Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Cet esprit de sacrifice de nos politiciens professionnels

Les candidats pour 2027 se bousculent déjà … alors que nous somme encore à 2 ans de l’échéance.

M Barnier, qui a fait la preuve de sa totale inefficacité lors de son bref passage en tant que premier ministre, vient de faire savoir qu’il se tenait prêt à servir son pays ; tout comme … E Philippe, Wauquiez, Villepin et quelques autres qui présentent tous le même profil : des hauts fonctionnaires lancés en politique avec la … protection de leur administration !

Nous les croyons sans peine …

Ils vont se sacrifier pour nous … avec abnégation !

Bien sûr, comme ils l’ont déjà fait dans le passé !

Seulement, j’en connais beaucoup qui seraient prêts à « servir leur pays » pour 20.000€ nets par mois, plus tous les innombrables avantages (logement, voiture, transports, personnels, domestiques …) et une retraite aux petits oignons ; compte non tenu de la glorification que les candidats peuvent en retirer !

Il est donc permis de douter de leur abnégation lorsque l’on connait les avantages qu’ils peuvent retirer d’une telle fonction pour laquelle ils n’ont même pas besoin de faire la preuve de leur compétence !

Cela me rappelle encore une fois ces années 40, lorsque le glorieux maréchal Pétain a fait don de sa personne à la France !

Ultime sacrifice ?

Evidemment non, juste une illusion pour faire croire à des français perdus qu’il allait les sauver. Dans les faits, il a surtout bien profité de tous les avantages liés à sa fonction pendant que les français, qui subissaient une situation qu’ils n’avaient ni choisi ni anticipée, se serraient la ceinture.

Pétain n’a jamais manqué de rien alors que les français manquaient de tout ; mais cela ne l’a nullement gêné … et de sacrifice le concernant, évidemment, il n’y en pas eu !

Par contre, il a bien sacrifié les français à l’occupant nazi, en les envoyant travailler dans les usines allemandes, de manière forcée, avec la mise en place du STO (service du travail obligatoire) et on passera rapidement sur les réfugiés politiques qui ont été livrés sciemment à la Gestapo en sachant ce qu’il allait leur arriver.

Ce n’était donc qu’une grossière manipulation, comme savent si bien en faire nos si brillants hommes politiques professionnels qui se prétendent tous les … sauveurs de la France !

Néanmoins, n’en doutons pas, la future élection sera une violente bataille d’égos au cours de laquelle les ambitions vont se dévoiler et où tous les coups seront permis et pour laquelle les candidats devront mettre à contribution leurs réseaux sans lesquels ils … ne sont rien !

Car, évidemment, la place est plus que bonne, elle est formidable avec ses innombrables avantages, ses châteaux, ses serviteurs dévoués, ses courtisans … car le président français est un véritable monarque !

Il ne s’agit donc nullement de servir mais de se servir

Or, il faut être conscient que l’élection présidentielle n’est absolument pas un scrutin rationnel ; c’est un mélange de compétence affirmée, vraie ou fausse, de séduction, d’apparences, de promesses intenables voire de manipulations pures et simples mais très rarement de vérité.

De plus, cette élection est très largement verrouillée ; ce qui signifie qu’un homme seul ne peut pas la gagner. En effet, il est impossible pour un homme seul, sans réseaux, d’être élu ; surtout avec un programme de réduction des dépenses publiques et du nombre des fonctionnaires ?

Car, le but essentiel de cette élection est bien de préserver les situations existantes (et tous leurs petits avantages) !

Même De Gaulle, en 1958, qui nous a servi (lui aussi) le couplet du sauveur de la France, avait des réseaux très importants et un parti politique ; lesquels ont fortement influencé les élus de l’époque en faveur de son retour aux affaires.

Enfin, un scrutin de cette importance n’est jamais tenté de manière désintéressée et ceux qui vous affirment le contraire sont des menteurs !

Meilleure preuve, les programmes des candidats sont adaptés aux désidératas des électeurs selon qu’ils visent les électeurs de gauche, de droite, les immigrés, les fonctionnaires, les retraités !

Car :

L’électeur de gauche votera pour le candidat de gauche, quel qu’il soit,

L’électeur de droite votera pour le candidat de droite, quel qu’il soit,

L’immigré votera pour le candidat communautariste,

Le fonctionnaire votera pour le candidat qui sauvera notre service public,

Nous sommes, en fait, face à une forme de déterminisme social que les candidats n’ignorent évidemment pas et qu’ils vont exploiter sans aucun scrupule. Fatalement, on se situe plus dans l’étude de marché pure et simple que dans l’idéalisme républicain ; l’essentiel étant de se retrouver au deuxième tour pour pouvoir alors « récupérer » les votes des indécis et de ceux qui voteront par défaut pour vous par opposition à l’autre candidat!

Evidemment, les électeurs apparaissent largement manipulés ou influencés par le biais de promesses électorales alléchantes mais intenables, et se retrouvent rapidement devant un choix … sans choix.

Autre aspect important : si le système politique français est une république, il est surtout une démocratie représentative intermittente dans laquelle le « citoyen » n’a réellement de pouvoir qu’au moment de son vote ; ce qui évidemment ouvre la porte à tous les excès que l’on peut constater de la part des candidats prêts à tout, absolument à tout, pour conquérir les électeurs et gagner le mandat qu’ils convoitent !

Cela signifie que les électeurs élisent des députés et un président mais qu’ils ne contrôlent absolument pas le fonctionnement du pays. Ils délèguent, sans vraiment en avoir conscience, ce pouvoir à des élus qui feront … ce qu’ils voudront surtout lorsque les institutions ne prévoient aucun contrôle, aucun garde-fou, aucune limite à leur hubris voire à leurs délires !

E Macron, est très symptomatique à cet égard …

Il a été élu sur sa bonne mine de jeune premier ; seulement… il n’a pas été élu par hasard en 2017 ; il avait le soutien d’une bonne partie des réseaux qui comptent dans ce pays …la haute fonction publique, les patrons du capitalisme de connivence, la presse et les journalistes qui « font » l’opinion, les « philosophes » auxquels il faut ajouter une bonne dose de séduction et enfin une campagne parallèle destinée à décrédibiliser un autre candidat qui n’avait pas l’agrément de la caste …

Mais, qu’a-t-il réalisé en 8 ans ?

Il a pu accumuler, sans aucun contrôle ni barrière constitutionnelle, une quantité phénoménale de dettes publiques dont il ne sera évidemment pas tenu pour responsable … alors que nous allons devoir tous en payer les conséquences !

Ses grands faits d’armes se résument à la suppression de la taxe d’habitation qui finançait les dépenses des communes par les habitants de ces mêmes communes (17 Mds€ chaque année quand même) et la redevance télé qui finançait un service public gauchiste d’information (ou de propagande) ; ces 2 dépenses ayant été compensées par un … recours supplémentaire à l’endettement; c’est à dire à l’impôt différé.

Car, il ne faut jamais perdre de vue que les emprunts d’aujourd’hui sont les impôts de demain !

Il n’y a donc eu aucune réforme ni des finances locales ni du système public de la radio télé dont on sait (depuis Jacques Martin) que c’est un fromage pour ceux qui y ont un emploi !

Les français ont-ils élu E Macron pour qu’il commette de telles erreurs ?

Evidemment non !

Pour le reste, cela n’a été qu’une longue suite de promesses, de slogans sans consistance …et de manipulations médiatiques.

Haut fonctionnaire égaré dans la banque, il a été essentiellement le candidat de la haute fonction publique ; propulsé au premier plan pour que rien de change et, effectivement … rien n’a changé … on a juste mis la poussière sous le tapis …

Le Mozart de la finance s’est avéré n’être en fait qu’un Vivaldi du pipeau, un Houdini de la république des illusions ; jusqu’au moment où le masque tombe !

Et le roi se retrouve nu et les français en colère !

Cet esprit de sacrifice des candidats se terminera inéluctablement par une compétition d’égos dont les français feront malheureusement les frais …parce qu’il n’y a aucun homme (ou femme) de nature à prendre les décisions qui s’imposent …

En effet, ce serait se sacrifier soi-même et de cela, il n’est pas question !

Alors, finalement, elle est où cette volonté de servir et il est où cet esprit de sacrifice affiché par nos élus et candidats ?

Evidemment, nulle part et nos chers élus ne nous servent finalement que du pétainisme recyclé !

Quelle gloire …

Soyons lucides, nous n’aurons droit qu’à un concours effréné de médiocrité narcissique !

Désolé, mais je ne vote pas pour des gens comme ça !

Bien cordialement à tous !

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Reconnaissance

Il n’y a pas d’urgence !

Pas d’urgence en tout cas à reconnaître un Etat Palestinien qui n’existe pas et n’existera vraisemblablement jamais.

Composé, au centre de la Judée, d’une phalange de corrupteurs corrompus, et en bord de mer d’une bande d’assassins prêts à tout pour défendre leurs privilèges contre une population exsangue, il n’y a vraiment rien à reconnaître, sinon la déliquescence et la putréfaction.

Si l’on ajoute à cela la tentative hardie mais encore hasardeuse d’en finir avec un Iran-voyou, on ne voit pas ce que la reconnaissance d’un Etat fantoche tenu à bout de bras par des mollahs à la peine ajouterait à l’exigence de paix souhaitée par le monde entier, au contraire.

La première urgence est militaire : empêcher l’Iran de devenir le voyou nucléaire capable de mettre à feu et à sang la planète.

La deuxième urgence est politique : trouver la relève à Mahmoud Abbas.

Il y a longtemps que l’on sait que, dans l’esprit de Netanyahu, le sort des otages ne fait pas le poids par rapport à son obsession d’anéantir le Hamas. L’affaire n’est pas réglée. Sans la complicité tacite des émirats et sans couper aux terroristes les moyens matériels de leur survie, Israël n’arrivera à rien. On n’en est loin.

Reconnaître un Etat signifie que l’on va traiter avec lui d’égal à égal. Mais qui imagine traiter d’égal à égal avec le Hamas ou avec une autorité palestinienne à la dérive ?

Sans doute pas la France. En tout cas, on veut l’espérer.

Un coup de poker ? Ce n’est pas le moment de tenter le diable.

Une lubie ? Ce n’est pas moment d’être angélique.

La Palestine n’existe pas.

Pas encore.

Restons-en là. Pour l’instant.

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Audience surréaliste à la Cour d’appel de Paris : quand l’État vacille, que reste-t-il de la justice ?

C’est le cas en ce moment, ce fut le cas si souvent dans l’histoire que l’on peut dire qu’en réalité c’est la norme.

Lorsque la loi est équivoque, voire malsaine ou carrément injuste, le juge doit dire la justice. Il ne peut plus se contenter de se retrancher derrière la loi. C’est alors une terrible difficulté. Mais, c’est son serment, c’est l’honneur de son métier, de sa vocation, c’est ce pourquoi le peuple est prêt à l’admirer.

La démocratie nous prouve aujourd’hui qu’elle n’est pas une faiseuse systématique de lois justes, il suffit d’observer chez les autres… mais aussi chez nous…

Jusqu’à récemment les juges pouvaient prétendre pratiquer une certaine liberté par rapport à nos lois, à notre constitution, mais c’était démagogique, uniquement dans la ligne de la doxa, sans danger, car sans conséquences apparentes, juste un peu coûteux pour la société, pour les « riches ».

Aujourd’hui nous arrivons dans le dur, le réel, le concret. Les conséquences liées à des lois oppressantes, liberticides, à sens unique, s’imposent à tous.

L’injustice de la faillite du pays, imputable à la responsabilité de ses dirigeants et de leurs complices depuis quarante ans, qui nous touche tous, va provoquer un tsunami.

Seule l’idée de justice — à la charge des juges— peut nous éviter les autocrates ou la violence et nous laisser sur la voie de la démocratie consentie par tous.

A ma petite échelle je suis au cœur du problème.

Jeudi 12 juin j’étais devant La Cour d’appel de Paris où je défendais les conclusions suivantes, face à celles de Bercy.

L’audience a été étrange. Dès le début le procureur a signalé qu’il allait quitter la salle car il venait d’apprendre que le 15 juin certaines choses ne lui seraient plus payées par manque de fonds de l’Etat, que donc il avait d’autres choses à faire que de rester là…

Effectivement, après l’appel des causes… il est parti. Plus de procureur !!!

Personnellement je ne l’ai pas regretté. Dans l’affaire des billets du blog sur le meurtre et le suicide de Bullecourt, où j’ai été relaxé, il avait requis plusieurs mois de prison contre moi…

Mon dossier a été appelé et, soudain, après un bref aparté entre la juge chargée de mon dossier et le Président, il apparut que mon dossier nécessitait un procureur.

Voilà donc l’audience suspendue et les magistrats partis à la recherche d’un procureur.

La pêche fut bonne, une demi-heure plus tard les magistrats revinrent avec un procureur, qui n’a pas paru connaître le dossier, qui n’a pas dit grand-chose, juste son souhait de me voir condamner pour des raisons qu’il ignorait complètement… un réflexe spinal probablement.

N’importe quel lecteur des conclusions — les miennes et celles du fisc — constatera que je ne m’écarte pas du sujet, c’est-à-dire de l’irréalité de la créance pour laquelle Bercy me poursuit depuis vingt ans, pendant que de son côté Bercy ne démontre jamais la réalité de cette créance – deux millions cinq d’Euros, quand même – se contentant de m’attaquer ad hominem, ce qui suffit largement aux tribunaux pour me condamner systématiquement depuis vingt ans.

Mais cette fois il est possible que cette stratégie soit un peu courte.

Car, la réalité de cette créance ne repose que sur le fait qu’elle a été validée par la justice, que Bercy a pu abuser en toute impunité.

C’est là le nœud : aucune preuve sérieuse n’a jamais été apportée, mais la créance est devenue officielle uniquement parce que l’institution judiciaire l’a entérinée, sur la seule foi des affirmations de Bercy.

Et aujourd’hui, Bercy fait porter aux juges le poids des tortures infligées par le recouvrement de cette dette fictive.

La boucle est bouclée.

Nul aujourd’hui, y compris la justice, ne peut ignorer où sont les vrais escrocs, ceux qui ont trahi notre confiance donnée en leur confiant la garde de notre capital commun. Qui l’ont dilapidé en corruptions politiques, avec pour seuls buts leurs propres élections au lieu de la bonne marche de notre pays.

Nous arrivons face à la guerre à poil, incapables de défendre notre nation, nos enfants et nos biens.

La guerre qui ne se déclare pas, qui se répand.

Ceux qui croient déclarer la guerre où au contraire la juguler sont des imbéciles. La guerre n’est que l’expression soudainement majoritaire de la violence, laquelle est latente chez les hommes.

Nous avons tous été jeunes, nous savons comment la violence peut surgir d’un rien : un mot, une tension mal gérée, une frustration. Soudain, une soirée bascule, une réunion dérape. La violence est là, comme un feu qu’on n’attendait pas, et qui se nourrit de lui-même, du chaos qu’il crée, jusqu’à épuisement. Ce mécanisme intime, immédiat, nous l’avons tous vu à l’œuvre. À l’échelle d’un peuple, il est identique, mais plus tragique encore.

Donc, gérer un pays sans lui donner les moyens de se défendre de cette violence endémique chez l’homme est une responsabilité majeure. Je n’ai jamais compris pourquoi ceux qui en 1939 ont laissé la France dans l’état de misère organisationnelle où elle était, générant une invasion mortelle, n’ont jamais été condamnés, sont même passés dans l’histoire comme des bienfaiteurs… Alors que nous vivons exactement le même schéma…

La justice est-elle en mesure de comprendre cela ? Probablement pas notre procureur qui fuit ses responsabilités parce qu’il n’a pas compris, c’est évident, le cheminement et la vie du capital, sans lequel une nation est inévitablement à un moment ou à un autre la proie désignée des violences.

Il est clair qu’aujourd’hui, la violence dont nous avons ici souvent débattu, s’est emparée d’une partie suffisante du globe pour que l’on puisse objectivement penser qu’elle est partie pour une aventure mondiale. Elle ne disparaîtra que par son propre épuisement. Ce n’est pas demain la veille.

Bien à vous. H. Dumas

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Ces vieillards qui nous informent !

Ces vieillards qui nous informent !

Il y a des querelles de succession qui n’en finissent pas. Celle du Prophète, mort en l’an 632 de notre ère, n’a rien perdu de sa violence, puisque les sunnites et les chiites n’ont jamais cessé de se combattre depuis. Les chiites se réclament d’Ali, le gendre de Mahomet, quant aux sunnites, ils se rattachent au beau-père de ce dernier. On le voit, querelle de famille, comme il y en a beaucoup dans le monde. Mais le problème, c’est Allah. Et là, c’est Dieu qui est en cause. Car en son nom, on s’égorge sans retenue, comme à chaque fois que ces passions sont en cause.

Les sunnites sont largement majoritaires en Islam. Dans le conflit israélo-arabe, on a affaire aux deux camps. Les chiites sont les plus nombreux contre Israël, en raison de la présence de l’Iran, mais c’est évidemment le camp sunnite qui regroupe la majorité des Etats, lesquels semblent aujourd’hui tentés par une paix avec Israël. L’Iran étant proche d’accéder à l’arme atomique, il en est devenu le principal danger pour l’Etat hébreu. Les évènements actuels sont la conséquence de cette situation. Mais le plus étonnant est que l’embrasement est venu de sunnites, le Hamas, branche palestinienne des Frères musulmans soumis à l’Iran, tandis que les milices chiites libanaises et le régime syrien, obéissaient eux aussi aux ordres de Téhéran.

Comme souvent, ce sont les fanatiques qui ont provoqué le déclenchement de la guerre. Ce sont deux frères palestiniens qui sont à l’origine du pogrom du 7 octobre 2023. Ils sont aujourd’hui morts tous les deux sous les décombres de Gaza, tandis que le Hezbollah libanais a été démembré par l’explosion de ses bipers et que le régime des Assad est tombé sans que les Russes ne puissent cette fois le sauver. Il ne reste plus debout que l’Iran parmi les ennemis chiites d’Israël, et le gouvernement Netanyahou vient de lancer son offensive pour détruire le régime des mollahs.

L’attaque israélienne s’est déclenchée en raison des informations de l’agence atomique de l’ONU indiquant que les Iraniens étaient sur le point d’acquérir la bombe, et de l’affaiblissement considérable de l’Iran, privé de tous ses auxiliaires au Proche-Orient. A l’heure actuelle, le régime iranien envoie tout ce qu’il a de missiles sur Israël, alors même que l’armée israélienne l’a frappé en plein cœur, détruisant ses bases et tuant ses chefs militaires et ses scientifiques chargés de la bombe. On peut penser que l’Etat hébreu poursuivra ses actions contre l’Iran jusqu’à la chute du régime.

La chute du régime iranien permettra à l’Occident de nouer des relations plus apaisées avec les Etats arabes. Jusqu’à ce que ceux-ci évoluent vers des sociétés modernes, où la liberté de penser et les mœurs soient conformes avec les principes qui règnent maintenant sous nos latitudes. L’humanité évolue lentement. Les grands singes que nous sommes sont encore imprégnés de réflexes issus de leur passé d’australopithèques et qui provoquent parfois des crises violentes de leur comportement. La révolution française en a été un exemple frappant. Quand un peuple se met à guillotiner ses membres par grandes fournées, c’est qu’il obéit plus à ses réflexes ancestraux qu’à sa réflexion d’homme civilisé. On peut ajouter à cette liste honteuse le communisme, le nazisme, et toutes les immondes dictatures qui salissent la planète. Mais le progrès humain se fait à pas lents. Et parfois en marche arrière. Ne relâchons pas nos efforts.

La France a conservé un grand prestige parmi les nations. Macron en abuse en parlant à tort et à travers et en ne mesurant pas les conséquences de ses actes. Nous avons en France un grand problème d’élites. Dans une société équilibrée, les meilleurs se dégagent à mesure que leur compétence et leur jugement progressent. Chez nous, on décerne le droit de gouverner à des bons élèves mal dégrossis. En général, cela se passe mal. Car on n’a pas enseigné à ces brillants sujets la façon de se comporter avec leurs semblables moins savants, ou même parfois aussi savants qu’eux mais peu portés sur le pouvoir. Au bout de ce périple, arrive un Macron, qu’aucun peuple avisé ne porterait au pouvoir de peur qu’il ne provoque des catastrophes. Eh bien, c’est fait. Plus rien ne va en France, sauf notre grand passé, qui permet à Macron de survivre.

S’ajoute à ces graves erreurs la faiblesse intellectuelle des élites françaises, incapables de discerner ce qu’il y a de toxique dans les idées de gauche que l’intelligentsia dispense à grandes brassées. Quand on pense que l’idée à la mode actuellement est une taxe sur les riches, comme s’il y avait assez de riches pour enrichir tout le monde, on se dit que la crise des retraites n’est pas sur le point de se guérir. Il faudra sûrement attendre que la famine s’abatte sur les retraités pour que les Français comprennent enfin que la répartition ne répartit jamais que ce qu’on a et jamais les intérêts de ce qu’on a épargné…puisqu’ils n’existent pas !

J’ai vu sur les réseaux des images des obsèques de Philippe Labro. Rien que des vieillards. Ceux qui informent les Français ! N’espérez pas qu’ils leur parlent d’avenir. Les souvenirs bercent leur vie. Ils veulent bien en faire profiter les autres, mais les autres ne s’y intéressent pas. C’est la dure loi de la vie !

Claude Reichman

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La tentation totalitaire des déçus de la république

La France est en faillite ou peu s’en faut !

Que va-t-il se passer lorsqu’elle va s’écrouler sous les dettes accumulées du fait d’une gestion déplorable de la part d’une haute fonction publique qui tient les rênes du pouvoir depuis 1974 et qui encourt à cet égard une lourde responsabilité ?

Car, si le FMI s’en mêle, ce seront des coupes claires dans les dépenses et cela mènera nécessairement à un grand mécontentement, à des troubles sociaux (grèves surtout de la part de ceux qui ont le plus à perdre c’est à dire les agents du secteur public) ; peut-être même à des émeutes (qui mènent parfois à la révolution).

Ou bien il ne se passera rien …

En fait, nul ne peut le savoir à ce jour car les réactions collectives sont imprévisibles.

Néanmoins, on ne peut écarter l’hypothèse d’une grogne aboutissant au rejet d’une caste qui s’est arrogé tous les pouvoirs et tous les avantages sans subir aucun inconvénient tout en se dissimulant derrière le système parlementaire et finalement au rejet de la démocratie par la population pour cause d’incompétence avérée des dirigeants ?

Une période troublée, comme celle qui a abouti au retour du général De Gaulle en 1958, est tout à fait possible … et il existe aujourd’hui en France des tenants d’un système autoritaire basé sur un homme fort (ou présumé tel) et on connait bien ce schéma : il s’est passé en Allemagne au début des années 30.

La république  de Weimar, qui était totalement décrédibilisée avec des mouvements semi insurrectionnels réguliers, une incapacité générale à résoudre les problèmes et plus particulièrement une inflation très forte et un chômage massif, a fini par s’effondrer et à laisser la place au régime totalitaire nazi.

Les allemands ont –il tiré un avantage de l’arrivée d’A Hitler au pouvoir ?

Cela va peut-être vous surprendre, mais oui ; au moins au début.

Jusqu’en juin 1941 (attaque de l’URSS), les allemands ont vu leur situation matérielle considérablement s’améliorer  avec la disparition du chômage, à nouveau des revenus et des biens de consommation (pillés chez les pays occupés) … à condition de ne pas trop regarder la réalité en face, de se voiler face sur les arrestations arbitraires et sur les aspects totalitaires du régime mis en place dont le premier effet visible a été la suppression de la démocratie.

Autrement dit, les allemands ont accepté, en toute conscience, d’échanger leur liberté contre des biens matériels et un meilleur niveau de vie et tant pis pour les socialistes, les communistes et … les juifs !

Les français seraient-ils capables d’adopter le même comportement dans le seul but de conserver leurs petits et grands avantages ?

Oui, sans aucun doute … et ce d’autant plus qu’ils auront tendance à se considérer comme les victimes d’un système qui les a trompés et pour lequel ils n’ont rien décidé ; même s’ils ont … voté pour des candidats de la caste qu’ils estiment aujourd’hui responsables !

Autrement dit, il suffit d’une rencontre, parfois fortuite,  entre un homme et des mécontents … et, les mécontents ne demanderont qu’à croire l’homme (ou la femme) providentiel ou présumé tel qui va leur assurer qu’il va résoudre les problèmes ; même si … cela n’est pas vrai !

Le sauveur, l’homme providentiel, les gens y croient et cette idée est enracinée dans l’inconscient français ; cela les rassure de penser que quelqu’un va les sortir (miraculeusement) des difficultés !

On se situe là au niveau de la croyance religieuse …

Malheureusement, cet homme providentiel n’est bien souvent qu’une illusion car le sauveur désintéressé n’existe pas et il sera en fait le premier à mettre en place un système dans lequel seuls ses fidèles et lui-même tireront des avantages significatifs de leur position !

En fait, il y a surtout des opportunistes qui pensent pouvoir profiter pour eux-mêmes de la situation en exploitant les idées à la mode, les revendications populaires ou les penchants populistes du moment.

Lénine a déclenché sa « révolution » avec très peu d’hommes simplement parce que le pouvoir tsariste était en pleine déliquescence. Il n’a pas non plus hésité à utiliser la force pour assoir son pouvoir si fragile au départ …

Il y a aussi des gens qui pensent qu’ils vont changer le monde, qu’ils vont créer un homme nouveau et c’était bien le concept sous-jacent de la révolution française mais aussi du communisme bolchevik.

Malheureusement, on sait que l’idée s’est transformée en tueries de masse avec le génocide vendéen (350.000 morts), les exécutions en série après des jugements sommaires (10.000 exécutés à la guillotine), les massacres de Carrier à Nantes (avec des barges submersibles dans lesquelles on enfermait les victimes pour les noyer), la Terreur mise en place par Robespierre … et à la fin des guerres napoléoniennes sans fin qui ont tué plus d’un million de soldats français (sans compter les alliés du moment, volontaires ou forcés).

Et, pour les bolcheviks, cela a été bien pire …

A chaque fois, l’homme fort a dérivé vers le dictateur avec toutes les conséquences que cela comporte !

Fatalité ?

En fait, il n’est pas toujours aisé de faire la différence entre « l’homme fort » et le dictateur mais on sait que la tendance naturelle d’un pouvoir autoritaire est de se renforcer et d’éliminer ses opposants qualifiés de traitres ou d’ennemis du peuple.

En outre, dans nos démocraties européennes, nous avons apparemment du mal à discerner la véritable nature des hommes politiques et notamment à faire la différence entre les hommes autoritaires et les dictateurs surtout qu’en France, subsiste le mythe de l’homme fort qui va sauver le pays de la chienlit surtout auprès de personnes qui détestent une démocratie qui a, à leurs yeux, tous les vices !

Le vieux maréchal Pétain a pris le pouvoir en juin 1940 à la suite de l’effondrement français (la débâcle) dont il était d’ailleurs en partie responsable puisqu’il était en charge de l’organisation militaire et de l’armement dans les années 30.

Mais, il n’a pas hésité à prétendre (faussement) faire don de sa personne à la France !

Le général De Gaulle est revenu en 1958 pour « sauver la France » !

Enfin, ça c’est l’image qu’il a voulu laisser dans l’histoire alors qu’il avait en réalité une véritable fascination pour le pouvoir et que son retour aux affaires s’apparentait plutôt à un coup d’Etat, alors qu’il piétinait depuis 12 ans dans l’attente de son rappel qui … n’arrivait pas !

Il a donc décidé de forcer le destin surtout qu’il s’estimait seul légitime pour redresser et diriger la France.

Etait-il pour autant un dictateur ?

Pas vraiment car il a respecté les institutions qu’il avait mises en place et, surtout, il n’a jamais cherché à fausser le jeu électoral et n’a jamais mis en place un régime policier. Il était en fait le représentant d’une droite nationaliste, autoritaire plutôt anti libérale et anti parlementaire.

Pétain, était bien un dictateur qui s’est appuyé sur un régime policier (la sinistre Milice du non moins sinistre Darnand) et a bien « suspendu » la démocratie tout en exigeant un serment à sa personne (que les hauts fonctionnaires ont d’ailleurs prêté dans leur immense majorité).

On discerne donc le clivage entre l’homme fort et le dictateur : Le dictateur a un comportement autocratique et autoritaire, il est le chef mais surtout, il ne respecte pas les institutions du pays ou les supprime. Il supprime les élections ou les manipule pour en fausser le résultat, il attend de ses affidés une loyauté indéfectible à sa personne et non aux institutions et il n’hésite pas à faire éliminer ses opposants ou ses contradicteurs. Il fait les lois seul, nomme les ministres, révoque, et finalement aspire au pouvoir absolu en dehors des institutions.

La question sous-jacente est en fait la pérennité de nos institutions alors que nous savons qu’elles sont très largement imparfaites et qu’elles ont mis l’accent, à l’initiative du général De Gaulle, sur la prééminence de l’exécutif avec pour conséquence de surexposer son détenteur au mécontentement populaire …

Cette prééminence, sciemment voulue par De Gaulle, touche désormais à ses limites car elle cristallise tous les mécontentements alors que nous avons en France une véritable tradition putschiste ; à l’opposé d’un pays comme le Royaume Uni qui, après avoir fait sa révolution en 1640, s’en tient fermement à la démocratie représentative.

Autrement dit, la tradition putschiste est dans les gènes français (1789, 1830, 1848, 1870, 1940, 1958 avec Napoléon Ier, Napoléon III, le Général Boulanger, Pétain, de Gaulle) alors qu’elle est inexistante au Royaume Uni !

Pour faire simple, nous nous trouvons à la croisée des chemins entre la faillite d’un système et les promesses d’un autre !

L’homme providentiel n’est pas encore en vue et seul l’avenir nous dira ce qu’il en est … mais la question se pose désormais est de savoir si les français accepteront de continuer à croire encore en ceux qui les ont amenés à cette situation ou s’ils se jetteront dans les bras d’un opportuniste sans scrupule !

Terrible question …

Bien cordialement à tous !

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Effacée

On en a gardé la trace. Pourtant elle n’est plus. Ni sur le sable, ni sur la terre. La mer l’a aspirée. Le filet l’a balayée. Il n’en reste que la mémoire. Avec ses trous. Qu’elle soit d’ange, d’éléphant ou de poisson rouge, la mémoire est la seule preuve. « Je me souviens » écrivent les Canadiens du Québec sur leur plaque d’immatriculation. Et pourtant, il n’y a plus trace au bord du Saint Laurent de ces « maudits Français ». Seulement la mémoire.

Collective au mieux, sélective au pire, de bonne ou de mauvaise foi, elle demeure quelque part dans l’esprit, sans que l’on sache où. Elle est la seule trace de ce qui a été ou de ce qui a peut-être été.

C’est cette réflexion qui pouvait venir à l’esprit à Roland Garos, dimanche dernier, lorsqu’après avoir entendu retentir le cri du juge de ligne, Alcaraz décrétait que la balle de Sinner était bonne.

On ne gardera pas en mémoire l’arbitre descendant de sa chaise pour aller vérifier la trace laissée par une balle rasante sur la terre battue, mais la décision d’un joueur qui s’autoarbitre et décide seul de ce qui est bon pour le match et bon pour le tennis.

On ne garde pas la trace du prénom d’Aline dessiné par le chanteur Christophe sur le sable mais la mémoire d’un amour éternel.

La mémoire conserve de la vie les moments d’exception. Pas les épiphénomènes. Ce n’est pas la victoire d’Alcaraz qui demeurera dans les mémoires – ç’aurait pu être celle de Sinner – mais l’intensité d’un match de légende.

Ce n’est pas la trace de la balle à 202 à l’heure qui marque la mémoire d’un match de tennis, c’est la trace d’un comportement exemplaire.

Il en est ainsi de tous nos actes et de toutes les décisions qui engagent l’avenir. Ce n’est pas leur impact momentané qui compte.

C’est le retentissement qu’ils auront.

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Poscription !

On en apprend tous les jours ! Un mot vient de se substituer à un autre. La consommation est désormais à la surconsommation ce que le libéralisme est à l’ultralibéralisme. C’est fait. Comme tout ce qui est libéral est devenu ultralibéral, toute consommation est devenue surconsommation. Sans autre définition, elle est dans la ligne de mire des grands prêtres verts. Attention ! Vous êtes surveillés ! Nul ne sait encore si tous les modes de consommation vont être repérés. Mais c’est bien parti. Jusqu’à présent seuls les opiacés étaient concernés. Désormais, la drogue c’est, quel que soit le produit consommé, la consommation elle-même qui a pris le nom de surconsommation. Tout a commencé par la viande, continué par les vêtements, pour finir par tout ce qui serait excessif à leurs yeux. Bien sûr sans parler du tabac ou du vin qui depuis longtemps sont considérés comme à proscrire « a priori ».

Je viens de comprendre qu’être libre c’est de savoir que je ne le suis pas.

Certes, et c’est normal, lorsque survient la sécheresse, des arrêtés peuvent limiter la consommation d’eau. Il faut préserver la ressource. On s’y soumet. Un texte l’encadre à titre temporaire.

C’est ce que l’on pourrait appeler une surconsommation relative.

Mais il semblerait que point à l’horizon la surconsommation absolue, valable toujours et partout, fondée sur l’éthique écologiste selon laquelle la consommation est un vice plus grave que chacun des 7 péchés capitaux.

Ainsi acheter un bien dont on n’aurait pas selon eux besoin sera sanctionné. Pas seulement par Greta Thunberg et l’ONU mais bien par le juge qui, ici et là, devra apprécier le degré de votre perversion consommatrice.

On pénètre ainsi dans l’univers ésotérique du bien et du mal « new wave » tel qu’il vous jette aux enfers par lettre de cachet ou vous permet d’accéder au paradis après interrogatoire musclé sur votre mode de vie.

On n’est pas encore en prison, mais on n’est pas sorti de l’auberge.

Publicis a du souci à se faire. Il est désormais persona non grata. Arthur Sadoun n’a qu’à bien se tenir. À peine remis du licenciement de son épouse, il va devoir croiser le fer avec ceux qui ont juré sa perte et celle de tous les influenceurs et influenceuses. Tant pis pour Kim Kardashian, Nabila et leurs émules, la consommation hors les clous mérite sinon la mort, du moins le bannissement.

Consommer, c’est surconsommer. C’est violer l’esprit de la Terre que les grands prêtres verts sont les seuls à connaître.

Il est proscrit de prescrire.

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La démocratie prépare les sociétés pour les autocrates.

La démocratie est un leurre, ou un rêve préparatoire aux pires dictatures.

Le fonctionnement des groupes humains est torpillé systématiquement par l’avidité des hommes de pouvoir. La démonstration en est faite dans notre histoire, nul ne peut en douter, même si le droit de comparaison nous est dénié.

Notre époque n’échappe pas à cette réalité, nous allons en faire la démonstration.

Tout commence par le capital nécessairement mis en commun lorsqu’un groupe se crée. Cela va de la cagnotte commune à un groupe d’amis en vacances jusqu’au budget d’un ensemble humain parqué dans des frontières, que l’on appelle nation.

Ce capital regroupe toutes sortes de biens et de compétences, il se traduit in fine en monnaie.

Les hommes de l’Etat, quel que soit leur mode d’accession à ce statut, prétendent à l’exclusivité de la gestion du capital commun.

Inévitablement, pour de multiples raisons, ils tapent un jour dans la caisse déchaînant alors, avant ou après, les pires violences.

La France d’aujourd’hui.

Son capital commun couvre un large spectre qui englobe des valeurs, morales comme l’éducation, scientifiques, patrimoniales, économiques, l’ensemble se traduisant par une comptabilité en monnaie, confiée à un organisme désigné populairement par son adresse centrale : Bercy.

Bercy est le reflet pratique et moral de la gestion du capital commun par les hommes de l’Etat.

Or Bercy — qui triche en rendant des bilans insincères qui écartent des postes déclarés hors bilan, pourtant essentiels — arrive malgré ces artifices à des déficits annuels de l’ordre de 150 Md€.

On peut tout reprocher à Bercy sauf l’incompétence, puisque cet organisme est géré par la fine fleur de l’élite du pays.

Cette perte annuelle — en toute connaissance de cause — est une trahison grave que Bercy dissimule par différents mensonges qui sont autant de crimes d’Etat.

Le premier consiste à prétendre que ce déficit résulterait de services rendus aux plus démunis, ce qui est non seulement faux mais en plus contraire à la réalité puisque ce sont les plus pauvres qui souffrent le plus de cette situation.

Le deuxième consiste à prétendre que l’impôt serait insuffisant ou mal réparti. Ce qui est encore faux puisque Bercy prélève un impôt qui est parmi les plus élevés du monde, mettant en danger les capitaux privés sans lesquels il n’est pas d’économie.

Le troisième est le pire. Il consiste à prétendre que la fraude fiscale serait la raison profonde du déficit. C’est ici la pratique honteuse du bouc émissaire, dont on sait pourtant qu’elle déchaîne délation et violence et détruit surement les sociétés.

Pour donner du corps à ce mensonge socialement destructeur, Bercy amalgame la fraude fiscale et l’économie du grand banditisme. Deux choses qui n’ont aucun point commun.

Si l’on peut comprendre que le casseur ou le trafiquant de drogue produisent des revenus qui échappent à l’impôt, c’est un non-sens de prétendre que c’est la fraude fiscale qui les motiverait. On peut même objectivement penser qu’ils échangeraient la qualification de leurs délits contre un impôt, même lourd…

En réalité, l’amalgame fait entre la grande délinquance et la fraude fiscale vise uniquement à diaboliser le bouc émissaire fictif du fraudeur fiscal, pour justifier la terreur fiscale qui permet la continuité du pillage fiscal par Bercy.

Rappelons que la fraude fiscale ce serait entre 20 et 30 Md€, non prouvée, pour un déficit de gestion du bien commun avoué de 150 Md€, on est loin du compte.

Cette manœuvre prend la justice en otage, qui y consent largement.

Lorsque, fin 2013, le parquet national financier a été créé, je l’ai salué dans mon blog comme une chance possible de voir la justice se saisir de la fraude fiscale de façon indépendante, puisque la justice se réclame indépendante.

Mes lecteurs se sont moqués de moi. Ils avaient raison.

Soyons clairs, la fraude fiscale englobe tous ceux qui trichent avec le capital commun, soit en ne payant pas l’impôt dû, soit en tapant dans la caisse commune à l’occasion de sa gestion.

Je rappelle encore : 20 Md€ supposés d’un côté, à minima 150 Md€ certifiés de l’autre.

Or, depuis dix ans, le PNF n’a pas diligenté une seule enquête ou poursuite sur le système de pillage des fonds publics, sur la terreur fiscale, voulus, initiés et couverts par Bercy !!!

Seule La Cour des comptes distille discrètement un millième par an des dégâts du pillage de notre capital commun par les hommes de l’Etat, sans aucun effet. Et sans jamais analyser les abus de pouvoir fiscaux, qui sont pourtant légion et générateurs de la terreur fiscale.

La justice joue le jeu des élus pillards qui utilisent le capital commun pour acheter des voix au lieu de le gérer en bon père de famille. En a-t-elle conscience ? Ce n’est pas sûr…

Pourtant, seule la justice peut défendre les droits fondamentaux de l’homme et sa liberté. Or, elle n’y pense pas ou peu tant elle se donne pour mission exclusive de faire respecter l’ordre établi par les hommes de l’Etat. Ordre qui, même démocratiquement majoritaire, n’est pas fatalement conforme aux droits fondamentaux.

C’est cette mission idéale de défense des droits fondamentaux qui donne son statut remarquable à la Justice, malheureusement sans que pour autant elle la remplisse. Là aussi l’histoire nous renseigne clairement, là aussi son usage comparatif nous est dénié.

Se faisant, la justice participe par son crédit — dégradé mais toujours présent — au glissement de la démocratie vers l’autocratie.

Car, à un moment, le pillage nécessite un seul et unique donneur d’ordre pour éradiquer les consciences et brûler les opposants potentiels au pillage. Les lois des hommes de l’Etat couvrent alors cet autocrate. La justice fait appliquer ces lois. Le pillage du capital commun devient alors ce qu’il est par essence : la seule raison d’être des hommes de l’état au terme de leurs trahisons par le vol.

C’est ainsi que s’écrivent tous les cycles de toutes les histoires de tous les hommes et de leurs sociétés, sans distinction.

Il n’y a pas d’exception.

Certaines sociétés qui nous sont contemporaines, ont déjà leurs autocrates, l’arrivée du ou de la nôtre ne saurait tarder. Puis ce sera la troisième guerre mondiale…

Bien à vous. H. Dumas

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Vive Machin !

Vive Machin !

Nouriel Roubini est un économiste américain très connu. Son titre de gloire est d’avoir prévu la crise financière de 2008. Il vient de déclarer que « même si Mickey Mouse était président, les Etats-Unis seraient encore sur le chemin d’une croissance de 4% l’an à l’horizon 2030 ». Cela rappelle la réponse des armateurs de Saint-Malo à Louis XIV qui leur demandait ce qu’il pouvait faire pour les aider. « Sire, surtout ne faites rien », dirent-ils. On touche ici aux fondements même de la vie en société, qui est la caractéristique de l’humanité. Pour que les hommes puissent goûter à la liberté et que l’économie puisse prospérer, il faut qu’on s’en occupe le moins possible. « Comment, vont hurler les adeptes de l’intervention humaine en tous domaines, vous allez nous entraîner dans la catastrophe ». Eh bien c’est exactement le contraire. La plupart des catastrophes économiques sont dues à des interventions intempestives.

L’abstention d’agir est simplement la marque d’une confiance dans les capacités humaines. Et des heureux effets de la liberté. Certes, on peut conjurer des erreurs en intervenant judicieusement, mais le tout est de savoir s’arrêter à temps. Celui qui a créé un impôt pour aider les malheureux n’a pas forcément les vertus d’un dictateur. Or c’est ce que tous les « bienfaiteurs » de l’humanité finissent par vouloir faire. L’homme est un grand singe, et il est sous l’influence de la règle du mâle dominant. Il est inévitable qu’à tout moment un grand singe parmi les autres s’affirme comme tel. Tout le problème de la démocratie est de parvenir à contenir cette pulsion en la modérant et en l’affectant de mécanismes de prévention.

La France est une des principales victimes des mâles dominants en raison de son passé monarchique millénaire, qui déteint sur tout détenteur du pouvoir républicain. La République n’a jamais vraiment marché dans notre pays. La Ve semble être l’exemple contraire, mais ce n’est dû qu’au caractère monarchique de ses institutions, voulues par le général de Gaulle, et dont on mesure actuellement les insuffisances et les graves défauts. L’économie française est à terre et ne survit que par les efforts désespérés des hommes d’entreprise. Il suffit le plus souvent d’un homme pour mettre à bas tout l’édifice qui permet à la nation de vivre. L’industrie française a été détruite par un juge d’instruction qui a empêché Pierre Suard, le patron d’Alcatel, de rencontrer ses collaborateurs en raison d’un délit imaginaire, dont Suard sera finalement lavé. Le successeur de Suard, Serge Tchuruk imagina l’industrie sans usines, et l’on connaît le résultat : la France n’a plus d’usines.

Bien entendu l’homme qui provoque la catastrophe n’est pas seul. Il n’est que le produit d’une idée collective qui règne sur la société et qui empêche celle-ci de corriger ses erreurs. On le vérifie actuellement avec le débat sur les dépenses publiques et notamment sur les retraites. Entre ceux qui préconisent de minuscules économies de dépenses et ceux qui veulent dépenser plus, la dispute est sans fin et parfaitement inutile, car aucun des arguments échangés n’a la moindre valeur. On dirait qu’on a procédé à une sélection dans la population française pour ne laisser accéder au droit de s’exprimer qu’à une infime minorité sans la moindre représentativité. Ce n’est pas vraiment de la censure, mais tout simplement un manque d’imagination et d’effort de recherche. Vous avez dans tous les médias audiovisuels une poignée de rédacteurs en chefs pleins de bonne volonté et d’une totale inefficacité qui sélectionne au petit bonheur la chance les participants aux plateaux télévisés. Et vogue la galère !

Les chefs d’entreprise sont censés être représentés par un organisme, le Medef, dont la principale activité consiste à cogérer avec les syndicats le système social français. Dont tout le monde s’accorde à dire qu’il est le responsable de l’effondrement économique de notre pays. Mais gérons, gérons, il en restera bien quelque chose. Quelque chose ? Oui, des ruines ! Ainsi va notre pays bien aimé, que gèrent des gens qui ont la prétention d’en être capables, et qui ne l’aiment pas assez pour s’écarter des allées du pouvoir et laisser la place à des individus compétents. Le ménage sera fait dans la catastrophe, mais on ne sait pas pour quel résultat.

Il est rare qu’on puisse dire que dans un pays tout va mal. C’est pourtant le cas en France, où l’on n’a vraiment rien à quoi se raccrocher. Trop c’est trop. Nous allons forcément vers l’issue de ce drame collectif. Il y aura hélas des souffrances, des injustices, de la cruauté inutile, des tentatives vaines de sauvetage et, qui sait, quelque chose qui marchera. Un type valable se manifestera et remettra les choses en place. Et après, surtout, il ne faudra pas recommencer à bâtir l’empire des illusions, celui qui renaît toujours de ses cendres. Plus jamais ça ! Que chacun puisse vaquer à ses occupations et à son bonheur et qu’on ne passe pas son temps à payer des élus pour qu’ils sèment le désordre et la discorde. Donc vive Mickey Mouse. Appelons-le Dupont, ou Durand, ou Machin, ou Truc, et tout ira bien.

Claude Reichman

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Solidarité fiscale : un pas en avant, mais l’essentiel reste à faire

Le 2 juin 2025, la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) a publié un communiqué présentant un bilan très positif de la réforme de la solidarité fiscale entre ex-conjoints, un an après l’entrée en vigueur de la loi du 31 mai 2024.

Ce communiqué est consultable ici : https://presse.economie.gouv.fr/solidarite-fiscale-entre-ex-conjoints-un-an-apres-des-avancees-concretes-pour-les-victimes

Une réforme fondée sur la grâce, pas sur le droit

La réforme repose toujours sur un mécanisme de recours gracieux. Le contribuable n’a aucun droit opposable : il doit espérer que l’administration, seule juge, accepte d’annuler sa propre créance. Ce fonctionnement est profondément problématique dans un État de droit. Le créancier se fait juge de son propre dossier. Le justiciable n’est pas protégé, il est simplement à la merci d’un pouvoir discrétionnaire.

Cela contrevient aux principes fondamentaux d’indépendance et d’impartialité de la justice fiscale. Aucune juridiction ne peut garantir à la victime une issue juste, car il ne s’agit pas d’un droit, mais d’une faveur.

Une discrimination manifeste

Le chiffre avancé par la DGFiP est sans appel : 87 % des victimes de la solidarité fiscale sont des femmes. Ce déséquilibre structurel prouve que le système, dans son application, produit une discrimination indirecte liée au sexe.

Dans tout système démocratique, un tel constat devrait suffire à exiger une réforme profonde. Or, cette réalité est non seulement ignorée, mais neutralisée sous une rhétorique d’ajustement.

Il faut aussi rappeler que la solidarité fiscale, en appliquant des pénalités à des personnes reconnues comme totalement étrangères aux fautes, viole un principe fondamental : « nul n’est punissable que de son propre fait ». Il s’agit d’une atteinte directe à la Déclaration des Droits de l’Homme. Ce point, pourtant fondamental, est trop rarement évoqué dans le débat public. Pire : les Questions Prioritaires de Constitutionnalité (QPC) soulevant ce grief sont systématiquement rejetées, sans motivation, et donc jamais transmises au Conseil Constitutionnel.

Les victimes passées ignorées

Le communiqué évoque le remboursement de 1,5 million d’euros à des personnes indûment prélevées. Mais cela ne concerne que les dossiers encore ouverts. Qu’en est-il des personnes dont le dossier a été soldé ? Des personnes saisies, ruinées, parfois brisées, à cause d’un impôt qui ne leur revenait pas ?

La réforme ne prévoit rien pour elles. Aucune procédure de révision. Aucune voie d’indemnisation. Aucune reconnaissance.

Admettre qu’un système a produit des injustices, sans prévoir de mécanisme de réparation, c’est en valider implicitement les conséquences.

Une injustice maintenue par intérêt budgétaire

Le fond du problème reste entier : la solidarité fiscale repose sur un principe juridique obsolète, né dans un autre siècle, et uniquement maintenu pour garantir à l’administration un levier de recouvrement plus efficace.

Or, depuis l’instauration du prélèvement à la source, l’impôt n’est plus perçu sur un foyer, mais directement sur les revenus de chaque contribuable. Le fondement opérationnel de la solidarité fiscale n’a donc plus lieu d’être.

Mais l’administration souhaite conserver à tout prix ce dispositif, car il lui assure de meilleures garanties de paiement. Cette volonté de préserver le « beurre et l’argent du beurre » se fait au détriment de la justice fiscale. Ce n’est pas digne d’une administration moderne, humaine, et soucieuse du droit.

Une fausse idée du “droit”

Le communiqué conclut ainsi :
« Ces résultats démontrent qu’un droit plus juste et plus humain est possible, lorsque l’État, le Parlement et la société civile œuvrent ensemble dans le même sens. »

Or, ce dispositif ne crée aucun droit. Il s’agit d’un recours purement discrétionnaire. Un droit est, par définition, opposable et justiciable. Ce n’est pas le cas ici. Il est donc erroné voire trompeur de parler de « droit ».

Il faut également rappeler qu’avant la mise en place du dispositif de DRS en 2008, les contribuables pouvaient déjà formuler des demandes gracieuses de décharge. Ce système antérieur, reconnu comme largement inefficace, a justement été remplacé par la Décharge de Responsabilité Solidaire pour garantir un encadrement plus juste. Aujourd’hui, en étendant les cas d’application sans en faire un droit opposable, l’administration semble revenir à une logique de faveur plutôt que de justice.

Peut-on garantir que ce recours, aujourd’hui appliqué avec une certaine ouverture, le sera encore demain ? En cas de changement politique ou dans un contexte budgétaire tendu, rien ne protège les contribuables contre une réinterprétation stricte de ce mécanisme. L’absence de garanties juridiques concrètes est, en soi, une faille majeure.

Ce qu’il faudrait vraiment changer

Le temps des ajustements symboliques est révolu. Il faut désormais une remise à plat complète du système. Cela suppose :

• la suppression pure et simple de la solidarité fiscale entre conjoints ou ex-conjoints, comme c’est déjà le cas dans la majorité des pays développés ;
• la mise en place d’un droit effectif à l’imposition individuelle, assorti de voies de recours juridictionnelles ;
• la réparation des préjudices subis par les victimes du système actuel.

Il n’est pas juste, ni légitime, de faire peser une dette sur une personne au seul motif qu’elle a partagé un foyer, à un moment de sa vie, avec le véritable redevable. Ce principe n’est pas compatible avec les valeurs républicaines. Il est temps d’en tirer les conséquences.

Note de l’auteur : Le présent article constitue une tribune d’opinion, rédigée par un citoyen directement concerné par les effets de la solidarité fiscale entre ex-conjoints. Il repose sur des faits objectivables, des données publiques, des textes juridiques en vigueur ainsi que sur une expérience personnelle vécue. Son intention est d’alerter l’opinion publique, les représentants politiques et les administrations sur les dérives d’un dispositif fiscal reconnu lui-même comme imparfait par les autorités concernées. L’auteur exerce ici son droit fondamental à la liberté d’expression, garanti par la Constitution française (article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789) et la Convention européenne des droits de l’homme (article 10). Il décline toute intention diffamatoire, mensongère ou injurieuse à l’égard d’une personne physique ou morale, et appelle uniquement à un débat public loyal, juridiquement fondé et politiquement responsable. Toute tentative d’intimidation, de censure ou d’instrumentalisation de cet article contre son auteur serait considérée comme une atteinte à l’exercice légitime de ses droits fondamentaux.

Mots clefs : solidarité fiscale, responsabilité solidaire, décharge de responsabilité solidaire, DRS, injustice fiscale, discrimination indirecte, contribuable innocent, droit au recours effectif, administration fiscale, juge et partie, absence de garanties, inconstitutionnalité, impôt sur le revenu, prélèvement à la source, contentieux fiscal, recouvrement abusif, rupture conjugale, dette fiscale injustifiée, déclaration des droits de l’homme, nullité de sanction, abus de droit, dispositif fiscal obsolète, réparation des victimes, droit fiscal comparé, égalité devant l’impôt, réforme fiscale, protection du contribuable, Etat de droit.

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Ce qui nous tue nous libère-t-il …?

Frédéric Bastiat disait : « Il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas. » Comment ne pas adhérer à ce constat ? Et comment ne pas chercher à deviner ce qu’il n’est pas possible de voir ?

En ce qui me concerne, je dirais que l’énigme principale est le sens de la vie, ce qui la sous-tend — ce que chacun de nous croit voir sans jamais obtenir de preuve à mettre en face de sa vision.

Tout commence par des rencontres cellulaires qui vont, pour chacun de nous, aboutir à un fœtus, se transformant en quelques mois en un être humain.

Cet être humain va se retrouver enfermé dans un espace dont il ne conservera aucun souvenir, mais qui va déclencher en lui des forces incroyables, aux douleurs intenses, pour s’en extraire. Ce sera sa naissance, et son premier pas vers plus de liberté.

Puis, la liberté, me semble-t-il, restera la justification de la vie, son seul et unique moteur.

Cette liberté s’exprimera de différentes façons.

Il y aura ceux qui penseront l’atteindre par l’acceptation de la servitude — de loin les plus nombreux.

Ceux qui imagineront que le pouvoir est l’outil idéal pour conquérir la liberté. Ils se retrouveront très vite dans une situation parfaitement contraire à elle.

Enfin, il y a ceux qui ont conscience que la liberté ne peut être que ressentie, jamais prouvée, et que ce ressenti ne peut être que personnel, bien qu’étroitement lié à une situation et à une émotion globale qui impliquent les autres.

À ce stade, il serait bon de se demander si cette quête de liberté touche toutes les formes de vie.

Quand j’observe mon jardin, et la lutte de ses arbres pour vivre, j’ai tendance à répondre : « Oui, évidemment. »

Admettons que mon hypothèse de départ soit juste. Je vous laisse le soin de la confronter à votre propre situation, et à celles que vous connaissez assez pour l’y intégrer.

Cette recherche de liberté, sous toutes ses formes — souvent invisibles — nous apporte assez souvent la preuve que cette invisibilité est inversement proportionnelle à son intensité.

La liberté ne peut pas avoir d’aboutissement. Elle serait une simple constante. Elle serait la vie.

Or, si la vie n’est que liberté, et inversement… Alors la mort n’est pas autre chose qu’une autre naissance, un passage difficile vers plus de vie, plus de liberté.

Les différentes explications matérielles de « l’après » deviennent évidemment ridicules, confrontées à cette simplicité qui ne demande aucune justification.

Arrivé à ce point de l’hypothèse, il faut rappeler que la liberté n’est pas synonyme de félicité. Elle n’est que liberté. Et elle ne vaut que ce que l’on en fait — ou ce qu’elle fait de nous.

Est-ce pour tout cela que je me sens libéral ? Je ne sais pas.

Bien à vous. H. Dumas

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Le pouvoir face au mistigri fiscal

La France a toujours eu un problème avec les impôts !

Aussi loin qu’on remonte dans le temps, ils ont toujours été excessifs !

Hasard ?

Evidemment non !

Si l’on remonte jusqu’à Philippe le bel (1310), on constate que le pouvoir s’est toujours appuyé sur une organisation administrative particulièrement développée qui a toujours eu la prééminence sur le secteur privé et ce phénomène n’a fait que s’amplifier avec le temps !

En outre, ce pouvoir, très centralisé, a toujours considéré qu’il était à la source de toutes choses avec une acmé encore considéré aujourd’hui comme exceptionnelle : le colbertisme et ses manufactures royales !

A tel point que notre Education Nationale en a fait son porte drapeau national face à l’entreprise privée.

Selon ce principe, érigé en modèle sociétal, le pouvoir politique se considère comme seul légitime pour diriger la société, l’économie, les droits et les devoirs de chacun !

La liberté oui, mais sous contrôle strict de l’Etat et la Révolution Française n’a absolument pas remis en cause cette règle ; ce qui a fait dire à G Clémenceau cette phrase restée célèbre : « La France est un pays extrêmement fertile : on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts. »

Que cette conception soit illégitime, inefficace voire nuisible n’est jamais venue à l’esprit des gouvernants français de quelque bord politique qu’ils soient !

Et pourtant, ce dirigisme étatique a bien fait la preuve, depuis longtemps, de sa nocivité !

Mais la classe politique, de droite comme de gauche, se réfère toujours et encore à cette conception de la société qui fait de la France, avec son économie administrée sous tutelle administrative, un cas à part au sein des pays de l’OCDE.

En France, il n’existe pas de politicien libéral … ou si peu qu’ils n’ont aucune espèce d’influence … cette tendance étant confortée par une population qui attend tout de l’Etat !

On retrouve cette caractéristique au sein du pouvoir.

Si 19% de la population sont des fonctionnaires, chez les députés cette proportion monte à 40%. Chez les socialistes c’est 60%, à la LFI c’est 67% et au PC c’est 70% de fonctionnaires.

Dans ces conditions, et compte tenu de cette structure sociale si particulière des élus de l’assemblée nationale, on ne peut pas s’étonner qu’ils aient une conception étatiste du pouvoir et de son exercice basée sur … la primauté de l’Etat, source de tout, avec une administration omniprésente et surreprésentée, une méfiance vis-à-vis du monde inconnu de l’entreprise réputé dangereux et toujours à la limite de la légalité !

Pour ces élus, il est donc exclu de réduire les dépenses publiques qui ne sont en fait jamais suffisantes ; ce qui explique bien des dérives.

Or, l’économie française ne se porte pas bien, les comptes publics sont désastreux, la grogne populaire n’a jamais été aussi forte, la banqueroute menace …

Du coup, tout ce petit monde est la recherche du miracle fiscal qui permettra d’augmenter les recettes sans augmenter (au moins officiellement) les impôts mais surtout sans diminuer les dépenses !

Quadrature du cercle s’il en est !

La CSG, du fait de son caractère universel, sans abattement, a fait partie de cette catégorie d’impôt à haut rendement que l’on peut qualifier de poule aux œufs d’or fiscale ; sans entrainer toutefois une amélioration des comptes publics qui sont restés obstinément dans le rouge !?!

L’augmentation sensible des recettes a juste entrainé une augmentation des dépenses publiques !

Toutefois, après de multiples augmentations, elle est désormais fixée à des montants trop élevés pour pouvoir espérer à nouveau l’augmenter encore significativement. Rappelons, qu’en 1991, lorsqu’elle a été mise en place par le gouvernement de M Rocard, son taux était de 1.1% et qu’elle peut désormais culminer, avec les taxes additionnelles, à 17.2%.

Or, ce qu’il faut, pour les hommes de l’Etat, c’est un impôt à haut rendement qui soit socialement accepté pour pouvoir espérer boucher les trous désormais béants des finances publiques !

Certains croient avoir trouvé le nouveau bon filon : la TVA sociale qui, tel un serpent de mer, fait à nouveau surface !

Il faut dès à présent dissiper une ambiguïté : Un impôt n’a jamais eu un caractère social car l’impôt, et spécialement la TVA qui est une taxe sur la consommation, n’a jamais enrichi ceux qui le paient ; c’est pourquoi il faut voir dans cette formule un véritable oxymore … à base de communication politique.

La CSG, contribution sociale, n’a d’ailleurs rien de social car il s’agit bien d’un impôt sur le revenu bis qui ne dit pas son nom. Le mot social n’a été ajouté que pour donner le change vis-à-vis de la population … qui ignore, pour l’essentiel, la nature réelle de cet impôt !

On prête évidemment à cette TVA sociale toutes les vertus acceptables ; à commencer par être une « arme » contre les délocalisations (Clin d’oeil aux chomeurs).

On prétend aussi qu’en l’appliquant on pourra réduire les charges sociales puisqu’il serait opéré un transfert des cotisations sociales sur les salaires vers cette TVA sociale qui serait appliquée aux biens importés (notamment les biens de consommation courante essentiellement fabriqués par les chinois …). (Clin d’oeil aux employeurs).

Malheureusement, il s’agit d’une affirmation purement gratuite destinée en fait à faire passer la pilule car … il n’y a aucune garantie à cet égard.

Comme l’a rappelé Alain Madelin lors de l’une de ses dernières interventions, frapper les biens importés n’enrichira nullement les français … alors qu’elle frappera aussi, au nom de l’équité fiscale, tous les autres biens y compris ceux produits ou fournis en France.

C’est en fait exactement la même chose que les droits de douanes massifs appliqués par l’administration Trump et qui seront bien payés par le consommateur américain !

Car, fatalement, c’est bien le consommateur final qui paiera cette TVA qui n’a de social que le nom et sa mise en oeuvre, si elle a lieu, n’opérera qu’un transfert de charges. Ce sera juste un coup de bonneteau fiscal destiné à tromper son monde et qui ne résoudra en aucune façon les problèmes de la France alors que la dette est pratiquement hors de contrôle !

La grande astuce du système, parce qu’il y en a quand même une, c’est que dans un pays qui importe pratiquement tout comme la France et qui est en perte d’emplois, la TVA sociale serait une meilleure affaire pour les finances de l’Etat puisqu’elle taxerait les biens importés (fabriqués par des gens dont les salaires sont bien inférieurs à ceux des français charges comprises).

Autrement dit, comme la base taxable sur les salaires français est en diminution on peut espérer se rattraper sur celle, plus large, des biens importés.

Nous en avons un excellent exemple avec l’industrie automobile française qui se réduit comme peau de chagrin du fait à la fois des importations de voitures chinoises mais aussi des délocalisations assumées par les constructeurs français (Renault a prévu de transférer la production de la Scenic en Espagne parce que les couts de production y sont moins élevés).

Maintenant, si la consommation intérieure s’effondre, la TVA sociale, qui augmentera le taux global de la TVA actuellement fixé à 20%, ne servira à rien car les recettes s’effondreront aussi !

En fait, il faut être lucide, la TVA sociale est tout à fait anti sociale … car, en frappant la consommation, elle pénalisera évidemment les plus modestes par le biais d’une augmentation sensible des prix !

La seule solution, qui est évidemment rejetée par les élus pour les raisons que l’on a vues plus haut, est la réduction des dépenses de l’Etat !

Mais, cela n’est pas au programme …

Bien cordialement à tous !

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Il faut toujours résister !

Il faut toujours résister !

La pauvreté des débats en France fait pitié. Ici ou là, un éditorialiste émet parfois une vague idée nouvelle, et c’est tout. La cause de cette misère est à rechercher dans le poids de l’Etat. Une idée n’a de chance de s’imposer que si elle peut être suivie d’effet. Or en France il n’y a d’effet qu’avec l’aval de l’Etat. Celui-ci n’empêche pas les nouveautés d’émerger, mais il leur met aussitôt des boulets aux pieds, sous la forme des innombrables taxes que la République ne cesse de créer.

C’est ainsi que la tva sociale vient de faire sa réapparition. Il s’agit de faire payer au consommateur les charges que le salarié ne paierait plus. Mais le salarié est aussi un consommateur. Si bien que cette prétendue idée nouvelle s’apparente en fait à un tour de passe-passe. Et qu’elle ne résoudra en rien le déficit permanent des régimes sociaux. Or si l’on veut en finir avec ces déficits, il faut en finir avec ces régimes. Ils ne sont en effet pas réformables puisque leur structure empêche toute réforme. Ils se prétendent universels, et si on veut exclure certaines catégories de leurs allocations, ils ne sont plus universels. N’importe quel dirigeant clairvoyant les ramènerait à de moindres prétentions philosophiques, mais il passerait aussitôt pour une brute épaisse voulant le malheur du peuple. Exit donc la réforme.

Or quand on dépense en « social » 900 milliards d’euros sur les 1700 milliards de dépenses publiques françaises, on ne peut que pousser des cris d’horreur face au désastre du budget. Eh bien ces cris d’horreur n’existent que dans l’imagination des observateurs lucides. Personne ne crie en France à ce sujet. On se contente de hocher la tête. Ce qui n’a jamais effrayé personne. De temps à autre on voit paraître aux étranges lucarnes le président de la cour des comptes, qui nous explique qu’il a fait les comptes et que les comptes ne sont pas bons. Puis on le pousse vers la sortie des studios où il n’a que faire, ses propos étant si convenus qu’on ne les écoute même pas.

Fin des débats. Jusqu’au prochain round. Qui se déroulera exactement de la même manière, en respectant strictement le même scénario. On a même trouvé en France quelqu’un qui rythme la vie intellectuelle de la nation par ses cris bienvenus. Il s’agit de l’excellent Pascal Praud qui répète sans cesse « rien ne changera », et que personne ne peut contredire car en effet rien ne change. Bon, maintenant qu’on est au courant, on peut aller se coucher et dormir du sommeil du juste. Le lendemain, il y a foot ou rugby, ou même tennis, ou bien aussi parfois un autre sport qu’on vient d’inventer et auquel on ne comprend rien, mais l’essentiel est que cela fait passer le temps et permet à des foules de s’amasser et de hurler ensemble. L’homme aime vivre en meute.

La France est mécontente. Elle n’aime pas ses dirigeants et ne leur fait pas confiance. Mais pour qu’elle les chasse, il faudrait plus que du mécontentement, de la colère. Certes, il y a des gens en colère. Mais ils sont plus frustrés que vraiment en colère. On vit encore bien dans notre pays. Très bien même pour certains. Et les autres ont encore trois sous pour manger et trois autres sous pour circuler. Pas de quoi vivre heureux, mais assez pour penser qu’on a quand même quelque chose à perdre. Deux cents cinquante mille gendarmes et policiers suffisent à maintenir l’ordre. Jusqu’au jour où ils seront débordés. Là, c’en sera fini. Une nouvelle république verra le jour. Ou autre chose. Le hasard guide la vie des peuples. On ne sait pas de quoi demain sera fait.

« Lui, là haut, il sait », disait le défunt pape François. Léon, quatorzième du nom, est un pape bien sympathique. Et qui chante bien les romances espagnoles, qu’il a apprises au Pérou où il fut missionnaire. On a l’impression avec Léon qu’on est entré dans un autre monde, celui où il n’y a plus vraiment de mystère sacré, mais de la bonhommie, de la gentillesse, bref de quoi vous rendre la vie plus douce. En plus il a deux frangins, vrais Américains moyens, ressemblant trait pour trait à ceux qui sont venus nous délivrer des Germains. En plus, ils ont certains de leurs aïeux qui sont Haïtiens, si bien que c’est l’Afrique qui, par eux, est aujourd’hui présente à Rome.  Qui a écrit le scénario ? Dieu évidemment. Il ne peut pas en être autrement.

Tout n’est donc pas noir (sauf les Africains, mais ils ne sont pas tristes pour autant). Réjouissons-nous, mes frères. La vie est encore là, et elle vaut d’être vécue. Mais nous, Occidentaux, devons nous consacrer au progrès de l’humanité. Que nous avons fait avancer plus que d’autres. Ne nous laissons pas démolir par certains qui, parce qu’ils descendent d’immigrés, croient devoir dire aux Français qu’il n’y a plus de Français de souche. En fait la population française était presque inchangée depuis des siècles quand la Révolution a semé la guerre sur tout le continent et nous a pas lâchés depuis. Ainsi va l’histoire Mais il faut la dominer. Nous sommes meilleurs que ce que le hasard veut faire de nous.

J’ai rencontré il y a bien des années un homme âgé qui m’a raconté comment, dans le wagon de marchandises qui l’emmenait comme otage en Allemagne, il avait profité d’une porte mal fermée pour s’évader, tandis que son meilleur ami, raflé avec lui, n’avait pas osé s’enfuir. Entré dans la Résistance, puis dans la 2e DB, il était revenu en héros et avait appris que son ami était mort en déportation. Il m’avait dit simplement : « Il faut toujours résister. » Il avait raison.

Claude Reichman

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Les quiproquos de la démocratie…

Le premier est mathématique 

Comment imaginer que la démocratie pourrait générer une intelligence supérieure, alors qu’il tombe sous le sens que l’addition de toutes les intelligences ne peut dégager qu’une moyenne fatalement inférieure à ses termes les meilleurs.

La démocratie est donc au mieux ordinaire dans ses capacités intellectuelles.

Mais, et c’est fondamental, l’intelligence n’est qu’un des éléments de la vie, elle ne lui est pas essentielle, cela est techniquement vérifiable si l’on se penche sur le vivant.

L’homme fait tout un foin autour de ce qu’il appelle l’intelligence, mais ce n’est qu’une vanité sans réelle justification.

L’élément essentiel de la vie est l’instinct de survie, dont paradoxalement l’intelligence peut suggérer la modération, voire l’abandon.

Or sur ce point précis de l’instinct de survie la démocratie est particulièrement performante puisqu’en modérant l’intelligence elle favorise cet instinct qui habite tous les êtres vivants en égale intensité.

Le deuxième est figuratif. 

Celui qui est élu un dimanche soir s’imagine rapidement, mettons dans la semaine qui suit son élection, que l’onction élective vient de le transcender. L’incroyable tient au fait que ses électeurs pensent la même chose.

Un 14 juillet j’ai été reçu à l’Elysée. Dans ce cadre, comme tous les invités, j’ai été appelé par l’huissier et Giscard et Raymond Barre m’ont serré la main. Ils étaient alors habités par une essence de divinité civile incroyable.  Où était-ce moi qui était soudain impressionné et qui avait perdu le sens des réalités ? Je ne sais pas.

Mais une chose est sûre, leur apparence n’était pas leur réalité.

Et cette évidence touche tous les élus et tous leurs électeurs.

Celui qui est élu serait, dans l’imaginaire démocratique, transformé en surhomme qui pourrait et devrait régler tous les problèmes de tout le monde et, s’il ne le faisait pas il suffirait de le remplacer par un autre qui fatalement y parviendrait. Ce raisonnement est absurde.

Élus ou pas élus nous sommes tous très ordinaires et le restons.

Cette erreur d’analyse est mortelle.

Par exemple, je suis convaincu que la guerre en Ukraine perdure tout simplement parce que Trump est très ordinairement jaloux de Zelensky.

Alors qu’il est censé être, et l’est dans une certaine mesure, le maître du monde libre, Trump voit bien que l’histoire lui fait de l’ombre et que c’est Zelensky qu’elle est en train de retenir comme représentant de la résistance à l’autocratie.

C’est pourquoi cette guerre perdure. Alors que le monde libre a les moyens de maîtriser et de cantonner l’autocrate Poutine, Trump secrètement et ordinairement souhaite au fond de lui la défaite de Zelensky.

Est-il quelque chose de plus ordinaire ?

Cette banalité de l’apparence affecte la démocratique à tous les niveaux, au point de neutraliser son intérêt.

Conclusion 

Ces deux quiproquos sont rédhibitoires.

La démocratie n’est pas et ne peut pas être tant qu’elle sublime ou qu’elle prétend. Il s’agit d’erreurs mortelles pour elle.

L’élu démocrate n’a qu’un rôle possible c’est de choisir et de favoriser les meilleurs, comme le fait un bon entraîneur d’équipe sportive.

Hors, c’est exactement l’inverse qui se pratique. L’élu se veut et ce croit supérieur, ses électeurs adhèrent à ce piège et ensemble ils tentent d’éradiquer tout ce qui pourrait les dépasser.

Cette attitude explique les limites pratiques de la démocratie, pourtant idéale sur le papier mais si souvent taillée en pièces par le simple culot des autocrates et des tricheurs imbéciles.

Bien à vous. H. Dumas

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Les audiences se suivent…

Certes elles se ressemblent dans leurs résultats : je perds toujours, ou, disons, le plus souvent.

C’est-à-dire que les quelques jugements qui me sont favorables ne sont ni assez nombreux ni assez importants pour inverser le cours de ce que je dénonce : la terreur fiscale.

En revanche, elles sont toutes très différentes dans leurs déroulements. Elles sont étroitement sujettes à la personnalité des magistrats qui, finalement, derrière leurs apparats, leurs rituels, sont très sensibles et fragiles du fait de leur exposition publique. Il en serait sans doute autrement s’ils jugeaient dissimulés, à huit clos…

En ce qui me concerne je vais, rabâchant mes vingt ans de harcèlement fiscal injustifié, de misère et de ruine indument provoquées par le fisc sur un parcours professionnel de soixante ans que je crois pouvoir prétendre exemplaire dans ses prospectives, ses concrétisations et les bénéfices qu’en ont retiré les partenaires qui m’ont fait confiance.

Je rappelle à chaque audience ce qu’est le capital. Ce que sont les économies extractives et inclusives. Aussi la globalité de l’homme qui inclut sa personne et ses biens. La violence qu’il y a à priver quelqu’un de ceux-ci.

L’Occident quantifie cette violence en utilisant contre la Russie la privation de biens face aux bombes, en égale force.

Je rappelle aussi que les prédateurs fiscaux, qui ont dilapidé nos fortunes confiées, sont très intelligents en même temps que très corrompus. Que, pour obtenir du crédit et poursuivre leur gigantesque larcin, ils n’ont comme garantie que notre docilité à payer leur faillite, docilité qu’ils obtiennent par la terreur fiscale, couverte par la justice…

Selon leur personnalité les magistrats réagissent différemment, même si in fine leur jugement est identique : je perds, le fisc gagne.

Hier, 27 mai 2025, j’étais à la Cour d’Appel de Poitiers face au pire. Un magistrat au verbe haut, entouré de deux juges femmes aussi discrètes qu’il était démonstratif.

Evidemment, l’audience était organisée comme toujours, mon affaire est appelée en dernier quand il n’y a plus de témoin.

Je vais à la barre défendre les conclusions déposées au préalable.

Le magistrat a d’abord fait un résumé, comme il se doit, de l’affaire appelée. Dans lequel il a expliqué n’avoir rien compris à la situation. Coquetterie pour faire remarquer son désaccord personnel sur mon combat. Puis il m’a donné la parole.

A peine ai-je commencé, mettons trois minutes, à expliquer la globalité et les modalités de vingt ans de persécution fiscale inacceptable, il me coupe la parole en me disant : « Je vous avertis, comme j’ai déjà eu l’occasion de le faire, pas de digression, venez-en aux faits… »

C’est quoi les faits, quand on vient exposer et rapporter la preuve de la terreur fiscale ?

Trois mille trois cent milliards de dette, l’imposition la plus lourde du monde, une solidarité dont le résultat est toujours plus de pauvres et de déshérités, etc… où sont les faits qui expliquent cela…

La terreur fiscale et la complicité de la justice, citée par Flory la semaine dernière, est-elle un fait ou pas un fait ???

Un Président de Cour d’appel qui dénie à un justiciable le droit de s’exprimer, qui le coupe au moment de ses explications en lui rappelant de s’en tenir aux faits, qu’il a lui-même avoué ne pas comprendre en début d’audience, que faire, face à cela… ???

Rien. J’ai refermé mon dossier. Après un silence significatif, j’ai déclaré : « je n’ai plus rien à dire », puis j’ai quitté la barre, sans demander l’inscription au plumitif de cette agression, de cette entrave volontaire à la justice, qui de toute façon n’aurait pas été prise en note et sans doute retournée contre moi…

Délibéré le 30 juillet, cela va être dur à cette période de déposer un pourvoi dans les temps, dix jours, mais on va faire avec.

Il faudra bien que la justice écoute et se penche sur la terreur fiscale. Ce sera elle ou la rue avec ses risques d’excès. La terreur fiscale cessera un jour, son coût pour la société est exorbitant.

Espérons que certains magistrats vont le comprendre, oublions ceux qui éblouis par leur pouvoir confondent la soumission et la justice, l’ordre imposé et la justice, l’égalitarisme et la justice, la raison du plus fort et la justice, les croyances aveugles et la justice.

Bien à vous. H. Dumas

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Une lamentable impuissance gouvernementale

La France s’enfonce lentement dans l’inefficacité et les dettes … le gouvernement ne fait rien et semble contempler, d’un œil à la fois ébahi et ennuyé, le trou de 40 Mds€ dans les finances publiques sans, semble-t-il, avoir un début de commencement de solution ….

Le constat est pourtant simple : la France vit au-dessus de ses moyens depuis 50 ans et a accumulé une quantité de dette publique qu’il est aujourd’hui absolument impossible de rembourser ; surtout en continuant à user des méthodes et des minables stratagèmes gouvernementaux utilisés jusqu’ici !

Et pourtant, on connait les mesures que le gouvernement devrait prendre mais qu’il ne prend pas ; sans doute par peur des conséquences sociales : il faut réduire les dépenses publiques, rétablir l’équilibre budgétaire, tailler dans les effectifs de la fonction publique, couper les aides et subventions (à la presse, au cinéma, à la culture, …) et libérer les forces du marché pour relancer le marché du travail, couper dans les dépenses sociales inutiles (primes de noël), remettre les gens au travail en supprimant ces aides sociales qui permettent de gagner plus sans travailler qu’en travaillant, supprimer les trop nombreux comités et commissions qui ne servent qu’à recycler des élus battus, des copains en mal de revenus confortables en échange d’un travail très peu contraignant (au CESE conseil économique et social à l’utilité absolument nulle, il se dit que ses membres ont du mal à travailler 35 h … par mois).

Car, un pays entier ne peut pas vivre dans l’assistanat et de l’argent gratuit qui ne tombe évidemment pas du ciel …

Seulement, la bureaucratie en place, qui contrôle directement ou indirectement pratiquement tous les secteurs d’activité du pays, et ses nombreux bénéficiaires vont évidemment s’opposer à un tel programme qui finalement toucherait beaucoup (trop) de monde. Car l’argent gratuit des autres est un confort, une drogue, dont il est difficile de se dispenser et vous pouvez aisément imaginer la fureur d’une population qui s’estimera alors trompée !

En fait, les hommes du gouvernement ont peur et tremblent devant l’étendue du désastre qu’ils essaient encore de cacher à une population droguée aux aides sociales et qui, finalement, s’accommode fort bien de cette situation.

La seule solution démagogique trouvée a été de proposer l’idée de l’organisation d’un référendum sur la dette avec pour but d’en faire prendre la responsabilité de son sort aux français.

Ca a tout d’un piège même si cela ressemble à une forme de démocratie directe … alors que tous les indicateurs économiques sont au rouge. En effet, à aucun moment les français n’ont décidé quoique ce soit en matière de dépenses publiques …

En fait, la question implicite d’un tel référendum serait : voulez-vous continuer à bénéficier de l’argent gratuit ou avoir des fins de mois encore plus difficiles ?

On connait par avance la réponse !

Et que fera-t-on si les français répondent non à toute modification d’un système qui va nous emporter dans l’abime à plus ou moins brève échéance ?

Car, le mur de la dette se rapproche et différents organismes français et internationaux commencent à tirer la sonnette d’alarme ; notamment la Cour des Comptes mais aussi le FMI (Fonds monétaire international) qui plaident pour une sérieuse reprise en mains … car, même le socialiste pur sucre Moscovici tire la sonnette d’alarme !

La seule solution envisageable en haut lieu est une nouvelle fois le gimmick réflexif  de l’alourdissement des impôts,; ce qui ne peut avoir que des effets catastrophiques sur une société déjà surimposée ; car n’oublions jamais que l’impôt reste un prélèvement improductif sur la richesse produite … par le secteur privé.

Le premier ministre a déclaré qu’il allait demander un effort aux français

Sans hausse d’impôts ?

Revient ainsi, à bas bruit mais de manière insistante, l’idée d’un nouvel ISF … seulement la vérité est qu’il ne faut pas s’attaquer à ceux qui gagnent de l’argent, voire beaucoup d’argent, lequel sera à un moment ou à un autre réinvesti dans l’économie, mais bien à ceux qui dépensent sans compter l’argent des autres, par milliards, dans des projets inutiles, des salaires fictifs, des rentes de situation injustifiées.

En fait, le ministre des finances, en bon haut fonctionnaire fidèle à la doctrine en vigueur depuis 50 ans, a précisé sa pensée : pas de réduction des dépenses juste un ralentissement de leur progression …

Autant dire, l’immobilisme le plus parfait …

On ne fait rien et on attend de voir …

De voir quoi ?

C’est bien la question !

Aujourd’hui, en fait, personne ne croit que la France va réduire ses déficits … qui vont se maintenir à 6% du PIB ; du moins officiellement parce que l’on sait aussi que Bercy utilise abondamment des artifices comptables pour masquer l’ampleur de la situation !

Par voie de conséquence, les dettes publiques, dont chaque français vivant ou à naitre, est comptable et caution implicite, vont continuer à monter jusqu’au moment où plus personne ne voudra plus prêter à la France (dont 56% de la dette est détenue par des créanciers étrangers) qui ne pourra alors plus financer ses dépenses courantes et se retrouvera en défaut ; enclenchant alors une série d’évènements complexes plus ou moins prévisibles car, quand ça va mal, le pire n’est pas toujours sûr !

Hypothèse évidemment absurde pour nos hauts fonctionnaires … mais lourde de conséquences.

Le gouvernement et ses affidés espèrent en fait la croissance magique qui sauverait la situation alors que la France est entrée en récession ou bien que la BCE viendra au secours de nos finances publiques pour sauver l’€ et l’Union Européenne !

La France  qui enregistre depuis plusieurs années une croissance nulle avec un PIB qui n’augmente que « grâce » à l’inflation, continue de s’appauvrir, continuera donc à vivre au-dessus de ses moyens et à dépenser (beaucoup) plus que ses recettes fiscales ; jusqu’au … blocage et à un retour contraint à la réalité !

Conclusion qui s’impose : l’inconscience et le déni persistent dans les sphères du pouvoir alors que l’écroulement économique se poursuit … sans faiblir et que nous nous orientons toujours plus vers un système économique où nous ne produisons plus rien et nous importons absolument tout !

En tout état de cause, il est pour le moins inquiétant de constater cette incapacité chronique des personnes en charge du pays à résoudre des problèmes de gestion qui relèvent de la ménagère (équilibrer les recettes et les dépenses) et ne laisse pas d’inquiéter quant à leur attitude lorsque les vrais problèmes vont se poser.

Tout cela ne saurait durer encore très longtemps sans un accident de parcours sérieux et cela me rappelle étrangement les six premiers mois de l’année 1940 lorsque les pouvoirs politique et militaire ainsi que les hauts fonctionnaires (qui avaient déjà réussi à imposer de pesantes normes et procédures), ne voulaient rien faire, ne rien décider, pour ne fâcher personne mais aussi pour préserver leurs petits avantages personnels … puis se sont mis à se rejeter les uns les autres la responsabilité du désastre dans une atmosphère générale faite de trahison et de confusion lorsque les armées nazies ont déferlé renversant tout sur leur passage !

Nous sommes bien au bord du gouffre !

Bien cordialement à tous !

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Ni démocratique, ni libérale, la France doit changer !

Ni démocratique, ni libérale, la France doit changer !

« Rien ne changera », concluent nombre d’éditorialistes à l’issue de débats où l’on a constaté que tout marche de travers en France. Ce pessimisme s’explique par le poids de l’Etat, dont les prélèvements représentent chez nous les deux tiers de ce que le pays produit. Le grand économiste Hayek voyait dans cette emprise un grave danger pour la démocratie, notant que les nazis n’avaient pas eu de mal à prendre le pouvoir parce qu’il leur suffisait de s’emparer des commandes de l’Etat.

Pourquoi l’Etat dépense-t-il autant en France ? Parce que le système social est hors de tout contrôle. En ce moment, les taxis qui assurent les transports sanitaires manifestent parce que les pouvoirs publics veulent diminuer leurs tarifs pour réduire un peu le coût de leurs prestations. C’est un des innombrables dysfonctionnements de la Sécurité sociale. La gratuité a tout emporté sur son passage dans ce domaine. Et l’on voit des énarques qu’on a placés aux commandes du navire fou s’évertuer à redresser la barre sans y parvenir jamais parce que ce bateau n’a pas de gouvernail.

Quand François Fillon fut désigné par son parti pour l’élection présidentielle de 2017, il déclara son intention d’en finir avec le système social français. Le lendemain matin, Bernard Accoyer, important personnage du parti de Fillon, l’appela pour lui conseiller de mettre la pédale douce à ses projets sociaux. Et Fillon déclara que la réforme sociale pouvait attendre. Depuis, elle attend toujours. Nul ne doute qu’une telle réforme de la gratuité générale ne pouvait se faire sans troubles. Mais l’effondrement de la France allait en provoquer tout autant …plus tard.

L’enjeu est parfaitement connu. Dans une compétition mondiale effrénée, le pays incapable de se réformer perd toute chance. C’est le cas de la France. Pourtant, elle avait saisi l’opportunité d’y parvenir en adhérant à la construction européenne et notamment en signant le traité de l’Acte unique de 1986, qui créait le marché intérieur et instaurait la liberté de circulation des biens, des services et des personnes. La Sécurité sociale allait donc devoir se réformer. Enfin ! Mais Edouard Balladur, alors ministre des finances, fit voter au Sénat, par une nuit sans lune, une disposition qui excluait la Sécurité sociale du dispositif de concurrence. Cette mesure était parfaitement illégale, puisque contraire au traité, mais les juges la validèrent toute honte bue.

Après près d’un demi-siècle de combat, nous avons fini par obtenir de la Cour de cassation l’invalidation de toute mesure s’opposant à l’application du traité et, de façon générale, aux dispositions européennes. Il ne reste plus qu’à le faire savoir aux tribunaux qui, comme chacun le sait, vivent en vase clos et ont beaucoup de mal avec le changement. Mais les choses vont se faire, parce qu’on ne peut pas éternellement s’opposer aux évolutions historiques. Je tiens ici à remercier les quelques libéraux que compte notre pays pour leur absence totale de soutien, ce qui n’a pas manqué de nous faire perdre du temps. Mais que voulez-vous, un libéral français est quelqu’un qui n’aime pas beaucoup le changement, fût-ce dans le sens de ses idées.

Le redressement français doit obligatoirement passer par l’arrêt de l’immigration et le rétablissement de la sécurité. L’avènement de Retailleau va dans ce sens. Encore devra-t-il le confirmer et ne pas retomber dans les habituels atermoiements de la droite. Mais que de temps perdu. En 1958, le général de Gaulle avait rétabli – non sans mal – l’autorité de l’Etat. Il n’en reste plus que l’autoritarisme des hauts fonctionnaires. Ainsi va l’histoire des peuples. La France a gardé son prestige international, en dépit de ses errements actuels. C’est un cadeau à peine mérité, mais bienvenu, au moment où il devient vital de prendre d’énergiques mesures de renouveau.

Pour redresser un pays, il faut avoir le soutien de l’opinion. A cet effet, les chaînes d’information ont un rôle crucial à jouer. Leur paresse actuelle est évidemment un handicap : tous les soirs les mêmes invités disant la même chose. J’ai vécu de près la création d’Europe 1. Il y soufflait un vent de liberté et d’insolence. C’est ce qui manque à nos chaînes actuelles, pour ne pas parler du gauchisme du service public. A quand un animateur mettant facétieusement le feu aux papiers que lit un journaliste à l’antenne ?  C’était signé Francis Blanche. Il est mort depuis un demi-siècle.

Pour réformer, il faut un réformateur. Parfois il en existe, et la malchance veut qu’ils disparaissent. Un de mes amis, le Dr Pierre Belot, avait obtenu de Raymond Barre la création du secteur 2 des médecins, qui leur accordait la liberté d’honoraires. Malheureusement, son tracteur se retourna sur lui et il mourut. Sans avoir pu généraliser cette liberté à tout le corps médical. Un réformateur devrait être prudent, tant il y en a peu.

Il n’en reste pas moins que la France est rétive à la réforme. Cela tient à son passé monarchique millénaire. Et probablement aussi au fait qu’on puisse y vivre bien …quand les malheurs s’en écartent. Mais aujourd’hui le monde a tant changé que les atermoiements ne se pardonnent plus. Près de deux cents pays sont répertoriés sur la planète. La majorité d’entre eux ne sont ni démocratiques ni libéraux. Nous avons la chance de l’être en Occident. Sauf en France. Il est plus que temps d’en finir avec cette exception française !

Claude Reichman

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Scandale au Parlement

Je relaie ici un article de l’Iref qui expose explicitement ce dont beaucoup se doutaient … bien que cela fasse partie des petits secrets minables de la République …. assez peu relatés par la presse …

Les élus ne font pas que travailler à la direction des affaires de l’Etat … Ils s’amusent …

Enfin si l’on peut dire …

La buvette (presque gratuite) de l’assemblée nationale est assidument fréquentée ; à tel point que les députés en ressortent … ivres !

Le palais Bourbon est devenu le palais-jack Daniels (pour les connaisseurs le JD est un bourbon américain) ; en tout cas pour certains d’entre-eux.

Oui, vous avez bien lu : bourrés, avinés et forcément plus vraiment en état de faire le travail pour lequel vous leur avez donné mandat … et pour lequel ils perçoivent de confortables revenus …

Et, pire, pour certains d’entre eux, il s’agit aussi, de leur propre aveu, de l’usage de stupéfiants et notamment de cocaïne … si à la mode dans certains milieux.

Imaginez simplement que vous travailliez dans une entreprise privée et que vous arriviez en état d’ébriété ou soyiez surpris en train de vous faire un rail ?

Que pensez-vous qu’il va se passer ?

Vous serez licencié pour faute grave !

Pour nos députés et sénateurs ?

Rien, police et justice regardent ailleurs car combien de contrôle de police à l’assemblée nationale et au sénat ?

Pour l’instant aucun … évidemment !

Et pourtant, cette question de l’alcoolisme à l’assemblée nationale n’est pas nouvelle puisqu’elle s’était déjà posée dans le passé et rappelons quand même que l’usage de stupéfiants est interdit en France, pour … tout le monde !

Et, de plus, on a appris que certains sénateurs se livreraient aussi à des partouzes …

Embrassons-nous Folleville car, pourquoi se gêner, la vie est belle hein puisque, en toute impunité, certains représentants de la nation font n’importe quoi !

Et après on s’étonne que le pays fonctionne si mal !?

Seulement, les indemnités qui leur sont versées avec nos impôts n’ont pas pour but de leur permettre de se « bourrer la gueule », de se droguer ou de faire des parties fines !

Libéral je suis, et je ne veux pas jouer le rôle du père la morale, mais pas sur l’usage de stupéfiants et sur l’ébriété publique … surtout que la conduite des affaires de l’Etat demande un esprit saint et clair !

Il est hors de question que des individus bourrés, à demi conscients, puissent décider de notre avenir dans de telles conditions !

Imaginez la scène de l’élu, ivre mort le jour du vote, qui répond ensuite à l’un de ses électeurs mécontent : Ah bon, j’ai voté ce texte ? Je ne m’en souviens pas … il faut dire qu’avec ce je tenais ce jour-là !

Le mandat électif n’est pas un blanc-seing pour faire n’importe quoi et toute autre solution ne pourrait constituer qu’une insulte grossière à notre système politique déjà bien vacillant !

Je suggère donc qu’une proposition de loi soit déposée pour que soit décidée la fermeture pure et simple des buvettes mais aussi qu’il soit procédé à des contrôles d’une part généraux (alcool et test de stupéfiants) et ensuite inopinés de police sur nos élus afin de connaître leur état et que les sanctions les plus sévères soit engagées à leur encontre en cas d’infraction … y compris jusqu’à la révocation pure et simple !

On me rétorquera que ce n’est pas sérieux, ni démocratique (ce qui n’a rien à voir) ou même conforme à nos institutions ; ce qui laisserait à penser qu’on ne peut, voire qu’on ne doit, rien faire.

Je vous encourage à contacter votre député pour lui demander de déposer un texte de cette nature sur le bureau de l’assemblée nationale  … (vous pouvez le contacter par email).

Néanmoins, mon petit doigt me dit qu’aucun élu ne déposera jamais aucun texte sur le bureau de l’assemblée nationale à ce propos ….

Vous pourrez alors constater par vous-mêmes que les gueux que nous sommes seront toujours harcelés, poursuivis et condamnés tandis que les « puissants », assurés d’une impunité à peu près totale, seront toujours au-dessus des lois et continueront à se permettre toutes les inconduites !

Et la morale ?

Et l’exemple ?

Ne me vient à l’idée que cette citation de La Fontaine : Selon que vous serez puissant ou misérable … vous ne serez pas traité de la même manière.

Consternant …

Evidemment, avec un tel exemple, la population ne ressent aucune gêne à refuser tout respect vis-à-vis d’individus qui ne le méritent pas ; même si pour cette même population, à la différence des élus concernés, le gendarme n’est jamais loin.

Bien cordialement à tous !

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FLORY était là…

Hier, lundi 19 mai 2025, j’étais à la Cour d’appel de Montpellier devant la Chambre correctionnelle des intérêts civils.

J’avais précédemment engagé une action pénale contre M. Flory, qui est un cadre supérieur-décideur des Services Fiscaux de l’Hérault, où il gère le recouvrement, avec tout ce que cela implique de violences. C’est dire que la pitié et l’empathie ne sont pas son métier.

J’avais évidemment perdu en première instance et été condamné à des dommages et intérêts. Ce qui n’est pas très agréable. Mais bien peu de chose par rapport au constat de ne pas être entendu et de voir la justice couvrir systématiquement tous les pillages du fisc, ce qui favorise, voir génère carrément, la terreur fiscale.

J’ai donc fait appel de cette condamnation initiale. Mais le parquet de son côté n’ayant pas fait appel, le jugement qui couvre Flory est définitif, alors que les magistrats y font la preuve qu’ils ont parfaitement compris la situation – Le jugement –.

Donc, alors que l’enjeu pour lui était nul – puisque, quand bien même il serait condamné, c’est Bercy qui paierait et non lui – il était là.

Rassurez-vous, il n’était pas là compréhensif, ouvert. Non, il était là scandalisé, geignard, nous y reviendrons.

Son avocate ne m’avait fait parvenir aucune conclusion, normal, elle n’avait pas jugé utile d’en faire… de mon côté, je lui avais adressé les miennes – mes conclusions –.

Disons que l’audience a été sereine. Chaque partie a pu s’exprimer librement.

Mais à la fin Flory a exigé la parole. Il en avait parfaitement le droit en tant que personne poursuivie. Ce n’est pas cela qui fût étrange, ce sont les trois points suivants :

  • 1 – A la barre, M. Flory c’est systématiquement adressé à moi, au point que la Présidente a du lui faire remarquer qu’il était là pour s’adresser à elle. En réalité Flory pensait me faire la leçon et me montrer sa force liée à sa proximité avec la justice.
  • 2 – Dans sa défense M. Flory a réalisé le tour de force suivant : par un amalgame téméraire il a tenté de démontrer que le fait de lui faire un procès attisait le désamour des Français pour lui, au point de mettre sa sécurité en danger !!! Un peu gros. Il a évidemment visé notre blog, forcément…
  • 3 – Au moment essentiel de faire pour lui la démonstration que les sommes qu’il me réclame, pour lesquelles il n’hésite pas à me ruiner, à me détruire, ont une réalité, il n’a trouvé comme argument que d’en faire porter cette réalité sur la Justice, devant laquelle il s’exprimait.

C’est-à-dire qu’il a eu le culot d’affirmer qu’il n’engageait aucun contentieux violent qui n’ait été au préalable adoubé par la justice, sous-entendant qu’elle est donc finalement la vraie responsable de la terreur fiscale.

Pas très sympa pour ceux qui condamnent aveuglément et en confiance les Français pris dans ce piège. En clair : dur pour ses complices…

C’est amusant, si l’on peut employer ce mot dans des moments si lourds, de l’avoir vu s’empêtrer dans l’idée que nous développons sans cesse : « Condamner des coupables est rendre la Justice, condamner des innocents est installer la terreur ».

Prendre plus les juges en otage que Flory ce jour-là, je n’avais jamais vu ça…

Décidemment, ces audiences sont à l’image de la vie : sans surprise. Celle-ci sera comme les autres. Mais voir Flory à la manœuvre permet de comprendre mieux le problème. De percevoir à quel point ce problème est ordinaire, comme probablement toutes les grandes horreurs que sont amenés à vivre les hommes.

Tout n’est que hasard : du moment, du lieu, des circonstances, des croyances, des mèmes, etc…

Les hommes ont ceci de particulier c’est que : lorsque le hasard leur est favorable ils s’en attribuent le mérite, lorsqu’il est défavorable ils en attribuent la faute aux autres.

Ils ont aussi ceci de particulier : il y a toujours des candidats pour exécuter le pire.

Bien à vous. H. Dumas

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Les hommes ont des droits !

Les hommes ont des droits !

Un de mes amis, universitaire retraité, m’a dit un jour qu’en raison de son âge, il bénéficiait, à Paris, de la gratuité des transports. « C’est bien, non ? » me demanda-t-il. « C’est très bien, lui répondis-je, mais pourquoi dois-je te payer tes déplacements ? » Un silence s’ensuivit de sa part, avant qu’il ne me dise piteusement : « Tu as raison. » La gratuité est un poison pervers, puisque même un esprit cultivé peut en être victime, et c’est tout le mal français.

Les hommes politiques aiment installer la gratuité parce qu’ils en attendent la reconnaissance des bénéficiaires, et ces derniers ont d’autant moins de scrupules à vivre aux crochets d’autrui qu’ils sont nombreux à le faire et peuvent légitimement se dire « pourquoi pas moi ? » On a tant dépensé en gratuité dans notre pays depuis plus d’un demi-siècle qu’il affiche une dette publique désastreuses et que les deux tiers de sa population sont pauvres. Quand ceux qui travaillent ont autant de monde à entretenir, ils finissent par s’épuiser et se décourager et passent alors d’un univers à un autre.

L’humoriste Bernard Haller jouait un sketch de grande portée. Un homme élégant, chapeau marron et manteau camel, se promène dans les allées du bois, tout heureux de jouir de cette belle journée et de son enviable sort. Il s’assied sur un banc et pose son chapeau sur ses genoux. Une femme passe devant lui, le regarde longuement, puis revient sur ses pas et jette une pièce de monnaie dans son chapeau. L’homme est surpris et fait un geste de dénégation, mais la femme l’apaise d’un sourire généreux. Une autre femme vient à passer et jette à son tour une pièce dans le chapeau de l’homme. Et à mesure que les passantes alimentent le chapeau de monnaie, l’homme s’affaisse peu à peu sur lui-même et finit par se transformer en loque humaine. Nous venons d’assister aux malheureux effets de la société d’assistance.

Il y a quelque chose d’inexorable dans la construction d’une société d’assistance. Chaque geste dit de générosité en entraîne un autre, jusqu’à la paralysie de la société. C’est alors qu’éclatent les disputes pour savoir qui a trop et qui n’a pas assez, et que des mesures sévères sont prises pour punir certains d’avoir abusé des bienfaits sociaux et pour tenter de les remettre au travail, ce qu’on ne parvient jamais à faire parce qu’ils sont devenus inemployables par déformation de leur caractère. Les politiciens ne tardent pas à choisir leur camp. Les amis des pauvres deviennent des vengeurs et multiplient les attaques contre les partis qui veulent réduire les dépenses, tandis que le parti raisonnable en appelle au bon sens et au civisme de ceux qui n’en peuvent plus de payer. Tous les éléments de la guerre civile sont réunis. Il ne manque plus que l’étincelle qui mettra le feu aux poudres. Le mieux est la mort d’un pauvre, victime d’une agression injuste de la part de citoyens outrés.

De tels évènements se déroulent selon un rite immuable. Seuls changent les costumes des acteurs, qui évoluent selon l’époque. Un sans-culotte ne ressemble pas à un militant insoumis, mais ils ont le même cerveau, les mêmes pensées et les mêmes réflexes. Et ils agissent de manière strictement identique. La section des piques a été remplacée par l’union des poignards et les boulangères sont aussi grosses que les élues insoumises, qui en fait ne sont insoumises qu’aux régimes alimentaires.

A ce stade, il faut surtout compter sur la chance. Celle qui fera surgir un homme de caractère, qui mettra tout le monde d’accord par l’énergie de ses mesures et la rigueur de sa conduite. De tels hommes existent en grand nombre dans la société de travail. Il suffit que l’un d’entre eux en ait marre de cette chienlit et sache se faire entendre. A partir de là, au prix d’inévitables violences, la société sera remise au pas et pourra reprendre son essor. Mais pas d’illusions à se faire : tout sera toujours à recommencer. Sauf …

Sauf si la société adhère massivement aux conduites vertueuses d’un pays moderne. Les hommes de la Révolution qui ont formulé les droits de l’homme sont à honorer définitivement. On n’a jamais fait mieux, et l’on ne fera pas mieux dans l’avenir. Car ces droits recouvrent des comportements inhérents à l’espèce humaine, et qui n’ont pas varié au fil des millénaires. Voyez comme la propriété a été une aspiration permanente, même si les pouvoirs successifs l’ont toujours bafouée. Voyez comme l’homme ne se laisse pas naturellement opprimer, et comme il aime à dire ce qu’il pense. Il n’y a pas à chercher plus loin. Mais faire respecter ces droits est un combat permanent. Le nouveau pape l’a très bien dit : « Le mal ne gagnera pas. » Et le mal c’est tout ce qui porte atteinte aux droits de l’homme, que l’on soit croyant ou pas. Cela demande un effort permanent des hommes et des femmes qui vivent sur cette terre. Le spectacle du mal ne doit pas décourager les hommes de bonne volonté. S’il leur faut plus d’efforts, qu’ils les consentent. La récompense sera au bout du chemin.

Claude Reichman

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La France occupée

Figurez-vous que j’ai l’impression de vivre dans un pays occupé.

Cette désagréable impression m’a amené à réfléchir pour essayer de comprendre la genèse de cette sensation.

J’ai essayé de procéder par ordre.

L’article 42 du Règlement de La Haye de 1907 définit l’occupation comme suit : « Un territoire est considéré comme occupé lorsqu’il se trouve placé de fait sous l’autorité de l’armée ennemie. L’occupation ne s’étend qu’aux territoires où cette autorité est établie et en mesure de s’exercer. »

Ca date de 1907. Quand même…

Pourtant, dans les différents documents consultés, c’est cette définition qui sert de base aux commentaires sur l’occupation, et ils sont nombreux, tout comme d’ailleurs les situations d’occupation qui y sont énumérées.

Il est clair aussi qu’en 2025 l’occupant n’est pas fatalement une armée de troufions, ce peut être celui qui envahit et occupe notre esprit, notre vie, sans pour autant faire couler notre sang.

En réalité cette notion d’occupation n’est pas vraiment définie, elle est évolutive et matériellement imprécise, en conclusion tous les commentaires s’accordent à conclure que l’occupation est : « de fait ».

Dans cet espace juridique et intellectuel élastique, je propose de réfléchir non pas à partir d’un préalable, mais au contraire en listant les conséquences.

De dire : « une situation d’occupation, qui est de fait, ne se constate pas uniquement par son organisation, mais aussi par ses conséquences, toujours identiques. »

Ces conséquences me paraissent être : la perte de la liberté, de la justice, les accusations sans fondement, la délation obligatoire et récompensée générant la perte de la liberté de s’exprimer et d’agir et le risque constant d’être condamné et exécuté, plus ou moins gravement.

Par ailleurs, voici ce qui recoupe les bases structurelle reconnue d’une occupation :

  • L’ancien gouvernement doit avoir été mis hors d’état d’exercer publiquement son autorité dans la région occupée et la puissance occupante doit être en mesure de substituer sa propre autorité à celle de l’ancien gouvernement.
  • Le « partage vertical de l’autorité » doit contenir la notion de subordination, qui caractérise toujours la relation entre la puissance occupante et le souverain territorial et qui reflète le principe selon lequel aucune autorité ne peut être exercée si elle n’est imposée ou autorisée par l’occupant.
  • Le fait que certains habitants se rebellent ou que la guérilla ou des « résistants » remportent des succès ponctuels ne met pas un terme à l’occupation. Même si un mouvement de rébellion prend provisoirement le dessus, cela ne suffit pas à interrompre ou à faire cesser une occupation, pour autant que l’autorité du gouvernement légitime ne soit pas effectivement rétablie et que l’occupant réprime immédiatement la rébellion.
  • Il n’y a pas d’occupation s’il y a consentement. Mais le consentement peut être fort difficile à apprécier. Lorsque les pouvoirs en présence sont très inégaux, le consentement peut ne pas être authentique. À cet égard, nous considérons qu’en cas de doute sur l’existence d’un consentement authentique, valide et explicite, il convient de présumer qu’il n’y a pas consentement, ce qui entraîne l’application du droit de l’occupation.

Je ne sais pas vous, mais moi j’y vois plus clair.

J’ai les stigmates de l’habitant d’un pays occupé et l’analyse de l’organisation du pays me confirme que c’est bien la cas.

Mais qui est l’occupant ?

C’est là qu’il m’a fallu vingt ans pour comprendre. En me demandant qui, aujourd’hui, exerce cette autorité de fait, qui dicte sa loi sans contre-pouvoir réel… une évidence s’est imposée. : C’EST BERCY

Démonstration

  • Les hommes de l’Etat, nos élus, regardent impuissants la faillite de l’Etat, l’avouent publiquement, ne peuvent visiblement rien faire pour y pallier. Ils ont été mis hors d’état par Bercy qui leur a pris le pouvoir. Dont les hommes détiennent les postes clefs. Qui occupe le pays.
  • Les hommes de l’Etat, nos élus, sont clairement subordonnés par l’occupant Bercy.
  • Les rébellions, voir les Gilets jaunes, sont matés par les représentants de l’occupant Bercy.
  • Le consentement à l’occupant n’existe pas, il n’est qu’apparent. Les pouvoirs entre la population, ses représentants et Bercy sont terriblement inégaux, au point que tout consentement peut être déclaré suspect, non authentique.

Et par-dessus tout ça, les conséquences classiques sont bien présentes :

  • La liberté est taillée en pièces.
  • La justice est intégralement au service des ordres de l’occupant Bercy.
  • La délation et l’espionnage au service de l’occupant est omniprésente.
  • Le risque d’être condamné, ruiné, détruit par l’occupant est constant.
  • Enfin la terreur fiscale est là, arrogante, sans retenue.

Ce n’est pas une idée. La France est occupée par un ennemi qu’elle a elle-même enfanté, qui la dévore.

La résistance ne peut que s’installer pour bouter dehors cet occupant, le remplacer par une structure au service des Français et non l’inverse.

Qui fait partie de cette résistance, ou va en faire partie ? C’est secret évidemment. Sinon où serait le plaisir des délateurs ?

Bien à vous. H. Dumas

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C’est grave docteur, très grave…

Le 13 mai 2025, à 16h58, je reçois ceci

Ce mail m’est adressé par la banque de ma société, la célèbre Société Générale, dont je suis le client accidentel.

En effet, sous les coups de boutoir de l’escroc fiscal Bercy, ma ruine fut telle que mes banquiers, en 2016, m’interdirent de banque. Aussi sans doute pour plaire à Bercy.

J’ai donc saisi la Banque de France pour avoir un banquier désigné, ce fut la Société Marseillaise de Crédit qui eut cet honneur, je plaisante évidemment. Donc compte “entrouvert” chez ces gens : pas de découvert, pas de carte de crédit à paiement différé, etc… Ils ne peuvent pas me virer et je ne peux pas partir. J’ai un dossier bancaire que je ne peux pas consulter, mais qui fait sourire mièvrement et hypocritement tout banquier qui l’ouvre devant moi. Car tous y ont accès, du dernier guichetier au ponte PDG.

Puis la SMC a été rachetée par la Société Générale, et moi avec. Depuis ce rachat, je suis toujours à la Société Générale, toujours dans les mêmes conditions de misère bancaire, avec des frais dont nous reparlerons un jour. Car il faut savoir que les banquiers font leur beurre sur les petites gens. Ils perçoivent sur eux toute une kyrielle de mini-factures, en plus des prêts inutiles et chers qu’ils leur consentent. Pendant qu’ils déroulent le tapis rouge et la gratuité des frais aux riches, tout en prônant publiquement la défense des pauvres, de ceux qu’ils entubent.

Ceci-dit, revenons à ce mail psychédélique. Voici la situation.

Evidemment ma vie matérielle est compliqué, vous vous en doutez. Après quarante ans de vie professionnelle marquée par le travail, la passion et l’intégrité, ce qui n’est pas contesté par ceux qui me connaissent, Bercy m’a tué.

Donc plus de trésorerie, plus de chantier possible, plus de projet aboutissant.

Il fallait bien continuer à vivre ne serait-ce que pour lutter, pour rendre coup pour coup, pour expliquer et apporter sa pierre à un sursaut social espéré. Qui n’arrive pas bien vite… entre nous.

De mes années de conquêtes économiques raisonnées et peut-être intuitives utilement, il m’est resté un stock, que j’ai défendu bec et ongle contre les naufrageurs attirés par mon sang répandu par Bercy.

Quand il le faut, et si le marché le veut, je vends un peu de stock. Il me protège encore de la grande misère, peut-être pas jusqu’au bout, sauf si le bout de Bercy arrive avant le mien… ce qui aujourd’hui n’est pas complètement impossible.

Donc récemment j’ai vendu un garage, et le notaire rédacteur de l’acte a viré la somme sur le compte de la société venderesse.

J’ai fait un chèque de 20 000€ de cette société vers une autre plus active, dont les besoins sont plus importants, qui sert un peu de holding, si on peut employer un mot aussi pompeux pour des activités aussi modestes.

ET… ce chèque ne peut pas être encaissé immédiatement par SG, il doit faire l’objet d’un contrôle… de risque m’a dit mon « conseiller bancaire » au téléphone !!!

J’ai demandé : Quel risque pour la SG ? En effet, ce chèque est tiré de la BNP, juste à côté, et en dehors d’être sans provision, ce qui n’est pas un risque pour la SG puisqu’il ne sera sur mon compte qu’après compensation, je ne vois pas de situation à risque.

Pendant ce temps cette somme n’est plus sur mon compte à la BNP et elle n’est pas non plus sur mon compte à la SG. Où est-elle et pourquoi ? Une seule certitude, je ne l’ai plus…

Si, comme cela tombe sous le sens, la SG n’a aucun risque à surveiller ici et ferait mieux de surveiller les risques qu’elle prend en finançant avec mon argent les bons du trésor qu’elle achète en abondance, qui surveille mon argent et pourquoi ?

A cette question le banquier répond que c’est la loi. Que ce n’est pas dirigé contre moi.

A bon ? Il y aurait donc une loi qui permet de bloquer l’argent que nous confions à nos banquiers, pour surveillance ?

Mais les choses ne s’arrêtent pas là.

Finalement cet aimable banquier, en effet — bien que bafouillant des arguments délirants – il était gentil, au point que s’en était navrant.

Il me dit, tout dépôt de chèque d’une certaine somme, ici 20 000 €, doit être accompagné d’une explication !!!

Quand je lui dis : « mais vous déconnez, imaginez qu’à la fin du mois je prenne votre salaire, que je vous dise que je vais voir s’il n’est pas risqué, et que je ne vous le rende que quelques jours plus tard, si je vous le rends, si je ne vous le saisis pas. » Il ne répond rien.

Je lui demande s’il me prend pour un trafiquant de drogue ? Tout de suite il se défausse, il n’est pour rien dans tout cela, sa banque non plus… c’est la loi.

Je reste sur mon questionnement, qui décide de surveiller mes mouvements bancaires et pourquoi ? Quel peut être le résultat ? Quelqu’un peut-il bloquer mon chèque, m’en priver pour le surveiller plus longtemps ? Carrément me le piquer ?

Là, ça ne le fait plus. Qui sont-ils ? Où vont-ils ? Qui sont les députés qui auraient voté cela ? Quelles seraient leurs motivations ? Peut-on vivre et travailler dans ces conditions ?

Nous ne sommes plus un pays libre. Nous sommes sous une dictature, et on ne sait même pas qui en est le maître.

Jamais je n’aurais cru voir ça un jour. Ça va mal docteur….

Bien à vous. H. Dumas

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Le nouveau pape va avoir fort à faire !

Le nouveau pape va avoir fort à faire !

Le nouveau pape va avoir fort à faire. Heureusement, il en paraît capable. L’évêque de Rome est le plus grand chef religieux au monde, même si ses fidèles ne sont plus qu’un milliard et demi. Mais quand on a derrière soi deux millénaires de prédication, on a forcément une voix qui compte plus que d’autres. D’autant qu’étant américain, et un peu péruvien en vertu d’un long séjour dans ce pays d’Amérique du Sud, Léon XIV est issu d’une civilisation dominante dans le monde. L’esprit saint a manifestement soufflé sur le conclave en élisant un homme qui saura parler au président des Etats-Unis. Ce qui sera bien utile en pareille circonstance.

Ce n’est évidemment pas par hasard que le cardinal Prévost a choisi de s’appeler Léon XIV. Le dernier Léon, porteur du numéro XIII, fut le pape de l’encyclique Rerum novarum, qui visait à adapter l’Eglise au monde moderne. Pour autant, Léon XIII avait sacralisé le droit de propriété, qu’il voyait comme un constituant de la nature humaine. On peut penser que Léon XIV maintiendra cette ligne, ce qui sera bien nécessaire dans ce siècle de voleurs. Ce ne sont pas les pauvres qui volent. Ce sont les Etats qui, forts de la puissance temporelle, distribuent l’argent des autres pour se rendre populaires et se maintenir au pouvoir. La France, fille aînée de l’Eglise, est un des hauts lieux de ce pillage. Il sera bon que le pape la rappelle à l’ordre, tout en mettant l’accent sur la charité qu’on doit aux pauvres et sur la dignité de tout être humain.

Le fait majeur qui domine le nouveau pontificat est le nombre d’humains sur terre. Nous sommes huit milliards en ce bas monde, et beaucoup de nos semblables n’ont qu’une idée en tête, aller vivre là où l’on est le mieux traité. Comme c’est en Occident, c’est dans cette direction que le flux venu d’Afrique, d’Asie et d’ailleurs se dirige. Il en résulte un phénomène d’immigration qui n’a jamais eu son pareil dans l’histoire et que nos Etats ne savent pas maîtriser. L’Eglise a cru qu’il fallait assimiler les migrants aux miséreux et a condamné les mesures visant à freiner leur venue. Elle s’est manifestement trompée et n’a pas compris que l’immigration allait finir par détruire les sociétés humaines en vertu d’une vérité qui caractérise notre espèce et qui fait que nous ne supportons les étrangers à nos groupes de population qu’en nombre limité. Cette vérité est dure à entendre pour certains, qui veulent y voir de l’intolérance et du racisme, alors qu’il s’agit d’un effet de notre constitution génétique. Certes la génétique peut avoir bon dos quand certains sont tout simplement intolérants, mais la négliger s’est se condamner aux pires évènements.

La voix du nouveau pape sera la bienvenue pour remettre les idées de tous à l’endroit. Et pour écarter de nous les doctrines marxistes, qui n’ont jamais apporté que de la barbarie totalitaire. Léon XIV, pas plus que ses prédécesseurs, ne sera le pape des riches. On espère qu’il sera tout simplement le pape des hommes, comme c’est sa mission. A l’ère des foules, tout peut arriver. Que l’on regarde les masses humaines s’agglomérer et se presser dans une ferveur inquiétante lors de célébrations religieuses telles qu’on peut en voir en Espagne, à Séville ou ailleurs, et l’on comprendra que l’espèce humaine n’a pas forcément répudié la vie en meutes ou en bancs dont le monde animal est coutumier. L’humain doit être préservé, même si certains l’accusent d’égoïsme. En fait, il n’en est rien. A ce stade de l’évolution, il s’agit de mesures de sauvegarde de notre espèce.

Aucun des prédécesseurs de Léon XIV n’a été confronté à de pareils défis. Car on voit bien que sur notre terre, c’est la sauvagerie qui menace. Et que face à de tels déferlements, seule la force peut faire barrage. De là à abuser de la force, il n’y a qu’un pas, que nombre de régimes ont souvent franchi. Seul, et même entouré de ses prêtres, le souverain pontife ne pourra pas faire autre chose que de prêcher. Ce qui n’est déjà pas si mal, mais qui ne suffit pas. Il devra aussi utiliser sa force morale en appui aux Etats les plus vertueux, de sorte que l’exemple ainsi fourni serve de paravent à nos sociétés. Quand on entend les discours des politiciens occidentaux, on ne peut qu’être navré de leur inconsistance. Certes ils évoquent ce qu’ils appellent pompeusement « nos valeurs », mais on voit aussitôt qu’il ne s’agit que de mots. Pourtant, ces mots n’ont rien perdu de leur force. A condition que ceux qui les emploient soient sincères. Et la sincérité, cela se voit ! D’où l’énorme différence entre une carrière politique réussie et une autre faite de grimaces et de singeries.

Le pape n’est soumis à élection qu’une fois. C’est sa chance et sa force. C’est pourquoi tous les papes successifs ont tenu leur place dans l’histoire. Parfois avec peu de succès, mais le plus souvent très dignement. De là à dire qu’ils ont sauvé la foi, comme l’a prêché Léon dès son élection, il y a un grand pas à franchir. Le constat aujourd’hui est que la foi chrétienne a fortement reculé en Occident. Il est probable que cela tient à la construction théologique qui a été faite sur le message chrétien. Là sera le véritable grand défi du nouveau pape. Bâtir une croyance sur le message de Jésus n’est pas difficile, tant ce qu’il disait était simple à comprendre et à intégrer. Mais tout le fatras accumulé en toute bonne foi au fil des siècles ne peut plus être cru par nos esprits façonnés par la modernité. S’en dégager et n’en garder que le message spirituel sera tâche ardue. D’elle pourtant dépend l’avenir de notre civilisation. On a envie de dire à tous les hommes de bonne volonté : au travail !

Claude Reichman

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De la solidarité fiscale à la peur : récit d’une dérive silencieuse

De citoyen lambda à “ennemi public”

Pendant longtemps, j’ai été ce qu’on appelle un citoyen lambda. Ni militant, ni réfractaire. J’acceptais le système fiscal tel qu’il se présentait, sans chercher à en sonder les profondeurs. Comme beaucoup, je considérais les institutions publiques comme lointaines, parfois lourdes, mais nécessaires. “C’est comme ça, ça a toujours été comme ça”, résumait bien mon rapport au système.

Puis j’ai découvert, brutalement, la solidarité fiscale. Et avec elle, une réalité administrative bien plus sombre et glaçante que celle à laquelle j’étais préparé. Ma descente aux enfers a commencé le jour où l’administration a décidé, en toute conscience de mon innocence, de me frapper moi plutôt que mon ex-femme, pourtant responsable d’actes délictueux avérés. Pourquoi ? Parce que j’étais le plus solvable.

Quand la parole devient un délit : ma prise de conscience

Après avoir essuyé les coups d’une machine aveugle, j’ai osé réagir. J’ai rédigé un courrier aux services fiscaux, non pas pour réclamer un traitement de faveur, mais pour exposer les conséquences humaines de leur acharnement. Pas d’invective, seulement des mots pesés, des questions posées.

Le retour fut cinglant. Aucune réponse sur le fond, aucune remise en question, seulement une lettre d’un responsable m’indiquant que mes manières étaient « inadmissibles » pour un service administratif. L’adjectif « nauséabond » fut même employé pour qualifier mon courrier ; une ironie saisissante. Mais surtout, la menace dissimulée : un signalement au procureur de la République pour outrage à personne chargée d’une mission de service public.

Soupçonné à tort : la mécanique de l’absurde

Environ un an plus tard, en pleine période des fêtes de fin d’année, je reçois une convocation pour une audition libre. Je pense naïvement qu’il s’agit de l’affaire de mon courrier, mais la réalité s’avère bien plus troublante.

L’administration fiscale a déposé une plainte contre X pour des faits qui me sont totalement étrangers : quelqu’un a cadenassé les portes de la cité administrative et affiché un message au ton contestataire.

Voici les “preuves” avancées par l’administration pour nourrir leurs soupçons à mon égard:

  • Les propos figurant sur l’affiche ressemblaient à ceux que j’ai exprimés dans mon courrier.
  • La démarche physique de l’individu (sa façon de se mouvoir) aurait été similaire à la mienne.
  • L’individu portait un bleu de travail avec des bandes réfléchissantes, similaire à ma tenue professionnelle.
  • Enfin, l’auteur présumé aurait pris une photo de son action, supposément pour la publier sur le forum “Témoignage Fiscal”, où j’ai moi-même diffusé mes échanges avec l’administration.

Ma défense face à l’accusation

Lors de l’audition, je n’ai même pas eu à déployer l’argumentaire que j’avais préparé, tant les faits reprochés étaient déconnectés de ma situation. J’ai simplement répondu:

  • Les propos figurant sur l’affiche incriminée ne m’ayant pas été communiqués, je ne suis pas en mesure de confirmer ni d’infirmer une quelconque similitude avec mes propres écrits.
  • Il me semble d’ailleurs absurde que ma façon de me mouvoir ait pu être reconnue, d’autant que je ne me suis rendu qu’une seule fois à la cité administrative, et ce, accompagné d’un avocat, pour un rendez-vous formel.
  • Mon bleu de travail est floqué du logo de mon employeur, facilement identifiable.
  • Quant à mes publications sur le forum, elles étaient anonymes et respectaient scrupuleusement la confidentialité, les noms ayant été effacés.

Ma stupéfaction fut immense en réalisant que l’administration avait eu connaissance de mes publications sur un forum indépendant. Cela ne laissait aucun doute : je faisais l’objet d’une surveillance.

Avant de conclure l’entretien, j’ai glissé à mon interlocutrice, avec un brin d’ironie :
« Dois-je m’attendre à être convoqué à chaque fois qu’un citoyen mécontent cadenassera une porte ou collera une affiche ? Car, au rythme où vont les choses, et connaissant la popularité des méthodes utilisées, cela risque de devenir un rendez-vous régulier ! »

La surveillance silencieuse : un système à l’affût

Cette affaire m’a ouvert les yeux sur une dimension inquiétante du système administratif : celle d’un “Big Brother” silencieux. Je ne suis qu’un citoyen ordinaire, mais j’ai été placé sous surveillance à cause d’une contestation légitime.

Ce contrôle insidieux ne s’arrête pas à l’audition ou aux lettres menaçantes. Aujourd’hui, je vis avec une réelle crainte. Chaque interaction avec l’administration s’accompagne d’un sentiment d’insécurité, comme si chaque mot, chaque démarche était susceptible de déclencher une nouvelle mise sous surveillance.

À chaque courrier reçu, à chaque avis fiscal, c’est une angoisse palpable qui m’envahit. Une peur devenue instinctive, celle d’être à nouveau accusé à tort ou happé par l’arbitraire d’un système froid et impersonnel.

Comme disait George Orwell dans 1984 : « Le pouvoir n’est pas un moyen, c’est une fin. » La puissance publique ne se contente plus de recouvrer l’impôt, elle traque et surveille ceux qui osent contester.

Aujourd’hui, à chaque déclaration fiscale, j’imagine mon dossier scruté avec minutie à la recherche du moindre faux pas. Ma méfiance est constante, et je me demande : suis-je fiché ?

La cage dorée : quand l’État devient oppressant

Ce climat de suspicion permanent nourrit une méfiance profonde vis-à-vis de l’administration. La peur, aujourd’hui, fait partie de mon quotidien. Cette peur d’être surveillé, fiché, ou convoqué à nouveau sans fondement est devenue omniprésente.

Derrière les slogans de “Liberté, Égalité, Fraternité”, se cache un appareil administratif prêt à broyer un individu pour protéger ses intérêts financiers.

Cette mésaventure m’a ouvert les yeux sur l’envers du décor : notre société moderne est moins un havre de justice qu’un espace sous contrôle permanent. Comme le disait Albert Camus : « La tyrannie se fonde sur la peur, et la peur est l’alliée de toutes les servitudes. »

Conclusion : un symbole qui oppresse

Pourquoi, lorsque je reçois un courrier orné de la Marianne et de la devise républicaine, mon cœur s’emballe-t-il d’angoisse au lieu de ressentir la fierté citoyenne ?

Cette angoisse n’est pas une chimère : c’est le fruit d’un système devenu sourd à l’humain et féru de contrôle. Soyez-en certains : ce forum est scruté, épluché par les sbires silencieux du système. Ce simple lieu d’échange et de témoignage n’échappe pas à l’œil vigilant de ceux qui refusent de voir ces vérités s’exprimer librement.

Note de l’auteur : Cet article s’inscrit dans le cadre d’un témoignage personnel relatif à l’application de la solidarité fiscale. Les faits, analyses et ressentis qui y sont exprimés respectent strictement le cadre légal de la liberté d’expression et ne visent aucunement à porter atteinte à l’honneur ou à la réputation de personnes physiques ou morales. L’objectif est de participer à un débat citoyen sur un sujet d’intérêt général, en conformité avec les droits garantis par la Constitution et la Convention européenne des droits de l’homme.

Mots clefs : solidarité fiscale, administration fiscale, surveillance, contrôle administratif, convocation, suspicion, oppression, Big Brother, fiscalité, injustice, peur, angoisse administrative, recouvrement, abus de pouvoir, liberté d’expression, citoyen sous surveillance, dossier fiscal, intimidation, procédure abusive, forum témoignage fiscal, plainte contre X, présomption, méfiance institutionnelle, responsabilité solidaire, système fiscal, fichage, arbitraire administratif

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Les effets pervers d’un système économique basé sur des subventions

Le marché automobile français se porte mal pour diverses raisons et notamment une « politique » anti voiture assumée par nombre de municipalités (Paris, Grenoble, …) notamment au travers des ZFE, une fiscalité plus en plus violente (avec le malus fiscal), l’obligation implicite mais explicite à terme (2035) d’acheter des véhicules électriques et enfin des prix de vente qui ont connu une forte augmentation depuis 4 à 5 ans.

Ce constat amène certaines personnes, « spécialistes de l’automobile » mais visiblement pas de l’économie, à tenir des propos … pour le moins surprenants.

Ainsi, ceux tenus par le rédacteur de cet article ; tout à fait symptomatiques d’un état d’esprit typiquement français qui attend tout d’un système étatique défaillant …

En gros, selon lui, la principale raison de l’écroulement du marché automobile est la diminution des subventions en vue de l’acquisition d’un véhicule électrique (utilitaire ou pas) et non pas les causes exposées au-dessus.

Il constate que, malgré une offre industrielle qui s’étoffe, la demande reste timide, façon de dire que les clients ne sont pas intéressés, sans voir que la raison principale de l’échec du véhicule électrique est, outre son prix élevé, son côté totalement contraignant.

Il regrette que les utilitaires “zéro émission” aient vu leurs aides « fondre comme neige au soleil » en constatant que, désormais, c’est un parcours du combattant ( ?!?)  pour obtenir des subventions.

La diminution des subventions décourageraient donc les professionnels qui préfèrent s’orienter vers des motorisations thermiques.

Effectivement, il fut une époque récente où l’Etat français distribuait généreusement des « aides » ou « primes » pour financer l’acquisition, principalement, de véhicules électriques.

Seulement, en raison de l’état cataclysmique des finances publiques, il a bien fallu se résoudre à diminuer la distribution de cet argent financé par les impôts des autres ou pire par l’emprunt ; c’est à dire par l’argent qu’on … n’avait pas !

Par ailleurs, considérer qu’il est normal qu’une personne ou une entreprise puisse voir une partie du prix de la voiture qu’elle envisage d’acheter soit payée par les autres constitue une véritable hérésie, une déviation psychologique qui en dit long sur notre société.

En effet, l’Etat, c’est à dire la collectivité, n’a pas vocation à payer des voitures aux gens, ni même des vélos, des pompes à chaleur, ou des réparations sur leurs appareils ménagers ou leurs vêtements !

Dans un marché normal, laissé à la libre concurrence, il n’y aurait pas d’aides ou de primes soi-disant écologiques ; surtout que l’on sait aujourd’hui que ces primes ont surtout bénéficié aux bobos écolos, classés Csp+, disposant de revenus confortables ; au détriment des plus modestes.

Cette politique est en fait le résultat d’une volonté technocratique d’imposer le véhicule électrique à toute force, sans tenir compte du marché et des souhaits des clients ; ce qui a amené à un échec magistral dont Bruxelles n’a pas encore voulu tirer les conséquences.

Les industriels de l’auto, refroidis pas des résultats catastrophiques, ont fini par reconnaitre que l’Union Européenne veut imposer une technologie rejetée par la population et surtout que cela pourrait amener à la destruction de l’industrie automobile européenne !

Néanmoins, totalement impliqués dans cette manipulation du marché, les industriels de l’auto, qui ont désormais pris l’habitude de faire financer, au moins partiellement, leur activité par la dépense publique, en appellent aussi à l’Etat pour qu’il développe le fameux “leasing social”

Et pendant ce temps, E Macron nous explique nous allons entrer en économie de guerre et fabriquer des armes …

Or, nous apprenons, au détour d’un article, que Bercy a stoppé tous les crédits des commandes auprès des industriels de l’armement qui, évidemment, le déplorent et le déplorent d’autant plus que les discours officiels sont en parfaite contradiction avec la réalité !

La vérité, aussi désagréable qu’elle puisse être, est qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses de l’Etat après … 50 ans de gabegie publique ni pour financer l’achat de voitures ni pour financer notre défense !

Mais, toujours selon l’auteur, tout n’est pas perdu puisqu’il existe encore des « aides » par le biais des certificats d’économie d’énergie (dits CEE) ; bien que ceux-ci soient “moins élevés et surtout plus difficiles à obtenir !?!”

De quoi s’agit-il ?

De l’obligation faite aux entreprises fournisseurs d’énergie de financer certaines dépenses des particuliers et entreprises … sous peine d’amendes fiscales !

Encore une belle invention de notre administration bienveillante …

Toutefois, il ne s’agit nullement de bénévolat ou de philanthropie mais bien d’une contrainte administrative destinée à faire financer, par certaines entreprises privées, des opérations que l’Etat n’a pas les moyens de financer !

Encore une fois, l’Etat distribue généreusement l’argent … des autres !

Ce mécanisme existe depuis plusieurs années et a permis à nombre de particuliers de faire financer par ces entreprises (notamment Engie) des travaux de rénovation énergétique et d’isolation de leur logement. (avec le concept de l’isolation à 1€.)

Ce qu’on oublie de vous dire c’est qu’évidemment, cela constitue une charge financière pour les entreprises qui financent ces dépenses alors qu’une entreprise n’est pas un organisme de charité et que, par ailleurs, la DGFIP interdit aux entreprises commerciales de faire des dépenses à perte !

Contradiction administrative ?

Pas vraiment car, par voie de conséquence, ces dépenses contraintes sont nécessairement financées par les clients qui paient, sans le savoir, cette distribution d’argent gratuit des autres organisée par notre administration si bienveillante par le biais d’une … majoration du prix final !

Ainsi donc, en résumé, certaines personnes déplorent qu’un mécanisme technocratique de financement par la dépense publique, de dépenses privées, se trouve dévoyé dans un système où il n’y a plus que des malus et se retrouve désormais financé, sous la contrainte, par des entreprises privées !

Et après, on s’étonne que rien ne fonctionne plus dans ce pays !

Bien cordialement à tous !

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