Je suis né le 2 Août 1944.
Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil.
Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société.
Amicalement à vous. H. Dumas
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Toujours à Dax, à l’occasion du huitième Weekend de la liberté organisé par le Cercle Frédéric Bastiat, j’ai eu l’honneur de rencontrer et d’interviewer le professeur Jacques Garello
Le Weekend de la Liberté est une manifestation animée par notre ami Patrick de Casanove, à Dax. Ces rencontres libérales sont fructueuses et alimentent réellement la réflexion sociétale et politique. Je ne peux que vous conseiller d’y participer l’année prochaine.
Dans cet interview Jacques Garello défend le libéralisme, qui en a bien besoin.
Bien cordialement. H. Dumas
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Dans la plupart des villes, lorsqu’un opérateur construit un programme immobilier il doit inclure entre 25 et 40% de HLM.
Cela se concrétise de la façon suivante. Mettons que le marché soit établi sur un prix de vente de 4 à 5.000 € le m² bâti, l’opérateur devra réserver dans son projet le pourcentage de plancher prévu pour les HLM qu’il rétrocèdera à ceux-ci au prix de 2.000 € le m².
Evidemment il répercutera cette perte sur la vente du reste du programme.
C’est-à-dire que lorsque vous achetez un appartement dans un programme neuf, vous payez, à la société d’HLM inféodée à la collectivité qui va donner le permis de construire, la différence entre le prix du marché et les 2.000 € le m² de son prix d’acquisition.
Cette charge, qui est portée par vous seul, ne peut pas être considérée comme une solidarité dont la charge devrait incomber, à travers l’impôt, à l’ensemble de la population.
Il s’agit donc tout simplement d’un pot-de-vin, perçu par les sociétés d’HLM dont chacun connait l’immense richesse et la carence dans leur capacité à loger les plus démunis.
Mais les choses ne s’arrêtent pas là. A l’aide des outils que le législateur a mis à leur disposition, les collectivités locales dépossèdent les propriétaires de terrains vierges à vil prix par le biais de leurs droits de préemption et d’organisation de l’espace, puis revendent à des opérateurs amis ces fonciers à un prix très élevé.
Là encore seul l’acquéreur final – et non la collectivité nationale fiscale — va supporter cette plus value artificielle, réclamée au titre de l’aménagement de l’espace et de la solidarité nationale. Ce n’est donc qu’un pot-de-vin supplémentaire versé, exclusivement et à son insu, par l’acquéreur final aux hommes de l’Etat qui gèrent les communes.
En résumé, lorsque vous achetez de l’immobilier neuf, vous payez 20 à 30 % de pots-de-vin hors marché. Vous partez donc avec un handicap de l’ordre de 50 % sur la valeur marché de votre bien, marge de l’opérateur comprise.
Ce n’est pas demain que votre achat trouvera sa rentabilité ou sa valeur refuge.
Comme le prix du neuf commande indirectement le prix de l’occasion, je vous conseille de passer votre chemin face aux pots-de-vin de l’immobilier qui ruinent la moitié de votre effort d’investissement et créent une bulle artificielle.
Depuis quinze ans j’accumule les preuves de ce que je vous dis sur un programme situé à La Rochelle, qui s’appelle les Cottes-Mailles, qui a de grandes difficultés à voir le jour, contrairement aux intérêts des rochelais. Ce programme est une victime directe de ces exigences générales de pots-de-vin, déguisées pour les profanes en protection de l’intérêt public.
Cette opération va faire l’objet d’une procédure pénale qui révèlera ces faits délictueux, tout comme nous révélons ici les supercheries de l’impôt soi-disant outil de solidarité. Procédure qui sera probablement perdue.
Comment tout cela est-il possible ?
La corruption ou pot-de-vin exige deux complices, le corrupteur et le corrompu, et évidemment le secret ou la dissimulation.
En règle générale, il est très difficile en matière de corruption de déterminer qui est le corrupteur et qui est le corrompu, tant les intérêts des deux sont croisés.
En immobilier les acteurs sont les services de l’urbanisme et les opérateurs immobiliers.
Les bénéficiaires initiateurs sont les hommes de l’Etat qui espèrent par ce biais acheter leurs électeurs, un peu aussi les opérateurs qui se procurent ainsi des permis de construire.
En réalité, lorsque vous achetez de l’immobilier neuf on ne vous vend pas un bien immobilier, on vous vend un permis de construire, une autorisation, une signature. Dans 90% des cas cette autorisation ne vaut pas un pet de lapin, quelques fois, mais rarement, il y a une adéquation entre cette autorisation et la valeur factuelle de votre achat. Disons qu’alors vous avez eu de la chance, que les dégâts seront moins graves pour vous.
Tour d’horizon des intervenants.
Les services de l’urbanisme
Ils sont les patrons de l’immobilier dans tout le pays, les ordonnateurs des pots-de-vin.
Chaque ville ou agglomération possède un service de l’urbanisme, avec à sa tête un directeur des services. Cela représente environ 1.500 entités et autant de directeurs des services. Ceux-ci, même s’ils sont d’obédiences politiques opposées, sont liés par un pacte commun non défini, occulte, une espèce de franc-maçonnerie à pensée unique, accompagnée de la capacité à exclure toute personne qui ne ferait pas allégeance à leur système.
Tout opérateur qui résiste à la ronde des pots-de-vin est grillé dans tout le pays par cette fraternité des directeurs des services.
Personne donc ne s’y risque. La sanction étant : plus aucun permis de construire, nulle part. Et ne comptez pas sur la justice pour faire échec à cette razzia.
Les élus
Pauvres types. Ils ne connaissent qu’une activité : être élus. Puis, aussitôt fait : être réélus.
La totalité de leur temps et de leur énergie est absorbée par cette activité. Cela entraine pour eux un devoir de séduire la médiocrité au détriment de la compétence. La première représentant beaucoup plus de voix que la seconde, elle est privilégiée par eux.
Ils n’ont que deux moyens matériels pour satisfaire cette obligation, l’impôt et le pot-de-vin, tout deux déguisés évidemment en protection du lien social, du bien public, de la veuve et de l’opprimé, de la solidarité, de l’égalité.
Ils donnent la direction et l’objectif, mais c’est, en immobilier, le directeur des services qui va au charbon, qui met les mains dans le cambouis.
Ce partage des tâches rend difficile à faire la démonstration de leur corruption, d’autant que la fraternité des élus leur permet de légiférer à leur avantage et paralyse la justice qui préfère s’en foutre, même lorsqu’elle comprend ce qui se passe.
N’est ce pas le peuple qui a élus les élus dont, de ce fait, les “cacas sont sacrés”.
Les opérateurs
Ils sont à la fois les corrompus et les corrupteurs. Sans leur participation le système s’écroulerait. Il ne tient qu’autant que vous acceptez de surpayer vos achats immobiliers.
Mais il est vrai que s’ils ne participent pas à la combine ils n’ont pas de permis de construire.
Ils perdent de vue leur mission qui serait de servir au mieux leurs clients. Au lieu de cela, ils n’ont pas d’état d’âme à fabriquer des produits sans valeur factuelle qu’ils vendent très chers au motif qu’il n’y a pas d’autre proposition que celles acceptées par les élus à l’occasion du sésame permis de construire.
Quelque part, ils deviennent des agents des hommes de l’Etat au détriment de leurs acquéreurs. Nous sommes sans doute là devant l’ultime version du communisme égalitariste, du dogme imbécile qui a détruit le marché immobilier, créé la pénurie et interdit l’accès à la propriété raisonnable pour les nouvelles générations.
L’effondrement du système sera terrible. Une pensée émue pour ceux qui ont mis ou mettent dans l’immobilier d’aujourd’hui leurs espoirs et leurs économies.
Bien cordialement. H. Dumas
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Confortablement assis dans vos bureaux ou sur vos privilèges vous dirigez des drones fiscaux tueurs sur ceux qui donnent sans compter leur temps et leur énergie pour créer de la vie et de la richesse.
Ils sont commerçants, professions libérales, industriels, entrepreneurs, travailleurs du secteur privé, ils sont des millions.
Vous les abattez sans scrupule pour conforter vos petits privilèges. Vous êtes à l’abri derrière votre statut qui vous procure un emploi à vie et une retraite dorée que nous vous payons.
En contrepartie nous avons droit à longueur de journées à votre arrogance, que ce soit derrière vos bureaux quand vous êtes en activité, à travers les normes que vous pondez journellement pour nous soumettre, sur les routes et dans toutes les activités sociales lorsque vous êtes, très tôt et indéfiniment, à la retraite que nous vous payons et grâce à laquelle vous encombrez abusivement tout l’espace commun, sans vergogne et sans élégance.
Vous auriez pu n’être que des poids morts, mais vous vous êtes transformés en assassins sociaux, en destructeur du lien social, en coupeurs de têtes qui dépassent.
Vous êtes porteurs d’une croyance mortifère qui a tué des millions de gens et qui en tuera encore plus si l’on vous laisse continuer à la répandre.
Vous vous prétendez redresseurs de tort. Votre prétention n’a pas de limite à ce sujet, elle est inversement proportionnelle à votre médiocrité.
Vous parlez de redistribution, mais elle ne se fait qu’à votre profit, les pauvres restent pauvres, les mal-logés restent mal-logés, les chômeurs restent chômeurs, bien plus vous transformez en déshérités ceux que vous accusez abusivement de fraude fiscale, alors que vos accusations sont issues de mensonges qu’une justice défaillante, faux-semblant dans une zone de non-droit, fait mine de légaliser.
La défense de vos privilèges vous amène à dépasser les bornes.
Vous vous contenteriez de nous déposséder, à votre avantage, de ce que nous avons gagné par notre travail, cela serait désagréable mais pas si grave, nous sommes en effet capables de recommencer à créer jusqu’à des 70 ans et plus.
Mais cela ne vous suffit pas.
Vous voulez bêtement nous anéantir, alors que sans nous, la démonstration a été faite partout dans le monde, vous êtes incapables de vivre, d’exister.
Mais la culpabilité inconsciente qui vous hante, impose pour vous notre disparition totale. Après le vol vient le meurtre, comme l’a parfaitement analysé Balzac.
C’est ainsi qu’après avoir tout pris à l’une de vos cibles, vous continuez à la détruire, elle et tous les membres de sa famille que vous appelez “foyer fiscal”, jusqu’à et y compris sa descendance.
Alors qu’ils sont à terre et cherchent à survivre, vous ne les lâchez pas. Vous les harcelez de contraintes, ATD, saisies, menaces, dénonciations auprès des tiers, etc…
Vous avez mis en place un système d’espionnage majeur qui a détruit des pans entiers de la vie privée. Vous avez détruit les secrets bancaires, notariés, comptables, stratégiques, sans lesquels la vie n’est pas possible.
Par contre vous sanctifiez le secret d’Etat ou administratif qui protège vos manœuvres, alors que vous nous devez la transparence.
Vous poussez des cris d’orfraie lorsque vous prétendez que l’on porte atteinte à votre vie privée, alors que vous foulez aux pieds la vie privée des autres, de ceux que vous considérez comme vos assujettis alors que vous devriez être leurs obligés, car ce sont eux qui vous font vivre et au service desquels vous êtes censés être.
Vous dépassez les bornes.
Nous sommes en état de légitime défense.
Prenez garde. H. Dumas
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Invité par Claude Reichman, j’ai représenté Témoignagefiscal au 2ème congrés des libérés de la sécu à Paris le 15 Octobre.
Je vous joins la vidéo de mon intervention, pour laquelle vous voudrez bien accepter mes excuses pour la qualité déficiente du son. Pris en caméra seule il s’est avéré trop faible et son augmentation au montage n’est pas une réussite.
Cordialement. H. Dumas
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Comme le dit un de mes bons amis — que je ne nommerai pas pour ne pas le gêner — en parlant de ce magistrat : “Le mal nommé Juge Salomon”.
En effet, dans l’ancien testament, le roi Salomon était réputé pour la qualité de ses jugements. Il savait partager les torts et la raison, mais aussi provoquer des situations desquelles jaillissait la vérité.
Il s’agit probablement d’une légende situé vers 950 av JC, datant donc de trois mille ans environ. C’est dire qu’enfanter une vraie justice a toujours été le parcours du combattant pour les sociétés humaines.
Quelques hommes emblématiques y sont arrivés ou en ont été la représentativité, les millénaires n’ont pas de prise sur leur réputation, tant la chose est ardue.
Nous pardonnerons donc au juge Salomon de Montpellier la médiocrité de son jugement, mais quand même…
Les faits
Après quarante ans de cotisations fort onéreuses, la CIPAV, caisse de retraite des architectes, me sert une retraite de 420€ par mois !!!
Très en dessous du RSA, plus de moitié moins que le seuil de pauvreté défini à 1.000€ par mois, cette somme ridicule est une escroquerie pour celui qui a, en toute confiance, cotisé toute sa vie pour sa retraite.
Mais il y a pire, cette situation m’obligeant à travailler, la CIPAV en profite pour exiger de moi une cotisation retraite supplémentaire, sans aucune contrepartie !!!
Dans l’exposé des faits, Salomon décrit de façon très claire ma situation et l’objet de la procédure que j’ai engagée.
Cette description est si claire, si lucide, qu’un constat s’impose, avec deux hypothèses :
– Soit Salomon se sent piégé et ne se croit pas autorisé à juger en fonction de ce qu’il a parfaitement compris. Il passe très clairement la patate chaude à La Cour d’Appel.
– Soit c’est en toute conscience qu’il prend un jugement qui n’a aucun rapport avec la loi et avec la situation qu’il reconnait comprendre parfaitement. Dans ce deuxième cas il rendrait un jugement lié à des croyances aveugles qu’il partagerait, au mépris de toute réalité et lois.
Car enfin
Quand Salomon écrit: “La CIPAV est un organisme de droit privé jouissant de la personnalité morale assurant la gestion d’un service public, celui des assurances vieillesse…” Il exprime l’idée que l’assurance vieillesse serait un service public.
En quoi l’Etat aurait vocation à gérer une assurance dans une démocratie libre ? Ailleurs donc que dans un pays communiste ou totalitaire ?
Que l’Etat prenne en charge une assistance à ceux que la vie aurait brisé, qui donc ne pourraient pas s’assurer, oui. Mais de là à devenir assureur, il y a une marge, dénoncée à juste titre par l’Europe.
Cette affirmation gratuite de Salomon ne repose sur rien.
Elle transforme le client que j’aurais dû être pour une compagnie privée d’assurance vieillesse, avec tous mes droits à contracter librement selon mon choix, en un assujetti qui a subi 40 ans sans pouvoir donner son avis et est aujourd’hui la victime d’une évidente escroquerie.
Quand Salomon écrit : “Il s’agit donc d’un régime obligatoire qui est prévu par les articles de référence du Code de la Sécurité Sociale, cette caisse étant un organisme de droit privé chargé d’une mission de service public…” Il entache son raisonnement d’une confusion grave, il confond l’obligation avec le monopole.
Il est en contradiction totale avec les lois européennes. Il entérine une situation qui n’était pas celle-là initialement, qui n’est que la résultante de dérives et incompétences dramatiques que lui et l’Etat couvrent !!!
Les escrocs sont confortés dans leur escroquerie, les victimes sont condamnées, c’est “pousser le bouchon un peu trop loin Maurice”.
Quand Salomon écrit :“La CIPAV n’est pas une mutuelle, mais un organisme de droit privé chargé d’une mission de service public”, il affirme dangereusement.
En effet, prenons l’hypothèse avancée, il est clair que la CIPAV ne pourrait pas émettre une facture sans justifier de sa réalité légale d’entreprise privée et du marché de service public dont elle aurait été l’adjudicataire.
C’est-à-dire que les affirmations avancées par Salomon ne reposent sur aucune pièce, alors qu’il n’ignore pas que j’ai demandé dans mes écritures que la CIPAV justifie de ses droits à facturer.
En se contentant d’une simple affirmation Salomon trahit sa mission, mais peut-il faire autrement ? Non.
Nous irons donc en appel, l’affaire se présente bien.
Quand Salomon n’écrit pas : “Les cotisations demandées à M. Dumas ne lui donne droit à rien…”
Car si Salomon est prolixe sur le calcul des cotisations il est muet sur le fait qu’elles sont demandées sans prestation en retour, qu’il s’agit donc non pas d’une cotisation mais bien d’un impôt.
Il ne nous fait pas part du type de mission de service public qui permettrait à la CIPAV de lever un impôt….
Silence radio sur ce point.
Alors oui, ce jugement dénote soit d’une fuite judiciaire soit d’une adhésion à une croyance dans laquelle la justice et la raison n’ont pas leur place.
Pour finir je propose,
A ceux d’entre vous qui sont des entrepreneurs, de lancer une société compatible avec le Code de la Sécurité Sociale.
Il s’agirait de répondre aux exigences de ce code quand à l’obligation d’adhérer à une assurance de retraite vieillesse lorsque l’on travaille, mais uniquement dans le cadre de ceux qui, déjà retraités, ne perçoivent aucune prestation en retour de leur cotisation.
Nous demanderions à assurer ce service public.
Ainsi nous éditerions des cotisations sans avoir à assurer de prestation, mais nos clients seraient en règle avec le CSS, nous leur enverrions une attestation à cet effet.
Je pense que nous pourrions assurer cette prestation pour 5 à 10 € par an. Nous sommes sûrs d’être adjudicataires du marché en comparaison des coûts exigés par la CIPAV pour la même prestation. Très bonne affaire. Nous embaucherions Salomon pour les détails juridiques tant il est doué, après sa retraite évidemment.
Bien cordialement. H. Dumas
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Toujours à Dax, à l’occasion du huitième Weekend de la liberté organisé par le Cercle Frédéric Bastiat, j’ai eu l’honneur de rencontrer et d’interviewer Vincent Ginocchio, ancien président de Liberté Chérie, spécialiste du Bitcoin.
Le Weekend de la Liberté est une manifestation animée par notre ami Patrick de Casanove, à Dax. Ces rencontres libérales sont fructueuses et alimentent réellement la réflexion sociétale et politique. Je ne peux que vous conseiller d’y participer l’année prochaine.
Dans cet interview vous apprendrez ce que vous ne savez pas sur le Bitcoin, ou vous conforterez vos connaissances.
Regardez cette vidéo et faites vous votre avis. Comme pour moi, ça n’engagera que vous.
Cordialement. H. Dumas
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Hier, Dimanche 15 Octobre 2017, j’étais au deuxième congrès des Libérés de la Sécu.
Très aimablement invité par Claude Reichman pour faire un exposé sur la zone de non droit des contrôles fiscaux, je me suis retrouvé devant une salle composée de plus de trois cents résistants.
L’âge moyen était de trente à cinquante ans, la pleine force. J’ai ressenti la détermination qui remplissait la salle, j’ai été envoûté.
En même temps, la grande souffrance liée au seul fait de résister était palpable.
J’ai complètement oublié mon sujet.
J’ai voulu parler de résistance, de combat. Y suis-je arrivé ? Je ne sais pas.
Les pillards
Dans un premier temps je me suis employé à définir les pillards, ceux qui nous prennent nos vies et nos biens.
Chaque fois le schéma est le même.
Tout part d’une idée envahissante pour l’homme mais un peu informelle, circonstancielle, par exemple la temporalité.
Cette faculté qui appartient exclusivement aux hommes de comprendre que leur temps personnel a une durée finie pendant qu’ils font partie d’un ensemble qui parait ne pas en avoir, être éternel.
Les hommes appellent ce mystère “Dieu”, il s’agit évidemment d’une abstraction, d’un concept.
Arrivent alors les escrocs, les pillards. Ils se font appeler les hommes de “Dieu”, ils n’hésitent pas à nous dire qu’ils sont en prise directe avec cette abstraction “Dieu”. Ils prétendent alors le connaître au point de nous dicter ses ordres et évidemment nous monnayer leurs informations. Ils prennent au passage notre liberté et nos biens. Ils s’associent à cet effet avec les hommes d’armes.
Ce type de pillage est dépassé dans nos sociétés, mais encore en pleine activité dans d’autres.
Dans notre société l’idée de départ est autre.
Nous savons tous au fond de nous qu’il est des fois où la vie oblige les hommes à se regrouper pour faire face à des difficultés qu’ils ne pourraient pas affronter seuls. Oui mais voilà, en cas de besoin ce regroupement aurait-il lieu naturellement ? L’organisation de ce regroupement potentiellement nécessaire c’est le mystère, l’abstraction, que nous appelons l’Etat.
Ici aussi arrivent les escrocs, les pillards, ils se font appeler les hommes de l’Etat, ils n’hésitent pas à prétendre qu’ils savent de quel regroupement nous avons besoin, qu’ils savent le gérer. Ils nous menacent, si nous ne les écoutons pas, de nous retrouver tout seul et tout nu en cas de besoin d’action de groupe.
Ils nous somment de payer leurs services et nous imposent au passage des contraintes pour entraver notre liberté et augmenter notre dépendance à eux.
Ils sont aujourd’hui au bout de leur escroquerie, la révolte gronde, leurs jours sont comptés, car ils sont démasqués par les résistants et le seront bientôt par le plus grand nombre à l’occasion de leur faillite, qui va être retentissante.
En effet, tous ces escrocs ne peuvent faire que faillite, la raison en est simple : Ils exigent d’être payés d’avance.
Or, la vie ne se comprend que si l’on donne d’abord pour recevoir après. Eux veulent recevoir d’abord et donner après, c’est ce qui fait d’eux des escrocs qui ne peuvent que faillir.
Mais attention déjà se lèvent les prochains.
L’idée sous jacente de ceux-ci est que la planète pourrait devenir invivable. Pourquoi pas ? On voit bien l’angoisse que cela génère. Cette idée se qualifie par une abstraction que l’on appelle l’écologie, qui impute le risque avancé à l’action de l’homme. Ridicule, qu’est-il dans les forces en présence ? Rien.
Aussitôt pourtant arrivent encore les escrocs, les pillards, ils s’appellent maintenant les hommes de l’écologie ou les défenseurs de l’environnement. De quel environnement s’agit-il ? Du cosmos, de l’univers, de mon studio ?
Toujours les même balivernes, soumettez-vous disent-ils et envoyez la monnaie.
La résistance
Alors, lorsque l’on est face à des résistants, une pleine salle, on a envie d’abord de les féliciter tant ils sont une rareté, puis de leur dire qu’il faut non seulement résister mais aussi se préparer à prendre le pouvoir, à protéger la liberté individuelle, la liberté de son être et de son avoir, à repousser les assauts de ces soi-disant initiés de tout poil qui ne sont que de pales escrocs, qu’ils arrivent déguisés en évêques, en énarques, en élus, en écologistes ou autre.
Car, si les résistants ne se lèvent pas pour opposer une fin de non recevoir définitive à tous ces pillards, leur constante succession aura raison de la liberté individuelle, des progrès de l’humanité par le miracle de cette liberté individuelle, seul gage de créativité, de tolérance, de progrès, d’amour.
Bonne chance à Claude Reichman et aux siens, souhaitons-leur tout le succès et la notoriété que mérite leur combat opiniâtre et juste, qui déborde aujourd’hui largement leur sujet initial le RSI, mort et sur le point d’être enterré.
Bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "Résistants : levez-vous."
Toujours à Dax, à l’occasion du huitième Weekend de la liberté organisé par le Cercle Frédéric Bastiat, j’ai eu l’honneur de rencontrer et d’interviewer Charles GAVE, économiste et homme d’affaire international, pragmatique, qui ne pratique pas la langue de bois.
Le Weekend de la Liberté est une manifestation animée par notre ami Patrick de Casanove, à Dax. Ces rencontres libérales sont fructueuses et alimentent réellement la réflexion sociétale et politique. Je ne peux que vous conseiller d’y participer l’année prochaine.
Dans cet interview vous serez frappé par deux choses :
Charles Gave avait prédit les distorsions ingérables de le monnaie unique — l’€ — pour des nations aux économies inconciliables.
Il propose l’abandon de l’€ et l’interdiction aux fonctionnaires de cumuler la garantie du statut et une fonction élective.
Regardez cette vidéo et faites vous votre avis. Comme pour moi, ça n’engagera que vous.
Cordialement. H. Dumas
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Il y a une imbécile confusion à confondre les signes extérieurs de richesse avec les signes extérieurs de consommation.
Ce mélange constant entre le capital et la consommation est non seulement insupportable mais socialement suicidaire, d’autant que la foule y croit, aiguisée par son fond hideux d’envie.
D’abord les signes extérieurs
Peut-on vivre sans signe extérieur ? Comment pourrait s’organiser une société sans signe extérieur ? Les tribus les plus primitives cultivent les signes extérieurs.
Car, en réalité, lorsque l’on rencontre son prochain, que voit-on en premier si ce n’est ses signes extérieurs ? Ce sont eux qui le définissent.
Peut-on imaginer un SDF faisant la manche en costume trois pièces impeccable ou un ministre allant à son ministère habillé en SDF ?
Bien plus, une des qualités essentielles pour survivre dans l’organisation des hommes est justement la sensibilité qui permet de reconnaître les signes extérieurs sincères de l’honnête homme de ceux falsifiés de l’escroc.
Donc, nous mettons tous un soin particulier à veiller au bon emploi de nos signes extérieurs. Certains transgressent volontairement leurs règles, d’autres les appliquent avec précision, tous sont jugés par rapport à cela.
Il s’agit d’un premier jugement évidemment, si l’occasion nous est donnée de rentrer en connaissance plus approfondie avec quelqu’un, alors les signes extérieurs qui le définissent seront moins importants à nos yeux, mais ils seront toujours là, en contrepoint s’il le faut.
Pensons aux magistrats et à leurs Palais de Justice, à leurs estrades et à leurs accoutrements nécessaires à leur autorité. Pensons à nos hommes politiques, à leurs mairies, leurs conseils généraux ou régionaux luxueux, leurs voitures de fonction, leurs huissiers, sans lesquels ils auraient l’impression d’être nus.
Et que dire de nos militaires, de nos gendarmes, de notre police qui pour rien au monde ne se départiraient de leurs uniformes et autres signes extérieurs d’autorité.
Alors pourquoi les rois de l’économie n’auraient-ils pas besoin des signes extérieurs de richesse qui les mettent à la place sociale qu’ils revendiquent dans leur système ?
Que pour chacun d’eux cela soit ou non justifié, là n’est pas le problème.
Pourquoi chaque homme aurait-il la nécessité de signes extérieurs d’existence et pas les acteurs économiques ? C’est absurde.
De la confusion entre les signes extérieurs
Sauf les mythomanes avérés, rares sont ceux qui se déguisent en gendarme, si l’on exclut le sympathique animateur de rue de Saint Tropez.
Tout simplement la chose est totalement interdite, tant la puissance du signe extérieur permettrait alors tous les excès.
Il n’y a pas, dans l’esprit de la population, de confusion entre la jouissance du pouvoir autorisée par l’uniforme et la fonction respectée du gendarme. Personne ne revendique le droit de se déguiser en gendarme le weekend pour satisfaire un souhait de commandement.
Il ne vient pas à l’idée de nos énarques de taxer les signes extérieurs de la maréchaussée.
Pouvoir et signes extérieurs du pouvoir sont acceptés, ne sont pas revendiqués par ceux qui sont extérieurs au pouvoir. Alors que dans l’absolu ils le pourraient, peut-être certains en rêvent-ils d’ailleurs ?
En réalité, personne ne confond le pouvoir qu’il s’octroie personnellement et les signes extérieurs du pouvoir que la société attribue à ceux à qui elle confie officiellement le pouvoir.
Les signes extérieurs de richesse
Ils sont évidemment un étalage de richesse, c’est une évidence.
Tout un chacun est impressionné par le Quatari qui finance le PSG, c’est un signe extérieur de sa richesse. Tout comme l’achat par tel chinois d’une propriété dans le bordelais. Evidemment yachts et jets font partie de cette panoplie sans laquelle un entrepreneur n’est pas reconnu par ses pairs à l’échelle du monde.
Nul ne peut nier qu’une certaine vulgarité, souvent liée à l’exagération, peut entacher les signes extérieurs.
Il en est ainsi, la plupart du temps, des uniformes du pouvoir des dictateurs, ainsi que de certains signes extérieurs de richesse des nouveaux riches.
Mais cela n’a pas d’incidence sur la nécessité des signes extérieurs qui, dans le cas des signes de richesse, lorsqu’ils sont discrets pour les non initiés sont souvent encore plus coûteux pour les initiés.
Le signe extérieur de richesse doit être coûteux, très coûteux, c’est la raison même de son existence. Est-il pour autant un acte de consommation personnelle ?
La réponse est non. D’abord parce qu’il est une obligation, ensuite parce qu’il est une charge. Il n’est pas libre. Or la consommation, elle, est libre, c’est même sa définition.
Tout comme l’uniforme est une contrainte rapidement plus lourde que ses avantages — Lady Di en souffrait terriblement — les signes extérieurs de richesse sont plus contraignants que gratifiants.
Quel intérêt de les imposer lourdement ?
Absolument aucun.
Pourquoi ne pas imposer les robes des magistrats, l’uniforme des gendarmes, les palais de la république; etc…
L’imposition des signes extérieurs est absurde, cela revient à imposer les signes de reconnaissance dont les hommes ont besoin entre eux pour se retrouver dans le labyrinthe de l’organisation sociale.
Sauf à vouloir volontairement perdre une catégorie sociale dans ce labyrinthe, la neutraliser pour la voir disparaître, il est absurde de l’amputer de ses signes extérieurs.
C’est bien tout le problème soulevé par l’imposition des signes extérieurs de richesse, il ne s’agit pas de justice sociale, mais d’éradication des riches.
Que cela soit dit. Au moins nous saurions où nous en sommes.
Un pays qui voue ses riches à la disparition doit assumer les conséquences pour lui dans le monde, que chacun connait.
Stop donc à l’imbécile confusion. Soyons clairs sur ce sujet.
Toujours à Dax, à l’occasion du huitième Weekend de la liberté organisé par le Cercle Frédéric Bastiat, j’ai eu l’honneur de rencontrer et d’interviewer Le Professeur Pascal SALIN.
Le Weekend de la Liberté est une manifestation animée par notre ami Patrick de Casanove, à Dax. Ces rencontres libérales sont fructueuses et alimentent réellement la réflexion sociétale et politique. Je ne peux que vous conseiller d’y participer l’année prochaine.
Dans cet interview vous serez frappé par deux choses :
La tolérance et la confiance en l’homme de cet éminent économiste. Cela nous change vraiment de la suspicion généralisée dans laquelle nous vivons, exacerbée par les politiques et les médias. C’est un grand bol d’air et de respect pour l’individu, sa liberté, la propriété de sa personne et de ses biens.
Mon intrusion excessive dans la discussion. Merci d’avoir la bonté de m’en excuser.
Regardez cette vidéo et faites vous votre avis. Comme pour moi, ça n’engagera que vous.
Bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "Rencontre avec le professeur Pascal SALIN"
Très aimablement invité à Dax au Weekend de la Liberté du Cercle Frédéric Bastiat par notre ami Patrick de Casanove, j’ai dû faire face à la difficulté qu’il y a à expliquer la souffrance générée par les injustices chroniques d’un contrôle fiscal.
J’y ai renoncé me contentant d’indiquer : “Je tiens un blog qui est une sorte de léproserie pour contribuables en stade final”. En quelque sorte j’ai fui face à la difficulté. Comment faire autrement ?
Les mots ne suffisent pas pour imager le gouffre qui s’ouvre sous les pieds du contrôlé fiscal lorsqu’il prend connaissance de sa notification de redressement, qui ne correspond jamais, jamais, à une quelconque réalité.
Ce jour là, il entrevoit sa disparition sociale totale. Il est en état de choc. Et ce n’est qu’un début.
Pour comprendre cette difficulté de communication imaginez, sans télévision, sans image, l’émotion qu’aurait provoquée en vous le cyclone Irma qui a frappé l’île Saint Martin. Probablement une compassion fugace, nuancée par l’idée que le reste du temps ces îles sont paradisiaques, que donc ce n’est que les contraintes de la vie qui passent de l’un à l’autre, un jour pour eux, un jour pour vous. Vous seriez rapidement revenus à vos propres soucis.
Mais là, devant votre écran, face aux images, votre stupéfaction n’a pu être que totale en voyant tant de destruction. Vous avez vu tout détruit, vous n’avez pas cherché à savoir ce que chacun faisait ou était avant, vous avez immédiatement compris que tous ne sont plus rien.
Il est des cas où les mots ne servent à rien pour décrire les choses, il faut soit les vivre soit en voir directement les conséquences.
Il en fut ainsi de l’holocauste, de la famine en Russie en 1931, en Chine en 1958, du génocide Rwandais de 1994, autant de choses que les mots ne peuvent ni raconter ni prévoir, que les hommes constatent toujours après, hébétés et saisis par l’incrédulité face à l’horreur absolue incluse dans ces folies.
C’est le cas du contrôle fiscal.
Prospérant dans une zone de non droit, le contrôle fiscal s’épanouit dans une ambiance assez semblable à celle de l’inquisition.
Il a en effet ses inquisiteurs qui fabriquent de toutes pièces des preuves écrasantes de la culpabilité de personnes la plupart du temps innocentes, mais dont les activités seraient susceptibles de les rendre coupables.
Pourquoi ces inquisiteurs font-ils cela ? D’abord parce qu’ils aiment le faire, ensuite parce qu’ils y trouvent un intérêt personnel et enfin parce qu’ils finissent par y croire, même s’ils n’y croyaient pas dès le début.
La croyance est essentielle, ici comme ailleurs elle défie la raison.
En conséquence, pour se protéger, tous y croient.
C’est ici que les mots deviennent inutiles, leur subtilité ne peut rien face à la carapace de la croyance. Le contrôlé fiscal ne peut en aucun cas espérer communiquer sa souffrance, et surtout pas évidemment son intensité.
Tous doivent impérativement croire que l’Etat providence est le bonheur sur terre, que le seul obstacle à ce bonheur est la fraude fiscale, que donc son éradication justifie toutes les horreurs.
Alors qu’une simple réflexion de bon sens permettrait de prendre conscience que, quand bien même quelques-uns dissimuleraient une part de leurs bénéfices, ce ne serait pas très grave.
L’important est qu’une économie fasse des bénéfices, ceux-ci constituant le moteur qui lui est essentiel. Pendant que toute destruction des créateurs de bénéfices est un acte suicidaire pour une société.
La fraude fiscale n’étant pas particulièrement répandue, contrairement aux affirmations des inquisiteurs, se sont en réalité eux qui sont les fossoyeurs de notre économie par leurs destructions inconsidérées de nos entrepreneurs innocents.
Cette situation invraisemblable se traduit par une chaine de non-dits, accompagnée d’une inversion des réalités, qui excluent toute communication.
A réception de la notification, le contribuable se trouve projeté dans l’arène où il va trouver la mort. Les avocats fiscalistes seront ses picadors, la justice son matador, les autres son ultime souffrance la raison du spectacle dont il va faire les frais.
Rien ne sera vrai, sauf sa mort sociale.
Comment, dans ces conditions, le contribuable pourrait-il espérer s’en sortir en criant la vérité ?
C’est pourtant ce qu’il va faire, ce que j’ai fait, ce qu’impuissant je vois ce faire aujourd’hui sur mon blog.
Lorsqu’il comprend, trop tard, il est mort.
Et pourtant, tout le rituel est connu, chaque étape de son calvaire est répertoriée, déjà vécue et racontée par des milliers de malheureux avant lui, qu’il n’a pas cru, qu’il ne croit d’ailleurs toujours pas, même à sa dernière heure.
Quand je vous dis que les mots nous manquent…..
Cordialement. H. Dumas
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C’est à Dax, à l’occasion du huitième Weekend de la liberté organisé par le Cercle Frédéric Bastiat, que j’ai eu l’occasion de rencontrer et d’interviewer Madame Agnès Verdier Molinié, Directrice de la fondation iFRAP.
Le Weekend de la Liberté est une manifestation animée par notre ami Patrick de Casanove, à Dax. Ces rencontres libérales sont fructueuses et alimentent réellement la réflexion sociétale et politique. Je ne peux que vous conseiller d’y participer l’année prochaine.
Après cet interview je me suis dit : “Une femme Présidente de La République en France, ce serait peut-être la fin de ces “ego machos” qui tout doucement nous entraînent vers la violence et nous font passer à côté de la raison. Cette femme pourrait être Agnès Verdier Molinié tant son discours est dépassionné, précis, rationnel, constructif”.
Regardez cette vidéo et faites vous votre avis. Comme pour moi, ça n’engagera que vous.
Bien cordialement. H. Dumas
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Le corps social, tout comme le corps humain, peut attraper de vilaines maladies qui l’affaiblissent, le rendent impotent, puis le tue.
Certaines de ces maladies du corps social présentent des symptômes caractéristiques qui permettent de les diagnostiquer.
Par exemple le communisme, qui se présente comme la version pratique des philosophies collectivistes et égalitaristes, se reconnait à la présence de deux virus particulièrement dangereux : la délation et la pénurie.
La délation
Ce virus nait dans le cadre classique de la lutte de la raison contre la croyance. Il est essentiellement attaché aux organisations dogmatiques.
Né de la croyance, il envahit et détruit la raison dans les sociétés où l’Etat, cette abstraction bâtie justement sur la croyance, est prépondérant.
Ce type de société, qu’elle soit matérialiste ou religieuse, se structure autour d’un dogme, à laquelle certains croient pendant que d’autres font semblant d’y croire.
L’organisation sociale étant établie par rapport au dogme, celui-ci n’ayant pas de traduction matérielle évaluable, la fidélité à ce dogme prête à interprétation, à évaluation relative.
Dans ces conditions il est intéressant de dénoncer son voisin, deux avantages en sont tirés : d’une part on se débarrasse à bon compte de ce dernier pour peu que l’on ait une dent contre lui, d’autre part on fait preuve de fidélité au dogme par ce biais et l’on peut tirer des avantages substantiels de cette marque de fidélité.
La délation prospère en société dogmatique. Mais la délation détruit totalement le lien social.
Du simple fait que plus personne ne peut faire confiance à qui que ce soit, on comprend aisément à quel point le lien social est rompu par cette suspicion constante entre tous les membres du groupe.
La pénurie
L’organisation sociale par le dogme privilégie l’attachement à celui-ci, même au détriment de l’excellence ou de la compétence.
Quand bien même ils ne sont pas systématiques, la récurrence des conflits entre respect du dogme et créativité ou compétence ainsi que les dégâts personnels qu’ils génèrent font que petit à petit les hommes compétents fuient ou se retirent au maximum des activités du groupe.
A terme, ces activités pâtissent lourdement de cette situation. C’est alors que la pénurie survient, marqueur inévitable de la disparition des compétences.
Témoignage
A l’occasion du Weekend de la Liberté, organisé tous les ans en Septembre à Dax par le Cercle Frédéric Bastiat, j’ai eu l’occasion d’interviewer M. Nicolas Lecaussin, Directeur de l’IREF (Institut de Recherche Economiques et Fiscal), né en Roumanie.
Il a vécu le régime communiste jusqu’à la chute du mur de Berlin qui a entrainé la fin du communisme dans les pays satellisés, il avait alors 20 ans.
Je vous joins cette vidéo, dont le son fait défaut en ce qui me concerne, mais est parfait pour M. Lecaussin, ce qui est l’essentiel.
Cordialement. H. Dumas
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La misère détruit l’homme. Les exemples ne manquent pas qui nous permettent de constater la réalité de cet axiome.
Cela peut être le fait de la nature à travers sa dureté ou les catastrophes naturelles, ou encore tout simplement d’une inadaptation, maitrisable ou non maitrisable, de certains à acquérir des biens matériels protecteurs.
Cela peut être aussi le fait du vol ou du pillage par d’autres hommes.
Dans tous les cas la misère fait la démonstration de l’absolue nécessité des biens matériels, de l’impossibilité de les dissocier de la vie des hommes, aussi du fait qu’un homme est composé de son corps, de son esprit et de ses biens.
Toute atteinte à l’une de ces trois composantes est une atteinte à son intégrité d’homme, que rien, en aucun cas, ne peut justifier.
S’il fallait une preuve de la légitimité de la propriété privée, cette démonstration des dégâts irréversibles engendrés par son absence l’apporterait.
Il n’est pas besoin de pousser le raisonnement plus avant, la misère tue, nous le savons tous.
Peut-on légitimement tuer au nom de la misère ?
Ce questionnement porte sur deux aspects du problème, le meurtre direct en tant que légitime défense de la misère, le meurtre indirect par le pillage du bien d’autrui — entraînant sa misère donc sa mort — au motif de la réduction de la misère du pilleur.
Le meurtre direct
Il est rarement mis en œuvre par le miséreux lui-même. Souvent il le retourne contre lui-même, c’est le suicide. Ou encore, le meurtre direct d’autrui par le miséreux est simplement un dérapage du vol ou du pillage.
Plus globalement le meurtre lié à la misère est rarement imputable aux miséreux eux-mêmes. Il est initié par des hommes de pouvoir qui le pratiquent au nom de la misère, mais à des buts trivialement personnels.
Ainsi par exemple Che Guevara tuait-il à l’unité, sans nécessité, au nom des miséreux qu’il prétendait représenter.
Il faut noter que les hommes de pouvoir qui tuent au nom des miséreux pratiquent en règle générale le meurtre de masse. C’est ici tout particulièrement que va se poser la question de la légitimité du meurtre au nom de la misère.
L’homme de l’Etat pratique assez facilement le meurtre de masse, il en est même fier. Il le déguise sous forme de guerres qu’il prétend justes, d’ordre indispensable, de punition des asociaux, d’avènement de l’homme nouveau, etc…
Mais, et c’est là que la question trouve toute sa légitimité, le meurtre de masse est pardonné, voire glorifié, lorsqu’il s’habille de l’image de la défense du miséreux, il est banni pour tout autre motif.
Il s’agit là d’une réaction commune, pour moi énigmatique.
Le meurtre indirect
C’est le plus courant. Il s’agit de plonger dans la misère des hommes et des femmes qui ne demandaient rien à personne et organisaient par eux-mêmes l’environnement matériel nécessaire à leur protection vitale, sans motif réel autre que par exemple la redistribution ou la participation à l’effort national, la création d’un homme nouveau, d’une société nouvelle, etc…
C’est ainsi que Staline d’abord puis Mao ensuite ont pillé leurs agriculteurs au point d’entrainer leur mort, par millions.
Ce type de meurtre date de la nuit des temps, il est imagé dans la parabole de Job où Satan et Dieu complices dépossèdent le riche Job sans que personne n’y trouve à redire. Ils le laissent pour mort, détruit par la misère, jusqu’à l’extrême limite.
Quand le tueur est Bercy
Bercy agit ainsi avec nous. Bercy nous dépossède, laisse certains si faibles que la mort les attend. N’hésite pas à ruiner des familles entières sur plusieurs générations, pratiquant ainsi le meurtre familial.
Bercy se cache pour piller derrière l’idée d’éradiquer la misère par la redistribution.
Evidemment la misère demeure, le troc est dur pour celui qui y est plongé sans raison autre que les baïonnettes de Bercy, mais la combine marche.
Les meurtres indirects de Bercy passent pour autant d’actes de bravoure, la foule applaudit.
C’est par centaines de milliers, voire par millions avec le temps, que Bercy ruine et tue au nom de la misère.
Conclusion
Oui, l’expérience prouve que la misère a le droit de tuer.
Du fait qu’elle ne peut pas être éradiquée pour de multiples raisons, vivre demande beaucoup de discrétion et de prudence pour ne pas devenir la cible des miséreux tueurs ou de leurs représentants autoproclamés.
Cordialement. H. Dumas
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Au départ, il y a un peu plus de cinquante ans, dans les années 1960, la France vivait une météo politique classique faite de compromis, d’échanges, de faveurs et de soumissions, sous le regard et l’autorité paternaliste d’un général de brigade.
Vents capricieux de la démocratie, clapot pas toujours confortable de l’océan social, mais la pêche était abondante et la mer nourricière paraissait suffisante.
C’est en 1968 qu’une perturbation a pris naissance, initialement jolie brise contestataire se transformant rapidement en futur ouragan sous les vents violents de la haine et de la jalousie.
Au début des années 1980, cet ouragan en formation se stabilisait sur l’Elysée.
C’est vers 1990 que les forces conjointes de l’égalitarisme et de l’Etat providence se renforçant vinrent se rajouter aux vents déjà à l’œuvre et que l’ouragan, dénommé alors Bercy, fut définitivement repéré sur les bords de Seine.
Il a très vite atteint la classification maximum de 5 sur l’échelle des ouragans, sans que l’on sache alors qu’elle direction il allait prendre, ni si son intensité allait baisser ou au contraire augmenter.
A la stupéfaction générale sa puissance a crû sans limite, ce qui a obligé les experts à rajouter au 5 une puissance x, sans plus de précision.
Puis, au lieu de se déplacer il a fait du surplace tout en continuant à devenir monstrueux et dévastateur.
Toujours basé sur les bords de la Seine, aujourd’hui l’ouragan Bercy 5x sème la mort et la désolation sur toute la France.
Nul ne sait s’il s’arrêtera un jour, si même il peut s’arrêter.
Aux vents de la jalousie et de la haine sont venus s’ajouter ceux de la délation, du non droit, de la loi du plus fort, du plus cupide, de l’irresponsabilité, de la démagogie, du mensonge, autant de forces qui alimentent le monstre.
La France n’est que désolation.
Tous sont atteints, chaque foyer voit ses biens s’envoler, les institutions sont anéanties, même ceux qui au départ espéraient un peu d’air frais favorable sont à leur tour pris dans l’ouragan.
L’ouragan Bercy rase tout, il passe et repasse sans cesse. Ce qu’il ne détruit pas immédiatement ne tarde pas pourtant à trépasser du fait de son renforcement constant.
Peut-être qu’une gigantesque explosion pourrait le souffler, mais ou trouver l’énergie nécessaire ?
Une fuite massive le priverait de son carburant fait des vents mauvais de l’âme humaine, mais comment fuir ?
La misère répandue par l’ouragan Bercy est totale, pas un brin de vie n’est épargné, pas un seul recoin du pays n’est à l’abri.
Il faut reconnaître que Bercy n’est pas le seul ouragan en activité sur terre. L’Europe est particulièrement touchée par le phénomène, d’autres endroits dans le monde sont pour l’instant à l’abri de ce type de dévastation.
L’avenir pour nous n’est pas réjouissant. El Niño vient d’être élu à l’Elysée, alors que les politico-météorologues pointent du doigt sa possible responsabilité.
Ceux qui, naïfs pour toujours, comptent sur l’Etat pour maîtriser l’ouragan Bercy, puis réparer ses dégâts, ne perçoivent pas très bien ce qu’est l’Etat.
Ils imaginent que les hommes politiques pour qui ils ont voté représenteraient l’Etat, rien n’est moins vrai
L’Etat n’existe pas, l’Etat ce sont eux pas ceux qu’ils ont élus qui ne sont, comme l’a compris et démontré Mélenchon, que des hologrammes.
L’Ouragan Bercy ne faiblira pas autrement que par la volonté des français, ce n’est donc pas demain la veille, puisqu’ils n’ont même pas conscience que c’est de leur souffle que Bercy se nourrit sans rien leur apporter en échange, sauf son éternel accroissement de puissance dévastateur.
Dommage. Cordialement. H. Dumas
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L’Etat providence n’est qu’une apparence, un tour de magie qui ne résiste pas aux problèmes que chacun de nous doit affronter dans sa vie.
La difficulté tient au fait que, lorsque les problèmes de la vie se présentent à nous, nous sommes la plupart du temps seuls concernés pendant que la croyance en l’Etat providence est, au même moment, partagée par le plus grand nombre.
Notre solitude alors nous condamne.
C’est nous face à la réalité et tous les autres vautrés dans l’illusion. Le match est perdu d’avance.
Mais aussi, la résilience de l’homme est telle qu’en plus, même s’il a été précédemment lui-même seul dans une situation difficile il l’oublie, et sa raison du moment se laisse berner par la magie de l’Etat providence.
Ce que j’appelle la raison serait la conscience de l’infiniment petit de la condition humaine, adossée à l’immensité de sa solitude.
Cette prise de conscience devrait avoir pour effet que chacun trouve en lui-même les forces nécessaires pour exister l’espace de son instant.
Ce n’est pas le cas. Le plus grand nombre abandonne et confie sa vie à des escrocs qui se nomment eux-mêmes l’Etat. Ils prennent en fonction de l’environnement des apparences diverses – royauté, démocratie, folle dictature, dérive religieuse, etc… — dont le but dissimulé est toujours le même : se servir des faibles comme bouclier moral et matériel face à l’univers impitoyable.
Cette analyse de la vie, que je crois objective, fait apparaître pour chacun la primauté pour sa survie de ses propres forces, mais aussi des moyens matériels qu’il est personnellement capable de leur adjoindre.
En résumé, face à la vie chacun est seul et ne peut compter que sur lui-même et les outils qu’il s’est forgé. Donc, toute atteinte portée à une personne ou à ses biens est un acte de grande gravité qui met en péril sa survie.
Lorsque les escrocs de l’Etat providence prétendent redistribuer les biens de chacun, ils réclament alors ni plus ni moins que le droit de vie ou de mort sur chacun. A quel titre ? La question est d’autant plus pertinente que le fumeux Etat providence n’a aucune réalité.
S’il en fallait une preuve l’Ouragan Irma en serait une, irréfutable.
L’île de Saint Martin a été ravagée par l’ouragan Irma, malgré les plans prévus pour les catastrophes naturelles, dont cependant on peut admettre qu’ils soient relativement récents, pas à l’échelle du temps d’urbanisation des lieux.
Mais, et là l’échec est patent, au-delà des biens matériels c’est l’organisation sociale qui a explosé. Comment, en 48 heures, une société peut passer de la civilisation à la jungle, si ce n’est parce que la civilisation était en fait absente avant, n’était qu’une illusion, l’illusion de l’Etat providence, de la déresponsabilisation personnelle.
Le pire est de voir les grands prêtres de l’Etat providence prétendre que la catastrophe ne serait pas naturelle, que donc de facto le chaos social qui s’en suit ne leur serait pas imputable.
Bien plus, ceux qui veulent s’assumer, organiser leur vie matérielle seuls, qui refusent de se faire plumer par les dignes représentants de l’Etat providence, sont indirectement montrés du doigt, de la façon la plus perverse qui soit.
Puisque, les escrocs de l’Etat providence sous-entendent qu’en s’efforçant de consolider leurs défenses personnelles les humains responsables affaibliraient les défenses collectives. CQFD.
Pas grand-chose de plus pervers, en dehors peut-être de quelques gourous d’églises plus ou moins reconnues.
Nous sommes au fond du trou de l’Etat providence, d’autres catastrophes naturelles ou humaines nous frapperons inévitablement, nous seront sans défense, nos champions sont à terre dépouillés par l’Etat providence, la destruction sera totale.
Dommage. Cordialement. H. Dumas
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Le mur de la honte du communisme français c’est la sécurité sociale. Boutique communiste s’il en est, de sa naissance à aujourd’hui elle a été placée sous le signe du dogme collectiviste et non de l’efficacité réaliste et humaniste.
La Sécu ne doit sa survie qu’aux formidables progrès mondiaux de la santé et au mensonge de gratuité qui lui ont permis de se faire passer pour la quadrature du cercle, alors que son rapport coût-qualité est désespérant pour tous ceux qui dépendent d’elle.
La Sécu a communiqué en trichant, exactement comme l’URSS a profité de la progression mondiale de l’industrie pour faire croire que l’imbécile et mortifère idéologie communiste, qui broie les individus au profit d’une abstraction collective, pouvait exister.
L’homme en son unicité est la base de tout, ne pas le respecter est suicidaire et amoral. Les abstractions collectivistes, quelles qu’elles soient, échouent partout dans le monde, ne répandant que misère, pénuries et esclavage.
Considérés comme pas assez collectivistes, en 2005 les travailleurs indépendants du secteur privé ont été regroupés dans le RSI, une sorte de Sécu à eux.
Assez rapidement, contrairement à la masse soumise des français, ils se sont intéressés à la gestion de ce truc collectiviste, qui, sans surprise, s’est avérée catastrophique.
Claude Reichman, résistant de la première heure, a impulsé une dissidence légale en profitant de l’ouverture libérale de l’Europe débutante, tout particulièrement de sa Cour de Justice.
C’est ainsi qu’il a fait la démonstration juridique de la nécessité de l’établissement d’un marché pour la santé, avec concurrence pour les assurances et les prestations.
Son mouvement, sans échapper aux conflits internes traditionnels à tout regroupement d’hommes libres – ce qui est la faiblesse des libéraux par rapport aux collectivistes –, a su porter des coups fatals au concept d’une Sécu communiste singé par le RSI.
Ses troupes ont démasqué les incohérences et les coûts d’une gestion mensongère et démagogique — petit bras cependant par rapport à la vraie Sécu —
Mis à la vue de tous, le problème du RSI – ou petite Sécu – est devenu politique.
Ici, l’histoire devient très intéressante.
Macron, dans sa campagne présidentielle “je ramasse très large”, n’a pas pu passer à côté du combat des indépendants contre le RSI.
Une fois élu, sa politique s’est prétendue “je fais ce que je dis”. Mais voilà, que faire du RSI ? Cependant, il ne pouvait pas laisser les choses en l’état.
Il avait deux possibilités :
– Donner raison à Reichman, qui était prêt, et libérer les indépendants du système de santé collectiviste. Chacun s’organisant alors librement, comme le font d’ores et déjà les “libérés de la Sécu”. Mais alors, le différentiel qui se serait créé entre ceux-ci et la Sécu aurait été vertigineux, au détriment de la Sécu évidemment.
– Supprimer le RSI et absorber les indépendants dans la Sécu. C’est ce qu’il a choisi. C’est-à-dire faire disparaître les effets sans soigner la cause.
C’est en cela qu’il est semblable à Gorbatchev. Sensible à la justice et à la liberté individuelle, il la comprend, la souhaiterait, mais les structures du système sont plus fortes que son courage ou sa détermination.
La Sécu peut-elle absorber les indépendants ?
Ils sont trop nombreux a avoir gouté à la liberté à travers “les libérés de la sécu” pour accepter les contraintes de l’URSSAF qui sont bien plus lourdes que ne l’étaient celles du RSI.
Sauf à les interner tous, leur sens critique et leur curiosité va se pencher sur cette pauvre Sécu qui ne peut pas exister sans adhérents soumis et aveugles.
Or, la résistance des indépendants ne peut plus être soumise.
En incorporant les indépendants au régime général Macron tue le régime général. Tout comme en laissant sortir les allemands hors du mur de Berlin Gorbatchev acceptait la disparition du système communiste de l’URSS.
Il est des gestes dont le symbolisme caché emporte tout.
Demain des milliers de gens vont refuser de payer des prestations trois fois leur prix, pour une santé dont un bon tiers d’officiants administratifs sont des poids morts.
Comment justifier qu’élu un Dimanche un homme ordinaire puisse dans le même temps devenir par ce simple fait le président du directoire de l’hôpital de la ville ? C’est absurde. La santé est une affaire de professionnels, pas de charlatans politiques.
Que l’Etat et l’impôt aident les indigents à avoir accès aux soins est naturel. Mais, cela ne peut pas justifier que l’ensemble de la filière de santé échappe aux rigueurs de la qualité, de la compétence, de l’économie et de la concurrence.
Moi-même et Claude Reichman sommes trop âgés pour espérer connaître le système de santé qui sera issu de l’effondrement imminent de celui-ci, mais par contre l’initiative de Macron devrait nous permettre d’assister à cet effondrement qui ne devrait pas tarder après l’absorption du RSI par la Sécu.
Cerise sur le gâteau, l’effondrement de la Sécu entrainera rapidement l’effondrement général du communisme à la française qui régit ce pays depuis 1945.
Quelle bouffée d’oxygène alors. Probablement des problèmes ensuite, mais quel système n’en n’a pas.
La liberté que nous sommes sur le point de conquérir n’a pas de prix. Si nous pouvons laisser cela à nos enfants, ce sera une compensation à tous nos crédits qu’ils vont devoir payer.
Cordialement. H. Dumas
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Ce titre légèrement provoquant peut paraître farfelu, je pense sincèrement que ce n’est pas le cas.
Il y a une synergie probable entre, d’un côté la nouvelle pensée économique de gauche conceptualisée par le référent intellectuel Jacques Généreux et portée publiquement par M. Mélenchon, de l’autre le capitalisme sauvage des pays communistes Russie et Chine, et enfin le leader fou – ou peut-être pas — de la Corée du Nord Kim Jong-Un.
Pour comprendre cette synergie il faut d’abord fixer notre pensée :
Oui, l’économie libérale impose des règles. Donc, oui le libéralisme économique n’est pas la jungle, ses stimuli ne sont pas la loi du plus fort et la violence.
L’occident est le détenteur le plus avancé de ces règles qui émanent de son long passé économique. Ces règles tournent autour de trois points : la liberté d’entreprendre, la propriété privée, le respect du consommateur.
Ces règles sont constamment trahies par les hommes politiques d’Etat envahissant le monde économique alors qu’ils répondent à d’autres stimuli.
Par exemple, la notion de consommateur, de propriété privée et de liberté d’entreprendre n’est pas la même pour un aménageur privé que pour une société d’économie mixte détenue par les pouvoirs publics, ceux qui ont eu à s’intéresser à l’urbanisme le savent. Les français qui ne trouvent plus à se loger aussi.
Par exemple aussi la dérive des banques vient de leur connivence avec les hommes de l’Etat, qui sont leurs principaux emprunteurs garantis par l’impôt. La crise des “subprimes” a été induite par les facilités d’emprunts immobiliers exigées des banques par les politiques.
Ces trahisons répétées des règles fondamentales de l’économie du fait des politiques ont perverti la pensée des dirigeants de nos entreprises, le plus souvent simples cadres supérieurs peu enclins à se sacrifier pour défendre un concept.
Ce point fondamental précisé, continuons la réflexion.
La pensée économique de la gauche communiste portée par Jacques Généreux est assez simple :
Elle ne renie plus l’économie, c’est-à-dire la nécessité du capital, du marché, de l’entreprise, ce qu’ils appellent le capitalisme en quelque sorte.
Elle se contente de trois affirmations :
-1- Les détenteurs du capital sont malfaisants, c’est donc l’Etat qui doit le détenir en sa plus grande part, donc eux les dirigeants de l’Etat.
-2- Les frontières sont essentielles, elles servent à protéger et non à isoler. Sur ce point notons un peu de retard à l’allumage. Quel entrepreneur aujourd’hui ne pense pas en termes de consommation mondiale, de séduction de sept milliards et demi de consommateurs ?
-3- Le marché est destructeur. Le peuple est naturellement honnête et travailleur, inutile de l’encadrer, de le motiver, mais il faut le protéger de ses envies de consommation qu’il ne peut pas gérer seul par manque d’information. L’ancienne rengaine : “chacun donne en fonction de ce qu’il gagne et chacun reçoit en fonction de ses besoins”, n’est plus à l’ordre du jour. Le matérialisme communiste pur et dur, le transfert de richesse immédiat, laisse la place à une morale faites de croyances et d’affirmations hasardeuses.
Nous l’appellerons morale, mais en fait c’est un dogme dont l’observance est laissée à l’appréciation des chefs, sans référence objective.
Tout n’est donc que morale. Morale d’Etat évidemment. D’un Etat de gauche bien sûr. Que chacun doit respecter. Tous seront fatalement classés en fonction de ce respect. Très important donc.
Nous arrivons au point global où la morale de l’Etat de gauche, morale imposée, dogmatique, tient de lieu de sélection à la place de la compétence, du travail, de l’efficacité. Cela vaut évidemment pour l’économie.
Tout régime dogmatique agit ainsi.
Nous pourrions par exemple nous reporter aux désastres de l’URSS face aux armées Hitlériennes quand Staline au moment de l’attaque purgeât son armée de ses généraux de valeur, pas assez fidèles au dogme de son point de vue, pour les remplacer par des membres du parti malheureusement incompétents militairement. Ce détail coutât aux russes des milliers de morts inutiles.
Le capitalisme sauvage Russe et Chinois
La sélection sociale par le respect de la morale imposée, du dogme, dont nous venons de parler, tient lieu d’organisation sociale en Russie et en Chine depuis des décennies.
Dans ce contexte l’économie, contrairement au monde occidental, n’est plus un des piliers moraux de la société qui est entièrement bâtie sur le dogme moral de l’Etat.
Du coup, l’économie n’a plus lieu d’être morale, libérale selon nos critères.
Finis le respect du consommateur, la liberté d’entreprendre pour tous, la propriété privée garantie, puisque l’Etat et sa morale régissent tout.
Il suffit alors que l’Etat ne se sente plus tenu par une philosophie égalitariste, qu’au nom de la rationalisation économique il ne soit plus la propriété affichée du prolétariat, pour que ceux qui prétendent le représenter puissent agir en capitalistes tout en s’affranchissant des règles que le capitalisme occidental a mis plusieurs siècles à édifier.
C’est ainsi qu’est né, en Russie et en Chine, le capitalisme sauvage qui ravage le monde.
C’est un déplacement artificiel de la morale économique naturelle vers une morale dogmatique artificielle qui permet de libérer l’activité économique de toute morale. C’est la voie royale vers le capitalisme sauvage. Avec la même méthode, le Christianisme a collé ça sur le dos de l’Occident pendant presque deux mille ans.
Pendant combien de temps la Russie et la Chine vont nous le faire subir ?
Nous arrivons à la Corée du Nord.
Qui peut croire que ce pays de misère serait capable de fabriquer une bombe atomique ?
Personne. Et surtout pas ceux qui se rappellent comment un autre va-nu-pieds, Mao Tsé Toung, a pu être armé jusqu’aux dents par Staline dans le dos de Tchang Kaï-Chek, au nez et à la barbe des américains et du monde occidental.
A cette époque aussi la morale économique occidentale était battue en brèche. La morale dogmatique de l’époque était déjà le communisme, mais dans sa version primaire. La Chine pro-occidentale avait été corrompue d’un côté et infiltrée de l’autre. Bilan 50 millions de morts.
Aujourd’hui Chine et Russie, filles du communisme primaire, sont donc devenues des capitalistes sauvages, gageons qu’elles sont toujours, comme par le passé, complices pour tenter de dominer le monde.
A l’aune de cette analyse la complicité entre la Corée du Nord, la Russie et la Chine, ne fait pas de toute. Elle explique le rire moqueur du petit Kim Jong-Un.
Récapitulons
Déplacement en catimini d’armes de la Chine et de la Russie vers la Corée du Nord.
Critiques morales des dirigeants de la Corée du Sud et des autres pays liés au monde économique occidental en Asie.
Infiltration et corruption de ces pays, suivies d’une inévitable déstabilisation politique intérieure. Culpabilisation des occidentaux.
Souhaits hégémoniques traditionnels des communistes, aujourd’hui qui plus est devenus des capitalistes sauvages.
Exactement la stratégie de Mao. La messe est dite, l’invasion en marche, la guerre va suivre. M. Mélenchon s’en réjouit sans doute, c’est son camp qui avance, hélas.
Cordialement. H. Dumas
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Elle est arrivée vers 17h le 2 Août, je m’en rappelle parfaitement c’est le jour de mon anniversaire.
Très adroitement elle a esquivé mes premières réactions pourtant vives et décidées. J’avoue que sa maîtrise m’a surpris. Surtout la quatrième fois où ma détermination et mon engagement étaient total, j’avais posé mon livre pour plus de concentration.
Puis elle a disparu. J’ai repris ma lecture.
Moins d’une page plus tard je l’ai surprise hors de ma vue, sur mon mollet, en plein boulot.
Je l’ai écrasée comme une merde.
Elle n’a laissé qu’une petite traînée de mon sang sur ma jambe liée au travail qu’elle avait entamé.
C’est ainsi que Georgette est morte, en plein boulot, sans même laisser une cloque pour signaler son passage.
Plusieurs de ses congénères ont eu plus de chance pendant l’été, des boursouflures sur mes bras et mes jambes en ont témoigné.
Je pense à la vie de Georgette, quelle fragilité, en même temps quel courage.
Elle avait sans doute des enfants, un mari, qu’elle a laissés peut-être dans la peine. Qui s’en soucie ? Certainement pas moi son exterminateur.
Ce n’est pas tant le sang qu’elle m’aurait pris qui m’a motivé, ni les petits dégâts sur ma peau imputables à son activité, pas même à y bien réfléchir sa propension à transmettre de graves maladies, non c’est tout simplement qu’elle et les siens m’agacent. Je ne leur accorde aucune place sur cette terre, la gêne qu’ils m’occasionnent est un motif suffisant, ce sont des profiteurs.
En un mot, je ne peux pas les piffrer. J’ai l’impression qu’ils me narguent, qu’ils profitent de moi sans vergogne, qu’ils vivent sur mon dos, qu’ils me volent mon sang sans mon accord, même si je reconnais qu’ils ne font que leur boulot, finalement sans grande nuisance.
Mais bon, chaque fois que je le peux je les écrase ou les détruits sans remord, les voir ou les entendre m’insupporte et cela seul suffit.
Juste un petit problème, intellectuel et pratique, c’est lorsque moi-même je suis le moustique d’un autre, par exemple de Bercy.
Cordialement. H. Dumas
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La presse nous dit que le jeune Macron aurait pris conscience que la France n’est pas réformable. Dont acte.
Après une danse du ventre convenue, il accouche de réformettes qui vont évidemment enclencher des mouvements politiques dont le volume va être inversement proportionnel à l’efficience de ces réformettes.
Il le sait, alors il laisse planer le doute sur la personnalité globale des français qui pourrait, dit-il, être l’obstacle aux évolutions qu’il considère comme nécessaires.
Ce faisant, ou il ne comprend rien ce qui est troublant au vue de son cursus universitaire, ou il triche, il se cherche des excuses pour l’échec à venir.
Car enfin, en affirmant que les français seraient un peuple particulièrement difficile à réformer il fait œuvre de racisme, de classification globale de population que l’on pensait révolue, de fermeture et non d’ouverture d’esprit, de populisme.
Allons, n’hésitons pas à l’affirmer, les français ne sont que des êtres humains. Or les êtres humains sont tous les mêmes sur toute la terre, étant uniquement différenciés par l’organisation sociale qu’ils se donnent ou qui leur est imposée et la géographie qui les entoure.
Réfléchissons comme si nous étions libres de le faire, comme pourrait le faire Macron s’il était un esprit libre.
Quel est le problème ?
Il est très simple : la France est un pays démocratique.
Le principe de la démocratie est que ceux qui la composent votent à la majorité pour trouver des solutions aux problèmes collectifs qu’ils rencontrent.
Donc, une société démocratique présuppose que les questions soumises au vote visent des problèmes collectifs.
Or, en France, ce n’est pas du tout le cas.
Chaque français va voter dans l’espoir de régler son problème personnel.
Au final : à question conne, réponse conne.
Je veux dire qu’une démocratie ne peut pas être efficiente si elle soumet au vote du groupe des problèmes d’ordre personnel.
Il y a une incompatibilité naturelle entre les réalités collectives objet de la démocratie et les réalités personnelles de chaque individu.
C’est-à-dire que, lorsque vous convoquez 40 millions de personnes à un vote sur un sujet autre que collectif et que de ce fait toutes ces personnes votent chacune pour son intérêt personnel, vous trahissez complètement l’idée de démocratie, vous créez la chienlit.
Les intérêts de chacun ne peuvent pas dépendre de la démocratie, ils sont du ressort de la responsabilité et de la décision de chacun. Alors que les intérêts collectifs sont, par essence, du ressort des décisions collectives, donc de la démocratie.
Si vous me suivez et si vous acceptez l’idée que la démocratie est la gestion par le vote de l’organisation des affaires du groupe, que c’est sa limite, tout devient plus simple, une conséquence s’impose : l’outil pratique de la démocratie pour transposer les votes dans le réel, que l’on appelle l’Etat, ne peut s’occuper que des problèmes du groupe.
Si par cas l’Etat se mêle, pour une raison ou pour une autre, de vouloir régler des problèmes individuels, il ne peut en aucun cas le faire à l’aide de la démocratie. Car dans ce cas il présente au vote collectif des problèmes que celui-ci ne peut pas régler.
Donc, lorsque les français souhaitent que l’Etat prenne en mains leurs problèmes personnels, ils ne peuvent pas alors espérer une démocratie mais un Etat intervenant dans le domaine privé, tels que sont une royauté, une dictature civile, militaire ou religieuse, ou tout autre Etat interventionniste.
Tout le monde peut faire le constat de la tendance dictatoriale de tous les partis politiques qui prétendent régler la vie personnelle de leurs adhérents.
Vouloir mandater l’Etat pour régler des problèmes personnels, c’est de facto renoncer à la démocratie.
Revenons à Macron, aux réformes et à la France.
Depuis des décennies qu’en France la politique prétend gérer les détails de la vie de chacun, la démocratie n’a plus sa place. Tous s’en étonnent !!!
Normal, la surprise tient au fait que l’autorité non démocratique, totalitaire, qui régule les intérêts personnels dans le pays avance masquée, elle s’appelle la bureaucratie et, effectivement, elle ignore les libertés individuelles et ne fonctionne pas démocratiquement.
Le pourrait-elle ?
Bien sur que non, puisqu’elle se prétend responsable des individus.
Cela confirme le constat qui s’impose : un Etat démocratique ne peut le rester que s’il limite son intervention à des problèmes strictement collectifs, à l’exclusion de tous les problèmes personnels qui ne peuvent pas trouver de solution dans le vote global démocratique.
Conclusion
M. Macron : la France est parfaitement gérable et réformable, il suffit de ramener l’Etat français dans les limites de la démocratie.
De faire cesser cette mascarade de démocratie qui dissimule une dictature administrative qui abuse les français, les maintient en situation d’esclaves et les manipule en leur faisant croire que cette situation serait issue de la démocratie, alors que cette dernière leur a été volée, que leurs votes sont pipés puisque trahis par les questions proposées au vote qui visent des problèmes individuels et non collectifs.
La démocratie est un système politique inévitablement limité aux problèmes du groupe, au-delà elle est contre-productive et mène au pire.
Donc, ramener l’Etat à ses missions régaliennes n’est pas une vue de l’esprit “néolibérale” comme prétendent certains, mais un simple bon sens démocratique visant à permettre des votes utiles et sincères.
Le reste n’est que foutaise, charlatanisme de médiocres qui cherchent à prendre le pouvoir sur les individus par la bureaucratie, ce nouveau dictateur qui n’a même pas le courage d’afficher ses ambitions.
A vrai dire, la démocratie ne devrait avoir à connaître que des besoins collectifs comme l’armée, la police, la sécurité civile et la justice, qui justifient des décisions collectives. Ceux qui en seraient chargés ne devraient pas avoir le droit de voter, il n’est jamais sain d’être juge et partie. Les Grecs, inventeurs de la démocratie, pensaient ainsi.
On peut certes aussi penser que la démocratie n’est pas la bonne organisation politique, mais c’est un autre problème, qu’il faut alors affronter, il ne faut pas le cacher et avancer masqué.
Cordialement.
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Chacun peut, s’il le désire, passer des jours et des nuits blanches à théoriser sur la propriété privée, à étudier les multiples auteurs et ouvrages évoquant le sujet.
En agissant ainsi il est possible d’arriver à l’idée que la propriété privée serait une conséquence politique de la volonté des hommes, organisée au cours de l’histoire à partir de lois émanant d’eux, donc modifiable par ceux qui s’en arrogeraient le droit.
Je ne crois pas que ce soit le cas.
Je crois que la propriété privée est naturelle, universelle, qu’elle touche l’intégralité du monde vivant, hommes compris mais pas que.
La vie
De mon point de vue, chaque être vivant est le propriétaire exclusif de sa vie physique, lui seul en est le garant. Toute atteinte portée par une volonté extérieure à cette propriété privée est une agression, depuis la soumission jusqu’au meurtre. Cela vaut aussi bien pour les hommes que pour tout être vivant.
L’ambiguïté tient au fait que les conflits ou luttes pour la vie — le fait que certains en dévorent d’autres — sont d’apparence si naturelle que l’on finit par oublier qu’il s’agit du premier accroc dans la propriété privée de chaque être vivant. Cet oubli permet de dissocier ces accrocs d’autres plus sophistiqués qui vont nous intéresser. Il permet de faire croire que l’immense douleur que par exemple le meurtre ou les tortures infligent ne serait pas liée à une transgression de la propriété privée, serait d’un autre ordre
La pensée
Je prends aussi pour hypothèse que la pensée est la propriété exclusive de l’être vivant qui la conceptualise.
Toute interférence dans la pensée d’autrui est une atteinte à sa propriété privée. Encore plus commune qu’en matière physique, l’invasion de la propriété privée intellectuelle — que ce soit chez les animaux ou chez les hommes — est si habituelle qu’elle parait naturelle. Là encore, la banalisation va permettre d’occulter le fait que les souffrances induites par ces effractions sont bien le résultat d’une agression à la propriété privée.
Les biens matériels
Chaque être vivant possède — même éventuellement en infime quantité ou pour un temps très bref — des biens matériels. Certains indispensables à la vie, d’autres superflus.
L’absence totale de possession matérielle entraine la mort. Il n’est donc pas faux d’affirmer que les biens matériels de chacun font partie intégrante de sa propriété privée. Une agression à ces biens est inacceptable et génère les douleurs intolérables de toute atteinte à la propriété privée.
Conséquences
Cette vision universelle de la propriété privée — largement perdue de vue ou contestée — fait apparaitre clairement que le plus grand prédateur de la propriété privée est l’Etat.
N’est-ce pas lui qui nous demande régulièrement de donner notre vie pour lui ? Qui façonne nos pensées par son enseignement ou ses propagandes ? Qui enfin nous dépouille de nos biens pour des motifs de plus en plus fumeux ?
Nous pouvons objectivement affirmer que l’Etat est le plus grand destructeur de la propriété privée, dont paradoxalement il se prétend le défenseur.
Arrivé à ce point de la réflexion trois questions s’imposent.
Qu’est-ce que l’Etat ?
Il faut bien avoir à l’esprit que l’Etat est une abstraction. Cette abstraction prend une apparence de réalité uniquement parce qu’un certain nombre de personnes se déclarent représentants de l’Etat, leur nombre et leur simple présence finissent par faire croire à la réalité d’un l’Etat.
Ensuite, à partir de cette réalité apparente dans un espace clos défini par elles, ces personnes utilisent la force — dont l’Etat prétend être le légitime dépositaire — pour imposer leur pouvoir personnel aux autres.
L’Etat c’est cela, rien de plus. Une confusion issue de la nécessité ponctuelle de se regrouper pour se défendre, qui est liée à la grégarité de l’homme.
En clair, c’est sans aucune légitimité réelle que les représentants autoproclamés d’une abstraction étatique envahissent nos propriétés privées. Cela est si fou que tous les excès sont possibles à l’aide de cette machination, jusqu’à Hitler, Staline, Mao, Pol Pot ou Daech.
Ce constat fait, nous arrivons à la deuxième question induite par la tarte à la crème utilisée pour porter atteinte à notre propriété privée matérielle : l’égalité.
Qu’est-ce que l’égalité ?
C’est la résultante imaginaire de l’émotion engendrée par la compassion naturelle de l’homme face à la souffrance d’un autre être vivant. Face à l’immense difficulté de la vie l’homme a tendance à imaginer, pour lui et pour tous les autres êtres vivants, un monde de bonheur dont le socle serait l’égalité.
Il fut un temps où cette égalité n’était qu’hypothèse, promise uniquement dans l’au-delà.
Puis, témérairement, elle fut promise dynamiquement ici-bas par les communistes avec le succès que l’on connait.
Aujourd’hui, elle est encore promise, à minima par écrêtement, toujours par les communistes relookés en écologistes ou insoumis, mais aussi par la majorité des représentants autoproclamés de l’abstraction Etat Français.
Peut-elle voir le jour, l’égalité ? Evidemment non, pas plus en ce qui concerne les possessions matérielles qu’en ce qui concerne les caractéristiques personnelles de chacun de nous. C’est une utopie sympathique, en apparence seulement parce que mortifère dans la réalité.
Tout cela nous amène au capital.
Qu’est-ce que le capital ?
C’est l’objet de l’écrêtement, avec pour objectif final l’égalité.
L’imbécilité de cette éventualité saute rapidement aux yeux pour qui réfléchit cinq minutes.
Capitaliser consiste à accumuler puis à transmettre. En toute activité c’est cette capacité qui a permis à l’homme de quitter le monde animal pour un monde au moins différent si ce n’est meilleur.
Le progrès est fils de la capitalisation, en sciences, en culture, en art, etc… et évidemment en économie.
Ecrêter le capital au motif d’égalité est stupide en toute discipline.
En ce qui concerne l’économie et la propriété privée du capital je ramènerai les écrêteurs à leurs propres déclarations qui consistent à prétendre que l’Etat français ne peut pas être mis en faillite du fait de la richesse des français, de leurs capitaux personnels. C’est ici l’aveu que la propriété privée et le capital sont bien le socle de l’économie d’un pays, que les détruire ou les rogner engendre surement un affaiblissement économique du pays.
Conclusion
J’espère avoir fait la démonstration que la propriété privée, sous tous ses aspects, est universelle et exclusive à chacun de nous, que son respect par les autres est la base incontournable de la vie pour tous.
Que donc, tout penseur qui tend à vouloir détruire, intégralement ou partiellement, la propriété privée, tout acteur politique ou individuel qui porte atteinte à la propriété privée, sont des êtres malfaisants qu’il convient de contrer avec tous les moyens nécessaires.
Suivez entre autre mon regard tourné vers Bercy.
Cordialement. H. Dumas
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