La terreur est une peur violente qui paralyse. C’est-à-dire qu’elle bouscule les capacités cognitives de ceux qui en sont la victime.
L’homme perd une grande partie, voire l’intégrité, de ses capacités d’analyse lorsqu’il est terrorisé.
En fait l’entièreté du monde vivant, animaux et végétaux compris, est largement perturbée lorsqu’il est terrorisé.
Mais surtout, et c’est cela qui nous intéresse, la terreur peut déboussoler un groupe, une société humaine ou animale.
La terreur peut être déclenchée par un fait réel ou par une simple croyance effrayante.
Voilà, nous y sommes.
La terreur est si déstabilisante que les hommes de l’Etat qui arrivent au pouvoir, ici ou ailleurs, n’hésitent pas à la manipuler en espérant y trouver avantage.
Celui qui répand une terreur imaginaire n’en a pas peur, même si comme tout le monde il serait effrayé par une terreur réelle.
D’ailleurs, ce qui rend la terreur manipulée cocasse – intellectuellement – ce sont ses retournements intempestifs et la gueule de ceux qui en sont les victimes, voir l’exécution de Ceausescu.
Hypothèse
Tous ceux qui croient en l’homme, en la vie, en la nature, pensent qu’en l’absence de terreur la vie serait équilibrée, apaisée, paradisiaque. Tous y aspirent, hélas la plupart répandent eux-mêmes une terreur…
Constat
De ce qui précède on peut déduire qu’une société qui perd le Nord, qui est déboussolée, est probablement la victime d’une terreur.
Pour redonner corps à une société déboussolée il faut l’aider à trouver ce qui la terrorise, puisque sa terreur anéantit ses capacités cognitives.
La France est terrorisée.
Tout le monde en est conscient. Mais par quoi ?
Là, les avis divergent.
Et pourtant, objectivement, si vous ouvrez les yeux, si vous observez autour de vous, cette terreur a un nom, lié à son origine, c’est : la terreur fiscale
Nul ne peut nier qu’il a peur du fisc, viscéralement.
Sauf peut-être ceux qui sont assez naïfs pour croire qu’ils ne sont pas visés, car ce que le fisc leur vole ne leur est pas visible, est un impôt ou une taxe indirecte. Mais même eux ressentent la terreur fiscale, puisqu’ils n’hésitent pas à faire état de leur soulagement de ne pas être « imposés ».
Pourquoi c’est cette terreur qui ronge et détruit le pays et elle seule ?
Parce qu’elle touche le capital, privé et commun, sans lequel il ne peut être d’économie, donc de société, la misère n’étant pas un lien social.
Il s’en suit des catastrophes en cascades.
Terrorisé, le capital va tenter de sauver sa peau par la corruption. C’est-à-dire qu’il va se soumettre à tous les caprices des hommes de l’Etat en espérant protection et avantages contre la terreur fiscale, qu’il va effectivement obtenir.
Ce faisant il va perdre de vue son utilité de moteur de l’économie, il va s’investir dans des caprices politiques qui peuvent aller jusqu’à la guerre, au lieu de respecter et d’aider les nécessaires innovations, productions et distribution dans le respect de ses clients finaux.
Ainsi engloutit le capital, dont la société ne peut pas se passer, va nécessiter l’emprunt, lui-même facilité par la terreur fiscale qui rassure les prêteurs sur les capacités de remboursement.
Nous avons là un pied sur la planche savonnée de la faillite globale.
Tout cela serait gérable, s’il n’était les mensonges qui accompagnent et alimentent toujours les terreurs.
Ces mensonges ont toujours pour objectif de convaincre de la nécessité de la terreur organisée, d’en dissimuler les conséquences dévastatrices, de la déguiser en avantage.
Ici sera mis en avant un transfert imaginaire du capital des riches au profit des pauvres.
Mensonge d’autant plus crédible que naturellement le capital tend à se répartir, et toujours du riche vers le pauvre. L’inverse n’étant pas possible, car pour être réparti il faut que le capital soit d’abord créé puis possédé, ce n’est pas une prérogative naturelle des pauvres.
Le capital se réparti naturellement une fois créé, par mille façons qui dépendent de mille moyens, qui partent des rapports de force existants lors de sa création et tout au long de son existence, sans qu’il soit besoin que l’impôt s’en mêle.
Rappelons que l’impôt n’est levé que dans le cadre de la dépense commune, que prétendre en faire un outil de répartition est un faux objectif, donc un mensonge.
La terreur fiscale a pour effet de brouiller les raisonnements au point de dissimuler à tous non seulement son existence, mais aussi ses objectifs et leurs conséquences.
Si vous observez les attitudes déviantes, polémiques, violentes, dangereuses, déstabilisatrices qui perturbent gravement l’équilibre de notre société vous allez remonter inévitablement à la base : la terreur fiscale.
Alors il sera temps d’observer sa mise en œuvre et de comprendre que nous ne pouvons pas y échapper.
Parce que les instigateurs de la terreur fiscale, Bercy et ses agents, verrouillent tout.
Ils sont les maîtres de l’Assemblée nationale qui ne peut rien voter qui diminuerait leur pillage.
Ils bénéficient de lois d’exception pour mettre en place la terreur fiscale.
La justice est à leur service et entérine toutes leurs exactions.
Résumons
Présente en tout lieu et en toute activité la terreur fiscale est notre autocrate, notre dictateur. Le mensonge qui la cache s’épanouit du fait la déstabilisation des moyens cognitifs de notre société liée à cette terreur fiscale.
Le cycle infernal ainsi créé s’emballe en approchant du résultat inexorable : la faillite.
Il n’y a pas de réaction possible du fait que trop peu de gens sont en situation de prendre conscience de l’origine du problème : la terreur fiscale, tant le mensonge protecteur est puissant.
Dans ces conditions, la population est prête à adhérer à n’importe quel nouveau mensonge, jusqu’à sa destruction totale. Seule cette ruine totale l’obligera à réagir, sans pour autant peut-être que la réalité de la situation soit un jour perçue.
C’est dire à quel point Temoignagefiscal ne sert hélas à rien. Mais il n’est pas nécessaire de gagner pour entreprendre…
Bien à vous. H. Dumas
26 vues