouveau chancelier va investir mille milliards dans sa défense. La France prévoit de doubler son budget militaire et les autres pays européens vont consentir eux-mêmes des efforts semblables. Le réveil a été brutal, mais il est salutaire. Ce que chacun peut à présent comprendre, c’est que c’en est fini de l’Etat providence, qui nous ayant ruinés va pouvoir jouir à son tour d’une retraite imméritée. De ce fait, toute la vie politique de nos nations, et au premier rang de la nôtre, va être bouleversée. On entend encore des odes à notre régime social, dont chacun des orateurs nationaux jure qu’il n’est pas question d’y toucher, mais il est bel et bien condamné non par choix mais par nécessité.

La vie politique française a été marquée, depuis 1945 et sous l’influence du parti communiste, alors puissant électoralement et armé, par la domination des mécanismes sociaux. Ils ont réussi à faire de la France un pays sans usines, persuadé que les Chinois travailleraient éternellement pour nous et pour pas grand-chose. En fait, il ne nous reste qu’un Etat aussi pesant qu’impuissant et des nuées d’énarques qui volètent partout en dilapidant notre argent. Nous avons aussi des juges qui s’amusent à immobiliser le chantier d’une autoroute presque terminée ou à remettre en liberté des prédicateurs islamistes animés de la haine de l’Occident. Vraiment, on est chez les fous !

La vie évolue par saccades. Il ne se passe rien pendant longtemps et soudain tout s’accélère. Nous vivons actuellement une telle période. A chaque pays d’en tirer le meilleur pour lui-même. De bonne réformes sont possibles, tout comme des affrontements violents ou une vraie guerre civile. Nous devons faire tout notre possible pour qu’une transition pacifique se déroule dans notre pays. Mais ce ne sera pas en étant lâches. Ceux qui ont démérité et plongé le pays dans l’échec économique et le désordre social doivent être sanctionnés. On reprendra le bon chemin à ce prix. Car rien n’est plus décourageant que le spectacle d’élus faillis paradant dans le nouveau régime.

Les régimes politiques durent environ soixante-dix ans. Le nôtre et celui de nombreux pays vont donc changer. Espérons que leurs dirigeants seront plus lucides que ceux qui les ont précédés. Un peu partout on a cru qu’une pléthore d’administrateurs apporterait le bonheur. Il n’en a rien été. Bien au contraire. Les petits hommes gris ont tout gardé pour eux. On connaît désormais le remède. L’Etat ne doit pas peser plus du tiers de la production. Et chacun doit prendre sa part de l’effort général. On se sentira utile et plus heureux. Et cela évitera à l’humanité une régression qui pourrait la conduire à la disparition !

Claude Reichman

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Quand l’incohérence s’affirme cohérente, ou inversement.

La vidéo ci-dessous est exemplaire

Donald Trump : “L’Ukraine ne compte absolument pas pour lui, c’est pour ça qu’il la maltraite”   (Vidéo)

En fait elle pose la question primordiale : à quel moment les incohérences deviennent cohérentes, les nôtres ou celles des autres, et inversement ?

Prenons un exemple dans l’actualité sur lequel tout le monde va être d’accord. L’affaire Le Scouarnec. Voilà un homme dont l’incohérence va lui couter perpète, tant elle a fait des dégâts autour de lui. Et pourtant cet être, intelligent, se trouvait cohérent en pédophile… Il s’agit d’un cas extrême à cause du sujet, mais pas extrême dans l’ordre général des choses.

Il faut l’admettre, nous avons tous des incohérences, certaines n’impactent pas les autres, certaines au contraire les touchent de plein fouet, en fonction de l’incohérence elle-même ou tout simplement de notre statut qui en fait une fantaisie ou un ordre auquel tout le monde devra se plier.

Si nous nous analysons avec lucidité — ce qui de mon point de vue n’est pas possible avant d’avoir atteint la sagesse, laquelle ne peut survenir qu’avec l’âge et la relativité qu’il donne, si elle survient ce qui n’est pas toujours le cas…— nous sommes obligés de constater que nous sommes des « containers » d’incohérences, pleins à bloc.

Alors ? Les cohérences prétendues de Trump, rapportées dans la vidéo ci-dessus, qui vont mettre la planète à feu et à sang, qu’ont-elles de cohérent ?

Car, qu’importe, à la planète, à l’univers ou à nos simples personnes qu’il existe, dans la tête de Trump, un triangle de puissance entre lui, M. Poutine et M. Xí Jìnpíng. Qu’en a-t-on à foutre ?

Et pourtant des milliards d’hommes vont se projeter dans cette incohérence pour eux et vont y laisser leur énergie, leur vie.

Comment sortir de ce type de piège ? C’est impossible dans la réalité, clairement.

Dans la théorie on peut en discuter.

D’abord nos propres incohérences

Les perçoit-on ou non ? Seul ou lorsque les autres nous les font remarquer ? Si on répond OUI à ces questions on accepte l’idée que nos incohérences non perçues n’existeraient pas. En ce qui me concerne, je trouve cela un peu gonflé, donc je réponds NON aux questions.

Notre risque personnel d’incohérence est constant, inerrant à la vie, il suffit de regarder la nature autour de nous, qu’a-t-elle de cohérent ?

Ce risque doit nous interdire tout droit sur les autres, qui risquerait de nous voir leur imposer nos incohérences. Il sacralise la liberté individuelle. Il met à bas l’idée de collectivité, hors le regroupement ponctuel pour un but inaccessible individuellement et vital.

Ensuite l’incohérence des autres

Leur sincérité apparente, ou une synergie ponctuelle entre leurs incohérences et les nôtres, ne doit pas nous tromper, nous amener à confier nos analyses environnementales, politiques, affectives ou matérielles aux autres. Cela génère un effet de masse des incohérences potentielles qui peut tout emporter, tout particulièrement la raison, et nous amener au point ultime qui tue.

Il est illusoire d’espérer trouver un homme providentiel auquel nous pourrions confier notre vie et nos propres incohérences. Ce type de décharge n’existe pas, nous restons responsables de notre entièreté. Alors, autant nous assumer pour ce que nous sommes, porter notre croix et tenter de nous connaitre qui est essentiel pour Socrate et pour moi…

Conclusion

J’ai utilisé le mot « incohérence », j’aurais pu parler de logique, de ce qui fait sens, c’est-à-dire de tout ce qui est vrai, qui existe ou va exister, indépendamment de nos envies, de nos espoirs ou de nos raisonnements si trompeurs.

Il faudrait ne s’arrêter qu’aux faits. C’est-à-dire par exemple à l’état de faillite de l’Amérique, plus largement des pays avancés qui se sont vautrés dans la facilité et l’égalitarisme, entrainant la nécessité du pillage collectif de leur propres membres, ayant pour résultat leur affaiblissement général qui excite la cupidité des voisins riches et puissants par travail ou par opportunité.

L’Amérique, celle qui parle par Trump, est incohérente. Elle se croit capable d’être aujourd’hui la première nation au monde à travers le discours d’un bateleur. Ce n’est pas la première fois que nous assistons à ce type de spectacle. Peu de chance de coller au réel.

La cohérence pour elle ne pourrait être que : soit accepter un second rôle pour le siècle à venir, soit payer le prix exorbitant pour revenir en tête sans certitude d’y arriver, soit exploser en vol et disparaître. L’avenir a déjà choisi, juste il ne nous dit pas ce qu’il a choisi…tant pis pour ceux qui se trompent.

Bien à vous. H. Dumas

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De Ribbentrop à Ribbentrump

V Poutine et la Russie viennent de réussir le plus gros coup de l’histoire récente : placer un de leurs hommes à la tête de la première puissance économique et militaire mondiale et on en mesure déjà les effets !

De gros soupçons avaient plané en 2016, lors de la première élection de D Trump, quant à une collusion entre l’équipe de campagne de celui-ci et les services secrets russes ; les services secrets américains ayant les preuves des manipulations russes et en particulier le piratage des mails démocrates et l’inondation des réseaux par des trolls.

En outre, des bruits insistants circulent à propos de D Trump quant à ses liens anciens (avérés depuis au moins les années 80) avec certains oligarques mais surtout de vrais mafieux, par le biais de la Deutsche Bank et de la banque russe VTB  qui lui ont prêté, ou pire, donné de l’argent pour qu’il ne fasse pas faillite (il a déjà fait 6 fois faillite) tout en servant de lessiveuse à de l’argent de provenance douteuse.

Les services secrets américains ont produit de nombreuses preuves de l’immixtion russe dans les élections de 2016 mais D Trump s’était alors cantonné dans un déni pur et simple en affirmant, en public, que V Poutine lui ayant assuré du contraire, cela … n’avait pas eu lieu !

Ben voyons !

Pour comprendre le phénomène Trump, il faut remonter aux années 70/80 (avec le livre de Catherine Belton) et la pénétration du pouvoir russe dans la société américaine ; mouvement qui s’est amplifié avec la chute de l’URSS et le transfert à l’ouest de sommes énormes, de manière totalement occulte, sur lesquelles le parti communiste et le KGB avaient mis la main, puis la reprise du pouvoir par les silovikis (hommes de la force) dont fait partie V Poutine.

Tout le monde a vu « l’entretien » dans le bureau ovale de la Maison Blanche et l’agression évidente du président Ukrainien par D Trump et son vice-président Vance qui ont utilisé des arguments dignes de la cour de récréation (« vous n’avez pas été reconnaissant, vous n’avez jamais dit merci pour tout ce que l’on vous a donné» ce qui est faux) ; tout en assénant au passage des montants d’aide sans rapport avec la réalité (66 Mds réels vs 350 ou 500 Mds$).

Précision important, ni D Trump ni Vance n’ont jamais donné quoique ce soit ni payé de leur poche et d’ailleurs ils étaient opposés à toute aide à l’Ukraine et ont bloqué celle-ci pendant 6 mois entre 2023/2024 !

L’impression qui en ressort est bien celle d’un guet-apens monté par le président  américain et son vice-président  pour humilier Zelensky devant les caméras, en le traitant comme un petit garçon (alors qu’il s’agit du chef d’un Etat souverain) mais surtout, ils cherchaient un prétexte pour justifier la rupture de l’aide américaine vis-à-vis de l’Ukraine, tout en se donnant le beau rôle. Et ils l’ont trouvé à travers ce spectacle affligeant au cours duquel on avait l’impression de voir deux mafieux en train de vouloir tordre le bras à « leur protégé »pour le faire « raquer » tout en se faisant passer pour les généreux donateurs qu’ils n’ont jamais été !

Élément à charge supplémentaire, on sait que D Trump déteste Zelensky parce que ce dernier ne lui a pas  « donné » le fils Biden (Hunter) pour faire plonger le père, alors président des Etats Unis !

Ne nous trompons pas sur la nature de D Trump …

Connu dans le milieu des affaires pour être un (très) mauvais payeur, c’est un grossier personnage, un menteur pathologique (spécialiste des fake news), un parvenu fort avec les faibles et geignard avec les forts, qui aime à insulter ses adversaires (enfin les faibles).

Il est capable de la plus parfaite mauvaise foi … et peut dire une chose et son contraire en l’espace de quelques heures. Il a notamment insulté Zelensky, le traitant de dictateur, puis déclaré, 2 jours plus tard, qu’il ne se souvenait pas de l’avoir fait !

Une bonne conscience est souvent affaire de mauvaise mémoire …

Avec le pacte germano-soviétique d’aout 1939, signé entre Ribbentrop et Molotov, Staline avait consciemment laissé les mains libres à A Hitler pour lui permettre, après s’être entendu avec lui pour se partager la Pologne, les pays baltes, et une partie de la Roumanie, d’attaquer les démocraties de l’ouest dans le but évident de les détruire !

Pour lui c’était une bonne affaire, A Hitler se chargeait de liquider à sa place les démocraties européennes tant honnies par le régime soviétique (déjà) ; avec ce handicap que si Ribbentrop était effectivement très favorable aux soviétiques, son Führer avait l’intention, à terme, de liquider l’URSS dans sa prochaine guerre engagée le 22 juin 1941!

Or, il faut être conscient que les but de V Poutine sont les mêmes que ceux de Staline et Trump ne propose pas autre chose à V Poutine, en liquidant l’OTAN et en affaiblissant les démocraties européennes tout en lui permettant de mettre la main sur l’Ukraine.

Néanmoins, Trump se berce d’illusion en croyant que V Poutine a de la considération pour lui et le respecte !

Lui, qui se proclame comme le nouveau sheriff, n’apparaît être qu’un pantin à la solde de Moscou … car comment expliquer autrement le fait qu’il lui ait tout concédé, sans aucune négociation, tout en tenant des propos qui relèvent de la falsification de l’histoire (tout comme … son mentor V Poutine  dont il adopte toutes les thèses et dont il glorifie le personnage) !

On présente D Trump comme un homme de deal …

Or, d’une part ses deals ressemblent plutôt à des contraintes imposées à ses interlocuteurs (droits de douanes, main mise sur le Groenland, le Canada , Panama …) avec vociférations et menaces à l’appui, et son attitude vis-à-vis de Zelensky en est un éclatant exemple, et d’autre part V Poutine n’a aucun deal à passer, il ne négocie pas, il veut juste la capitulation de l’Ukraine et son retour dans le giron russe.

Nous n’avons d’ailleurs aucune idée des « accords » qu’il envisage de passer avec V Poutine … alors que V Poutine n’a fait aucune proposition de paix (hors une capitulation).

On a plutôt l’impression qu’il a décidé de s’entendre avec lui sur le dos de l’Ukraine notamment parce que cette dernière n’a même pas été conviée aux « négociations » qui ont une odeur de déjà vu et de répétition du fameux pacte Ribbentrop-Molotov !

En fait, plutôt qu’un spécialiste du deal, Trump est surtout un adepte de la loi du plus fort et un spécialiste de la trahison et qui a trahi les kurdes ainsi que le gouvernement afghan en négociant directement avec les talibans, en ignorant totalement le gouvernement légitime, le retrait des troupes américaines.

Par ailleurs, V Poutine, qui est un véritable dictateur assassinant ses opposants, a été formé à l’école du KGB. Il  ne recule jamais et ne reculera pas alors qu’il a systématiquement violé tous les engagements souscrits par la Russie et notamment le mémorandum de Budapest de 1994 par lequel l’Ukraine abandonnait toutes ses armes nucléaires à la Russie en échange de la garantie de ses frontières par le Royaume uni, les Etats Unis et … la Russie !

Et, en fait, qu’a à proposer D Trump si ce n’est une levée des sanctions qui handicapent fortement la Russie et une capitulation de l’Ukraine, du fait de la trahison américaine, laquelle permettrait à V Poutine de s’en emparer (en tout ou partie) avec au passage une victoire inespérée à son aventure militaire qui ressemble pour l’instant à une impasse ?

Et c’est bien en ce sens qu’il agit, avec son insistance suspecte à vouloir arriver à une « paix » vraiment trop favorable à la Russie et à propos de laquelle on peut se demander quelles sont ses motivations profondes dans la mesure où les Etats Unis ne sont ni directement concernés ni menacés !

Par ailleurs, les pressions exercées par D Trump le sont exclusivement sur l’Ukraine, c’est à dire sur le pays agressé, jamais sur la Russie,  en sommant Zelensky de se soumettre, alors que tout le monde sait que l’agresseur est bien la Russie et que si celle-ci retire ses troupes, la guerre s’arrêtera aussitôt !

A ce stade, il est strictement impossible de parler d’aveuglement de la part de Trump … c’est clairement intentionnel de sa part … il a pris parti pour la Russie contre l’Ukraine et semble vouloir s’entendre avec elle pour la dépecer ; au grand dam des européens qui se retrouvent impuissants parce qu’ils ont refusé, par lâcheté, de considérer la possibilité d’une réélection de Donald Trump alors qu’ils savaient ce qui allait se passer si cela se produisait !

Et désormais, comme Zelensky n’a pas voulu se coucher, D Trump, qui a plus ou moins perdu la face et ne supporte visiblement pas qu’on lui résiste est furieux. Son « deal » à coups de pelle sur la nuque n’a pas abouti (pour l’instant) et il demande désormais que Zelensky  soit remplacé comme le demande … V Poutine !

D Trump fait les élections Ukrainiennes à lui tout seul mais il a oublié un détail : l’Ukraine est un Etat souverain et les Ukrainiens, de toute façon, ne sont d’accord ni pour capituler ni pour changer de président !

En fait, tout comme V Poutine, D Trump méprise les engagements internationaux signés par son pays !

Zelensky, de son côté, n’a pas été dupe et ne pouvait pas accepter, sans garanties de sécurité à propos desquelles D Trump s’est montré totalement muet, la cession sans garantie de l’exploitation des ressources minières de son pays ; il ne pouvait pas accepter ce qui ressemble à un dépeçage en règle de son pays … sans compter qu’il lui faut l’accord de la Rada (parlement) pour faire entériner ce genre d’accord alors qu’il connait parfaitement la valeur de la parole de V Poutine …

Les « souverainistes trumpistes » ne manqueront pas de le vilipender mais il n’a fait en l’occurrence que se conduire en patriote et défendre les intérêts de son pays.

Mais il ne ferme pas pour autant la porte car il sait que l’avenir de l’Ukraine apparait compromis à terme sans le soutien militaire américain.

A l’heure actuelle, Trump affecte de croire, et de faire croire, qu’il a tous les pouvoirs en s’agitant constamment devant les médias, en proférant tout et son contraire … seulement, les Etats Unis  sont une démocratie et leur constitution a été conçue pour éviter qu’un dictateur puisse confisquer le pouvoir. D’ailleurs, d’ores et déjà, les juges commencent à signifier à D Trump que certaines de ses décisions sont illégales et qu’il y a tout un tas de choses qu’il ne peut pas faire.

Il affecte d’ignorer ces avertissements et se prend pour le maitre du monde, mais cela ne va pas durer bien longtemps … d’autant plus que, dans 2 ans il y aura les élections de mi-mandat avec un probable renversement de majorité au Congrès par un électorat lassé des frasques et turpitudes de leur président ; ce qui aura pour effet de le rendre totalement impotent.

Par contre, la constitution américaine n’a pas prévu l’hypothèse de l’élection d’un fou, de surcroit facilement manipulable parce que égocentrique /narcissique au dernier degré, alors que les gens qui présentent ces traits de caractère sont extrêmement prévisibles dans leurs réactions !

Je vous encourage à lire ou relire l’article que j’avais publié à son propos ; article qui m’avait attiré un certain nombre de réactions hostiles mais dont je ne retire pas un mot !

Et pourtant, ce ne serait pas la première fois qu’un fou a été élu à la tête d’une démocratie, car les allemands ont bien porté au pouvoir, en  1933, un A Hitler qui les entrainés dans le précipice d’un nihilisme totalitaire !

Alors, agent de Moscou ou simple idiot utile ?

L’examen objectif des faits démontre qu’il est avant tout un vantard prétentieux qui croit que V Poutine a de la considération pour lui alors qu’il n’est qu’un instrument à son service.

Il ne semble pas avoir compris que le but premier des russes est d’affaiblir la puissance américaine socialement, politiquement, économiquement et militairement en créant le désordre et la confusion et une « alliance » entre Etats Unis et Russie ne peut être qu’une vue de l’esprit !

Néanmoins, il est bien plus qu’un simple idiot utile de Moscou, il est bien trop actif pour que l’on puisse en douter  et il est certain qu’il est sous influence de son entourage constitué d’une clique d’individus qui sont dans l’orbite de Moscou quand ils ne sont pas des agents avérés du KGB : (Dimitri Simes, Paul Manafort, Michael Flynn, Steve Bannon, Carter Page, Roger Stone, Jeff Sessions, Maria Boutina, …) ; de pseudo souverainistes à la solde de Moscou !

Il apparaît finalement n’être un fanfaron vaniteux qui se rêve dans la peau de V Poutine avec … les pouvoirs de V Poutine et il est évident que les services russes l’ont bien détecté comme tel et qu’ils exploitent sans vergogne cet aspect de sa personnalité !

Totalement inculte (il ne lit jamais et n’étudie jamais un seul dossier – il s’est montré incapable de situer les pays baltes), insultant et menaçant ses alliés tout en faisant des ronds de jambe aux pires dictateurs de la planète, D Trump est un individu parfaitement infréquentable auquel on prête une vision géostratégique, et notamment une tentative de détacher la Russie de la Chine (ce qui n’arrivera jamais).

Sans que l’on puisse totalement évincer cette thèse, elle m’apparaît totalement infondée, les buts réels sont ailleurs et sont plutôt à voir avec une vision du monde selon V Poutine … impérialiste, colonialiste et anti démocratique pour provoquer, entre autre, la désintégration de l’OTAN et l’Union Européenne !

La seule question qui mérite finalement d’être posée est : Pourquoi ?

Pourquoi Donald Trump agit-il ainsi, pourquoi veut-il absolument une paix en faveur de la Russie, pourquoi brandit il le fait que cette guerre est inutile et tue trop de monde alors … qu’il n’a absolument rien à faire des ukrainiens qui meurent tous les jours sur le front et qu’il a lui-même provoqué la mort de beaucoup de soldats ukrainiens lorsqu’il a bloqué le ravitaillement militaire entre novembre 2023 et avril 2024.

En outre, il est évident que si l’Ukraine s’affaiblit, la Russie va tout faire pour en profiter pour améliorer ses positions !

Tout donner à l’ennemi cela s’appelle une trahison. Un individu comme lui déshonore un grand pays comme les Etats Unis et il faut espérer que les américains vont s’en rendre compte ; compte non tenu du fait qu’ils vont pouvoir apprécier les aberrations économiques (droits de douane notamment) qu’il préconise.

On est bien loin d’un président comme R Reagan, qui lui, savait ce qu’était le pouvoir soviéto-russe car il est toujours dangereux d’être complaisant avec les dictatures.

On ne dine pas avec le diable même avec une cuillère équipée d’une longue queue et il ne faut jamais oublier que les russes et/ou soviétiques n’ont jamais été nos amis ; mais seulement des alliés de circonstance pendant les guerres mondiales !

Bien cordialement à tous !

 

Pour compléter votre information il faut lire absolument :

« notre homme à Washington » de Régis Genté

« les hommes de Poutine » de Catherine Belton

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LA LOI DU PLUS FORT

Ce modeste blog n’échappe pas aux clivages, qu’il désapprouve sans être toujours compris.

Pour être clair nous sommes contre la loi du dogme, contre la loi du plus fort, pour la loi du mérite qui est celle des lumières.

Nous vivons depuis plus de quarante ans sous la loi du dogme de l’égalitarisme. Nous en connaissons les travers dont les principaux sont la sélection par l’appartenance à ce dogme qui, adoubant sans respect des compétences, mène droit à l’échec.

Évidemment ce dogme ne peut accepter la contestation qui démontrerait son inanité, il pratique donc la censure. Son échec est particulièrement prégnant en économie où il touche tout le monde, la suite logique est la dérive économique puis la terreur fiscale.

Nous savons tout cela et nous luttons contre à notre façon et avec nos moyens modestes.

Face à cette situation une opposition légitime cherche une alliance avec les puissants que le dogme égalitariste dérange aussi.

C’est ici que la situation se complique.

Le puissant n’est pas fatalement le plus méritant. On peut même aller jusqu’à dire qu’une fois devenu puissant un méritant peut trouver plus confortable d’éradiquer à l’aide de sa puissance conquise les méritants en devenir, ce que nous ne pouvons pas accepter.

Beaucoup de ceux qui aujourd’hui seraient prêts à donner un blanc-seing aux puissants n’en ont jamais côtoyés, n’en connaissent pas la vraie nature, les confondent avec Voltaire. Il n’en est rien, le réveil sera douloureux.

Car après éradication des dogmatiques les puissants imposeront leur loi et ses travers, que ceux qui en ont fait l’expérience connaissent bien.

En réalité la vie en société ne peut pas être organisée par procuration.

Elle suppose que chacun, comme en Suisse, y participe et accepte de se connaître pour ce qu’il est, car c’est la première étape pour comprendre ensuite les autres.

La démocratie, sous réserve que chaque électeur fasse son travail d’introspection et d’information, est à ce jour l’outil le plus élaboré pour mettre en œuvre une société apaisée autour du mérite.

Hélas le mensonge et ses séductions troublent le jeu, tout est sans cesse à refaire, la violence remplaçant trop souvent la réflexion.

Il est des moments où seule la patience est de mise.

Bien à vous. H. Dumas

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Terminus atteint !

Terminus atteint !

Messieurs les anarchistes,
que j’imaginais (bien à tort) être des “libéraux conservateurs”,

Continuez d’étaler généreusement et quotidiennement en
famille votre mauvais beurre de baratte “anti-Trump”,
seulement,
désormais, faites-le sans moi :

j’ai, depuis le 20 janvier, assez mangé de
tartines rances en votre compagnie
et demande, en tirant la sonnette d’alarme,
à descendre de ce douteux wagon-restaurant !

Par une singulière et piquante rencontre, le 20 janvier correspondait au plan
calendaire à la “Saint-Sébastien”, et non pas à la “Saint-Donald” qui, elle, est
fixée au 15 juillet ; mais, c’est à partir du moment où Sébastien a secouru Donald,
que les deux fêtes ont été, par vos bons soins conjugués,…célébrées ensemble !

Ici prend fin ma collaboration à “Témoignage Fiscal”
(que j’ai longtemps lu, recopié, archivé, cité, recommandé et tant aimé) !

On pourra laisser à leurs diverses dates toutes mes contributions en ligne,
j’en suis rétrospectivement fier et n’en désavoue aucune !

Puisse Monsieur Dumas, que j’estime et que je salue malgré tout,
un jour très prochain réussir, selon ses conceptions propres !

Il n’y a rien d’autre à ajouter.

Sébastien MILLERAND

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Chapeau !

Pour un parrain mafieux l’objectif ultime consiste à contrôler le décideur le plus puissant. C’est grâce à lui qu’il obtiendra le pouvoir et l’argent qu’il convoite. Il faut pour y parvenir une organisation puissante et une cible affaiblie.

En s’attaquant avec succès à la Présidence des Etats- Unis d’Amérique, le chef suprême de la mafia russe a réussi un coup de maître, le plus beau jamais réalisé dans l’histoire.

Certes, il s’y est préparé depuis longtemps. Il a sauvé un promoteur véreux de la faillite en jouant les banquiers, l’a renfloué par des intermédiaires à sa botte, a usé de violences en menaçant de le ruiner et de le supprimer, bref il est devenu indispensable à sa survie.

Dans son antre et sans risque, il compte les points et engrange les bénéfices.

Il n’y a plus de loi. Seulement la loi du plus fort.

Le Président- otage impose à son pays la loi du caïd russe.

Et il n’y a rien à espérer des Russes. Lorsque certains mettaient en eux leur espoir, ils rêvaient. Le peuple russe est soumis. Il a peur. Navalny a été exécuté. La leçon a porté. L’archipel du goulag est à jamais inscrit dans sa mémoire.

Dans l’entourage du caïd, les seconds couteaux vantent le chef du Kremlin et affûtent entre eux leurs armes pour la succession à venir. Le salut du monde libre ne viendra pas de l’extérieur.

Il n’y a rien d’autre à espérer que la destitution du président américain par ceux-là même qui l’ont mis en place. Ce ne sera pas rapide. La mafia, qui a contaminé l’entourage présidentiel des Etats-Unis, ne perdra pas facilement son influence. Le changement ne viendra que de l’usage normal de la démocratie.

Tant décriée lorsqu’elle fonctionne – on espère toujours qu’elle pourrait aller mieux – la démocratie se révèle la seule planche de salut lorsqu’elle ne fonctionne plus. Les Américains s’en rendront bientôt compte. Ce sera pour eux une grande victoire. Tranquillement, calmement, dans deux ans, les Américains désavoueront la corruption.

Dès à présent se prépare la relève.

Une fois vaincu le mouvement woke qui a déjà fait tant de mal et une fois opérée la mutation du vieux « Old party » pour bannir la loi du plus fort qui s’impose aujourd’hui aux lieu et place de la loi, l’Amérique viendra à bout de ses démons.

Ce ne sera pas une révolution. Seulement une mise au point.

Ce sera suffisant.

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LE PARTAGE DU BUTIN (Cours magistral commun en dernière année au FBI et au KGB)

La notoriété de ce blog est telle, que les informations nous arrivent en abondance.

Dernièrement, un lecteur anonyme nous a transmis la question secrète qui sera posée aux candidats en 2025, lors de l’examen commun de fin d’année — lui aussi secret — mis en œuvre récemment pour les futurs diplômés du FBI et du KGB — lequel reprend du service –.

Question (deux heures)

Vous avez deux voisins. L’un est très costaud et champion de boxe poids lourd, l’autre très riche mais jeune, à peine majeur.

Avez-vous le droit de vous associer au costaud pour foutre sur la gueule du riche et lui piquer ses affaires ?

Comment pensez-vous le neutraliser. Momentanément ou de façon létale ?

Comment expliquez-vous votre projet aux autres voisins ?

Comment partagez-vous le butin ?

Voici la reproduction de la copie la mieux notée.

“Le projet proposé est irréalisable individuellement. Le Code Pénal de toutes les sociétés connues n’étant pas favorable à une prise de possession aussi directe.

En règle générale, il faut passer soit par un acte dit commercial ou affairiste, soit par un acte qui invoquerait la nécessité publique, c’est-à-dire la justification d’un besoin collectif.

La deuxième solution serait plus facile, mais là encore les différents codes dont se dotent les sociétés – on se demande bien pourquoi – multiplient les difficultés pour déposséder les propriétaires, lorsque la propriété privée est admise.

Il n’en n’est pas de même dans les sociétés ou l’Etat possède tout, mais d’une part elles sont en voie de raréfaction et d’autre part elles ne tolèrent pas la dépossession des privilégiés qui ont à disposition des biens ou valeurs selon des rites particuliers, souvent occultes, qu’il est extrêmement dangereux de contourner.

Nous proposons donc, face à ces difficultés, de réfléchir à une situation entre Etats, plus apte à donner naissance à un acte de pillage légal par le biais de l’idée de nations et de projet pour ces nations.

Donc, prenons trois Etats : l’un est brutal, un peu primaire, mais très armé ; le deuxième est très sophistiqué, en fin de règne, sa population s’est avilie, elle est prête à tout pour garder ses privilèges ; le dernier est nouveau, pas encore au faîte de l’exploitation de ses richesses, fragile, encore peu ou mal organisé.

Les deux premiers vont s’allier pour envahir le troisième et tout simplement le faire disparaitre. Ils vont le faire par la force, sans émotion particulière pour les morts et blessés.  Ils concrétiseront sa disparition par des élections truquées après l’invasion. Ils entreront ainsi en possession de toutes ses richesses

Il n’y a deux difficultés politiques à régler.

La première est d’obtenir la non-intervention des nations voisines. Ce n’est pas la plus difficile. Le courage gratuit n’étant pas la chose la plus répandue au monde, les nations voisines goberont ou feront semblant de gober n’importe quelle explication, si on leur garantit, ne serait-ce que momentanément, de ne pas les impliquer ou les piller.

La deuxième sera d’organiser, sans querelle à venir, le partage des richesses du voisin  effacé. En effet, deux Etats voyous qui pillent un voisin restent des voyous après le pillage.

Comme chacun le sait, les ententes entre voyous ne sont pas faites pour durer, pour être respectées.

Par ailleurs, il est probable, dans ces conditions, que d’autres voisins, inspirés par le processus, se regrouperont pour aller voler aux voleurs ce qu’ils viennent de voler.

Il s’avère donc que le projet soumit à notre réflexion n’est peut-être pas une bonne idée.

Mais d’un autre côté l’histoire apprend qu’une fois leur opinion publique convaincue, si les combats ont commencé, il est très difficile d’arrêter un tel projet, quand bien même serait-il finalement reconnu comme moralement illégal — ce qui est peu probable –.”

C’est dingue, non ?

Cette copie me fait penser à quelque chose, à quelqu’un… C’est intéressant cet examen, n’est-il pas ?

Oublions ces histoires de voyous, ceux qui s’y aventureraient se ridiculiseraient, je suppose.

Zut excusez-moi, mon arrière petit fils déconne : « Anfroi, ne trump pas ton pain dans la poutine, tu vas encore vomir… » Ah ! Ces gamins d’aujourd’hui…

Bien à vous. H. Dumas

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Comment trier l’actualité

Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne je dirais, à minima, que : l’actualité me déconcerte.

Les pays, les hommes de l’Etat, les simples quidams comme vous et moi sont devenus inclassables. Leurs actes ne sont plus fatalement en adéquation avec leurs promesses, leur image ou ce que l’on en avait compris.

Cela alors que les situations se tendent et que se tromper aujourd’hui comporte un risque existentiel, sans commune mesure avec les tolérances passées qui nous permettaient de dire ou de penser n’importe quoi sans conséquence notable.

C’est pourquoi, je me permets d’avancer une solution d’appréciation, pour laquelle je crois devoir vous préciser qu’elle n’est qu’une proposition que je mets sur la table des réflexions.

Première remarque :

L’ambition est que le jugement proposé soit ramené à l’unité. L’unité s’entendant d’une prise de position, à l’instant t, par une personne ou par un groupe de personnes quelle qu’en soit la masse.

Deuxième remarque :

Les paroles et les actes ont des apparences pouvant alternativement être classées vers une direction ou vers son opposée, selon le point d’émission, l’angle de réception et le temps écoulé. Donc ce ne sont pas des éléments fiables parce que trop dépendants de l’émotion du moment.

Ceci posé je vous propose le constat suivant :

Deux unités forment un couple, différent de chaque unité qui le compose. Il en est de même pour deux entités associées, telles que par exemple deux pays.

Ces attelages, même multiples au départ, finissent toujours face à des situations uniquement binaires. Ceci du fait des alliances ou des pouvoirs et parce que, comme en informatique, le choix ultime n’est toujours qu’entre deux options.

Le postulat est donc

En période trouble, ce ne sont pas les faits ou les discours qui peuvent nous guider pour aller vers la vérité, mais la logique universelle.

La logique universelle en ce qui concerne l’échange.

Le couple, d’individus ou de groupes, n’est couple que parce qu’il échange. C’est donc là que les choses se passent.

Tout donc se résume à donner et recevoir.

Il y a quatre types d’attitudes. Donner d’abord et recevoir ensuite. Recevoir d’abord et donner ensuite. Recevoir sans donner. Donner sans recevoir. Nous partons du principe que ces attitudes ne sont pas imposées, mais reflètent la réelle personnalité des deux membres du couple final face à chaque décision à prendre.

Donner d’abord et recevoir ensuite

Je mets cette attitude en premier car pour moi elle la seule digne d’intérêt, la seule qui permet de construire un groupe solide et sincère. La seule qui permet une association juste et pérenne.

Recevoir d’abord et donner ensuite

Je ne vois pas de différence entre cette attitude et la première, sauf peut-être au départ où la confiance va être différée jusqu’au premier retour.

Recevoir sans donner

C’est évidemment inacceptable. Il n’y a aucun risque d’erreur à classer ceux qui agissent ainsi comme infréquentables. Nul ne peut prendre sans donner en échange, sauf les prédateurs qu’il vaut mieux fuir.

Donner sans recevoir

C’est aussi sans intérêt, car c’est la perte assurée du donneur, ce que nul ne peut accepter. Donc, face à un donneur gratuit, qui ne veut rien recevoir, il faut refuser le don, aussi bien pour lui que pour soi-même.

Conclusion

Il me semble qu’à la lumière de cette méthode simple, ne demandant qu’une observation de la réalité ponctuelle, il est aisé de se faire une idée de la route à suivre.

Par exemple, prenons la masse des fonctionnaires en France. Donnent-ils en rapport avec ce qu’ils prennent ? Non globalement, évidemment. Donc ils abiment notre collectivité plus qu’ils ne lui rendent service. Se regrouper derrière eux, adhérer à leur système est, en l’état, une erreur. Bien sûr ils peuvent changer, s’analyser et inverser leur attitude actuelle, ils seront alors parfaitement acceptables.

Poutine, que donne-t-il par rapport à ce qu’il prétend prendre à des gens, dont on voit bien qu’ils ne veulent pas le donner ? Rien. Donc il a tort, quels que soit les versions qu’il peut donner de la situation.

Trump, que fait-il de l’Amérique ? Ce pays a éclairé la terre parce qu’il a été généreux, il a donné longtemps d’abord et reçu ensuite. Que Trump ne nous dise pas que l’Amérique n’a pas eu de retour sur ses dons, il se moquerait de nous. Aujourd’hui il prétend soudain prendre d’abord, sans garantie de donner ensuite. Quelle que soit la sympathie que l’on pourrait avoir pour son discours, il est à fuir tant qu’il se comportera ainsi en prédateur et grossier personnage.

Il me semble que cette façon d’analyser les faits et les situations marche, permet de se détacher de l’émotion primaire de l’instant, de la complexité apparente des situations, de nos manques d’informations, tout en nous permettant de tracer une route que le temps et l’histoire approuvera.

Je ne vous parle pas du fisc, vous imaginez à quel point je pense que l’histoire me donnera raison…

Bien à vous. H. Dumas

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Tout ce que Trump ne sait pas !

Tout ce que Trump ne sait pas !

Les peuples ont de la mémoire et de l’honneur. Trump ne le sait pas. Il a conquis la présidence des Etats-Unis en faisant campagne contre les dérives de la gauche américaine, qui avait elle-même oublié que tout le monde n’habitait pas à New-York ou à Los Angeles et que le spectacle d’un homme devenu femme était déshonorant pour une majorité d’Américains. En humiliant Zelenski pour faire la paix avec un dictateur, il s’est comporté comme ceux qu’il a chassés, c’est-à-dire des gens sans morale.

Depuis plusieurs siècles, les Etats-Unis sont à la tête du camp de la liberté. Et ils ne l’ont jamais trahi. Jusqu’à ce jour où le nouveau président a décidé de se lier d’amitié avec Poutine pour obtenir la paix en Ukraine, et surtout pour avoir un allié dans sa rivalité avec la Chine. Les changements d’alliance sont monnaie courante dans les guerres des nations. Mais ils n’ont pas le même retentissement que lorsqu’il s’agit d’un choix fondamental de société. L’expression courante pour désigner le camp occidental est le monde libre. Rien n’a plus de sens pour nous, habitants de nations éprises des principes des lumières, que cette notion de liberté. On ne peut la piétiner sans conséquences.

La fracture du monde occidental provoquée par Trump peut avoir des conséquences dramatiques ou même se réparer facilement. Il suffit que toutes les nations libres soutiennent l’Ukraine pour que Trump perde son pari. Son comportement est celui d’un homme d’affaires, qui change rapidement de pied quand une affaire ne se fait pas. Trump n’est fort que de la faiblesse de l’Europe. Celle-ci a cru que l’Union européenne était un sommet de l’histoire. Elle n’en est qu’un évènement banal tant qu’elle ne s’est pas constituée en puissance militaire face aux Etats de ce type. Car l’Union européenne n’a d’existence dans le monde actuel que si les Etats-Unis sont le garant ultime de sa sécurité. Elle n’est qu’un nain si l’Amérique l’abandonne. Les Européens ont aussitôt compris la leçon de Trump et décidé d’augmenter leurs budgets militaires. Il reste à le faire.

La France retrouve un rôle international dans cette circonstance. Encore faut-il qu’elle se dote d’un président qui ne pense pas qu’à papillonner pour se faire admirer des foules. Macron ne changera pas. Son narcissisme lui est consubstantiel. Il ne lui reste que deux ans de mandat. Heureusement. Il serait temps qu’apparaisse en France un véritable homme d’Etat. Le moment est venu où cette nécessité se manifestera aux yeux des citoyens. Notre pays ne devra pas seulement augmenter son budget militaire. Il ne le pourra vraiment que s’il met un terme à son Etat providence ruineux et à la société d’assistance qui en découle. Il s’agit là d’une « ardente nécessité », comme De Gaulle le disait (à tort) du plan, qui ne pouvait être qu’un facteur de paralysie économique dans un monde où le libre échange était devenu la règle.

Tous les observateurs ont la même analyse : nous sommes dans un changement de monde. Reste à savoir dans quel monde nous entrons. Une fois de plus dans l’histoire de l’humanité, c’est la technologie qui provoque le changement. Le cheval a été domestiqué il y a cinq mille ans dans une région correspondant à l’actuelle Ukraine. Il a dominé la guerre pendant cinq millénaires en portant les cavaliers jusqu’à ce que le moteur à explosion, au début du dix-neuvième siècle, donne naissance à un autre mode de transport et de combat. En ce vingt et unième siècle, c’est l’informatique qui change le monde. Son dernier avatar est l’intelligence artificielle, qui vous permet de tout savoir (ou à peu près) et donc de vous passer de connaissances, puisque vous les avez à portée de main, sauf si vous avez perdu votre téléphone portable. Evidemment on pense au naufragé de l’île déserte qui doit, sans son téléphone, tout redécouvrir et qui se retrouve soudain frère de lait de Platon et d’Aristote, mais sans l’éducation qu’eux-mêmes avaient reçue. Alors, il vous plaît, ce monde-ci ?

Et ce n’est pas fini. Avez-vous remarqué que dans les familles on ne se parle plus ? Non qu’on soit fâché, mais on a des contacts avec tant de monde, grâce à notre ordinateur et aux réseaux sociaux, qu’on ne voit plus ce que notre tonton ou notre tata, ni même notre papa ou notre maman pourraient avoir à nous dire. Pour ne pas parler de notre pépé ou de notre mémé. Si à un appel téléphonique vous répondez par « où es-tu ? », attendez-vous à une réponse telle que « au Vanuatu », ou même, bien pire, « en bas de chez toi », ce qui vous obligera à l’inviter à monter. Et une fois là-haut, tout pourra recommencer comme avant, sous-entendus, vacheries, engueulades. Au fond, rien n’a changé. Il suffit de se voir.

Alors Trump ou un autre, le monde change. Le tout est de maintenir le cap de la civilisation, et au premier chef celui de la liberté. Le monde est plein de gens qui veulent sauter sur vous pour vous assujettir. Notre devoir d’êtres civilisés est de ne pas nous laisser assaillir, car l’issue de cet affrontement est toujours une atteinte à notre liberté. Et par contagion à la liberté des autres, car celui qui vous a fait prisonnier ne s’arrêtera pas en si beau chemin. Il vaut donc mieux l’arrêter avant qu’il ne commence. Trump doit être prévenu. Nous avons de la mémoire. Et c’est l’honneur de notre société.

Claude Reichman

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Le grand coup de tronçonneuse fiscale de l’Etat rapetout

Vous connaissez cette image du président argentin Javier Milei avec sa tronçonneuse, élu pour stopper des décennies de dérives étatiques, les déficits insondables, une corruption endémique, un clientélisme électoral effréné, une inflation galopante qui a ruiné toute la classe moyenne.

Il a promis de couper dans les dépenses publiques, de diminuer le poids de l’Etat et notamment le nombre de ses fonctionnaires ; en un mot de redresser le pays.

Et c’est ce qu’il fait, avec succès d’ailleurs, car l’inflation diminue fortement, la croissance économique revient, les déficits se réduisent !

En France aussi, l’administration a sorti la tronçonneuse mais ce sera une tronçonneuse … fiscale et elle va couper bien des têtes …

En gros, ce sera une avalanche de nouveaux impôts car, en France, c’est bien connu, nous sommes en pleine austérité, à l’os budgétaire, sur tout et c’est d’ailleurs pour cette raison que nos services publics fonctionnent si mal !

On ne peut donc absolument pas réduire les dépenses, ce ne serait pas décent surtout … électoralement !

Cette vision est confirmée par E Macron, himself, puisqu’il a déclaré récemment que le plafond de 3% de déficit annuel (fixé par les français lors de la mise en place de l’€ pour rassurer les allemands) était obsolète et qu’il fallait envisager de nouvelles mesures pour permettre d’avantage de « souplesse budgétaire » ; car c’est bien connu quand le thermomètre donne de mauvaises mesures, le mieux est de … casser le thermomètre !

Il propose aussi de permettre des emprunts au niveau européen (de l’ordre de 500 Mds€) ; ce qui n’est rien moins qu’une proposition de faire payer les dettes de la France par les autres pays membres de l’Europe. Cela ne manquera pas de réjouir ces derniers et de les faire se précipiter pour apporter leur soutien à une proposition aussi « responsable et courageuse » …

Le projet de loi de finances pour 2025 confirme cette vision : plutôt que de réduire les dépenses, l’Etat fonctionnaire a choisi d’augmenter les prélèvements obligatoires.

Parmi les mesures envisagées, on peut citer :

Le prix des cartes grises pour les voitures va fortement augmenter ; avec pour certaines régions des augmentations de 50% (en Normandie notamment),

Le malus fiscal est porté à 70.000 € ; la plupart des voitures thermiques étant désormais assujetties à ce qui n’est qu’une amende fiscale, alors que, de manière « incompréhensible » les français refusent d’acheter des véhicules électriques à plus de 35.000€ et se tournent vers des véhicules d’occasion. Peut-être qu’ils n’en ont pas les moyens alors que le marché du neuf se finance désormais essentiellement par le biais de la LLD (location longue durée), forcément plus couteuse mais qui permet l’usage d’un véhicule sans une mise de fonds trop importante au départ,

La taxe de « solidarité » sur le transport par avion va encore augmenter et aura pour principal effet de faire fuir les compagnies aériennes étrangères,

Il a été prévu une réduction de l’exonération partielle de cotisations sociales sur les salaires des apprentis; ce qui revient à les augmenter !

De la même façon, il a été décidé de diminuer le montant des exonérations de charges sociales patronales pour les entreprises alors que les cotisations sont déjà trop élevées par rapport à tous nos concurrents économiques,

La taxe sur le transport pour financer le train régional, appelée « Versement Mobilité », sera aussi augmentée. Elle est supportée par les entreprises qui en répercuteront le cout sur leurs clients (donc vous),

La Tva est portée à 20% sur les chaudières à gaz parce que la Tva à taux réduit menaçait vraiment trop l’avenir de la planète,

L’abonnement EDF va augmenter en vous faisant le coup du train (qui peut en cacher en un autre) en vous expliquant que le prix de l’électricité (KWh) va baisser de 15%,

Il est prévu de mettre en place une taxe zucman sur les hauts patrimoines (plus de 100 millions€), (Gabriel Zucman est un pseudo économiste marxiste spécialisé, qui s’en étonnerait, dans la confiscation de l’argent des autres),

L’exit tax est toujours là pour ceux qui voudraient quitter le pays afin de sauver leur patrimoine de la spoliation fiscale,

La Tva sera désormais applicable sur l’activité des auto-entrepreneurs à partir de 25.000€ de CA,

La Tva sera désormais applicable sur les locations Airbnb et il est prévu un florilège d’amendes pour les petits malins qui oublieraient de se déclarer en mairie,

Il est prévu aussi un alourdissement de la fiscalité sur les plus-values pour les loueurs en meubles non professionnels,

L’impôt sur les sociétés (IS) va augmenter pour les grandes entreprises (il passera de 25 à 40%) ; ce qui va les inciter à transférer leur siège social à l’étranger. L’Etat poursuit donc consciencieusement la liquidation de l’industrie française (du moins ce qui en reste),

La facturation électronique va être obligatoire et payante pour toutes les entreprises, y compris les plus petites, afin de permettre à Bercy de mieux « contrôler » les risques de fraude fiscale,

Il est prévu la mise en place d’une nouvelle taxe sur les rachats d’actions par les sociétés,

La fiscalisation des avantages en nature au titre des voitures de sociétés va être alourdie et, parallèlement, il a été décidé une réduction du barème des frais kilométriques pour ceux qui utilisent beaucoup leur voiture à titre professionnel; et parallèlement, il est prévu une augmentation des amendes pour obliger les entreprises à acheter (ou louer) des véhicules électriques,

Vous n’échapperez pas à une augmentation des droits de mutation à titre onéreux (appelés aussi frais de notaires sur toutes les transactions immobilières, perçus essentiellement par les régions),

Bien entendu, les épargnants ne seront pas oubliés avec :

Le seuil de l’IFI qui n’a pas été revalorisé depuis sa mise en place, du coup ses assujettis subissent une augmentation de la pression fiscale alors que les prix de l’immobilier sont à la hausse depuis déjà plusieurs années, (il s’applique à partir d’1,3 million€ de patrimoine immobilier),

C’est la même chose pour les droits de succession avec un plafond d’exonération qui est toujours fixé à 100.000 € par héritier depuis 15 ans alors que les prix ont augmenté d’au moins 25%. Du coup, plus les prix montent et plus les impôts rentrent …

Il n’y aura pas non plus de revalorisation pour le plafond d’exonération 152 500 € pour les transmissions par le biais l’assurance-vie. Mêmes causes, mêmes effets …

Nous aurons aussi un alourdissement de la taxe Tobin sur les transactions boursières, (achat d’actions sur les sociétés françaises dont la capitalisation est supérieure à 1 Md €).

Le secteur de la santé ne sera pas oublié avec un alourdissement de la taxe de « solidarité » sur les contrats de mutuelles de santé (que vous paierez bien entendu par le biais d’une augmentation de primes mensuelles de votre mutuelle),

Les parieurs seront ravis d’apprendre qu’ils subiront aussi une augmentation de la fiscalité sur les jeux d’argent,

Les amateurs de boissons type Coca et autres supporteront une augmentation de la taxe soda sur les boissons sucrées,

Et j’en oublie certainement …

Alors que la France détient déjà le triste record mondial de la pression fiscale, la mitrailleuse fiscale a été de nouveau mise en batterie par nos grosses têtes de Bercy et c’est un véritable « carpet bombing » fiscal, un tapis de bombes, qui va nous tomber dessus avec des effets d’autant plus dévastateurs que la France est le seul pays de l’Union Européenne à adopter cette « stratégie fiscale et budgétaire » ; tous les autres pays faisant des efforts de réduction des dépenses publiques !

Mais, soyons équitables : le gouvernement a quand même prévu de revaloriser les tranches de l’impôt sur le revenu du montant de l’inflation (1.8% taux officiel d’une inflation qui se situe probablement aux environs de 3%) pour éviter que plusieurs centaines de milliers de contribuables aux très faibles revenus, jusqu’ici exonérés, ne se retrouvent imposables,

Nul besoin d’être devin pour prévoir les effets catastrophiques qu’auront ces mesures sur l’activité économique du pays qui va s’enfoncer lentement dans la crise et le surendettement … et tous ceux qui le pourront vont s’enfuir devant ce qu’on est bien obligé d’appeler une véritable folie fiscale !

Bien évidemment, ces dérives budgétaires et fiscales vont se payer, vous les paierez, nous les paierons, mais à l’arrivée combien d’entreprises vont disparaître, combien de chômeurs en plus, combien de misère et de dettes en plus ?

Définitivement, il ne faut pas travailler en France, il ne faut y avoir aucun patrimoine ni immobilier ni financier, il ne faut pas y créer d’entreprise et surtout il ne faut pas espérer y gagner de l’argent … car la France est un enfer fiscal !

Ce pays est manifestement dirigé par une bande de fous furieux car comment va-t-on faire face aux dépenses qui vont s’imposer, alors que la situation internationale et géopolitique devient instable, pour assurer une défense nationale pour l’instant incapable de faire autre chose que de petites interventions dans des pays africains qui ne veulent plus de nous !

On ne le répètera jamais assez : l’Etat est bien toujours capable du pire et nos élites, hauts fonctionnaires et élus, qui ne veulent pas renoncer à leurs plantureux avantages, viennent hélas encore une fois de le prouver !

Bien cordialement à tous !

 

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