Claude Reichman vient de mettre sur le blog un billet, si vrai et si simple. Comment peut-il se faire que ce billet ne soit pas lu par des centaines de milliers d’internautes ? Voire des millions ?
Il est accessible à tout le monde, il est clair, évident, il colle à la réalité.
Or pendant ce temps nous assistons à ce spectacle fou d’un jeune coq qui sort ses ergots pour imposer un plâtre sans soin préalable sur une fracture ouverte à la jambe gauche, et une foule qui exige de casser l’autre… Non mais…sur quelle planète vit-on ?
En réalité les Français veulent la guerre, le bordel total qui va leur éviter d’avoir des comptes à rendre, qui génèrera le pillage à grande échelle, le vrai, celui qui permet de casser toutes les vitrines et de se servir sans risque, de se loger chez l’autre sans avoir à lui demander son avis, de réquisitionner sa voiture et de prendre sa femme.
Les Français sont impatients, attendre que la guerre arrive d’Ukraine leur parait un peu long. Ils mettent les bouchées doubles, ils sont prêts. Préparation assumée chez certains, latente chez d’autres, mais majoritaire.
Ce pays marche les pieds au plafond. Tout est inversé.
Les lois sont faites pour ceux qui défont, elles s’acharnent sur ceux qui font. Si par cas la loi n’est pas suffisante, la justice en rajoute abondamment.
Je n’ai même plus envie d’égrener les exemples tant ils sont nombreux, courants, habituels, finalement la norme.
Un instant de vérité
Les Français ont inventé « l’homo pénardus ». Il s’agit d’une créature qui a l’apparence d’un homo sapiens, le sapiens en moins le pénardus en plus.
Pénardus, du latin populaire « pénard » encore parlé à Paris, évoque l’irresponsabilité, l’adhésion à la facilité, l’avantage aux collègues l’indifférence pour tous les autres, un emploi et un salaire garantis à vie, pas d’objectif d’efficacité ou de qualité, une sorte d’attitude de type lémurien qui ralentit le corps et l’esprit, sauf dans leurs parties festives où au contraire on peut noter une accélération…
L’homo pénardus dépend évidemment du travail et de la richesse de l’homo sapiens, qui lui tend à disparaître.
Sa disparition vient de son inadaptation à vivre en marchant les pieds au plafond.
En effet, pour des raisons encore largement indéfinies, l’homo pénardus demande pour son épanouissement un environnement inversé, en tout. Il prolifère particulièrement lorsque l’ensemble de la société marche, comme on le dit simplement, : « les pieds au plafond ».
C’est-à-dire quand les plus grosses énormités deviennent la règle, quand la réalité devient la faute. Quand les nuls sont au pouvoir et les bons écartés.
C’est alors que l’homo pénardus s’épanouit. Son intelligence s’est approprié ses pieds, on dit de lui : « Il est intelligent comme ses pieds », ou « comme une valise sans poignée » ou encore « comme la lune », sans pour autant que les liaisons entre ces expressions aient pu être à ce jour parfaitement analysées.
Un souci pourrait être envisagé — mais il ne l’est pas — c’est : lorsque tous les homo sapiens auront disparu, qui financera les homo pénardus ?
Laissons l’histoire se faire — apprenons à vivre misérablement, en ce qui me concerne j’ai fait d’énormes progrès à ce sujet, à mourir dignement, ce n’est pas facile mais je m’entraine sérieusement — et nous verrons peut-être le résultat.
Bien à vous. H. Dumas
@jeanmarie.sarot
Merci d’écrire sans pseudo.
Ceci dit, je reste circonspect concernant votre vison de la société :
« Si l’Etat savait créer plus d’emplois », pensez-vous vraiment que c’est le rôle de l’Etat de créer des emplois ? Même s’il le souhaitait le pourrait-il ? Il n’y a aucun exemple sur la planète d’Etat créant des emplois, sauf chez ceux qui sont assis sur des barils de pétrole, ou autres matières premières, tels que l’Arabie Saoudite ou la Russie. Ce n’est pas, ou plus, notre cas.
Puis « Cette déception vous entraîne à une détestation des français qui vous fait affirmer qu’ils veulent la guerre, le bordel et éviter d’avoir des comptes à rendre. Quels comptes et à qui? »
J’aime les êtres humains en général. En ce qui concerne les Français ce sont eux qui me détestent, ils trouvent tout à fait normal que Bercy me pille, me torture, pas un qui n’adhère pas à l’idée que ceux qui créent du capital sont nuisibles et doivent en être dépossédés. Quelle folie, comme faire fonctionner l’économie sans capital ?
Il ne faut pas inverser la réalité.
Cette haine des Français à mon égard je la ressens chaque jour davantage, elle est exactement semblable à celle qui a généré la guerre en Ukraine et qui génère toutes les guerres. Il n’est pas douteux que la guerre détruit le capital et permet à la violence de compenser les frustrations.
Rien ni personne ne peut arrêter le schéma qui est en place, qui finira sur la perte des libertés et la ruine, car la richesse est fille de liberté avant tout.
Bien à vous et merci de lire ce blog et de réagir.
Même si visiblement nous ne sommes pas du tout d’accord.
L’Etat a un rôle important dans la création d’emplois par des mesures incitatives efficaces. C’est le contraire qui se passe avec Macron quand il vend Alstom et notre savoir faire dans le nucléaire avec 3 000 suppressions d’emplois et aussi bien d’autres entreprises. Je n’ai pas critiqué le capitalisme mais ses excès en France peuvent l’être car nous sommes les champions du monde de versements de dividendes qui ont presque doublé en 8 ans, les 350 plus grosses fortunes qui possédaient 500 milliards il y 5 ans, en ont maintenant le double grâce à une dérive inflationniste spéculative dont elles profitent alors que celle – ci pénalise lourdement le pouvoir d’achat des françaàs, que l’augmentation des salaires est inférieure à l’inflation, que sous Macron, la France compte 1.5 millions de pauvres en plus soit 9.2 millions au total. Par contre, la part des résultats allouée à l’investissement faiblit et est nettement inférieure à la plupart des pays européens. Et nous sommes aussi les champions du monde des prélèvements obligatoires.
Je vous précise ma pensée, sans vous obliger à y adhérer évidemment.
Pour moi , la nation est un lieu clos par des frontières naturelles, ou artificielles, qui invitent les humains y habitant à trouver le moyen de vivre sur place ensemble. C’est donc un fait incontournable.
En revanche, l’Etat n’existe pas, c’est une personne morale entièrement entre les mains des hommes de l’Etat, qu’ils en prennent le pouvoir par la force, la ruse ou l’élection.
Ceci posé, force est de constater que l’Etat est une réponse pratique à l’organisation des périodes où l’homme, grégaire, a la nécessité pour sa survie de réagir en groupe.
Force aussi est de constater que ces périodes sont relativement rares, que toute organisation se faisant appeler « Etat » et ne correspondant pas à cette nécessité ponctuelle doit être observée avec beaucoup de méfiance.
Dès que l’Etat déborde de sa nécessité c’est qu’il est manœuvré par les hommes de l’Etat et à leur seul profit, donc contre les intérêts personnels des individus.
Certains appellent cette définition l’Etat régalien…
Tout cela n’a évidemment rien à voir avec l’indispensable compassion pour les plus faibles et encore moins avec l’idée vaseuse de l’égalitarisme qui n’est prônée que pour la consommation par ceux qui trouvent qu’ils ne peuvent pas assez consommer… pas par les bardés de diplômes farouches défenseurs de leurs peaux d’âne, qu’ils capitalisent sans limite.
Cher Henri Dumas,
Vous êtes outrés que des millions de français n’ont pas consulté le « billet » de Claude Reichman mais est – ce que des millions de français connaissent le blog? Cette déception vous entraîne à une détestation des français qui vous fait affirmer qu’ils veulent la guerre, le bordel et éviter d’avoir des comptes à rendre. Quels comptes et
à qui? Comment pouvez imaginer qu’ils attendent que la guerre vienne d’Ukraine, que, majoritairement, ils sont prêts? Les sondages font mentir vos affirmations car ils montrent qu’une grande majorité n’aime pas Macron. Beaucoup comprennent que le front républicain n’a servi qu’à sa réélection et ne se laisseront plus prendre à cette manipulation.
« La Guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent, mais ne se massacrent pas ». Paul Valery
L’autre jour, à la télévision, lors des manifestations, ils interrogent des jeunes gens; l’un d’entre eux dit, (il n’a certainement jamais travaillé, « ou si peu », il devait avoir 22 ans à tout casser…), « …on va pas travailler toute notre vie pour les « vieux… » », il oublie que ces « vieux », ont bossé pour leurs parents, qui eux bossent pour leurs progénitures ; et cela s’appellerait « la solidarité inter-générationnelle »; sauf qu’ils sont tous pour la solidarité de tous, à défaut de la leurs; tout leurs ai du, que des droits, aucuns devoirs. Il sont mêmes pas conscient, que l’état, (c’est à dire nous…) depuis avant leurs naissance, les prends en charge, les font naitre, soigne, instruit, paye leurs études…, avant même qu’ils aient commencé à « rendre », une partie de cet investissement. Il aura bien fallu, que le « vieux », ai était lui même pressuré, pour qu’il puissent vivre sans être dans l’obligation de bosser à 14 ans.
Je suis contre cette réforme, non pour ce qui y es dit, mais le système n’est plus viable en l’état.
Pourquoi cette détestation des jeunes? Peu ont cet avis négatif que vous leur prêtez à propos des vieux. Et puis, n’est ce pas aussi ce que pense la macronie quand Aurore Bergé déclarait que les retraités étaient un poids pour la société? Si l’Etat savait créer plus d’emplois pour les 8 millions qui n’ont pas d’emploi stable ou qui sont sans, le financement du système ne poserait aucun problème. Et des économies peuvent être faites pour financer l’éventuel déficit? Réduction des aides aux entreprises qui ne créent aucun emploi (153 milliards) du coût de l’immigration, de la fraude sociale, utilisation des réserves des caisses de retraites (150 milliards). Macron a bien gaspillé en achetant 112 milliards d’obligations du Trésor Américain dont la valeur s’effondra. Ne peut – il subventionner cet éventuel déficit?
« Ai-dit sue je détestais les jeunes, ? Juste j’ai donné un exemple. De toute façon, quant ce sera leurs tours… j’ai eu mon premier emplois salarié en 1978, avant c’était les congés scolaires, donc cela ne compte pas. (Les trimestre sont jamais complets), la retraite à 65ans, (j’avais des profs de cette âge) Mitterand est arrivé , retraite à 60 ans, 40 ans Aprés , on en est ou? Donc ce jeune, devrait y réfléchir. Qui y gagne dans tout ça? Les fonctionnaires, toujours eux. Vous savez ce que c’est, de créer une entreprise, créé des emplois? Vous savez ce que c’est les syndicaliste de tout bords, qui foutent rien, qui créent des conflits, là ou il n’y a pas lieu d’en avoir? Les inspecteurs fiscaux, sociaux, du travail, sur ordre d’un syndicat, viennent vous contrôler, vous menacer… , je comprends henri, ou tout a commencé, pour une simple histoire de succession, qu’il a essayer de faire valoir ses droits, et qui a abouti, sur son harcèlement, sa ruine, faut y être passé pour comprendre… comprendre qu’ils utilisent des méthodes mafieuse. Comme ce patron de « la locomotive »…, »
Rectification erreur lire: « ai-je dis que… »