Je propose que l’on passe direct au tutoiement, on partage tellement de choses ensemble – enfin, c’est surtout toi qui partages mes affaires –.
D’abord, saches que j’ai une certaine admiration pour toi. Tu m’impressionnes avec tes affirmations complètement invraisemblables, que tu assènes avec cet air abruti qui te disculpe immédiatement. Que ce soit naturel ou travaillé, c’est fort.
Par exemple, quand tu affirmes que tu vas ruiner la Russie, alors que tu es en faillite et que Poutine est pété de tunes. L’intention est bonne, mais tu ne te vois pas comme tu es, dommage, surtout pour nous.
Quand même, toi et tes potes, vous êtes prétentieux comme des poux et si peu compétents. C’est à peine croyable.
Tu as eu le culot de me jeter en prison pour rien, alors qu’il est probable que tu vas y finir tes jours et pour des motifs réels.
Car, ne te trompes pas, les Français vont s’apercevoir, rapidement maintenant, que tu les as volés, trompés, ruinés, pour rien.
Par exemple, tu devrais faire le total du coût de tous les transports en commun, trains et bus locaux, rapportés à la part de personnes transportées, et tu verrais qu’il y a un sacré problème. Que tu pourrais mettre en balance avec l’absence d’investissements sérieux dans les infrastructures routières.
Inutile de te rappeler que nous avons le système de santé le plus couteux du monde et qu’aujourd’hui il n’est pas rare d’attendre un an pour un rendez-vous chez un spécialiste, sans compter les dysfonctionnements des hôpitaux.
Ne parlons pas de l’éducation nationale, de sa facture et des 35 à 75% d’illettrés après le bac, selon les zones d’éducation.
Notre armée, notre police, rien ne marche.
Et notre justice. Alors là, c’est le pompon. Les petits juges — pas par la taille, par le QI — ont pris le pouvoir. Ils se moquent de la loi, de la constitution. Ils obéissent à leur religion, à leurs croyances, c’est énorme.
Tout ça c’est de ta faute. Tu es le responsable de toute cette chienlit, puisque tu pilles le pays pour eux, pour leur permettre de s’épanouir, de se multiplier, sans contrainte et sans limite.
Alors je vais te dire, l’an prochain j’ai 80 ans.
Par ta faute je suis obligé de travailler pour vivre. La société, à qui j’ai beaucoup donné, n’envisage pas de me renvoyer l’ascenseur, qu’importe…
Mais, et c’est plus grave, depuis vingt ans ta boutique non seulement me pille, mais fait tout pour que je ne puisse pas travailler, pour que seuls ses amis se partagent le boulot en exclusivité.
De tout côté ce ne sont que copinage, corporatisme, corruption…comment comptes-tu t’en sortir. Quand la faillite va être prononcée, demain, tu vas sauter, loin et longtemps…
En ce qui me concerne, un rapide tour d’horizon.
Quand, il y a vingt ans, ta boutique m’a qualifié de « fraudeur fiscal », elle l’a fait déloyalement, mensongèrement. Mais ce mal fait, rien n’a pu le guérir.
J’ai donc subi l’indicible…
Je me suis battu, sans succès. Les juges étaient vendus, je l’ai compris trop tard.
Le temps a passé, tu m’as obligé à disloquer mon capital, celui que j’aurais aimé transmettre à ma famille pour que mes enfants, qui sont courageux et travailleurs, puissent partir de plus haut et arriver plus loin, pour eux mais aussi pour le pays.
Une fois ce capital perdu, tu continues, tu me harcèles. Chaque jour qui passe tu ponds une loi qui avantage les inutiles — que tu câlines continuellement dans le sens du poil – qui me complique la vie, qui réduit mes revenus.
Pour tout te dire, j’en ai marre.
Notamment j’en ai marre des complications artificielles que tu accumules pour m’obliger à te déclarer mes maigres revenus selon des systèmes comptables hermétiques et sans rapport avec la modestie de ma comptabilité.
Je t’explique. A 80 ans, soit on vit au crochet des autres, soit on gère, à son rythme, ses propres affaires, ce qui est mon cas.
En gros, malgré tout ce que tu m’as pris indument, il me reste quelques biens, acquis depuis plus de trente ans, donc hors plus-value.
Situés dans des copropriétés, ils sont d’un rapport ridicule et sans valeur parce que loués. Il y a déjà longtemps qu’en complicité avec les syndics tu as fait de leur métier une machine à ruiner les copropriétés. Puis qu’avec les élus locaux tu as parachevé ces ruines par un délire fiscal foncier.
Mais je n’ai plus que ça pour vivre. Le « ça » se résume en une comptabilité de ménagère. Tant de loyer et tant de factures d’entretien, un point c’est tout.
Or ta boutique me demande une comptabilité équivalente à celle d’une multinationale du CAC 40.
Mais tu n’auras que ma comptabilité de ménagère chaque année, juste, mais simplifiée. Je refuse de payer l’expert-comptable, ton complice, pour te refiler des pages de chiffres irréels, juste destinés à assoir tes futurs contrôles fiscaux bidons, mensongers.
La vie c’est simple Bruno.
Toi et tes potes vous avez la grosse tête, vous voulez laisser une trace dans le firmament de l’humanité. C’est con.
Regarde les dégâts de l’affaire COVID. Là vous y avez cru, vous vous êtes pris pour les sauveurs de l’humanité : Pasteur découvrant la rage.
Pas de pot, c’est le fiasco, et ce n’est qu’un début. Là aussi tu vas devoir rendre des comptes. Tu n’as pas fini, Bruno…
Bon je te laisse Bruno. Ce n’est pas que je m’ennuie avec toi, au contraire tu me fais marrer, mais j’ai du boulot, moi…
Sans rancune. A la 17ème. Bien à toi. H. Dumas
Votre deuxième paragraphe m’a rempli d’aise.
Ce Bruno est un imbécile-médiocre- benêt (ou l’air benêt). Cela fait 6 ans qu’il participe à la ruine de notre pays, plus de 700 milliards de dettes supplémentaires, et l’air toujours satisfait.
En six ans au lieu de lire quelques livres majeurs d’économie il préfère écrire des bouquins douteux pour hall de gare.
J’ai du goudron et des plumes et qu’il ne vienne pas faire le pantin par chez moi pour l’élection présidentielle de 2027