Je soumets à votre observation cet article paru dans Libération. Il ne semble pas que la nounou incriminée ait mis en avant son « droit à l’image ».
Bien sûr, chacun pense qu’il y a une grande différence entre un enfant battu et un contribuable torturé. Je le pense aussi. Mais cela n’occulte en rien l’intérêt de la présence d’une caméra pour connaître la vérité, quelques soient les faits que l’on veut pouvoir observer dans leur réalité et rapporter avec exactitude.
Ce qui est juridiquement fondamental dans cette affaire, comme dans celle de la famille Bettencourt, c’est que la justice accepte comme preuve les enregistrements que permet la technique moderne, même s’ils ont été réalisés à l’insu du justiciable.
S’il y a contrainte physique cette preuve filmée est essentielle, elle ne l’est pas moins s’il y a contrainte morale et mensonge.
Observez la différence avec un contrôle fiscal en revenant au billet:
LA « BETE AVEUGLE » N’AIME PAS LA LUMIERE
Je renouvelle mon conseil, filmez vos contrôles fiscaux. C’est la certitude que le dialogue avec le contrôleur, élément clef du contrôle, sera bien rapporté tel qu’il a existé. Cordialement. H. Dumas