Vous avez tous entendu parler de ce nouveau scandale : Encore un compte bancaire dissimulé dans un paradis fiscal par un politicien.
Evidemment, cela donne une tournure un peu curieuse à la chose fiscale car après Cahuzac, après les époux Balkany voilà que Raymond Barre, l’honorable premier ministre, le pourfendeur du microcosme (politique), l’ancien candidat aux élections présidentielles, avait lui aussi un compte en Suisse, dissimulé au fisc français !
Ce que l’on sait du dossier est que le montant de la dissimulation s’élèverait à 11 millions de CHF ou 7 millions €. On ne connait pas l’origine des fonds ni l’ancienneté de ce placement. Il semblerait enfin que le fisc en ait eu connaissance par le biais d’une dénonciation …
Cette révélation pose des questions à la fois d’ordre moral et législatif et les conclusions que l’on peut en tirer sont à la fois logiques et implacables !
Lorsque Raymond Barre est arrivé au pouvoir, les prélèvements obligatoires, en France, s’élevaient à un peu moins de 35% du PIB ; ils sont aujourd’hui à 47%. Une telle progression ne peut bien évidemment pas se produire sans avoir quelques effets collatéraux indésirables et la fraude en fait partie.
On ne va pas se lancer dans un jugement de valeur sur le fait de planquer ses avoirs dans un paradis fiscal car, avec notre record du monde de la pression fiscale, il est fatal que les contribuables fortunés cherchent des échappatoires et quoi de plus pratique qu’un compte à l’étranger !
Et pourtant, il ne manquera pas d’ames sensibles pour affirmer, haut et fort, que frauder le fisc ce n’est pas bien et que payer des impôts (même si ce sont les plus élevés du monde) est un devoir citoyen !
Seulement, c’est déjà oublier que 57% des français ne paient pas d’impôt sur le revenu. Ces français là trouvent donc tout à fait légitime que le montant de la fiscalité ne soit jamais assez élevé … du moment qu’ils ne sont pas concernés. D’ailleurs, une certaine frange radicalisée des gilets jaunes demandait avec insistance le rétablissement de l’impôt sur la fortune auquels ils n’étaient eux-mêmes pas assujettis !
Néanmoins, la question que devrait immédiatement se poser tout un chacun est : Comment se fait-il que les politiciens qui font les lois, fiscales notamment, soient aussi des fraudeurs ? Et ce phénomène n’est-il pas le symptome d’un problème plus général concernant le fonctionnement de la société civile ?
Il faut d’abord être conscient que les quelques noms qui sont donnés en pâture ne sont que la partie émergée de l’iceberg de la fraude fiscale de la classe politique.
Un banquier de Monaco, paradis fiscal bien connu des spécialistes, avait affirmé il y a déjà bien longtemps, sans aucune ambiguïté et sur un ton goguenard, qu’il avait vu toute la classe politique française défiler dans son bureau ; ce qui tend à démontrer que la pratique est à la fois ancienne et fréquente !
Ainsi donc, les politiciens, qui disposent de revenus largement supérieurs à la moyenne, montrent si l’on peut dire, l’exemple … ce qui tend à démontrer qu’ils sont parfaitement conscients de la situation qu’ils ont eux-mêmes générée !
En d’autres termes : Ils ont créé consciemment un enfer fiscal mais se sont arrogés le droit individuel d’y échapper …
Seulement, il y a une autre vérité : En France, le pouvoir est entièrement exercé par l’exécutif et son administration. Le parlement qui vote les lois, fiscales notamment, n’a en réalité aucun pouvoir et ne constitue, sous la Vème république, qu’une simple chambre d’enregistrement des décisions de l’exécutif ; et, en matière fiscale, on sait que tout se décide à Bercy !
Bercy, ce temple de la fiscalité répressive, qui emploie une armée de contrôleurs et qui semble d’ailleurs avoir échappé à tout contrôle ; qui use et abuse sans complexe de moyens de plus en plus intrusifs !
Faut-il y voir, en ce qui concerne les politiciens, un aveu implicite d’impuissance ?
Nous sommes manifestement dans la logique d’un système implacable de pression et de spoliation fiscales dont la classe politique, qui en est la principale responsable, en est parfaitement consciente mais ne fait rien ou ne peut rien faire pour y remédier hormis de manière purement égoiste et individualiste en essayant, chacun de son côté, d’échapper aux conséquences d’un système qui a atteint un point de non retour.
Evidemment, le salarié ordinaire, le petit professionnel libéral ne peuvent qu’être les victimes d’un tel système auquel ils ne peuvent pas échapper puisqu’ils ne peuvent rien dissimuler !
On connait bien évidemment les causes de cet enfer fiscal : il faut financer les promesses irresponsables faites par les politiciens pour se faire élire ! Et l’augmentation exponentielle des dépenses publiques depuis 40 ans d’un État qui contrôle à peu près tous les aspects de la société nécessite toujours plus d’impôts et de taxes pour les financer !
En outre, il existe une conséquence déjà dénoncée dans ces colonnes : face au risque de spoliation fiscale, la tentation de la fraude fiscale ne fait qu’augmenter ; surtout que les règles deviennent de plus en plus complexes et que les risques de transgression fiscale, du fait de cette complexité croissante, ne font qu’augmenter ; sans même que le contribuable en soit conscient !
La fraude involontaire et non intentionnelle devient inéluctable !
Aveu d’impuissance ou d’incompétence, les politiciens n’en n’ont, semble-t-il, pas tiré les conséquences et montrent clairement que le seul moyen pour échapper à l’intrusion et à la spoliation fiscale est de planquer ses avoirs dans un pays étranger !
L’inquisition fiscale trouve donc ses limites du fait des frontières ; ce qui est tout sauf rassurant.
En outre, la France est un pays où règne un égalitarisme de façade et où s’enrichir est mal vu, voire impossible du fait des règles administratives ; et, il ne faut pas oublier qu’à la pression fiscale s’ajoute le risque de confiscation pure et simple … ce que l’État et son administration sauront pratiquer sans aucun complexe puisqu’en France l’intérêt général prime toujours l’intérêt particulier et que le juge administratif est d’abord là pour protéger les intérêts de l’État !
Les politiciens et les fonctionnaires en ont-ils tiré une conclusion ?
Oui, mais ce n’est pas celle de diminuer les prélèvements obligatoires ; c’est celle de voter l’augmentation des moyens de contrôle !
Autrement dit, on n’hésite pas à porter atteinte à la liberté individuelle afin de protéger les intérêts d’un État dépensier incapable de réfréner ses besoins !
Évidemment, la liberté du citoyen est quelque peu malmenée mais vous savez bien que c’est pour votre bien qu’on vous surveille et qu’on vous contrôle.
J’avais écrit un article : les incroyables moyen de la traque fiscale. Il est bon de le relire et de méditer son contenu afin de percevoir toute l’ampleur du problème.
En Suisse, le secret bancaire existe. En France il n’y a aucun secret pour l’administration fiscale qui estime avoir le droit de tout savoir sur vous ; et cela déjà, d’un point de vue moral, est tout à fait inadmissible car il n’y a aucune raison pour que tout un chacun soit complètement mis à nu par une administration qui sait tout de vous et à l’intrusion de laquelle on ne peut pas échapper !
Il s’agit à n’en pas douter d’un système proche de la dictature comme il existait en URSS ou en RDA où tout le monde était surveillé !
Et la morale ?
C’est toujours celle de celui qui peut tricher parce qu’il en a les moyens à la fois matériels (il dispose de revenus susceptibles d’être dissimulés) et les connaissances (il sait comment faire et à qui s’adresser).
Evidemment, les gilets jaunes, coincés entre leurs salaires et leur incapacité à augmenter leurs revenus tandis que la pression fiscale ne fait qu’augmenter, ont trouvé une autre solution : la révolte fiscale mais elle traduit la même lassitude vis à vis d’une pression fiscale dont tout le monde s’accorde à dire qu’elle est trop élevée !
Il est par ailleurs certain que la révélation de ce type de comportement ne peut qu’encourager de nouveaux mouvements de révolte.
Le côté « pas moral » est que ce sont les gens qui devraient montrer l’exemple qui trichent le plus !
Conclusion :
Les politiciens qui font les lois montrent sans ambiguité que si vous avez de l’argent ou un patrimoine important, il faut qu’il soit domicilié ailleurs qu’en France car la France est un enfer fiscal qui détruit les patrimoines.
Car en France, pays des prétendus droits de l’homme, personne ne doit pouvoir échapper à la rapacité implacable du fisc !
Néanmoins, rien ne vous interdit, du fait des règles européennes et à la grande colère des hiérarques de Bercy, de placer de l’argent ou d’acheter de l’immobilier à l’étranger … à condition de le révéler à l’administration fiscale.
Bien cordialement à tous !
Απο την Ελλαδα (de la Grèce)
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Bonjour avec son air bonhomme il nous dupait bien lui aussi decidement
Pas un n échappe à la voracité et pas un n hésité a duper le peuple et à se
Gaver?! Actuellement çe sont trois sbires à macron Qui en bons rapaces se dirigent vers la mairie de. Paris?! Empêchons les demandons à participer
Nous aussi avec Marcel Campion le forain de la grande roue à la gestion
De notre capitale?! Sa permanence rue lafayette 195 paris 10e rien que
Pour démolir çes esçrocs?! Griveaux tete de veau comme dit Pierre cassenne villani matheux qui se prend pour le nombril du monde et majhoubi Qui etait au numérique avec macron?! Après avoir pillé le gouvernement ils iront piller
La moitié de Paris en faisant des conférences avec tout le fric su ils nous ont pris ét çes parisiens et francaisvstupides seront bien assez masochistes pour les mettre en place ?! Decidement on a a d’aire a une population de naïfs ou de stupides?!
S’agit-il d’un susucre ? d’un nonos ? jeté en pâture à un public ravi, d’un détournement d’attention, de l’intox ? bref indépendamment de la véracité des faits, le vrai sujet reste sans commune mesure la ponction en milliers de milliards d’€uros effectuée par le truchement de la rémunération de fonctionnaires (5,5 millions), d’hommes politiques (680 000) de comités Théodule, d’autres associations, de futures-ex-nationalisées, d’URSSAF, j’allais dire BERCY mais chacun sait qu’ils sont au-dessus de tous soupçons (?)
Urssaf esçrocs lire l ouvrage d Héloïse benhamou qui retrace le trajet des cotisations du rsi Qui ruinent les independants ét se retrouvent aux îles
Delaware déjà du temps de Quevilon c était ainsi il est parti pour
L éternité mais ses suiveurs en font autant?! Mais ils n hésitent pas à
Faire vendre La residençe principale des liquidés malgre la loi macron de
2015 promulguée en 2017?! En particulier La Dame ?! SIVERA agent
Immobilier Grenoble juge consulaire malgre profession incompatible
Ét Qui ne recule devant aucune loi meme pas celle de macron?! Ét comme
Pour son agence elle voulait la maison de jfblanc elle l a fait vendre
A 70 ans il se retrouve dehors?! Regardez également sur mediapart çe
Que le tribunal de commerce de creteil a fait subir à Yvette Michaud
Hsbc ét la caisse des dépôts avec Pierre jouyet ils lui ont tout pris elle est
Seule agee ét en maison de retraite. Pierre jouyet ami de Hollande et
De macron à ete pour la peine de ses esçroqueries nommé ambassadeur
A Londres ét bientot il sera ambassadeur à Paris à lOCDE?! Plus on est
Escroc voleur menteur plus on réussit c est l enseignement qu il va
Falloir mettre au point pour l indiquer à nos enfants et petits enfants?!
Qu en pensez vous nous ne pouvons pas rester honnête au milieu de
Tous ces escrocs on se fait bouffer ruiner et on en crève.?!
Le problème est que ce Monsieur BARRE donnait des leçons et encourageait donc l’augmentation du pouvoir de BERCY . De + il développait par conséquence la pression fiscale.
Rappel = Raymond Barre aurait caché près de 7 millions d’euros en Suisse= Cliquez pour lire la suite :
https://www.rtl.fr/actu/politique/raymond-barre-aurait-cache-pres-de-7-millions-d-euros-en-suisse-7797970586?fbclid=IwAR3jmitaMANw4rL9ke02ZsmI_xbnbc8LfldsXOSyLL0Kg8ngWK3xGRJyQTk
Raymond Barre, ancien ministre de l’Économie et ancien Premier ministre, décédé en 2007, aurait caché de l’argent en Suisse. C’est ce que nous révèle la Une du Canard enchaîné, mercredi 3 juillet. Au total, le fisc a découvert 11 millions de francs suisses soit 6,8 millions d’euros. Ses héritiers sont visés par une information judiciaire pour blanchiment depuis 2016.
En 2013, six ans après son décès, l’administration fiscale est alors alertée par un informateur de l’existence d’un compte attribué à Raymond Barre au Crédit Suisse, avec mention de 11 millions de francs suisses, soit près de 7 millions d’euros. Après sa mort, cet argent était naturellement revenu à la veuve de l’ancien ministre, Eve Barre, et à ses deux fils. Selon le Canard Enchaîné, ils se seraient bien gardés d’alerter le fisc sur ce pactole.
Une procédure très discrète de redressement s’en est suivie au cours de laquelle, face à des héritiers réticents, Bercy aurait menacé de saisir la villa de la famille, à Saint-Jean-Cap-Ferrat. Devant ce manque d’empressement, le parquet national financier ouvrira même en 2016 une information judiciaire, toujours en cours. Les fils de Raymond Barre se seraient finalement acquittés de 1 million d’euros de pénalités. La justice ignore toujours l’origine de cet argent.