Le 7 novembre, à 13h30, j’étais devant la 7ème chambre de La Cour d’appel de Paris, où je me levais au coup de sonnette, comme il se doit.
Puis, quatre heures plus tard, après qu’une seule et probablement terrible histoire de Suédoise au lycée français de Stockholm, difficile à saisir pour les non-initiés, ait accaparé les magistrats, j’ai été appelé à la barre, il était 17h30.
Levé à six heures et parti aussitôt de Marseille, où j’étais en réunion de travail la veille, je n’avais pas déjeuné pour être présent à l’heure de la convocation : 13h30.
Par ce lien : LIEN, les conclusions que j’ai tentées de défendre.
Objectivement les magistrats — enfin la magistrate rapporteuse de mon dossier — m’ont écouté. Ont-ils entendu et compris la situation qui les implique comme nous tous ?
Objectivement je ne le pense pas. Ils n’habitent pas sur la même planète que nous.
Ils ne sont pas libres. Le fait de ne pas avoir à répondre de la responsabilité de ses jugements ne rend pas libre, pas plus pour eux que pour chacun de nous.
Ils sont hermétiques à la réalité, au moins dans leurs fonctions. En fait dans l’incapacité structurelle et humaine de juger.
Comment pourraient-ils donner acte que nous sommes dirigés par des escrocs ?
Comment appeler ceux qui puisent dans le portefeuille commun pour, à minima, financer des structures reconnues officiellement comme inutiles ?
Comment appeler ceux qui détournent les fonds public pour les diriger vers des investissements dont ils attendent exclusivement un retour électoral, indifféremment de toute utilité reconnue.
Prenons un exemple.
Crise annoncée dans la construction.
Explication officielle : le taux des intérêts, la guerre ailleurs, Trump, évidemment le néo-libéralisme et M. Arnaud…. etc…
La réalité : le secteur est entièrement vérolé par une économie extractive. Du premier m² de foncier, au dernier m² occupé, toute la chaine est entre les mains de l’administration et des élus, qui se prétendent une élite initiée.
Par ce biais ils arrivent à l’exploit suprême de reproduire partout Sarcelles — sa densité et sa monotonie – dont l’horreur a pourtant justifié leur prise de pouvoir…
C’est aussi triste que c’était prévisible.
Il n’y a rien à attendre de ceux qui possèdent le pouvoir, aux ordres desquels est notre « justice ».
Alors, quand le procureur s’est levé et a froidement recommandé aux magistrats contre moi une condamnation de prison, je n’ai pas été surpris. J’ai été anéanti…sidéré…
Voilà un être intelligent, au pouvoir illimité, qui réinvente le GOULAG..
La prison pour délit d’opinion, l’inquisition, la terreur, la violence aveugle, l’inhumanité, la haine de l’opposition, de la démocratie.
Car, de quoi s’agit-il ?
Le Maire et son chef Fournel aujourd’hui chef de Barnier, paniquent à l’occasion de l’assassinat d’un inspecteur des impôts.
On les comprend, ils ont peur, à juste raison, de l’injustice et de la terreur fiscale qu’ils mettent en œuvre au service des escrocs qui nous gouvernent. C’est 30 à 50% d’impôts en trop, par rapport aux besoins réels, qu’ils éditent et recouvrent, pour notre plus grand malheur.
Alors, lorsque je demande que ce drame de Bullecourt fasse l’objet d’une enquête, que nous connaissions la vérité des hommes et des chiffres — ce qui est la moindre des choses — Le Maire et son chef Fournel donnent l’ordre — oui : donnent l’ordre — à la justice de considérer que ma demande correspond à un délit « d’apologie publique de crime ».
Il va falloir beaucoup de courage et d’abnégation intellectuels aux magistrats pour faire dire cette horreur à mes écrits, qui sont critiques mais n’appellent jamais à la violence.
Finalement, ils y arrivent facilement. Ils vont me mettre en taule une journée et envisagent beaucoup plus, sans état d’âme…
Il n’est plus temps d’avoir confiance en eux, d’espérer être un jour remis dans ses droits, il est temps d’avoir peur d’eux, avec toutes les désespérances que cela implique…
Ce qu’a dit le procureur le 7/11/2024 est dit. Quoiqu’il arrive ce sera une tâche sur notre justice.
Comment pourrait-elle se remettre d’une telle trahison par rapport à la vérité, d’une telle soumission aux hommes de l’Etat escrocs ?
Comment peut-on imaginer que la justice puisse être rendue par un « machin » dont les enquêtes sont exclusivement dépendantes d’un parquet dont on constate son total asservissement aux HE escrocs ?
Tout ça pour ça… Où sont passées mes lumières ? N’y a-t-il plus que des pantoufles ?
Bien à vous. H. Dumas
https://museedelaresistanceenligne.org/media11252-Attentat-contre-lavocat-gnral-Pierre-Lespinasse-Toulouse-le-10-octobre-1943.