Le mandat suppose un mandant qui confie une mission et un mandataire qui l’exécute. C’est un acte essentiel, fondamental de la vie sociale en général et tout particulièrement de la vie des affaires. D’ailleurs quasiment sacré dans le monde des affaires.
Lorsqu’un mandat leur est confié les hommes de qualité mettent un point d’honneur à s’en acquitter scrupuleusement en agissant en tout point à l’égal de leur mandant et en lui rendant compte scrupuleusement de leurs agissements.
Ce que Wikipédia traduit sans emphase par : « Le mandataire pour sa part doit respecter la mission qui lui a été confiée et rendre des comptes au mandant ».
En politique
La démocratie est une organisation politique qui procède par mandat. Les électeurs votent pour nommer un mandataire élu qui possède alors un mandat politique.
L’élu mandataire va devoir gérer la parcelle d’activité collective qui lui a été confiée par mandat, en respectant sa mission et en rendant des comptes.
Jusque là tout va bien, la théorie est parfaite. A l’usage, patatras, c’est le bordel. Pourquoi ?
La force
Le mandat confié à l’élu est accompagné de la délégation de la force. S’agissant de prendre des décisions pour un groupe la force permet de contraindre à ces décisions les membres du groupe qui y seraient hostiles et pourraient du fait de cette hostilité empêcher la bonne exécution du mandat confié.
Cette force peut être physique, économique, morale, sa possession donne au mandataire un pouvoir.
C’est ici que tout se complique.
Il y a une antinomie entre le pouvoir et le mandat. Dans l’absolu le mandataire élu ne dispose jamais du pouvoir puisqu’il n’est que l’exécuteur du mandant électeur qui lui confie momentanément un mandat.
Le mandant étant l’électeur c’est à lui que le pouvoir de coercition appartient, le mandataire n’en étant qu’un dépositaire momentané. Il y a un certain paradoxe à voir ce dernier utiliser ce pouvoir contre ses propres mandants fussent-ils d’obédience différente de lui.
Pourquoi en sommes-nous là ?
Je n’ai pas les compétences théoriques ou historiques pour me lancer dans un cours magistral sur le mandat politique et le pouvoir, je ne peux que vous parler de mon expérience personnelle.
Comme vous je suis bien obligé d’accepter l’idée que le mandat politique est accompagné d’une délégation de la force, donc du pouvoir.
Comme vous j’ai appris à me méfier du pouvoir, séduisant à l’extrême quand on le possède au point d’anesthésier parfois la conscience, il est odieux lorsqu’on s’y oppose et qu’il a les moyens de négliger cette opposition.
D’où la nécessité, depuis longtemps admise, du fait que tout pouvoir doit être équilibré par des contre-pouvoirs.
Ce que j’ai connu
Au début de ma vie professionnelle la force était exclusivement entre les mains de l’Etat centralisateur et de ses techniciens. De ce fait ils détenaient le pouvoir.
Les élus locaux mandatés par leurs électeurs avaient pour fonction principale de les représenter face à ce pouvoir centralisé. Cela prenait tout leur temps et toute leur énergie mais installait un vrai contre-pouvoir face au pouvoir de l’Etat.
En souffrance de pouvoir ces élus — à l’occasion de la venue à la tête du pays du parti socialiste — obtinrent que le pouvoir central disparaisse et qu’il soit émietté à leur profit.
Ainsi les élus locaux obtinrent la gestion de la force, le pouvoir.
C’est ce qui a tout changé
Petit à petit les élus de base ne se sont plus présentés devant les électeurs pour se voir confier un mandat, mais pour accéder au pouvoir. Ce qui est très différent.
Cela a non seulement changé leur mentalité, mais aussi celle de leurs électeurs. Ceux-ci se sont durcis. Un mandataire est le représentant de tous, un homme de pouvoir n’est que le représentant de ceux qui l’ont installé au pouvoir, qu’il exerce pour eux seuls. Le clivage électoral s’est intensifié, le discours aussi, puis enfin l’exercice du mandat est devenu spectaculairement sectaire.
En effet le pire est arrivé
Les élus locaux en faiblesse de compétences techniques durent installer des liens étroits avec les techniciens de l’Etat, dont rapidement ils devinrent les esclaves.
Un marchandage intense à tous les niveaux de pouvoir, politique, moral, économique, s’est épanoui entre eux, au point que tous ont oublié la notion de mandat pour vivre intensément celle de la facilité de l’usage de la force, du pouvoir.
C’est ainsi qu’élus locaux et administration centrale captèrent l’activité législative à leur profit en la déguisant en intérêt supérieur de la nation.
Oubliant complètement leurs mandants, les électeurs individuels, ils les ont obligés et soumis au bipartisme efficace pour la gestion de la force, mais agressif du fait de l’unique discours binaire possible.
L’individu ne compte plus, il n’est que le mandant non respecté, une simple masse. La notion d’individu ne réapparaît que sous les projecteurs, pour le seul mandataire qui possède la force et tout le pouvoir qui va avec. Tout le contraire des prétentions de la démocratie.
Nous en sommes là.
Et la foule en redemande. Encore plus de masse, de clivage et de pouvoir pour les élus. Mélenchon est la caricature de ces déviances.
Macron porte une grande responsabilité devant l’histoire de ne pas avoir offert une solution politique à la crise provoquée par cette élimination insidieuse des contre-pouvoirs.
Il aurait dû dissoudre l’assemblée et, restant au-dessus de la mêlée, engager les français à élire une chambre susceptible de dégager une majorité pour nouvelle constitution qui rétablisse les contre-pouvoirs et la représentativité des mandants électeurs en même temps que la sagesse et la correction de leur mandataires élus. Tous nos problèmes sont structurels, ils ne sont pas politiques au sens émotionnel du terme.
En cas d’échec générant une assemblée impuissante, Macron aurait alors pu mettre valablement en jeu sa démission.
Mais Macron n’est pas un homme d’Etat, il est juste un politique opportuniste, intelligent et compétent à l’extrême.
Bien à vous. H. Dumas
Les GJ, nos derniers de la classe, peuvent se taper le cul parterre, c’est pas eux le futur de la France, ni le peuple, ni ceux qui feront tomber Macron.
Macron, qui vire sérieusement à une drouate dure, est plébiscité par les Français.
Que les ultra gauche, NPA et autres parasites sociaux comme le Rodrigues prennent les coups bien mérités, les Français sont pour.
Le laxisme, le parasitariste a assez duré, on attends avec impatience la réforme des retraites….
D’ailleurs, pour redresser la France et le pouvoir d’achat, il faudra revenir sur TOUT ce qui a été fait depuis 1981 par le fourbe Mitrand et les socialauds.
à savoir
-35h, de la sinistre Aubry
-Retraite à 60 ans infinanceable
-intermittents à Jack Lang qui pillent la caisse chomage des vrais travailleurs
-regroupement familial
etc etc
En effet Henri, il y a trop d’arrogance de la classe dirigeante qui donne des leçons au monde entier. Certains accusent les Gilets Jaunes mais qui a ruiné et mené au déclin La France certainement pas les GJ.
la France a besoin « de contre-pouvoir » que nous n’arrivons pas, nous citoyens dotés de réflexions, et bon sens à créer . La presse ne joue pas son rôle dans ce contexte et porte une lourde responsabilité. C’est hélas navrant et très grave pour ce Pays La France arrogante…
« PEUT ON ENCORE SAUVER LA France RAPIDEMENT » NON ! Il faudra 2 à 3 générations !
Bonjour vous trouvez macron intelligent pas moi c est un ruse comme un renard et il se trompe à chaque fois le cognitif pour a pprendre des cours passer des concours c est une chose comprendre les situations du peuple français en est une autre. Qui plus est il est voyou sur les bords c est un narcissique. Malhonnête
Il a été parachuté au pouvoir pour détruire la france s il était intelligent il s en rendrait compte apres reste à savoir ce qu il envisageait de faire dans son côté pervers il ne s est pas rendu compte que les puissants qui l ont mis en place attendent un certain nombre de réalisations selon leurs objectifs à eux il n a pas vu tellement il est sur de lui et imbu de sa personne que çes gens se sont servis de lui comme marionnette et que de çe fait s il essaie de régner en seigneur et maître sur les députés de son camp Qui ne représentent en rien le peuple qui les a élus il
Ne pourront pas faire autrement que d obéir à macron ét cela se voit très bien ils défendent même les esçrocs les abominations aucun égards pour la souffrance
Humaine et Quand macron sera débarque par les puissants qui l ont mis en place ils ne seront plus rien à la différence de Mélanchon Marine dupont aignant et le
jour n est pas très loin car les gilets jaunes ne lâcheront pas ils veulent un autre type de gouvernance et ils ont raison on peut faire autrement que d asservir un peuple pour garder le pouvoir qu il n aura plus d ailleurs car ceux qui le dirigent
Ét lui imposent leur loi ne seront pas satisfait de çe qu il fait donc le lâcheront
Ou le détruiront. Je vois les choses de cette manier il ne finira pas son mandat il sera même jeté en pâture aux financiers Qui déjà ne le supportent plus. Regardez
Comme il est pris dans la nasse de Benalla! Çe n est pas fini il y a encore des choses à apprendre. Argent cache de macron à Genève avec hsbc ou autre
La rumeur va bon train ?!