Distances, horaires, jauges, protocoles, règles et dérogations, la bureaucratie donne à plein. La crise lui profite. Mais à qui la faute ?
Distances, horaires, jauges, protocoles, règles et dérogations, la bureaucratie donne à plein. La crise lui profite. Mais à qui la faute ?
Chers chefs de bureau,
De tous côtés, on vous accuse, on vous vilipende, on vous calomnie. Encore tout récemment, Arnaud Montebourg dénonçait « l’obscurantisme bureaucratique ». C’en est trop ! Sans du tout vous connaître, notre esprit de justice nous oblige à vous porter assistance. Il est vrai que vous faites gros et qu’en période de crise – nous y sommes – vous donnez le meilleur de vous-mêmes, ce que tout le monde ne goûte pas. Là s’exprime pourtant ce que vous savez faire à merveille, votre goût raffiné de la norme, votre dévotion maniaque à l’interdit, votre souci obsessionnel du détail sans lequel il ne saurait y avoir une bonne règle. Une bonne règle ne supporte pas qu’il puisse y avoir de « trous dans la raquette », comme on dit. Vous nourrissez une aversion absolue pour le flou juridique, ne parlons même pas du vide juridique.
On n’en revient pas de votre agilité normative. Rien ne lui échappe. Les protocoles sanitaires sont au petit poil, mesurés en centimètres, les distanciations, les jauges, les tranches horaires, autant de jardins administratifs à la française quand ils sortent de vos bureaux. Comme si c’était facile : avoir à juger de tout, des rayons essentiels dans les grandes surfaces et de ceux qui ne le sont pas, des professions et des boutiques dont on ne saurait se passer en période de confinement et des autres. Rien de facile non plus, à peine une règle fixée, d’en définir les multiples exceptions, chaque dérogation répondant à un souci d’équité, chacune cachant un lobby. Malin qui s’y retrouve… Le résultat de tous vos efforts est une montagne de dispositions coercitives, mouvantes, et souvent incongrues, d’apparence contradictoire ou capricieuse. Ce que l’on ne manque pas de vous reprocher sans retenue : on soupçonne que votre plus grand plaisir est d’« emmerder les Français ».
Impassibles chefs de bureau
Chers chefs de bureau, restez stoïques sous l’opprobre public, impassibles sous la mitraille médiatique. Ce que vous faites est admirable d’abnégation. Est-ce de votre fait d’avoir à mettre en musique administrative une partition politique, et de votre faute si cette partition est une cacophonie sérielle ? Hier, avoir eu à définir ce qu’étaient précisément des signes religieux « ostentatoires » (taille d’un crucifix, diamètre d’une kippa…), aujourd’hui avoir à réglementer un reconfinement dont les portes doivent être fermées en même temps qu’ouvertes et réciproquement ? Avec un professionnalisme qui force le respect, vous faites le sale boulot dont vous passent commande tous ceux qui participent au concours Lépine de la solution kafkaïenne.
Chers chefs de bureau, ne vous laissez pas abattre ! Surtout en ce moment où la concurrence étrangère menace votre suprématie reconnue. On découvre qu’en Allemagne vos confrères ont pris le même genre de dispositions que vous, fermant salles de concert mais laissant ouvertes les églises, laissant aux coiffeuses une liberté qu’ils refusent aux esthéticiennes et provoquant la même contestation populaire. À croire que vos homologues allemands ont infiltré chez vous des espions et cherchent à vous supplanter. Ne cédez rien ! Il ne sera pas dit que vous renonciez à votre réputation, acquise de longue date, et que vous cédiez votre place, qui doit rester la première en Europe.
Trouvez ici la marque de notre soutien. Bien à vous.
La dernière loi de « sécurité globale » en discussion au Parlement prévoit un article 24 interdisant la captation d’images sur le terrain lors des opérations de maintien de l’ordre. Pierre Farge, avocat, nous explique pourquoi cette idée est liberticide.
Si la proposition de loi est adoptée, le fait « de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police » sera puni d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende.
Dans le contexte de restrictions des libertés lié à la crise sanitaire, cet amendement n’est-il pas préoccupant ? Est-il prévu de mettre un couvercle définitif sur les violences policières ? Nos libertés civiles sont-elles en danger ?
Une loi ne doit jamais être votée pour obéir à l’urgence de l’actualité. Encore moins suivre une tendance générale comme en témoigne ces jours-ci l’intitulé lui-même de cette proposition de loi de « sécurité globale ».
Ces mots à la mode placés en titre d’un texte de loi sont en effet à l’image de l’amendement prévoyant rien de moins que la modification d’une loi existant depuis près d’un siècle et demi, à savoir la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
À l’occasion des mouvements sociaux actuels et de l’engagement des forces de l’ordre pour tenter de préserver l’ordre public, certaines d’entre elles ont été filmées durant leur mission avant d’être menacées jusqu’à leur domicile.
Et pour cause. Les menaces envers les forces de l’ordre suite à la diffusion d’images sur les réseaux sociaux les rendent facilement identifiables, et les transforment, elles et leur famille, en cibles potentielles générant une inquiétude légitime. Cela dit, pour répondre à cet état de fait, l’interdiction de prendre toute photo ou vidéo n’est pas la solution.
RISQUES ET DÉRIVES MULTIPLES
1)Tout d’abord, rappelons que rejoindre les forces de l’ordre requiert un engagement hors du commun, un serment, et un goût du risque obligeant d’accepter une certaine menace, qu’on le veuille ou non, autorisant à ce titre le port d’une arme pour se défendre. Il y a donc dès le départ un risque assumé, et un pouvoir exceptionnel pour y faire éventuellement face.
2) L’amendement est ensuite critiquable en tant qu’entrave à la liberté d’informer, qui n’est pas le privilège des journalistes, mais de chacun ; ainsi un moyen légal d’empêcher la captation d’images de violences policières revient à limiter ce droit à l’information, voire les sources mêmes de nos journalistes.
Dans ce sens, la Défenseure des droits, Claire Hédon, s’est dit « particulièrement préoccupée » par cette disposition qui ne doit pas « entraver ni la liberté de la presse, ni le droit à l’information ».
Et de rappeler que « l’information du public et la publication d’images relatives aux interventions de police sont légitimes et nécessaires au fonctionnement démocratique ».
3) Cette pénalisation souhaitée provoquerait des inégalités entre les forces de l’ordre et le commun, interdisant par exemple à un justiciable de faire valoir sa bonne foi devant un tribunal grâce à une vidéo face à un débordement policier ; combien de bavures ont pu être révélées grâce à un enregistrement vidéo ou quelques photos de violences ? Combien de prévenus ont pu être relaxés grâce à des images faisant bénéficier du doute ?
4) Inversement, combien de policiers ont pu être mis hors de cause grâce aux vidéos de témoins filmant sur le vif car ils n’avaient pas à craindre de poursuites pénales pour des images qu’ils prenaient dans l’urgence d’une situation de crise, et de légitime défense ?
5) Si l’on suit le raisonnement du législateur, cet amendement remettrait aussi en cause le principe selon lequel la preuve au pénal est libre, autorisant tout moyen de preuve quel qu’il soit ; il interdirait donc par exemple l’exploitation d’une vidéo déterminante dans l’issue d’un procès au prétexte qu’un policier y figurerait à un moment ou un autre.
6) Il est aussi complètement paradoxal d’équiper nos villes de millions de caméras, « pour notre sécurité », et de refuser l’utilisation de celles de nos téléphones, encore plus proches des faits.
7) Il est encore plus paradoxal de généraliser l’usage de la dashcam: cette caméra embarquée dans les voitures se généralise de plus en plus en France, et est devenue la norme dans certains pays asiatiques.
Elle peut réduire le montant de votre assurance dès lors qu’elle permet de trancher la responsabilité dans le cadre d’un accident de la route. Peut-on imaginer que cette vidéo soit inexploitable en justice au prétexte que les services de police sur les lieux de l’accident seraient identifiables ?
8) Quel contre-pouvoir reste-t-il face au monopole de la violence légitime théorisé par Max Weber : les policiers étant assermentés, leur verbalisation fait foi, notamment face au Code de la route prévoyant qu’un agent verbalisateur puisse relever le numéro d’immatriculation d’un véhicule dont le conducteur a commis une infraction et dresser un procès-verbal, sans procéder à une interpellation ?
Face aux prérogatives dont disposent les forces de l’ordre et qui constituent donc un risque d’arbitraire, il semble légitime qu’elles ne puissent pas s’opposer à l’enregistrement de leur image permettant au citoyen de prouver sa bonne foi.
9) Si les services de police ne souhaitent pas être reconnus, rien n’interdit qu’ils utilisent une cagoule anti-feu. Depuis 2016, à la suite de jets de cocktail molotov à Viry-Châtillon, les forces de l’ordre disposent en effet de cagoules utilisées en général contre les gaz lacrymogènes lors des manifestations.
Pour d’autres raisons, tenant notamment à la sensibilité de sa mission antiterroriste ou de contre-espionnage, le GIGN, pourtant objet de la protection des forces spéciales en matière de diffusion d’image conformément à l’arrêté du 7 avril 2011 relatif au respect de l’anonymat, procède déjà à l’usage de la cagoule.
UN AMENDEMENT SANS AUCUN SENS
Cet amendement va donc aux antipodes de l’engagement même des forces de l’ordre.
Il s’inscrit exactement à l’inverse du sens de l’Histoire, et notamment de la digitalisation inéluctable de nos vies.
Il se révèle même dangereux pour les libertés publiques et il est liberticide comparé au monopole de violence légitime dont dispose déjà l’État, que ce soit face aux risques d’abus policiers lors de manifestations, ou d’arbitraire pour faire appliquer le Code de la route.
Il est donc tout simplement absurde.
Dans ces conditions, les parlementaires à l’origine de cette fantaisie feraient mieux de veiller à ce que la justice
applique la circonstance aggravante déjà prévue pour les violences commises sur une personne dépositaire de l’autorité publique,
mais aussi raccourcisse les délais d’audiencement des forces de l’ordre qui sont victimes,
de même que revoie leur barème d’indemnisation, à ce jour complètement décorrélé de la réalité du préjudice.
En tout état de cause, prétexter ainsi la sécurité illusoire des forces de l’ordre pour éloigner les preneurs d’images et sacrifier la liberté d’information au prétexte de la sécurité des forces de l’ordre, rappelle ce mot de Benjamin Franklin : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité n’est digne ni de l’un ni de l’autre, et finit par perdre les deux. »
Oui, personnellement j’ai été pillé par le fisc.
Il parait que les agents de Bercy ne veulent plus que l’on emploie le terme de « pillage ».
Donc je reprends, le fisc m’a fait une ponction mortelle qui n’avait aucunement lieu d’être.
Oui, me dit-on vous avez été condamné par la Cour d’Appel Administrative en 2012 par un jugement EX AEQUO et BONO. Ce jugement est devenu définitif. Vous êtes donc COUPABLE et donc un fraudeur ! C’est ce que j’entends à longueur de journée.
-ça veut dire quoi, papa, EX AEQUO et BONO ?
-ça signifie 50/50.
-ce n’est pas très clair. Où tu es coupable ou pas ! 50/50 ça ne veut rien dire.
-c’est vrai mais cela a quand même donné une addition de plus d’1 million d’€.
-tu n’avais pas été déclaré non coupable par le tribunal correctionnel ?
-c’est vrai mon fils mais ça a compté pour du beurre.
-peut-on passer par-dessus un jugement correctionnel définitif ?
-non, on ne peut pas. Personne ne le peut sauf le fisc.
-et pourquoi ?
-par ce que le fisc est au-dessus des lois.
-il est plus fort que les jugements rendus par le tribunal pénal qui représente le peuple français ?
-il faut le croire…
J’ai donc été relaxé de toute fraude par le tribunal correctionnel en juin 2002.
-et alors ?
-alors rien ! Rien n’a changé. Ils m’ont poursuivi de plus bel en me faisant les pires misères. On aurait dit qu’ils voulaient se venger de mon jugement qui me relaxait.
-et après ?
-après, ils ont conduit mon entreprise à la mort.
-en appel tu n’as pas gagné aussi ?
-si, en juin2010, mais j’étais déjà liquidé.
La Cour d’Appel Administrative a donné raison au tribunal correctionnel.
-tu avais donc gagné ?
-Tu vas trop vite mon fils. Le fisc ne lâche jamais sa proie, cela ne lui coûte rien. Ce sont tes impôts qui payent ta mort.
Ils sont allés en cassation, le jugement favorable a été cassé et rebelote je suis repassé à la moulinette pour la deuxième fois et je l’ai eu encore une fois dans l’os.
De toutes les façons j’étais devenu un zombie grâce à nos amis du fisc.
J’ai pensé plusieurs fois, étant au bout du bout du rouleau à me pendre mais ma famille par son affection m’a redonné le moral.
Et cela leur aurait fait trop plaisir…
-et c’est fini ?
-non ce n’est pas fini, tous les mois j’ai droit, sur ma retraite, à une grosse ponction mensuelle. Ils peuvent être content d’eux. “Force est resté à la loi”.
Je serai leur esclave pendant 150 ans et, je suis désolé, je ne te laisserai rien, que des (fausses mais bien réelles) dettes.
Merci qui ?
Un seul conseil mais il est de poids, si tu peux, quitte ce pays de fonctionnaires qui ne pense qu’à te piller, pardon à te ponctionner.
J’ai travaillé toute ma vie pourquoi ?
Pour que dalle !
Réveillez-vous.
Les élites gouvernementales vous bernent depuis des mois pour le covid.
Les fonctionnaires nous dirigent et installent une véritable dictature.
Réveillez-vous:
Historique de mortalité des mois de janvier à septembre pour la France métropolitaine (source Insee).
Je suis enfin tombé sur une page du gigantesque site de l’Insee où figurent les données que je voulais découvrir. J’ai regroupé les années 2012 à 2020 dans le tableau joint (les valeurs 2020 sont visiblement encore des estimations puisque l’Insee les a arrondies à la centaine près). Lien vers la source Insee : https://www.insee.fr/fr/statistiques/serie/000436394
Remarque préliminaire : Du fait du vieillissement de la population consécutive au baby boom de l’après Seconde Guerre mondiale, la mortalité tend à notre époque à augmenter naturellement comme le montre les cumuls du tableau ci-dessous qui, pour les années 2012 à 2019, affichent une hausse moyenne des décès de 4 100 par année sur la période cumulée de janvier à septembre.
Ainsi la valeur 2020 devrait être le plus probablement d’environ 450 000. On observe en réalité environ 20 000 décès de plus que ce nombre, ce qui représente une surmortalité de 4,5%. Y a-t-il de quoi affoler les foules, confiner deux fois, mettre l’économie, les petits commerces, etc. à terre ? Le remède doit certainement être bien pire que le mal.
En avril, la mortalité 2020 est en effet un très net record par rapport au même mois des années précédentes. Mais si l’on regarde la mortalité de janvier 2017 elle était encore supérieure d’un millier. Je ne me souviens pas que l’on y ait apporté une attention particulière à l’époque et encore moins affolé la population.
S’il y a une mortalité hors norme, ces chiffres semblent montrer que ce n’est pas vraiment du côté de la Covid, mais plutôt du côté des décès de lits d’hôpitaux. Alors que, encore une fois, la population est vieillissante et demande donc plus de soins, on a diminué les moyens hospitaliers sur des décennies. Quand par dessus il arrive une épidémie plus agressive qu’en général, on n’a plus les moyens de prendre en charge les formes graves.
On est confinés non pas à cause de la Covid, mais à cause des gouvernements successifs qui ont massacré l’hôpital.
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“En avant les moutons, retour à la bergerie. Après avoir affirmé à plusieurs reprises qu’il n’y en aurait pas, pour faire face à ce qu’il appelle un « bond exponentiel » de l’épidémie de Covid-19, le chef de l’État vient d’imposer un re-confinement national jusqu’au 1er décembre 2020 (minimum). C’est dire à quel point toutes les mesures vexatoires dites «mesures barrières», «distanciations sociales» et autres couvre-feux n’ont servi à rien. Tous ces efforts ont été juste inutiles, la faute à qui? Aux impies, aux sceptiques, aux fauteurs de troubles, ceux par qui le Mal est revenu.
Les enfants et ceux qui sont en pleine santé ne suffisent plus, «chacun doit se sentir vulnérable et infecté» Ah! champion la rhétorique ! « Vous êtes faibles, je suis fort, j’écraserai la vermine, je vous sauverai contre vous-mêmes ! »
Jusqu’au 1er décembre et plus si affinité. Break pour Noël ? Et ensuite, sera t-on puni d’avoir partagé une bûche ?
Le confinement promis en Mars dernier comme une mesure « exceptionnelle », devient donc une « méthode ». Les lapins au clapier ! Puisque c’est si facile alors pourquoi se gêner et confiner pour un oui pour un non.
Ils ont continué à supprimer des lits dans les hôpitaux, ils n’ont pas embauché de personnel et n’ont même pas versé toutes les primes promises, mais ils se voient contraints de prendre cette décision «difficile». Navigation à vue. Ces gens ne sont pas crédibles. Après avoir été tenus en haleine par les déclarations aussi fétides que quotidiennes du ministre de la santé, tant de choses ont été dites, tant de spécialistes en meute invités pour asphyxier les dubitatifs devant les caméras.
Ils disent qu’ils ne savent pas, mais qu’ils n’ont pas le choix. Il s’agit de « prudence ».
Mais si le virus a muté, c’est qu’il s’agit donc d’un AUTRE virus. Sommes-nous passé au Corona vingtième du nom ?
Quoi qu’il en soit, ça s’est passé sous nos yeux, sous leurs yeux, on pouvait difficilement être plus concentrés sur le sujet.
Des dizaines de milliers de chercheurs, tous concentrés sur leurs microscopes et qui ne trouvent rien ??? Damned. Et le gouvernement qui se dit surpris…
– Surpris ? Hein? Surpris de quoi ?
Sommes-nous des jobards, des jobelins, des zozos, des gogos, des gobe-mouches, trop niais pour déchiffrer ce qui se trame en filigrane ? Quand je suis rentré à huit heures et demi hier soir, il y avait tellement de cars de gendarmes mobiles au cœur de Paris… Que craignent-ils tous ces hommes en armes, que veulent-ils, eux dont on parle à tour d’émissions louant leur travail difficile, doit-on leur accorder encore plus d’autorité, eux, qui sont déjà à cran… (j’en ai fait la pénible expérience, il y a deux jours, roulant en scooter j’ai été interpelé « par erreur» par un jeune uniforme bleu et armure carbone qui, fumant, sans masque, au bord du trottoir, décida soudain de me faire stopper. Sans raison apparente. Clairement il s’ennuyait et voulait se « faire » quelqu’un, n’importe qui, pour se distraire j’imagine. Manque de pot, c’était ma barbe blanche. Après avoir vérifié mes papiers en règle, sa collègue lui a suggéré de me laisser filer à l’hôpital où j’avais rendez-vous pour autre chose (…) Bref.
N’en déplaise aux obéissants, citoyens pacifiques de nature conciliante, les gentils qui ne veulent pas d’embrouille et qui obéiront quoi qu’on leur demande de faire, n’en déplaise aux autruches qui se mettent la tête sous le sable et qui refusent l’évidence, quand on entend qu’aucun des ministres n’était au courant de ce qu’il adviendrait le lendemain puisque la décision revenait au seul et unique qu’on vient d’entendre, on peut craindre qu’après avoir étouffé toute forme de contestation, icelui ait pris un méchant goût pour la dictature. C’est le même autocrate qui décide, il décide seul, c’est le même qui anima comme un camelot fanfaron ces rencontres du « Grand Débat » qui n’ont servi à rien, le même qui a fait voter ses lois polluantes par 53 députés sur 500 au milieu de la nuit, le même qui suggérait aux Sénateurs de venir le chercher si l’on voulait s’en prendre à Alexandre Benalla, le même qui suggère de traverser la rue pour trouver du travail ou suggère aux artistes de changer de métier et devenir éducateur dans les écoles, le même qui a nié les violences et blessures infligées aux «gilets jaunes», le même qui s’est autoproclamé en guerre contre un Corona virus insaisissable.
Depuis qu’il est au Pouvoir, seul Bernard Arnaud s’est enrichi en rejoignant le peloton de tête des hyper milliardaires, pour autant le pays tout entier a perdu confiance en l’avenir. Paroles en l’air, promesses non tenues, celui qui s’est pris pour De Gaulle au mois de Mars semble être plutôt un manipulateur opportuniste qui change d’avis comme de chemise blanche, habité par un complexe de supériorité qui le rend terriblement dangereux. Le Petit Prince qui éructait à perdre haleine dans ses discours de campagne a depuis appris à utiliser à tire larigot les mots «solidarité» et «conscience nationale» en faisant des sourires pour séduire son auditoire avec autant d’aplomb que son ami Américain.
Et pendant ce temps, certains deviennent fous de vouloir travailler,
tandis que ceux qui doivent le faire, se sentent eux, sacrifiés.
Je m’interroge juste : quand reviendras-tu ma Liberté chérie ?
Charlélie Couture.”
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Il est urgent d’arrêter de croire que tout s’obtient sans effort, par le miracle d’une solidarité qui n’est qu’une charité bidon faite d’abord avec l’argent des autres.
Face à la récession économique, il faudrait laisser l’ordre spontané émerger plutôt que de poursuivre un dialogue social factice reposant sur l’idéologie obsolète de lutte des classes.
Lundi 26 octobre 2020, Jean Castex tenait sa première « conférence sociale ». Dans notre pays tout doit être qualifié de social pour être bien vu. Ainsi, les autorités et les médias nous parlent sans cesse de distanciation sociale au lieu de parler simplement de distance physique (ou de prophylaxie). Mais revenons à nos moutons (sociaux).
CONFÉRENCE SOCIALE ET DOSSIERS EXPLOSIFS
À cette conférence sociale assistaient les partenaires sociaux, autrement dit les syndicats dont on sait qu’ils ne représentent pas grand-monde : 8,4 % des salariés du privé sont syndiqués, 19,1 % dans le secteur public. Et ils n’ont la confiance que d’une minorité (à peine 35 % des salariés) même si leur pouvoir de nuisance reste massif. Faute de syndiqués volontaires, ces syndicats survivent grâce à des cotisations sociales obligatoires.
Côté employeur, trois instances sont reconnues comme représentatives : MEDEF, CPME, U2P. Pour être estampillé représentatif, un syndicat patronal doit rassembler 8 % des entreprises de son secteur ou les entreprises adhérentes doivent représenter 8 % des salariés dudit secteur. Les discussions entre ces groupes constituent ce qui est qualifié de « dialogue social ». Moins de 10 % des personnes concernées prennent des décisions dont 90 % vont subir les effets.
Les trois gros dossiers sociaux de cette première conférence étaient la réforme des retraites, la réforme de l’assurance chômage et la formation. Deux de ces trois dossiers sont des grandes catastrophes plus ou moins larvées. Pas étonnant que ne soient sortis de cette conférence que des atermoiements verbeux.
Les régimes des retraites par répartition et de l’assurance chômage sont en réalité des zombies financiers. Ce qui est majestueusement qualifié de réformes ne sont que de petits maquillages pour tenter de donner une apparence humaine à ces zombies qui dévorent la rémunération du travail.
Rappelons que la France détient le record des pays développés du poids des cotisations sociales. Une partie du chômage de masse qui sévit en temps normal est imputable à ce surcoût.
LE SEUL PLAN DE RELANCE POSSIBLE CONSISTE À LAISSER LES GENS TRAVAILLER
La mise à l’arrêt de l’économie décidée par le gouvernement français lors du confinement est incompatible avec un système dit de répartition où ceux qui travaillent financent les pensions de ceux qui ne travaillent plus. Si plus personne ne contribue, les pensions reposent sur la création monétaire pure.
En premier lieu, l’État ne peut décider quelles entreprises sont viables et lesquelles ne le sont pas. Ce tri est normalement fait par le marché et la concurrence. Est viable une entreprise qui gagne de l’argent en fournissant des produits et services choisis par des clients solvables.
En deuxième lieu, une étude de McKinsey effectuée en août auprès des PME indiquait que 13 % des 502 entreprises interrogées anticipaient une faillite dans les six prochains mois et que 17 % pensaient ne pas pouvoir rembourser les prêts d’État souscrits. Rappelons que la majorité des gens travaillent dans des petites entreprises. Le cabinet de conseil précise :
« Plus de la moitié [des patrons interrogés] estimait que leur entreprise ne survivrait peut-être pas plus de 12 mois, malgré le fait que 20 % des entreprises participant au sondage avaient déjà profité de diverses formes d’aide gouvernementale visant à atténuer leurs difficultés financières. »
LES LIMITES DE LA CRÉATION MONÉTAIRE
La Banque centrale peut prêter tout ce qu’elle veut à qui elle le veut et distribuer toutes les allocations qu’elle veut à qui elle le veut, cela ne change pas le problème. La vraie richesse provient du travail et non pas de la dépense.
Et encore, pas de n’importe quel travail, un travail efficace, produisant des biens ou des services que les ménages désirent échanger parce qu’ils leur sont utiles ou agréables.
À l’époque où on ne parlait pas de redistribution et de dialogue social, l’ascension sociale et l’insertion se faisaient par le travail : celui des parents et le travail scolaire des enfants.
L’industrialisation a conduit à augmenter à la fois l’offre de travail et sa productivité. Le capitalisme a permis à la classe moyenne d’émerger.
Ce ne sont pas les dialogues sociaux, les allocations, la redistribution mais bien l’industrialisation puis le capitalisme qui ont permis :
De proposer du travail à plein temps à de plus en plus de monde, contrairement à ce qui existait dans un monde agricole. Dans le monde d’avant, le travail restait saisonnier condamnant en hiver à l’errance, à la faim et au froid de nombreux ouvriers. Ceux qui prônent le retour à une économie de subsistance feraient bien de lire les contes régionaux qui décrivent ces situations précaires.
L’émergence d’une classe moyenne qui a pu profiter des gains de productivité, le travail devenant de mieux en mieux payé et du plus en plus qualifié.
Cette classe moyenne a pu épargner, cette épargne a permis des investissements qui ont à leur tour donné lieu à des gains de productivité.
Ce processus vertueux a disparu. Nous avons du chômage, des allocations au lieu de revenus du travail ; l’épargne n’a plus d’intérêt, au sens propre avec les taux négatifs. Nous parlons maintenant de capacité d’endettement au lieu de parler de capacité d’épargne comme autrefois. La classe moyenne s’appauvrit et rétrécit ; en France, son épargne ne lui permet même plus de profiter des gains de productivité.
LA CRÉATION MONÉTAIRE EUTHANASIE LA CLASSE MOYENNE
Nous avons atteint les limites de la création monétaire et de la création de crédit. Avec les retraites par répartition, la classe moyenne est injustement privée des gains qu’elle aurait pu avoir avec un système par capitalisation. Les systèmes d’assurance chômage et d’assurance maladie ne reposent que sur de la dette dont il est patent qu’elle ne sera jamais remboursée.
Le coupable n’est pas la méchante mondialisation ou le vilain libéralisme avide de profits. Le coupable est le capitalisme dévoyé engendré par un système monétaire frelaté. Lorsque la création de crédit et le prix de l’argent – les taux d’intérêt – sont contrôlés par des entités gouvernementales ou supranationales nous ne sommes pas dans un système libéral. Nous sommes dans un système de contrôle total.
La concurrence ne joue plus son rôle de régulation. Nous sommes dans un capitalisme de copinage où les banques sauvent les États et, inversement, les États sauvent les banques à grand renfort de monnaie factice.
La faillite de ce système devient tellement visible que le FMI en appelle à un nouveau Bretton Woods tandis que le prochain Forum économique mondial méditera sur une « Grande Réinitialisation ».
Si vous attendez de ces instances un retour au bon sens et au réalisme, oubliez.
LE GREAT RESET, LA GRANDE RÉINITIALISATION
Du côté du FMI, on aborde la restructuration des dettes publique :
« Lorsque la dette est insoutenable, elle doit être restructurée sans tarder. Nous devons accroître la transparence de la dette et renforcer la coordination des créanciers. Je juge encourageants les entretiens du G20 concernant un dispositif commun de résolution de la dette souveraine et notre appel à améliorer l’architecture de la résolution de la dette souveraine, y compris la participation du secteur privé. »
Mais ce n’est pas pour renoncer à la dette et au crédit surgi du néant, loin de là.
« La meilleure manière d’honorer la mémoire de tous ceux qui ont perdu la vie au cours de cette crise est, pour reprendre les mots de M. Keynes, de construire « quelque chose de plus grand » : un monde plus durable et plus équitable. »
Et cher lecteur, quand vous lisez « durable » ou « équitable », attendez-vous à des tombereaux d’emprunts verts et de gaspillages, des myriades de plans, de subventions et bien sûr de taxes.
Du côté du Forum économique mondial on nage aussi dans le constructivisme échevelé et romantique :
« Il est de notre devoir de rétablir un système fonctionnel de coopération mondiale intelligente, structuré pour relever les défis des 50 prochaines années. La Grande Réinitialisation exigera que nous intégrions tous les acteurs de la société mondiale dans une communauté d’intérêt, d’objectif et d’action communs.[…]
Nous devons changer de mentalité, passer d’une réflexion à court terme à une réflexion à long terme, passer du capitalisme actionnarial à la responsabilité des parties prenantes. La gouvernance environnementale et sociale et la bonne gouvernance doivent être des éléments mesurés de la responsabilité des entreprises et des gouvernements. »
Avec là aussi, beaucoup de sauce verte, de « décarbonisation », etc.
Aucune des grandes avancées de l’humanité n’a été obtenue par des planificateurs, des bureaucrates, des « systèmes fonctionnels de coopération mondiale ». AUCUNE.
La généralisation six siècles avant Jésus-Christ de l’or et de l’argent en tant que monnaies marchandises pour remplacer le crédit (auparavant géré par les autorités politiques ou religieuses) a permis un essor considérable des échanges autour du bassin méditerranéen.
L’émergence de ces monnaies universelles n’est pas le fruit du jus de crâne d’un planificateur omniscient. Ces monnaies se sont imposées car elles étaient honnêtes, n’étaient la dette de personne et n’avait besoin d’aucune contrepartie pour exister. Le simple fait qu’elles existent a permis d’étendre et multiplier les échanges.
Il est urgent d’arrêter de croire les constructivistes planificateurs qui nous ruinent. Au contraire, il faudrait :
libérer la monnaie, la rendre au peuple,
retrouver les vertus de l’épargne,
faire jouer la concurrence hors de tout circuit taxation-subvention débouchant sur le capitalisme de connivence,
libérer les prix et les taux d’intérêt dont le niveau donne une mesure fiable du risque,
laisser l’ordre spontané émerger.
Il est urgent d’arrêter de faire croire que tout s’obtient sans effort, par le miracle d’une solidarité qui n’est qu’une charité bidon faite d’abord avec l’argent des autres, puis lorsque celui-ci s’est tari, avec de la fausse monnaie et du crédit sans contrepartie.
Ni la rage de l’impôt, virus bien français, ni la monnaie factice ne déboucheront sur la prospérité.
Un État totalement sclérosé. Plus fort que l’horreur politique, l’inertie de la technostructure française.
Le dernier numéro de l’émission « La librairie de l’éco », animée par l’excellent Emmanuel Lechypre, présentait en première partie deux ouvrages qui ont retenu particulièrement mon attention et m’inspirent cette chronique.
Parmi les ouvrages aux analyses auxquelles je souscris pleinement, nous trouvons L’horreur politique d’Olivier Babeau. La mécanique perverse qui engendre celle-ci conduit à un État obèse et largement inefficace. Et ce d’autant plus que l’horreur politique est doublée – et même dominée – par une technostructure conduite par des hauts fonctionnaires dont le pouvoir de contrôle est démesuré et, pire encore, largement incontrôlable.
LES ÉLITES EN QUESTION
Ainsi que le rappelle à juste titre Emmanuel Lechypre en préambule, la France est le pays qui dépense le plus au monde et qui connaît pourtant un délitement de plus en plus évident de ses services publics, au premier rang desquels ceux qui correspondent aux fonctions régaliennes, dont la part est ridiculement faible, rappelons-le, environ 12 % du budget en 2020 il me semble.
Et même dans les domaines où nos politiques et journalistes avaient la fâcheuse tendance à l’ériger quasiment en modèle, lorsqu’on fait référence aux hôpitaux notamment, l’État français apparaît bien comme étant dans un état de délabrement effroyable. D’où la question d’Emmanuel Lechypre à ses deux invités, Thierry Merle et Chloé Morin : comment en sommes-nous arrivés là ?
La réponse de Thierry Merle, conseil en stratégie d’entreprise et auteur, est que, d’une façon générale, le pays n’est pas bien dirigé. Et cela met en cause nos « élites ». La haute fonction publique n’y est pas pour rien, car c’est bien elle qui est mise principalement en cause, bien plus encore que nos politiques, qui ne sont souvent que de passage et sont bien moins compétents que les hauts fonctionnaires qui, eux, ont la connaissance des rouages de l’État et la durée devant eux.
La réalité, nous dit Thierry Merle, est que ces hauts fonctionnaires ont une carrière à assurer et que leur intérêt personnel n’est pas forcément en ligne avec celui des Français, ni avec les politiques.
Thierry Merle et André Touboul parlent de « bureaucrature », pour évoquer ce système où la démocratie, dans laquelle en principe les élus sont censés être les représentants du peuple, est remplacée par la gouvernance des hauts fonctionnaires. Emmanuel Macron étant à l’origine l’un d’entre-eux, ajoute Thierry Merle.
Il s’ensuit que rien n’est possible sans que quelqu’un s’attaque enfin de front à une réforme de cette haute administration, composée de fonctionnaires non pas organisateurs d’un quelconque complot (il a raison de le souligner), mais ayant des réflexes communs sur tous les sujets ; ce que l’on pourrait qualifier de « machine infernale », pour reprendre le nom d’une célèbre pièce de Jean Cocteau.
LES ROUAGES DE LA HAUTE ADMINISTRATION
Chloé Morin a fait partie de plusieurs cabinets ministériels et a donc vécu de l’intérieur la prégnance de la haute administration sur les décisions des élus. Ces derniers sont certes en partie responsables de la situation, convient-elle, mais non seulement ils ne sont tout simplement pas toujours très compétents, et souvent sujets au renoncement et au manque de volonté, mais la plupart du temps la réalité est qu’ils se trouvent dépassés par la force des rouages de l’État face auxquels ils sont souvent impuissants.
D’autant plus que l’on sait à quel point la légitimité des politiques est plus que fragile et régulièrement mise en cause. Comment, dans ces conditions, et lorsqu’on se trouve à la tête d’un ministère que l’on connaît mal, s’imposer face à des milliers de fonctionnaires en poste que l’on est supposé diriger ? Sans compter les collusions entre des ministres parfois eux-mêmes issus de la haute administration et les hauts fonctionnaires qui défendent leur carrière.
Dès lors, on peut considérer que c’est en grande partie la technocratie qui détient l’essentiel du pouvoir. À travers des hauts fonctionnaires particulièrement brillants et généralement bien intentionnés, mais dont les décisions collectives sont parfois (ou souvent ?) absurdes et déconnectées des problèmes réels des Français ou même de la volonté politique.
Les lois votées par nos élus sont ainsi souvent rendues inopérantes par le jeu de la technocratie, représentée par un système de grands corps autogérés et cloisonnés, qui gèrent en interne leurs carrières : point central car c’est ce système qui aboutit à ce qu’aucun haut fonctionnaire n’a intérêt à se mettre ses pairs à dos, ni à ce qu’un corps marche sur les plates-bandes d’un autre corps. Ce qui conduit ainsi à cette sclérose de l’État au centre de notre sujet, toute créativité étant tuée dans l’œuf du fait de cette situation.
LE PRINCIPE D’IRRESPONSABILITÉ
Chloé Morin prend l’exemple évocateur du souhait émis par Emmanuel Macron en 2017 de « supprimer les grands corps de l’État », en particulier l’ENA, pour montrer comment de fil en aiguille on est passé de « suppression » à « réforme », puis à un constat d’abandon total de l’idée de suppression. D’autant que le temps joue en défaveur des politiques et que les fonctionnaires ont parfois intérêt à mettre des mois à rédiger des textes d’application.
Laps de temps durant lequel les esprits sont passés à autre chose et où les politiques finissent par renoncer à vouloir faire passer leurs réformes. Comme le dit Thierry Merle, les ministres en sont souvent réduits, de fait, à être simplement de « super communicants », guère plus. D’où l’échec patent du « choc de simplification » souhaité par François Hollande à la suite de Nicolas Sarkozy. Tant que les hauts fonctionnaires bénéficient d’un statut à vie de fonctionnaire, nous dit Thierry Merle, rien ne sera susceptible d’évoluer.
Chloé Morin prend appui sur la gestion calamiteuse des masques pour montrer à quel point le système est engoncé dans ce qu’elle nomme « le principe d’irresponsabilité » : un système dans lequel personne ne sait qui est responsable d’une décision ; ici, en l’occurrence, des stocks massifs de masques qui ont été brûlés car jugés inefficaces en raison de leur date de péremption, tandis qu’en parallèle la pénurie n’a pas pu être prévenue.
Un système dans lequel on est incité à « ne pas prendre de décision », afin de ne pas risquer de se le voir reprocher, et donc prendre le risque de grever sa carrière. Ce qui retombe finalement sur les politiques, la seule sanction possible étant désormais le pénal, faute de pouvoir toucher à la haute administration, composée de personnes inamovibles.
Un sombre système bien désolant, qui explique une large part de nos maux et permet de mieux comprendre dans quel état de léthargie nous sommes engoncés. C’est pourquoi Thierry Merle et André Touboul en appellent à une réforme de la fonction publique et à un changement du statut de la Cour des comptes, dont l’indépendance devrait être réelle, ainsi que son pouvoir d’action, qui aujourd’hui est inexistant. Chloé Morin souhaite quant à elle que l’on puisse redonner du pouvoir au politique et mettre fin à la « culture de l’entre-soi » des hauts fonctionnaires, les députés ne servant de fait aujourd’hui à rien, si ce n’est pour ceux de la majorité à voter les propositions du gouvernement et pour ceux de l’opposition à exprimer des positions minoritaires.
À tel point, nous apprend Thierry Merle, que la dernière fois que le Parlement a voté contre le gouvernement sur un projet de loi remonte à… 1962 (proposition de loi sur l’élection du Président au suffrage universel). Ce qui montre bien que les élus n’ont absolument aucun pouvoir.
LIBÉRER LA PAROLE
Au stade où on en est, considère Thierry Merle, aucune réforme n’est directement possible. Seule une libération de la parole est susceptible de venir contrecarrer cette situation. Elle a commencé, selon lui, preuve en étant que pour leur précédent livre de 2014, André Touboul et lui avaient été amenés à éditer celui-ci sous pseudonyme, face aux résistances et au déchaînement suscités.
Le changement ne pourra venir que de la connaissance que nous pourrons tous avoir de ce mode de fonctionnement de l’État et des réactions que cela pourra engendrer. C’est pourquoi il m’est apparu utile d’y contribuer en portant à mon tour à la connaissance des lecteurs l’existence de ces deux ouvrages fondamentaux, sur un sujet absolument majeur.
Tous les ans, début octobre, tous les lits de réa sont saturés dixit les chaînes d’info gouvernementales par la grippe et d’autres maladies pulmonaires. Et on pouvait en mourir… Par l’effet magique du covid, toutes ces maladies et morts hors la star Covid ont disparu…
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Les énarques sont partout, ils contrôlent tout. Ils se partagent tout. Ils sont devenus les parasites de la France et de l’argent des français. Si vous ne débarrassez pas votre animal de ses parasites il en mourra. C’est ce qui arrive à la France qui est devenue un grand corps malade grouillant de parasites style ténias. (dans ténia on trouve ENA) La France est affaiblie, ses forces vives meurent ou s’expatrient devant la mainmise chaque jour plus prégnante d’une administration de plus en plus délirante et incontrôlable. Nous le vivons en live avec leur vision du covid, où rien ne peu plus les freiner sans être violenté par leurs FDO. Du haut en bas des administrations, chacun joue son petit chef sans discussion possible. Il vous décrète complotiste ou faudeur fiscaux selon leur besoin. Les préfets (tous sont des énarques) jouent les seigneurs de guerre comme au moyen âge et chacun y va de ses petits décrets, espérant faire plus fort que le voisin et se faire remarquer ainsi du Monarque. Toutes les administrations n’ont qu’un seul but vous piller et vous réduire en esclavage. Moi qui ai connu le monde d’avant où la liberté était la norme, je pressens que le monde d’Orwell arrive à grands pas et que mes enfants le vivront s’ils ont le malheur de ne pouvoir s’expatrier. Nous sommes devenus uniquement des vaches à lait pour entretenir ces énarques et cette pléthore de fonctionnaires inutiles qui nous tondent et nous musèlent chaque jour davantage. Les français dans leur grande majorité sont devenus des moutons bêlant et pleurnichards (mais pas trop, pour ne pas déplaire) qui n’ont plus aucune fierté et se couchent sans même qu’on le leur demande. Dans tous les domaines la France dégringole et la chute sera sans fin. Qu’allons nous devenir, nous les 5% maxi de français lucides? D’une façon ou d’une autre, ils vont nous exterminer dans l’indifférence générale de nos concitoyens. Perso, je n’espère plus rien. Juste d’aider mes enfants, que j’ai élevés dans la lucidité, se préparer à foutre le camp de ce champ de ruines que devient la France. Jamais je n’aurai pensé vivre cette décadence mortelle.
Good Luke à vous.
Emmanuel Bolling
Ci-dessous un article “visionnaire” que j’avais pondu en 2015.. L’ENA, ce monstre créé par De Gaulle, forme depuis des dizaines d’années des générations d’incompétents irresponsables qui dépensent des dizaines de milliards d’euros, les nôtres, en essayant de jouer les capitaines d’industrie avec les entreprises publiques. Ils peuvent tout se permettre, et le font sans aucun scrupules car aucune sanction ne ponctue leur action. En cas de perte abyssale, le pouvoir politique issue lui aussi de l’ENA, leur trouve un nouveau fromage. Toute perte abyssale est systématiquement comblée, discrètement, par le contribuable. Nous. Dans le secteur dit « publique ». Bernard Attali (ENA promotion Turgot) Air France 1988/1993 : perte 1,2 milliard d’euros. Michel Bon (ENA promotion Thomas More) France Télécom 1995/2002 perte 68 milliards d’euros. Jean-François Cirelli (ENA promotion Léonard de Vinci) GDF 2004 dette 12 milliards d’euros. Alain Minc 600 millions d’euros, François Roussely EDF 25,8 milliards d’euros de dettes etc, etc… Tous ces grands PDG ont été recasé (et bien) avec prime de départ se chiffrant en millions d’euros et retraite chapeau, voir décoré. Entre énarques, c’est la moindre des choses, non ? Sans oublier leurs salaires et avantages faramineux durant la période de leurs méfaits ! Dans le secteur « politique ». Les tops du top :Giscard, Chirac, Hollande. Les tops : Aubry, Fabius, Sapin, Ségolène, Moscovici etc… et maintenant Emmanuel Macron ! Les cabinets présidentiels et ministériels sont, of course, composés en grandes parties de nos chers énarques. Nous retrouvons évidemment ceux-ci à tous les étages de la haute administration : préfectures, Cour des Comptes (ben voyons !), Conseil d’Etat (les fameux Sages !) etc… Partout. Ils sont partout. Tous se goinfrent à la gamelle France. Ils nous dévorent vivants. Ils sont devenus l’Etat Français. Rien ne peut leur résister. Personne ne les contrôle. Sauf eux, entre eux… Elle n’est pas belle la vie ? Nos politiques énarques creusent à qui mieux mieux le déficit à coup de mesures démagogiques et complètement à côté de la plaque.
Ils font écrouler l’économie, qu’à cela ne tienne, Bercy citadelle de l’énarchie, inventera un nouvel impôt ou taxe pour masquer leur gabegie. Les médias ne se préoccupent que de leurs petites phrases sans vouloir regarder plus loin. La politique est devenue un spectacle (pitoyable) pour adultes arriérés. Nos députés, voulant aussi garder leur gâteau le plus longtemps possible, ferment les yeux. Tout ce beau monde vit en circuit fermé, entre les apparts et voitures de fonction, surfant sur une France qu’ils vampirisent. Plus d’économie, donc plus de boulot. N’importe quel patron de PME sait cela. Nos énarques, non ! Bercy, pour faire fonctionner l’état énarchique le plus longtemps possible, lance à tout va sa Stasi « vérificatrice » pour tondre tout ce qui bouge. Les abus fiscaux redoublent d’intensité. Bercy ne craint rien, il contrôle la chaîne de répression de A à Z. Suivons, de loin, un abus fiscal. Le mouton hurle. On le saisit à vif. Il crie qu’il veut qu’on lui rende justice. OK, direction tribunal Administratif. Mauvaise pioche : Président et Rapporteur Public sont des énarques. Il veut aller devant le Conseil d’Etat (les Sages !), rebelote, il retombe devant des énarques. Tout est sous contrôle. La faille, la seule, internet et ses blogs. Internet a déjà créé des révolutions ailleurs. Là se trouvent les vraies informations. On s’aperçoit que les français commencent vraiment à piger l’escroquerie. Si vous faites le tour des blogs, vous vous apercevrez qu’être traité d’énarque devient une insulte. De là à passer dans le langage courant, il n’y a qu’un pas. Que faire de nos énarques ? Bercy, symbole de l’oppression fiscale, tombera comme est tombé la Bastille. Sans prévenir
Emmanuel Bolling
Les noms et les chiffres sont tirés du hors-série de l’Ifrap : « LE DOSSIER NOIR DE L’ENA ». Si vous le lisez, vous allez tomber en dépression…
Et pour reprendre R.Armenante: « Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste. Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste. Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. » Pasteur Martin Niemöller
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Lu sur FB.
à l’attention des magistrats de France,
Eut-égard des derniers événements, il était impensable que je ne vous fasse pas part de mon immense émotion quant à nomination d’Éric Dupont Moretti.
Bon, je vous accorde qu’au regard du procès d’Outreau, j’ai un peu bégayé en ch’tit à l’annonce de sa nomination, mais rapidement l’effet de surprise s’est dissipé, puisque désormais mes compétences juridiques nouvellement acquises sur les « bancs de la fac » (par correspondance plus précisément), s’imposent dans toutes mes réflexions.
Or Éric Dupont Moretti était un avocat pénaliste, ses objectifs professionnels consistaient donc à défendre les intérêts de ses clients dans leur entièreté, et tout le monde s’accorde par ailleurs à dire qu’il le faisait particulièrement bien.
En outre, il s’avère que durant cette période d’études périlleuses il m’est vite apparu comme mon mentor, et cela bien qu’à mes yeux, il plaidait du mauvais côté, je ne pouvais qu’admirer son style, sa stratégie, sa réactivité, son adaptabilité par lesquelles on ne peut que constater, une intelligence remarquable.
Car reconnaissons-le, sa victoire au procès d’Outreau a été possible seulement sur les manquements volontaires ou non, des enquêteurs, des experts et des magistrats !
Par conséquent je ne peux maudire Éric Dupont Moretti d’avoir effectué son travail à la lumière de la déontologie qu’exige sa fonction et pour laquelle il a prononcé son serment.
Ces deux obligations qui consacrent la formation de tout avocat et auxquelles j’ai refusé de me soumettre par amour de ma liberté, une liberté qui me pousse à défendre en priorité les intérêts des citoyens et cela avant de protéger la république, les magistrats et mes confrères,
Un refus qui par conséquent me prive de plaider par devant les tribunaux, mais qu’importe ! Ce monde que je connais désormais très bien, me dégoûte, m’écœure, comme le dit DANTE ces personnes-là quand ils trépassent, crouillent dans les bas fond des enfers, ce qui au regard des lois divines revêt d’un syllogisme imparable !
Or ma détermination à apprendre le droit n’a jamais visé des objectifs carriéristes, elle était motivée seulement par la colère créatrice que soutient Aristote.
Ainsi cette extraordinaire nomination est vite devenue à mes yeux une sainte providence,
le meilleur, d’entre tous, vient de passer à l’accusation, et si il est aussi rigoureux dans cette mission qu’il l’était dans la précédente, la justice va être enfin purgée, par conséquent la justiciable que je suis ne dois pas succomber à l’engouement de la foule manipulée qui hurlent devant cette nomination aussi salvatrice que nécessaire car cette nomination est pour tout professionnel du droit qui s’intéresse un tant soit peu à la grogne légitime des justiciables, normale, dès lors que si les magistrats avaient un tant soit peu d’humilité et de respect pour la justice de leur pays, ils auraient réalisé que 75% des citoyens ne croient absolument plus à leur justice de cagoulards, et sont, par conséquent, allés se plaindre par dizaine de milliers auprès de l’ONU, de la CEDH, de la CJUE, et de la CPI,
En bref, toutes les déjections juridiques françaises viennent de remonter par les canalisations de la pyramide des normes jusqu’à son sommet, et les hautes instances pataugent désormais dans cette merde nauséabonde qui met particulièrement en danger leurs intérêts universalistes dès lors que la nation des droits de l’homme a définitivement perdu confiance en sa justice et de facto en la justice !
Mais tel le Titanic, les représentants de la magistrature française, intimement persuadés d’être au-dessus des lois, n’ont pas constaté que l’ONU avait mis la justice française à l’ordre du jour du 2ème semestre de 2020,
ils n’ont pas non plus réalisé qu’un rapport exposé devant le conseil de l’Europe précisait que la France devait son chômage de masse à la corruption des magistrats,
ni même que la CEDH après avoir condamné la France à plusieurs reprises sur la fonction anti-démocratique des procureurs français, se questionnait désormais sur la fonction tout aussi anti-démocratique du juge de l’instruction…
Non ils ont continué à rendre justice au regard de leur propres intérêts et privilèges, nous prenant pour des cons sous-entendant que notre stupidité ne nous permettait pas de comprendre les décisions des juges aux sièges, comme par exemple, l’affaire Christine Lagarde, et cette incroyable interprétation du texte relatif à la négligence,
Car où est la réparation de la négligence qui doit motiver la dispense de peine ? Où sont ces 500 MILLIONS d’euros d’argent public perdus par inadvertance ?
Alors parlons de cette culture de l’entre soi que je dénonce depuis des années, parlons de ce trafic d’influence politico judiciaire qui fait rage en province par l’intermédiaire des présidents des conseils départementaux qui suite à la violation des limites d’initiatives de la constitution de 1958 jouissent des pouvoirs de la république,
En tant que la forme de la république ne pouvait être réformée, et pourtant il y a presque 30 ans le premier article de la constitution est devenu l’un des plus gros paradoxes juridiques : « les pouvoirs de la république sont indivisibles (…) les pouvoirs de la république sont décentralisés » ?????
Au surplus, si les français ne sont « pas fichus » de comprendre la loi, c’est qu’il y a une violation du principe d’accessibilité et d’intelligibilité de la loi, de la part des administrations, mais pas seulement puisqu’un juge doit trancher au regard de ce qu’un citoyen normalement informé conclurait sans quoi il viole le principe de prévisibilité relatif à sa fonction.
En outre il doit aussi se déterminer selon la chaîne causale, pour identifier le rôle de chacun face à l’acte infractionnel que réprime la loi.
Par conséquent le trafic d’influence qui gangrène la magistrature par cette culture élitiste de l’entre soi amène ces individus à administrer la justice au regard de leur propre intérêt et non au regard de la manifestation de la vérité, or la mauvaise administration de la justice est un trouble à l’ordre public qui pousse les justiciables spoliés à la rébellion.
Mais en méconnaissant ou en outrepassant leur pouvoir in concreto pour caractériser le trouble à l’ordre public en faute directe imputable au justiciable, et cela alors même que la chronologie des événements démontrent matériellement qu’en réalité la faute qu’ils veulent absolument qualifiée de direct est en réalité une faute indirecte qui a germé par la violence qu’exerce la corruption par trafic d’influence sur la multitude des justiciables qui en sont victimes.
Car Là encore, les magistrats se bornent à qualifier la faute indirecte sous la condition expresse que les auteurs de la situation qui ont poussé un citoyen à commettre une infraction ne relèvent pas de l’institution judiciaire ou plus précisément de ses représentants !
Pourtant cette rébellion est tout aussi légitime que légale, mais elle sera naturellement sanctionnée par une habile perversion des textes qui transgresse les principes même des droits inaliénables humains.
Par conséquent pour tout justiciable lambda les principes, de l’égalité, de liberté et de fraternité ne s’appliquent pas, il semble qu’en France pour jouir de ces 3 principes fondamentaux il faut avoir prêté serment à une confrérie, ou encore à un ordre, en bref il faut faire partie de « la » secte…
Ainsi Cette nomination a pour objectif l’application des textes relatifs aux magistrats qui stipulent que l’obstruction volontaire de la manifestation de la vérité de la part de ces derniers est punie de 15 ans de prison ferme !
A ce jour la Bête Noire a pu accéder à cette place prestigieuse par la force du peuple et des hautes cours internationales, alors lorsque vous vous cachez derrière une plainte de prise illégale d’intérêt à l’encontre d’Eric Dupont Moretti, de qui vous moquez vous ????????????
Car dans votre petit monde rien qu’à vous, il est classique, voir systématique, que les victimes soient jugées par leur bourreau. Oui le juge corrompu qui ruine la vie des justiciables se colle au cul de ces derniers tel un morpion, le suce jusqu’au sang et cela jusqu’à que mort s’en suive, sans que le dépaysement, ou encore qu’une récusation soit purgée !
Car 12 000 personnes par an se suicident à cause d’une mauvaise interprétation du Dalloz quand on compte 40 morts en moyenne par an pour une mauvaise interprétation du Coran.
Bien que la tenue soit identique les magistrats sont bien plus meurtriers que les islamistes et pourtant malgré le nombre de morts à leur actif, ils sont là libres, rémunérés par les victimes qu’ils mettent à mort ! quelle perversité, quelle inhumanité, quelle monstruosité !
Alors il est évident que l’ensemble des justiciables qui ont eu le courage de me faire confiance et moi-même, allons soutenir Eric Dupont Moretti, en tant que nous allons nous constituer témoin à décharge en la cause du nouveau garde des sceaux, pour se faire nous allons envoyer nos multitudes de jugements argués de faux et rendus en violation de l’ensemble des textes nationaux et internationaux,
Ainsi des milliers de dossiers vont engorger la cour de la république en soutien à Acquitador !
Tous ces dossiers qui prouvent indéniablement la culture de l’entre soi et le trafic d’influence que vous entretenez illégalement depuis des décennies,
Le psaume 58 auquel j’ai souvent fait référence stipule que le juste se lavera les pieds dans le sang des impies,
Quant à mon pèlerinage annuel sur le tombeau st Yves de vérité a fini par payer ! St Yves n’accordera pas son pardon cette année !
J’ai dit !
Edwige Garcia
Etre humain libre !
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Notre régime politique n’est plus une démocratie représentative, mais une technocrature – dictature de la technocratie – exercée, entre autres, par les 7000 anciens élèves de l’ENA.
Depuis le début de la crise sanitaire, nos gouvernants ne cessent de prendre des décisions autoritaires. Souvent contradictoires, elles apparaissent toujours floues, sujettes à discussion et à comparaison, ce qui les rend inéquitables aux yeux des populations concernées.
Restrictives de nos libertés les plus élémentaires, elles sont de plus assorties de sanctions immédiates. Ce foisonnement d’incohérences n’est pas de leur seul fait. Il est soigneusement entretenu par la multitude de fonctionnaires qui peuple les cabinets ministériels et la haute administration, laquelle, nourrie de convictions jacobines, entend, de Paris, faire notre bonheur malgré nous.
UNE TECHNOCRATURE
Notre régime politique n’est plus une démocratie représentative, mais une technocrature – dictature de la technocratie – exercée, entre autres, par les 7000 anciens élèves de l’ENA.
Ils ont rendu la chose publique à ce point complexe, que désormais seuls à en connaître les rouages dans le détail, ils entendent bien y prospérer. Dans le traitement de la crise sanitaire, associés aux médecins dont le spectacle médiatique quotidien conjugue dogmatisme et invective, ils ont créé ce que l’économiste Jean-Marc Daniel désigne, à juste titre, comme le complexe médico-technocratique.
Nous sommes ainsi passés du : « le masque ne sert à rien, il est même dangereux… » au : « le masque est obligatoire, sinon 135 euros d’amende ». Selon André Comte-Sponville« Il y a désormais un ordre sanitaire comme il y avait autrefois un ordre moral. »
Peu importe que de mai à août 2020, la mortalité n’ait pas progressé par comparaison avec 2019 (INSEE) ; peu importe que le chômage explose, tout particulièrement chez les jeunes, malgré les milliards déversés ; peu importe que la dette du pays s’envole en même temps que décroît son PIB, la technocrature parisienne, effrayée par les éventuels procès qui pourraient lui être intentés, maintient le cap, fait agir les préfets et arbitre au moins risqué pour elle, imposant ses décisions à des édiles indignés, pourtant fraîchement élus.
Cette nouvelle caste qui s’est arrogée tous les pouvoirs est pourtant totalement incompétente dès qu’il s’agit de la vie des entreprises au quotidien, cette méso-économie qui crée la richesse et l’emploi.
Citons Isabel Marey-Semper, présidente du jury de l’ENA, commentant le rapport qu’elle a remis au Premier ministre, en janvier dernier :
Ces jeunes gens sont excellents en droit public, finances publiques, macro-économie mais ils voient surtout le secteur privé comme une source de financement de l’action publique, par les recettes fiscales.
IL EST URGENT DE DÉCENTRALISER
C’est pourquoi il faut d’urgence, décentraliser, transmettre tous les pouvoirs aux collectivités locales et exiger que l’État se mette à leur service. Il est intolérable que les grandes métropoles, les départements, les régions se voient imposer par les préfets des décisions contraires à leur volonté.
Au lieu de pratiquer un autoritarisme sanitaire tatillon, la technocrature ferait mieux, pour dynamiser l’emploi, de s’occuper de notre attractivité – nous avons les compétences les plus basses de l’OCDE, les coûts salariaux et les impôts les plus élevés – en engageant une vraie réforme de l’État. Mais comment demander à une classe devenue dominante de scier la branche sur laquelle elle s’épanouit.
Dans Le nœud gordien, écrit pendant son éphémère retraite du pouvoir en 1968/69, Georges Pompidou prophétisait :
La République ne doit pas être la République des ingénieurs, des technocrates, ni même des savants. Je soutiendrais volontiers qu’exiger des dirigeants du pays qu’ils sortent de l’ENA ou de Polytechnique est une attitude réactionnaire qui correspond à l’attitude du pouvoir royal, à la fin de l’ancien régime, exigeant des officiers une certain nombre de quartiers de noblesse.
La République doit être celle des politiques, au vrai sens du terme, de ceux pour qui les problèmes humains l’emportent sur tous les autres, ceux qui ont de ces problèmes une connaissance concrète, née du contact avec les hommes, non d’une analyse abstraite ou pseudo-scientifique de l’homme.
J’appelle de mes vœux le retour à une politique hardie, animée par des femmes et des hommes courageux qui privilégient l’économie, le travail, la vie. Notre président nous a déclaré en guerre. Avons-nous jamais gagné une guerre, réfugiés dans un abri ? En laissant l’intendance définir la stratégie ? En sacrifiant la génération montante ?
Non, ce n’est pas en nous protégeant au-delà du raisonnable que nous surmonterons ce défi. Inquiétons-nous du chômage des jeunes plutôt que de leurs fêtes et libérons les énergies en laissant agir les élus au contact du terrain
Cette députée médecin, Martine Wonner, balance des vérités à l’Assemblée…qui sont..;énormes…et basées sur l’expérience…
Le plus extraordinaire, indépendamment de ses analyses étayées, c’est les efforts du Président de l’Assemblée Nationale pour lui couper la parole, alors qu’elle est en train d’expliquer..;que les masques ne servent à rien, car le virus se transmet par le toucher et rarement par la voie aérienne (sauf si un contaminé contagieux, te tousse dans le nez, ce qui est assez rare…)
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